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Algérie: le dossier confidentiel publié par Wikileaks

2 participants

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justice

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Un dossier confidentiel sur l'Algérie a été publié récemment par le site polémique Wikileaks. Le dossier en question datant du 16-01-2007 évoque l’ambassade US à Alger qui commente l’état de santé du président Bouteflika, parle de sa succession" et dévoile les confidences de Dalila Hélilou, une "ancienne sénatrice" connue sur la place d'Alger comme étant proche du cercle présidentiel.
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Concernant la succession de Bouteflika, le mémo parle de Abdelkader Bensalah qui a été réélu, en tant que Président du Conseil de la Nation (Sénat) le 12 Janvier de la même année. La réélection de Bensalah est devenue une évidence lorsqu'aucun autre sénateur ne lui a contesté le poste. En fait, la presse algérienne assure que le résultat était connu d'avance, et que le Président Bouteflika désigne les sénateurs qu'il voulait, et il a voulu que Bensalah conserve son poste.

La presse ajoute que Bouteflika avait choisi huit nouveaux sénateurs qui ont rejoint le Conseil de la Nation dans le cadre du tiers des membres nommés directement par le président Bouteflika. Ces sénateurs qui sont membres de la «famille révolutionnaire» sont dans un sens «frères et sœurs du président Bouteflika,"; un choix qui a frustré certains sénateurs ayant demandé le choix d'une nouvelle génération de sénateurs, pouvant diriger le pays après Bouteflika.

Le mémo rapporte les révélations de Dalila Helilou, une ancienne sénatrice du quota présidentiel qui a affirmé que Bouteflika a pris une décision consciente de laisser 16 sièges vacants, probablement, pour les ministres qui devraient être prochainement démis.

L'état de santé de Bouteflika est bien camouflé par les images télévisées, cependant, la succession semble affaire réglée avec un nom comme celui de Bensalah; rapporte le MatinDZ.

http://www.amazighworld.org/

justice

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WikiLeaks : 806 dépêches diplomatiques à propos de l'Algérie





Le site Wikileaks qui révèle depuis quelques mois les secrets diplomatiques de plusieurs pays, vient de révéler quelques 806 dépêches diplomatiques, classées secrètes ou confidentielles, à propos de l’Algérie.
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En effet, le journal allemand Der Spiegel vient de publier, ce lundi, une carte du nombre de mémos par pays dans les documents de Wikileaks. Cette carte montre que près de 523 de ces dépêches sont classées confidentielles.

44 de ces dépêches ont été classées par le Département d’Etat américain comme « secrètes» et 16 autres sont considérées comme étant ultras-secrètes, selon El Watan.

Toutefois, 120 journalistes des 5 grands quotidiens, Le Monde, Der Spiegel, El Pais, The Guardian et le New York Times, qui ont partagé ensemble les informations des documents de Wikileaks, ont décidé qu'il ne traiteraient point quelque 119 dépêches concernant l’Algérie.

certes, les informations contenues dans ces documents demeurent inconnues, mais le caractère « secrèt» et « confidentiel» de ces documents montre clairement qu'il s'agit de choses que l'Algérie tente si bien de cacher; selon El watan.

http://www.amazighworld.org/

slimane

slimane

Les révélations de Wikileaks sur le Maroc
Quand les responsables marocains parlent de l'Algérie comme d'une menace

yazid slimani

Dans leurs entretiens avec les diplomates et les responsables américains en visite à Rabat, les officiels marocains accusent les Algériens de mettre de la mauvaise volonté pour coopérer avec eux dans la lutte anti-terroriste. C'est par exemple le cas du Directeur général pour la surveillance du territoire (services de renseignements intérieurs), Abdelatif Hammouchi, Lors de la visite à Rabat de l'assistante du président américain pour la sécurité intérieure et l'antiterrorisme, Frances Fragos Townsend. « La coopération avec les Algériens est erratique affirme Hammouchi. Parfois ils nous fournissent de très bonnes informations et parfois on dirait qu'il s'agit d'impasse. Ces sont des partenaires difficiles, ajoute Yassine Mansouri (chef de la Direction générale des études et de la documentation, le service de contre-espionnage marocain, ndlr) », rapporte une note diplomatique du 31 juillet 2007, obtenue par TSA avant sa publication sur Wikileaks.

