Nombre de messages : 1157 Points : 982 Date d'inscription : 17/09/2007
Atavisme a écrit:
MJB a écrit: Tu es tres fort pour inverser les roles:plus de deux cents prisonniers et plus de 400 morts de tes marionettes ont bien trouvé leur compte à Amguala et parmis eux était un beau frere à moi. TU N'ES PAS GRAVEMENT MALADE PAR HASARD ????.
La verité qui fait mal aux marrokis [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
. Tu justifies tes dires par des khozaabilates. Je me demande si tu a été à l'ecole en presentant ces deux vue de youtube pour confirmer ce que tu veux dire. Tu étais un anegerien, je vois que tu as augmenté de grade pour faire de toi un "bghalgerien".
Nombre de messages : 496 Points : 577 Date d'inscription : 23/01/2010
Déclenchement de la révolution algérienne : .................... 56 ans déjà !
C’est au cours de deux réunions tenues le 10 et 24 octobre 1954 à Alger que le Comité des six a mis les dernières touches aux préparatifs pour le déclenchement de la guerre de libération contre l’occupant français. C’est ainsi que fut décidée la création du Front de Libération Nationale (FLN) et de son aile militaire représentée par l’Armée de Libération Nationale (ALN).
La Révolution a débuté avec la participation de 1200 moudjahidines (combattants) au niveau national, dotés de 400 pièces d’armement et de quelques bombes artisanales seulement.
Les attaques visèrent les postes de gendarmerie, les casernes de militaires, les dépôts d’armement ainsi que d’autres intérêts stratégiques et également certaines propriétés accaparées par les colons….
Les attaques des moudjahidines ont englobé plusieurs régions du pays et visé plusieurs villes et villages à travers les cinq zones : Batna, Khenchela et Biskra pour la zone I, Constantine, Sétif, et Smendou pour la zone II, Azazga, Tighzirt, Bordj Ménaiel et Draâ El Mizan pour la zone III.
Au niveau de la zone IV, elles ont concerné Alger, Boufarik et Blida tandis que Sidi Ali, Zahana et Oran, dans la zone V étaient au rendez-vous pour le déclenchement de la Révolution.
De l’aveu même des autorités coloniales, le nombre d’opérations armées contre les intérêts français menées à travers toutes les régions d’Algérie au cours de la nuit du 1er novembre 1954 s’est élevé à trente opérations dont le bilan s’est soldé par la mort de 10 Européens alors que 23 autres étaient blessés tandis que des dégâts matériels ont été estimés à plusieurs centaines de millions de francs français.
Toutefois, la Révolution a déploré, au cours de cette première étape, la perte des meilleurs de ses fils tombés au champ d’honneur, tels que Abdelmalek Ramdane, Grine Belkacem, Badji Mokhtar, Didouche Mourad et autres.
L’action armée a précédé la proclamation de la naissance du « Front de Libération Nationale » qui a rendu publique sa première déclaration officielle connue sous le nom de « Déclaration du 1er Novembre ». Cet appel, adressé au peuple algérien dans la nuit du 31 octobre 1954 et diffusé au cours de la matinée du 1er novembre, définissait les principes et les moyens de la Révolution, traçait les objectifs qui sont la liberté et l’indépendance et jetait les bases de la reconstruction de l’Etat algérien et la liquidation du système colonial. Sept années passées, cette révolution a atteint son objectif et c’est ainsi que l’Algérie obtient son indépendance le 5 juillet 1962.
Nombre de messages : 485 Localisation : المغرب العميق Points : 706 Date d'inscription : 26/04/2010
Le Maroc: Roi et Peuple restera fidèle à l'esprit de la marche verte
Le 6 novembre 1975 fut un grand moment de l'histoire contemporaine du maroc. 350 000 civils marocains, représentant toutes les provinces du royaume, tous les ages hommes femmes descendent libérer le sahara après que le tribunal international de la haye le 16 octobre 1975 ait reconnu les liens d'allégeance qu'il y avait entre les tribus de ces provinces et le sultan du maroc avant la colonisation par l'espagne.
Le chiffre de 350 000 n'est pas un hasard. C'est le nombre annuel de naissances au maroc explique Feu HassanII. « j'ai pensé qu'il m'etait permis d'engager la moisson solennelle que Dieu nous donne pour ramener a la patrie une terre que nous n'avons jamais oubliée. » ,toute une génération qui, a l'invitation du roi, descend pacifiquement (marche verte = المسيرة الخضراء) vers le Sud libérer les provinces sahariennes... Cette libération s'inscrit dans le processus de décolonisation progressive du Maroc
Il ne s'agit pas ici d'étudier le problème de la décolonisation du Sahara occidental, mais d'évoquer, à la faveur d'un événement considérable qui en a marqué une étape décisive, le style messianique que peuvent adopter les rapports du Roi et de Son peuple.
