Droit des peuples à l'autodétermination
L'Algérie accueillera une conférence internationale sur la Résolution 1514
A l'occasion de la célébration du 50ème anniversaire de la Résolution 1514 de l'Assemblée générale des Nations-unies, portant déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et peuples coloniaux, la capitale algérienne abritera une Conférence internationale célébrant cet événement. Les travaux de cette conférence à laquelle sont conviés des personnalités politiques de renommée internationale, auront lieu les 13 et 14 décembre prochain. Parmi ces personnalités qui seront présentes au rendez-vous, selon le projet du programme de l'événement, il y a lieu de citer le secrétaire général de la Ligue arabe, M. Amr Moussa, le président de la Commission de l'Union africaine, M. Jean Ping, le doyen des chefs d'Etat africains, M. Kenneth Kaunda, la fille de Patrice Lumumba et ancien membre du gouvernement de la RDC, Mme Juliana Lumumba.
Des représentants des Nations-unies, des médias, de la société civile, seront également présents. Les différents intervenants à cette rencontre auront à témoigner et à relater ce qui a été fait en matière de décolonisation et des droits des peuples à disposer d'eux-mêmes. Il faut rappeler que le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes a été proclamé par de nombreuses conventions internationales dont, en premier lieu, celles adoptées dans le cadre de l'Organisation des Nations unies (ONU). Ce droit, conformément à la doctrine et à la jurisprudence internationale, et à travers la pratique diplomatique, est généralement lié à la Résolution 1514 portant "Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux" adoptée par l'Assemblée générale des Nations unies le 14 décembre 1960.
Cette dernière présente, d'une manière générale, le contenu de ce droit et en définit les limites à travers un certain nombre de normes relatives à sa mise en oeuvre. D'un autre côté, le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, tel que reconnu par ladite Résolution, ainsi que par les divers textes internationaux qui l'ont suivie, est en étroite relation avec un principe fondamental, notamment celui de l'intégrité territoriale. Cette Déclaration a permis, durant les cinquante dernières années, à plus d'une centaine des territoire coloniaux d'accéder à l'indépendance et à plusieurs territoires sous tutelle et non autonomes d'exercer leur droit à l'autodétermination et, par conséquent, à l'indépendance. L'adoption de cette résolution, faut-il le rappeler, s'inscrit en droite ligne de la Déclaration universelle des droits de l'homme. Mais l'adoption d'une telle déclaration n'a été rendue possible que grâce aux combats des peuples pour leur indépendance.
Durant les années cinquante et soixante, un vent de révolution avait soufflé sur les peuples sous domination coloniale. La lutte pour la libération déclenchée par le peuple algérien représentait alors un tournant décisif dans la mobilisation de la communauté internationale autour du principe de l'autodétermination. Et l'Algérie demeure au-devant de la scène des pays qui soutiennent les causes justes, notamment celles liées aux droits des peuples à disposer d'eux-mêmes à l'instar de la cause palestinienne et celle du Sahara occidental qui demeure sous la domination du royaume marocain. Il faut noter qu'en dépit des efforts déployés par la communauté internationale, "16 territoires demeurent toujours inscrits sur la liste tenue par l'ONU, des territoires non autonomes qui attendent d'exercer leur droit à l'autodétermination".
Mounir M.
L'Algérie accueillera une conférence internationale sur la Résolution 1514
A l'occasion de la célébration du 50ème anniversaire de la Résolution 1514 de l'Assemblée générale des Nations-unies, portant déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et peuples coloniaux, la capitale algérienne abritera une Conférence internationale célébrant cet événement. Les travaux de cette conférence à laquelle sont conviés des personnalités politiques de renommée internationale, auront lieu les 13 et 14 décembre prochain. Parmi ces personnalités qui seront présentes au rendez-vous, selon le projet du programme de l'événement, il y a lieu de citer le secrétaire général de la Ligue arabe, M. Amr Moussa, le président de la Commission de l'Union africaine, M. Jean Ping, le doyen des chefs d'Etat africains, M. Kenneth Kaunda, la fille de Patrice Lumumba et ancien membre du gouvernement de la RDC, Mme Juliana Lumumba.
Des représentants des Nations-unies, des médias, de la société civile, seront également présents. Les différents intervenants à cette rencontre auront à témoigner et à relater ce qui a été fait en matière de décolonisation et des droits des peuples à disposer d'eux-mêmes. Il faut rappeler que le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes a été proclamé par de nombreuses conventions internationales dont, en premier lieu, celles adoptées dans le cadre de l'Organisation des Nations unies (ONU). Ce droit, conformément à la doctrine et à la jurisprudence internationale, et à travers la pratique diplomatique, est généralement lié à la Résolution 1514 portant "Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux" adoptée par l'Assemblée générale des Nations unies le 14 décembre 1960.
Cette dernière présente, d'une manière générale, le contenu de ce droit et en définit les limites à travers un certain nombre de normes relatives à sa mise en oeuvre. D'un autre côté, le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, tel que reconnu par ladite Résolution, ainsi que par les divers textes internationaux qui l'ont suivie, est en étroite relation avec un principe fondamental, notamment celui de l'intégrité territoriale. Cette Déclaration a permis, durant les cinquante dernières années, à plus d'une centaine des territoire coloniaux d'accéder à l'indépendance et à plusieurs territoires sous tutelle et non autonomes d'exercer leur droit à l'autodétermination et, par conséquent, à l'indépendance. L'adoption de cette résolution, faut-il le rappeler, s'inscrit en droite ligne de la Déclaration universelle des droits de l'homme. Mais l'adoption d'une telle déclaration n'a été rendue possible que grâce aux combats des peuples pour leur indépendance.
Durant les années cinquante et soixante, un vent de révolution avait soufflé sur les peuples sous domination coloniale. La lutte pour la libération déclenchée par le peuple algérien représentait alors un tournant décisif dans la mobilisation de la communauté internationale autour du principe de l'autodétermination. Et l'Algérie demeure au-devant de la scène des pays qui soutiennent les causes justes, notamment celles liées aux droits des peuples à disposer d'eux-mêmes à l'instar de la cause palestinienne et celle du Sahara occidental qui demeure sous la domination du royaume marocain. Il faut noter qu'en dépit des efforts déployés par la communauté internationale, "16 territoires demeurent toujours inscrits sur la liste tenue par l'ONU, des territoires non autonomes qui attendent d'exercer leur droit à l'autodétermination".
Mounir M.