Plus tôt la même année, le Directeur général des affaires bilatérales au ministère marocain des Affaires étrangères Youssef Amrani, avait ainsi « suggéré que l'émergence d'AQMI était principalement due aux échecs du gouvernement algérien », rapporte une note du 18 mai. Une position que ne partagent visiblement pas les Etats-Unis qui défendent la politique anti-terroriste de l'Algérie. A l'accusation de Amrani, un diplomate américain répond en effet que « le GSPC a été forcé de s'associer avec AQMI parce que le gouvernement algérien a réussi à le marginaliser ».
Dans la même note, le diplomate américain constate que Khalid Zerouali, en charge de la sécurité des frontières marocaines au ministère de l'Intérieur «s'est hérissé » lorsque les officiels américains ont cité l'Algérie comme « un modèle » dans la lutte anti-terroriste en Afrique du Nord. Pour Zerouali, « le Maroc est beaucoup plus stable et sûr alors que je ne peux pas voyager d'Alger à Oran sans crainte ».

Les documents de Wikileaks révèlent aussi que le Maroc soupçonne depuis longtemps l'Algérie de chercher à développer un programme nucléaire militaire. Une inquiétude rapportée notamment dans une note diplomatique américaine du 21 novembre 2006 transmise cinq jours après un entretien entre le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Omar Hilale et l'ambassadeur américain à Rabat au sujet du programme nucléaire de l'Iran. Hilale affirme ainsi qu' « un Iran doté de l'arme nucléaire serait un désastre pour la région et spécialement pour le Maroc. Cela provoquerait une course à l'armement dans la région et cela accélèrerait la poursuite de ce qu'il a décrit comme un programme nucléaire militaire algérien similaire même s'il n'est que naissant ». « Si l'Iran réussit, dans les dix ans, d'autres pays du Moyen-Orient auront la bombe et les Algériens suivront peu après, a-t-il dit », précise la note.

Enfin, selon Rabat, si les relations bilatérales avec Alger ne s'arrangent pas, la responsabilité serait entièrement algérienne. Dans le mémo du 31 juillet 2007, les diplomates américains rapportent qu'après une visite à Alger, Fouad Ali Himma, adjoint au ministre de l'Intérieur leur a affirmé que « les efforts marocains répétés pour réduire l'abîme diplomatique ont été rejetés. Il a assuré avoir dit aux Algériens que le Maroc était prêt à rouvrir sa frontière et à prendre d'autres mesures pour rétablir la confiance, mais les Algériens ne nous ont jamais dit ce qu'ils voulaient », citent-ils. Il a attribué ce qu'il décrit comme l'intransigeance algérienne à l'écart générationnel et de mentalités entre les dirigeants des deux pays », rapporte la note américaine qui précise que Himma est un proche du roi Mohammed VI souvent considéré comme plus puissant que le ministre de l'Intérieur lui-même.
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Je peux ajouter en réaction que :
Dans son analyse du nucléaire, le gouvernement du makhzen élude superbement le danger nucléaire de leur allié israélien et le déplace vers l’Algérie qui est signataire du traité de non prolifération nucléaire (TNP), n’est ce pas là une grave accusation ? Mais l’histoire retiendra que l’occident a sollicité officiellement la médiation de l’Algérie dans le dossier nucléaire iranien en raison de sa politique claire dans ce domaine. S’agissant des frontières, l’intransigeance algérienne est justifiée par le lourd contentieux avec ce pays expansionniste dont le plus important est le rappel systématique de la revendication du " Maroc oriental " , c'est-à-dire une grosse partie de nos terres (connerie), exprimées plusieurs fois par leur chef du gouvernement ( toz )et en même temps Président du parti " El Istiqlal ", Abbas El Fassi. Pour ceux qui l’ignore , plusieurs fois le tracé de nouvelles routes marocaines a été fait sur des terres algériennes qu’ils ont essayé de grignoter, sans compter les souffrances endurées par nos agriculteurs privés au niveau des frontières. Concernant les abîmes politiques, l’Algérie ne peut sacrifier les aspirations de liberté et d’indépendance de l’héroïque peuple sahraoui, nous avons toujours été des hommes et nous le resterons pour l’éternité tel que nous l’ont enseigné nos chouhada , rahmatou allah aalyhoum , à travers leur sacrifice suprême.

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