Annoncée le 16 octobre 1975, dans le cadre d'un problème intéressant deux Etats, le Maroc et l'Espagne, la Marche Verte a eu immédiatement un retentissement universel.
Elle fut l'un des événements qui marquent un temps mondial, en ce sens que, meme ceux qui ne sont pas directement concernés par lui, éprouvent le sentiment d'être contemporains d'un fait historique insolite et fondateur qui, au moment même où il se produit, entre déjà dans la légende.
Qu'au sein d'une situation conflictuelle dans laquelle l'appel aux armes est concevable sinon attendu, 350.000 hommes et femmes s'ébranlent dans le désert, derrière leurs drapeaux, armés du seul Coran et de leur foi, déconcerte et séduit. Un tel événement prend la valeur d'un mythe porteur; il donnera lieu à un récit dont la vertu d'exemplarité se perpétuera dans la mémoire des peuples.
C'est le mythe, tel qu'il fut systématisé par G. Sorel, à la fin du siècle dernier: faisceau d'images motrices, il est mobilisateur.
Un peuple uni à l'ombre du pas de Dieu Conçue selon une raison stratégique, la Marche Verte s'adressait à la ferveur. Elle en appelait à la conscience historique et au patriotisme des Marocains mais elle prenait aussi ses assises sur le sentiment religieux.
Dans la Préface qu'Il a donnée au livre commémoratif de la Marche Verte, Feu Hassan II écrit: «J'ai cherché inspiration et espoir dans les enseignements du Saint Coran, dans Mon passé de patriote et de militant pour l'indépendance de Mon pays, et dans Mon attachement à la paix»... « C'est une empreinte religieuse qui m'a amené à élire le vert, insigne de tous les symboles et les vertus véhiculés par l'étendard de l'Islam, comme couleur de la Marche ».
On réalise comment la référence à Dieu transfigure les deux thèmes essentiels, celui de la marche et celui de l'espace où elle se déroule. L'image de la marche prend toute sa portée lorsqu'eux est celle d'un peuple.
On sait l'utilisation qu'en a faite la Chine de Mao, mais cette exploitation de l'événement est venue après coup, sa force irrésistible résultait du fait quelle avait réussi. Au contraire, la Marche Verte apparaissait comme l'élan animant un projet risqué dont le succès était placé sous la protection de Dieu.
On connaît la signification spirituelle du désert: l'immensité, la solitude sont autant d'appels à ceux qui sont en recherche de Dieu. La conjonction de ces thèmes était naturelle de la part d'un Monarque Commandeur des Croyants qui, en décidant la Marche Verte, entendait dépasser pour justifier la récupération du Sahara occidental, des motivations économiques.
Sans doute, ce territoire d'une superficie équivalente à la moitié de celle de la France, comporte-t-il d'importants gisements phosphatiers et une façade océanique riche en ressources de pêche.
Mais comme l'écrit le Souverain, dans un ouvrage intitulé Le Défi (Albin Michel, 1976, p. 197): «Nous disons Patrie, on nous répond phosphates. Nous ne parlons vraiment pas le même langage ».
De fait, dès le lendemain du retour à l'indépendance, le Roi Mohammed V s'était exclamé le 25 février 1958: « Nous proclamons solennellement que nous poursuivrons notre action pour le retour de Notre Sahara dans le cadre du respect de nos droits historiques et conformément à la volonté de ses habitants ». Depuis lors, ni les négociations avec l'Espagne, ni les Résolutions des Nations unies n'avaient abouti à modifier le statu quo.
Il faut voir la singularité de la situation dans laquelle s'est trouvé le Maroc à la fin du Protectorat. A la différence de la plupart des autres pays décolonisés, plusieurs étapes lui ont été imposées.
Pour lui, l'indépendance reste incomplète du fait de la dualité des puissances colonisatrices qui se sont partagées l'autorité sur son territoire. Ayant retrouvé ce double espace, il dut encore négocier avec l'Espagne pour récupérer au Sud, successivement Tarfaya en 1958 et Ifni en 1969, tandis que le Sahara restait sous administration espagnole, ce qui constituait une solution en rupture avec celle mise en oeuvre dans les zones sahariennes voisines.
