La 18e édition du Festival de la culture sahraouie s’est ouverte, lundi, à Aousserd dans les camps des réfugiés de Tindouf sous les regards admiratifs des journalistes étrangers ainsi que des délégations parlementaires ayant pris part la veille à la célébration du trente-cinquième anniversaire du Conseil national sahraoui. La ministre de la Culture, Khadija Hamdi, a indiqué dans son allocution prononcée en la circonstance, que le Festival national des arts populaires et de la culture constitue «une plate-forme de solidarité avec les victimes du camp de Gdeim Izik et la ville occupée de El-Ayoun et également un rejet catégorique de l’occupation marocaine du Sahara Occidental». Et d’ajouter dans ce cadre que l’assaut meurtrier contre le camp de la liberté résume toute la haine que n’a jamais cessé de signifier le régime marocain à l’encontre des populations sahraouies depuis les premières heures de l’invasion en 1975.
Aux dires de la ministre, cette agression barbare contre une population aux mains nues, «ne peut être autre qu’une forme de représailles contre l’identité nationale sahraouie manifestée par des campements ici et là dans le désert qui expriment la légitimité et la continuation de cette appartenance». Sauf que, at- elle enchaîné, quoi que les forces d’occupation fassent, les Sahraouis se reconnaissent en tan que tel et qu’aucune menace, aussi forte soit elle, ne pourra dissuader ces derniers à renoncer à leur identité. La culture demeure également, selon Khadija Hamdi, une forme de résistance à l’instar de la lutte armée et la résistance pacifique menée par la population sahraouie dans la partie occupée du Sahara Occidental, au sud du Maroc et dans les universités marocaines.
Tout au long de son intervention, la ministre de la Culture, n’a pas omis de saluer le courage de tout un Sahraoui où qu’il soit pour son combat quotidien pour la préservation de sa culture et de son identité, notamment ceux qui, à l’instant même, sont pris au piége de l’embargo imposé par les forces coloniales marocaines dans la capitale occupée El-Ayoun. Khadija Hamdi a salué également au passage le rôle qu’a tout le temps joué la femme sahraouie dans la préservation des richesses culturelles et identitaires du peuple sahraoui. À noter enfin que le festival organisé cette année au niveau régional se poursuivra dans les autres wilayas dans les prochains jours et sera clôturé à l’occasion du 35e anniversaire de la proclamation de la République arabe sahraouie démocratique, le 27 février 2011, a-t-on appris auprès des organisateurs.
LES ENFANTS SAHRAOUIS ÉCRIVENT À L’UNICEF
Par ailleurs, les enfants parlementaires sahraouis ont dans une déclaration commune interpellé l’Unicef afin d’intervenir expressivement et ainsi de mettre un terme aux violations quasiquotidiennes de leurs droits dans les territoires occupés du Sahara Occidental pour protéger les enfants des territoires occupés. «Nous lançons un appel pressant à l’Unicef pour nous protéger, afin de faire respecter nos droits au même titre que de tous les enfants dans le monde. Ces droits sont pourtant garantis par les législations internationales», at- on écrit dans cette même lettre. Ces enfants écrivant encore : «Les exemples des violations de nos droits ne sont pas à citer. Le régime marocain n’a jamais cessé de nous bâtonner, de nous emprisonner. Faudrait-il rappeler à l’Unicef l’assassinat de Najem El Garhi, récemment par balles. L’enfant sahraoui a été depuis toujours la victime facile des forces coloniales marocaines.»
Farid Houali
Aux dires de la ministre, cette agression barbare contre une population aux mains nues, «ne peut être autre qu’une forme de représailles contre l’identité nationale sahraouie manifestée par des campements ici et là dans le désert qui expriment la légitimité et la continuation de cette appartenance». Sauf que, at- elle enchaîné, quoi que les forces d’occupation fassent, les Sahraouis se reconnaissent en tan que tel et qu’aucune menace, aussi forte soit elle, ne pourra dissuader ces derniers à renoncer à leur identité. La culture demeure également, selon Khadija Hamdi, une forme de résistance à l’instar de la lutte armée et la résistance pacifique menée par la population sahraouie dans la partie occupée du Sahara Occidental, au sud du Maroc et dans les universités marocaines.
Tout au long de son intervention, la ministre de la Culture, n’a pas omis de saluer le courage de tout un Sahraoui où qu’il soit pour son combat quotidien pour la préservation de sa culture et de son identité, notamment ceux qui, à l’instant même, sont pris au piége de l’embargo imposé par les forces coloniales marocaines dans la capitale occupée El-Ayoun. Khadija Hamdi a salué également au passage le rôle qu’a tout le temps joué la femme sahraouie dans la préservation des richesses culturelles et identitaires du peuple sahraoui. À noter enfin que le festival organisé cette année au niveau régional se poursuivra dans les autres wilayas dans les prochains jours et sera clôturé à l’occasion du 35e anniversaire de la proclamation de la République arabe sahraouie démocratique, le 27 février 2011, a-t-on appris auprès des organisateurs.
LES ENFANTS SAHRAOUIS ÉCRIVENT À L’UNICEF
Par ailleurs, les enfants parlementaires sahraouis ont dans une déclaration commune interpellé l’Unicef afin d’intervenir expressivement et ainsi de mettre un terme aux violations quasiquotidiennes de leurs droits dans les territoires occupés du Sahara Occidental pour protéger les enfants des territoires occupés. «Nous lançons un appel pressant à l’Unicef pour nous protéger, afin de faire respecter nos droits au même titre que de tous les enfants dans le monde. Ces droits sont pourtant garantis par les législations internationales», at- on écrit dans cette même lettre. Ces enfants écrivant encore : «Les exemples des violations de nos droits ne sont pas à citer. Le régime marocain n’a jamais cessé de nous bâtonner, de nous emprisonner. Faudrait-il rappeler à l’Unicef l’assassinat de Najem El Garhi, récemment par balles. L’enfant sahraoui a été depuis toujours la victime facile des forces coloniales marocaines.»
Farid Houali