Un immense cortège fervent et pacifique Comme l'écrit le Doyen Georges Vedel " : « Le sort du Sahara et des populations qui l'habitent a été réglé comme partout ailleurs de la manière la plus simple et la plus directe, dans la foulée de la décolonisation. Il a été admis, sans discussion, que les terres sahariennes étaient de plein droit remises du colonisateur au colonisé, sans autre titre ni vérification que le fait de la dépossession, elle-même appréciée dans le cadre des frontières tracées par le colonisateur.
Et voilà que le Sahara marocain échappe à cette solution de bon sens et de justice». Le fait est d'autant plus surprenant que le rattachement du Sahara occidental au Maroc s'enracine dans l'Histoire, comme la Cour Internationale de justice devait le reconnaître en 1975. Il avait fallu attendre dix-sept années avant que l'Assemblée générale des Nations unies pût demander à la Cour de La Haye un avis consultatif afin de déterminer si, au moment de la colonisation espagnole (en 1884), le Sahara occidental était une terra nullius ou, dans la négative, si des liens juridiques d'allégeance existaient entre lui et le Maroc (ou l'espace mauritanien).
De tels liens ayant été reconnus par la Cour, le 16 octobre 1975, entre les tribus et le Sultan du Maroc, la Marche Verte se déclencha le même jour.
Non seulement elle prenait valeur de signe, celui d'un parcours fervent entamé pour retrouver des horizons perdus mais, dans l'immédiat, ce cortège d'hommes et de femmes s'avançant les mains nues, avait pour objet premier de débloquer une négociation. Résultat qui sera obtenu par les accords de Madrid, conclus le 14 novembre 1975 par lesquels l'Espagne annonçait son retrait du territoire et en confiait l'administration au Maroc et à la Mauritanie qui devait, par la suite, abandonner ses revendications.
On observera peut-être que, pour autant, l'affaire du Sahara n'était pas réglée et qu'elle est toujours pendante devant les Nations unies.
Mais il ne faut pas s'y tromper, ce n'est plus la même affaire. La Marche Verte se situait dans le processus de décolonisation entre le Maroc et l'Espagne. Les difficultés qui ont suivi, résultent des rapports entre le Maroc et l'Algérie qui soutient le Polisario.
Dès lors, les Nations unies seront saisies à nouveau et pendant plus de vingt ans, elles essayeront de mettre sur pied un référendum dont le principe avait été accepté par le Maroc dès 1981, et qui n'a pu, jusqu'ici, avoir lieu, en raison du désaccord persistant des parties(Algérie et ses mercenaires) sur la détermination des votants.
Face à l'Espagne, la Marche Verte avait été un plein succès. Reconquête insolite: dans un monde où la violence s'efforce, en portant les premiers coups, d'acquérir les avantages décisifs, voici que s'avançait une foule qui chantait et priait. Sans doute l'opération n'a-t-elle été possible que grâce à une préparation méticuleuse, fondée sur une logistique rigoureuse et par des contacts diplomatiques garantissant son caractère pacifique.
Prophétique par son essence, puisqu'elle témoignait de la pérennité d'une Nation et d'une dynastie, elle revêtait aussi une signification stratégique.
En décidant cette marche, le Souverain prenait des risques, à la mesure d'un grand caractère. Mais il a expliqué qu'Il ne pouvait douter de Son peuple, sachant qu'il le suivrait dans une marche qui prolongerait une histoire millénaire.
Les retrouvailles de la terre des pères Engagés dans une manifestation sublimée par l'ampleur de l'enjeu, le Monarque et son peuple entendaient faire au monde la démonstration de leur droit, fondé sur une allégeance séculaire qui, selon la formule du Roi «est restée intacte». «Vous embrasserez ce sol» avait dit le Monarque.
Car allaient se célébrer les retrouvailles de la terre des pères, de la terre des frères dans un acte qui prenait une exemplarité universelle.
Une image avait été offerte à la postérité, celle d'un Monarque et de son peuple, cheminant au désert, suivant pour se guider l'ombre du pas de Dieu. René-Jean Dupuy Professeur honoraire
Hassan II faisant sa marche sionsite sur le Sahara.
LE SAHARA OCCIDENTAL EST PRESNTé COMME UNE TERRE VIDE SANS PEUPLE.
L' AVIS DU PEUPLE SAHRAOUI NE COMPTE PAS!!!!
Exactement comme les sionistes.....pour qui la Palestine etait vide et où l'avis des palestiniens ne comptait pas!! C'EST UN HONNEUR POUR L'ALGERIE DE SOUTENIR LES SAHRAOUIS
moi même a écrit: Les retrouvailles de la terre des pères Engagés dans une manifestation sublimée par l'ampleur de l'enjeu, le Monarque et son peuple entendaient faire au monde la démonstration de leur droit, fondé sur une allégeance séculaire qui, selon la formule du Roi «est restée intacte». «Vous embrasserez ce sol» avait dit le Monarque.
Car allaient se célébrer les retrouvailles de la terre des pères, de la terre des frères dans un acte qui prenait une exemplarité universelle.
Dans cette marche invasive des colons marocains on oublie de parler des sahraouis et de leur volonté.
On nous presente ces "marcheurs" et sidhoum hassan II comme les maîtres de la terre sahraouie!!......Comme les sionistes envahisseurs de la Palestine qui ignoraient l'existence des palestiniens.
Les envahisseurs marocains oublient les sahraouis qui ne sont pas d'accord avec leur marche coloniale et qui ne veulent pas être des sujets du roi du maroc.
LE MAROC COLONISATEUR ET USURPATEUR CONTINUE A NIER CETTE EVIDENCE
Si Hassan II etait sûr de son bon droit....POURQUOI N'A-T-IL PAS DEMANDE AUX SAHRAOUIS LEURS AVIS DE MANIERE LEGALE EN PRENANT COMME TEMOIN L'ONU??
Hassan II l'envahisseur savait que les saharouis ne seraient jamais d'accord avec lui et n'accepteraient jamais leur annexion au Maroc.
Les marrokis croient que le "sahara est marocain"...comme avant eux les pieds noirs croyaient que l'Algérie etait "française"!!
Dire qu'il y'a des français qui sont morts pour "l'Algerie française"....et pourtant l'Algerie a bien fini par être independante!!
ça sera exactement la même chose avec le sahara occidental.
BIENTÔT LE SAHARA LIBRE INCHALLAH. C'EST UN HONNEUR POUR L'ALGERIE DE SOUTENIR LES SAHRAOUIS
Dernière édition par Atavisme le Lun 8 Nov - 14:05, édité 3 fois
Nombre de messages : 1157 Points : 982 Date d'inscription : 17/09/2007
[quote="Atavisme". Les envahisseurs marocains oublient les sahraouis qui ne sont pas d'accord avec leur marche coloniale et qui ne veulent pas être des sujets du roi du maroc. LE MAROC COLONISATEUR ET USURPATEUR CONTINUE A NIER CETTE EVIDENCE[/quote]. M. ATAVISME. Pour toi et certains polisalgerien, le maroc et les marocains enterrent chaque jours des centaines et milliers de personnes tuées par des separatistes et revolutionnaires sahraouis pour se "liberer" du maroc et des marocains. TU ES BIEN COMPLEXE PAR LES MAROCAINS POUR COMPRENDRE ET VIVRE LE CONTRAIRE: LE MAROC EST CALME ET TRES CALME MEME.
Nombre de messages : 496 Points : 577 Date d'inscription : 23/01/2010
«Elli mekci b'chiye ennass a'ryane»
Au Sahara occidental, territoire classé non autonome par l'ONU, le commandeur des croyants se conduit comme si c'était chez lui et même un peu plus. Les populations autochtones, les Sahraouis, nous dit-il, sont ses sujets, et gare à celui qui ose, ne serait-ce qu'une larme de désaccord. La chaîne satellitaire Al Djazeera en connaît un bout, elle qui a été chassée avec la même délicatesse que le président de la Fédération mondiale de la jeunesse démocratique (FMJD), Tiago Vieira, venu s'inquiéter des «bienfaits» dispensés aux «séquestrés de… Gdeim Izik. ........................................... jeudi 4 novembre 2010 Le Roi du Maroc a "manqué à son engagement de promotion" de la liberté de la presse (FAPE)
MADRID - La présidente de la Fédération des associations de journalistes en Espagne (FAPE), Elsa Gonzalez, a accusé le Roi du Maroc, Mohamed VI, d'avoir "manqué à son engagement de promotion de la liberté de la presse", rapporte jeudi l'agence de presse sahraouie (SPS).
Mme Gonzalez a en outre estimé que "l'ingérence permanente du gouvernement marocain fait obstacle à l'exercice libre de l'information de plusieurs correspondants espagnols" au Sahara occidental.
La présidente de la FAPE s'est exprimée mercredi en réaction aux déclarations du ministre marocain Taib Fasib Fihri "accusant les médias espagnols de fausser la réalité de son pays au lieu de promouvoir les bonnes relations avec l'Espagne" précise la même source, citant l'agence de presse espagnole (EFE). (APS) ...........................................
Al Djazeera avait osé corriger la carte géographique du Maroc en le distinguant du Sahara occidental à travers un jeu de couleurs. Il faut quand même reconnaître que le jaune accordé au Maroc était plus proche de la couleur m… que celui spécifiant le Sahara occidental. Mais le Maroc y gagne quand même puisque, du coup, Al Djazeera ne parle plus du tout des «événements» du Sahara occidental. Un pays martyr que le makhzen nous présentait comme un paradis, alors que la réalité du terrain nous dit que le trône étouffe depuis 35 ans les autochtones qui sont plutôt républicains et que sa justice s'attelle à les castrer et va jusqu'à refuser les plaintes que voulaient déposer des victimes blessées par les balles coloniales lors de l'assassinat du jeune Najem.
Une tragédie qui révéla au monde l'ampleur de l'injustice qui frappe les Sahraouis refusant de gagner la confortable tente où gîte le CORCAS, ou de bouffer dans la même patte que lui. Les protestataires sont conscients qu'ils sont chez eux sur le territoire de la Seguia El-Hamra wa Wadi Edhahab et qu'ils y vivent les conditions classiques de la colonisation, alors que les colons arrivent telle une faucille pour récolter tous les avantages matériels qu'offrent les richesses du pays.
Des richesses pillées aussi bien en mer que sur terre, en complicité avec l'UE notamment. Sans que cela profite de quelque manière que ce soit aux populations sahraouies, les vrais propriétaires. Appuyé de Paris, le Maroc accapare comme on dit le bilad et les ibad (le pays et ses gens), oubliant le dicton maghrébin qui dit : «elli mekci b'chye ennass a'ryane (celui qui se revêt des effets d'autrui est pratiquement nu)». M. Z.
Nombre de messages : 1523 Points : 499 Date d'inscription : 04/05/2007
.INCHALLAH , 2011 le cessez le feu prendra fin..! De gré ou de force , les colons au Sahara Occidental ils finirons bien par partir , trois nouvelles générations Sahraoui en territoires libéré ou encore occupé , ils n'attendent que ça..! AMINE..!
.Votre roi il a encore insulté notre pays El-Djazair ; Mais 2011 , vous allez comprendre les résolutions de l'ONU et les apprendre à la lettre , voisins colon..!
Vive la liberté , Tahia la RASD..!
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Les forces de l’occupation marocaines ont donné l'assaut lundi 08 novembre vers 06 h 30 mn du matin pour démanteler le campement de «l’indépendance» dressé à Akadim Isik, à l'est de la ville d’El Ayoun, capitale du territoire du Sahara Occidental.
Les forces de la répression marocaine ont utilisé lors de cette opération des bombes lacrymogène et des canaux à eau très puissant pour déloger les familles des campements, selon une source surplace. Plusieurs blessés ont été dénombrés lors de cette opération.
"On ne sait pas pour l'instant s'il y a des morts, mais plusieurs blessés ont été transportés à El Ayoun, a déclaré un habitant de la ville à l’AFP.
«Les forces de la répression ont saccagé le campement de «l’indépendance», brûlé des dizaines de tantes, agressé sauvagement les sahraouis en causant plusieurs blessures, dont certaines graves, à des civils sahraouis», selon nos sources sahraouies.
Les autorités locales ont confirmé que l'assaut a été donné à 07H00 GMT par la gendarmerie et les forces auxiliaires, sous la supervision du parquet. Cette opération a pour finalité, selon ces sources, de "disperser une bande qui refusait à ce que les gens quittent le camp après avoir bénéficié des aides de l'Etat".
Dimanche, la route reliant El Ayoun au campement dressé à proximité par des habitants pour protester contre leurs conditions de vie avait été bloquée par les autorités marocaines et le réseau de téléphonie mobile GSM coupé.
Un militant d'une ONG locale évoquait dimanche des "tensions" à l'intérieur du camp et estimé qu'un assaut des forces de l'ordre pourrait être imminent.
Ce lundi après cet assaut, des manifestations sahraouis ont éclaté à l’Est d’El Ayoun pour dénoncer cette « agression sauvage» des forces de répression marocaine et réclamer l’autodétermination du peuple sahraoui.
Cette opération intervient au moment où une troisième session de négociations entre le Maroc et le Front Polisario sur l'avenir du Sahara occidental se déroule sous l'égide des Nations unies, dans la banlieue de New York.
Cette nouvelle session de négociations de deux jours a lieu à Greentree, Long Island, en présence des pays voisins du Sahara occidental, l'Algérie et la Mauritanie.
Le Président de la République arabe sahraouie et démocratique (RASD), M. Mohamed Abdelaziz, a appelé dimanche, le Secrétaire Général de l'ONU, M. Ban Ki-moon, à une intervention urgente des Nations Unies face à une menace d'escalade militaire marocaine contre les Sahraouis qui pourrait déboucher à ''un nouveau crime contre l'humanité''.
Dans une lettre adressée à M. Ban Ki-moon, le Président sahraoui a demandé aux Nations Unies d'examiner en urgence ''la situation qui pourrait s'aggraver davantage dans le camp des réfugiés sahraouis d'Akadim Isik, à l'est de la ville de El Ayoun, capitale du territoire du Sahara Occidental''.
''Après avoir avisé à plusieurs reprises sur l'éventualité d'un recours par les autorités d'occupation marocaines à la violence et à une intervention brutale contre les dizaines de milliers de citoyens sahraouis, des citoyens pacifiques et de leurs familles, les indications et les informations dont nous disposons actuellement nous portent à croire qu'une attaque est imminente'', a averti le président.
Nombre de messages : 485 Localisation : المغرب العميق Points : 706 Date d'inscription : 26/04/2010
Le Maroc: Roi et Peuple restera fidèle à l'esprit de la marche verte, فاللهم لا حــســـد
Le 6 novembre 1975 fut un grand moment de l'histoire contemporaine du maroc. 350 000 civils marocains, représentant toutes les provinces du royaume, tous les ages hommes femmes descendent libérer le sahara après que le tribunal international de la haye le 16 octobre 1975 ait reconnu les liens d'allégeance qu'il y avait entre les tribus de ces provinces et le sultan du maroc avant la colonisation par l'espagne.
Le chiffre de 350 000 n'est pas un hasard. C'est le nombre annuel de naissances au maroc explique Feu HassanII. « j'ai pensé qu'il m'etait permis d'engager la moisson solennelle que Dieu nous donne pour ramener a la patrie une terre que nous n'avons jamais oubliée. » ,toute une génération qui, a l'invitation du roi, descend pacifiquement (marche verte = المسيرة الخضراء) vers le Sud libérer les provinces sahariennes... Cette libération s'inscrit dans le processus de décolonisation progressive du Maroc
Il ne s'agit pas ici d'étudier le problème de la décolonisation du Sahara occidental, mais d'évoquer, à la faveur d'un événement considérable qui en a marqué une étape décisive, le style messianique que peuvent adopter les rapports du Roi et de Son peuple.
Annoncée le 16 octobre 1975, dans le cadre d'un problème intéressant deux Etats, le Maroc et l'Espagne, la Marche Verte a eu immédiatement un retentissement universel.
Elle fut l'un des événements qui marquent un temps mondial, en ce sens que, meme ceux qui ne sont pas directement concernés par lui, éprouvent le sentiment d'être contemporains d'un fait historique insolite et fondateur qui, au moment même où il se produit, entre déjà dans la légende.
Qu'au sein d'une situation conflictuelle dans laquelle l'appel aux armes est concevable sinon attendu, 350.000 hommes et femmes s'ébranlent dans le désert, derrière leurs drapeaux, armés du seul Coran et de leur foi, déconcerte et séduit. Un tel événement prend la valeur d'un mythe porteur; il donnera lieu à un récit dont la vertu d'exemplarité se perpétuera dans la mémoire des peuples.
C'est le mythe, tel qu'il fut systématisé par G. Sorel, à la fin du siècle dernier: faisceau d'images motrices, il est mobilisateur.
Un peuple uni à l'ombre du pas de Dieu Conçue selon une raison stratégique, la Marche Verte s'adressait à la ferveur. Elle en appelait à la conscience historique et au patriotisme des Marocains mais elle prenait aussi ses assises sur le sentiment religieux.
Dans la Préface qu'Il a donnée au livre commémoratif de la Marche Verte, Feu Hassan II écrit: «J'ai cherché inspiration et espoir dans les enseignements du Saint Coran, dans Mon passé de patriote et de militant pour l'indépendance de Mon pays, et dans Mon attachement à la paix»... « C'est une empreinte religieuse qui m'a amené à élire le vert, insigne de tous les symboles et les vertus véhiculés par l'étendard de l'Islam, comme couleur de la Marche ».
On réalise comment la référence à Dieu transfigure les deux thèmes essentiels, celui de la marche et celui de l'espace où elle se déroule. L'image de la marche prend toute sa portée lorsqu'eux est celle d'un peuple.
On sait l'utilisation qu'en a faite la Chine de Mao, mais cette exploitation de l'événement est venue après coup, sa force irrésistible résultait du fait quelle avait réussi. Au contraire, la Marche Verte apparaissait comme l'élan animant un projet risqué dont le succès était placé sous la protection de Dieu.
On connaît la signification spirituelle du désert: l'immensité, la solitude sont autant d'appels à ceux qui sont en recherche de Dieu. La conjonction de ces thèmes était naturelle de la part d'un Monarque Commandeur des Croyants qui, en décidant la Marche Verte, entendait dépasser pour justifier la récupération du Sahara occidental, des motivations économiques.
Sans doute, ce territoire d'une superficie équivalente à la moitié de celle de la France, comporte-t-il d'importants gisements phosphatiers et une façade océanique riche en ressources de pêche.
Mais comme l'écrit le Souverain, dans un ouvrage intitulé Le Défi (Albin Michel, 1976, p. 197): «Nous disons Patrie, on nous répond phosphates. Nous ne parlons vraiment pas le même langage ».
De fait, dès le lendemain du retour à l'indépendance, le Roi Mohammed V s'était exclamé le 25 février 1958: « Nous proclamons solennellement que nous poursuivrons notre action pour le retour de Notre Sahara dans le cadre du respect de nos droits historiques et conformément à la volonté de ses habitants ». Depuis lors, ni les négociations avec l'Espagne, ni les Résolutions des Nations unies n'avaient abouti à modifier le statu quo.
Il faut voir la singularité de la situation dans laquelle s'est trouvé le Maroc à la fin du Protectorat. A la différence de la plupart des autres pays décolonisés, plusieurs étapes lui ont été imposées.
Pour lui, l'indépendance reste incomplète du fait de la dualité des puissances colonisatrices qui se sont partagées l'autorité sur son territoire. Ayant retrouvé ce double espace, il dut encore négocier avec l'Espagne pour récupérer au Sud, successivement Tarfaya en 1958 et Ifni en 1969, tandis que le Sahara restait sous administration espagnole, ce qui constituait une solution en rupture avec celle mise en oeuvre dans les zones sahariennes voisines.
Un immense cortège fervent et pacifique Comme l'écrit le Doyen Georges Vedel " : « Le sort du Sahara et des populations qui l'habitent a été réglé comme partout ailleurs de la manière la plus simple et la plus directe, dans la foulée de la décolonisation. Il a été admis, sans discussion, que les terres sahariennes étaient de plein droit remises du colonisateur au colonisé, sans autre titre ni vérification que le fait de la dépossession, elle-même appréciée dans le cadre des frontières tracées par le colonisateur.
Et voilà que le Sahara marocain échappe à cette solution de bon sens et de justice». Le fait est d'autant plus surprenant que le rattachement du Sahara occidental au Maroc s'enracine dans l'Histoire, comme la Cour Internationale de justice devait le reconnaître en 1975. Il avait fallu attendre dix-sept années avant que l'Assemblée générale des Nations unies pût demander à la Cour de La Haye un avis consultatif afin de déterminer si, au moment de la colonisation espagnole (en 1884), le Sahara occidental était une terra nullius ou, dans la négative, si des liens juridiques d'allégeance existaient entre lui et le Maroc (ou l'espace mauritanien).
De tels liens ayant été reconnus par la Cour, le 16 octobre 1975, entre les tribus et le Sultan du Maroc, la Marche Verte se déclencha le même jour.
Non seulement elle prenait valeur de signe, celui d'un parcours fervent entamé pour retrouver des horizons perdus mais, dans l'immédiat, ce cortège d'hommes et de femmes s'avançant les mains nues, avait pour objet premier de débloquer une négociation. Résultat qui sera obtenu par les accords de Madrid, conclus le 14 novembre 1975 par lesquels l'Espagne annonçait son retrait du territoire et en confiait l'administration au Maroc et à la Mauritanie qui devait, par la suite, abandonner ses revendications.
On observera peut-être que, pour autant, l'affaire du Sahara n'était pas réglée et qu'elle est toujours pendante devant les Nations unies.
Mais il ne faut pas s'y tromper, ce n'est plus la même affaire. La Marche Verte se situait dans le processus de décolonisation entre le Maroc et l'Espagne. Les difficultés qui ont suivi, résultent des rapports entre le Maroc et l'Algérie qui soutient le Polisario.
Dès lors, les Nations unies seront saisies à nouveau et pendant plus de vingt ans, elles essayeront de mettre sur pied un référendum dont le principe avait été accepté par le Maroc dès 1981, et qui n'a pu, jusqu'ici, avoir lieu, en raison du désaccord persistant des parties(Algérie et ses mercenaires) sur la détermination des votants.
Face à l'Espagne, la Marche Verte avait été un plein succès. Reconquête insolite: dans un monde où la violence s'efforce, en portant les premiers coups, d'acquérir les avantages décisifs, voici que s'avançait une foule qui chantait et priait. Sans doute l'opération n'a-t-elle été possible que grâce à une préparation méticuleuse, fondée sur une logistique rigoureuse et par des contacts diplomatiques garantissant son caractère pacifique.
Prophétique par son essence, puisqu'elle témoignait de la pérennité d'une Nation et d'une dynastie, elle revêtait aussi une signification stratégique.
En décidant cette marche, le Souverain prenait des risques, à la mesure d'un grand caractère. Mais il a expliqué qu'Il ne pouvait douter de Son peuple, sachant qu'il le suivrait dans une marche qui prolongerait une histoire millénaire.
Les retrouvailles de la terre des pères Engagés dans une manifestation sublimée par l'ampleur de l'enjeu, le Monarque et son peuple entendaient faire au monde la démonstration de leur droit, fondé sur une allégeance séculaire qui, selon la formule du Roi «est restée intacte». «Vous embrasserez ce sol» avait dit le Monarque.
Car allaient se célébrer les retrouvailles de la terre des pères, de la terre des frères dans un acte qui prenait une exemplarité universelle.
Une image avait été offerte à la postérité, celle d'un Monarque et de son peuple, cheminant au désert, suivant pour se guider l'ombre du pas de Dieu. René-Jean Dupuy Professeur honoraire اللهـم أنـزل شـءـابب رحمتك علي مبدع المسيرة الخضراء ’المغفور له جلالة الملك الحسن الثاني وانصر من قلدت أمور عبادك وبلادك الأمين في المغرب الحبيب ’جلالة الملك سيدي محمد السادس’ آمـــــــــين يـــــــــــا رب العالمين
Nombre de messages : 1523 Points : 499 Date d'inscription : 04/05/2007
Sans commentaire..!
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RASD/MAROC/ASSASSINAT.REACTION
Le Gouvernement sahraoui condamne l’assassinat d’un sahraoui après l’assaut des forces d’occupation marocaines
Bir Lahlou (territoires libérés), 08/11/2010 (SPS) Le Gouvernement de la République Arabe Sahraouie Démocratique et le Front POLISARIO ont condamné "énergiquement" l’assaut perpétré ce matin par les forces d’occupation marocaine contre les populations civiles sahraouies du Campement Gdeim Izik qui a engendré un mort et des centaines de blessés, a indiqué un communiqué du ministère de l’information rendu publique ce lundi.
"Le Gouvernement de la République Arabe Sahraouie Démocratique et le Front POLISARIO tout en condamnant énergiquement cet acte criminel, lancent un appel pressant à l’opinion publique internationale et à toutes les organisations de défense des droits de l’homme afin qu’elles interviennent de manière urgente pour mettre fin à cette campagne de répression d’un autre âge menée à l’encontre de la population civile sahraouie dans les territoires sous occupation marocaine".
La situation "très grave" depuis quelques jours à El Aiun, capitale du Sahara Occidental et "explosive" depuis aujourd’hui connait, "une nouvelle escalade gravissime avec l’assassinat par les forces de l’armée marocaine du jeune sahraoui Babi Mahmoud El Guerguar, agé de 26 ans".
"Ce lâche et tragique" assassinat , perpétré par les forces de l’occupant fait suite à l’intervention des unités de l’armée marocaine, de la gendarmerie et des forces auxiliaires contre les populations sahraouies qui ont dressé depuis début octobre dernier à 17km à l’Est d’El Aaiun un Campement regroupant plus de 20 000 personnes à Gdeim Igiz pour exprimer leur ras le bol face aux conditions de vie misérables et intolérables qu’elles endurent depuis 35 ans sous l’occupation marocaine et leurs situations socio-économiques plus que précaires, a rappelé la même source.
Par ce genre d’actes qui installent les populations sahraouies dans un deuil qui n’en finit pas, "le gouvernement marocain démontre son mépris total pour les principes internationaux fondamentaux des droits de l’homme" a souligné le communiqué.
Cet acte barbare intervient après l’assassinat, la semaine dernière, d’un jeune sahraoui âgé de 14 ans, El Garhi Najem, tué par balle par l’armée marocaine, rappelle-t-on. (SPS)