Algerie-France: Reprendre "le traité d'amitié" si le PS reprend le pouvoir
La rencontre, hier, au siège du Cnes de M. Mohamed Seghir Babès le président de cette institution consultative avec le député socialiste français et président du conseil général de la Corrèze, M. François Hollande, invité de marque du FLN, aura permis aux deux hommes d'échanger leurs points de vue sur la situation qui prévaut dans les deux pays.
Plutôt protocolaire et empreinte de courtoisie, cette réunion avait un cachet particulier, celui d'un potentiel "présidentiable" qui a tenu à rassurer ses futurs partenaires sur la nature des relations bilatérales qui se tisseront au delà de 2012, si bien sûr, le candidat du PS venait à prendre le pouvoir en France. François Hollande, qui "dénonce le système colonial" et "s'engage" à développer les relations entre l'Algérie et la France et de travailler en partenariat avec l'Algérie pour le traité d'amitié "si nous revenons au pouvoir en 2012", a exprimé son "souhait de rencontrer " le président du Cnes pour partager les visions sur "l'après-pétrole " et rechercher les moyens "de construire une économie pour les 30 ou 40 années à venir", a déclaré le candidat à la candidature à la présidentielle de 2012 en France.
En hôte recevant un invité de marque, M. Babès lance, à propos du projet cher au président français Nicolas Sarkozy, que "l'UPM est un processus plombé dès le départ", affichant ainsi la position de l'Algérie à ce propos "zappé" de facto.
Très prolixe et maitrisant la question économique, Il fait état de la feuille de route que le Conseil national économique et social lui a tracé. Il s'agit, entre autres, de l'évaluation de la politique publique, du développement humain et de la pauvreté, du système de gouvernance et des libertés économiques.
Le président du Cnes a mis l'accent sur la problématique de la transition qu'il considère d'"extrêmement délicate", avant d'entamer sur la réflexion "transversale" axée sur trois points, dont le développement économique et la création de richesses "qui peuvent mener à un développement durable". Le président du Cnes fait aussi allusion aux inquiétudes algériennes tendant à trouver "comment sortir de cette mono-rente pétrolière et aller vers une économie d'offre". C'est-à-dire entamer la phase de production et devenir un pays qui alimente le marché mondial par ses offres. Il surfera aussi sur la situation macro économique du pays qu'il qualifie de "bonne" sur le plan macro, puisque les clignotants sont au vert et indiquent que la situation est excellente, contrairement à la situation micro de "l'économie nationale où il reste beaucoup à faire".
Azzedine Belferag
La rencontre, hier, au siège du Cnes de M. Mohamed Seghir Babès le président de cette institution consultative avec le député socialiste français et président du conseil général de la Corrèze, M. François Hollande, invité de marque du FLN, aura permis aux deux hommes d'échanger leurs points de vue sur la situation qui prévaut dans les deux pays.
Plutôt protocolaire et empreinte de courtoisie, cette réunion avait un cachet particulier, celui d'un potentiel "présidentiable" qui a tenu à rassurer ses futurs partenaires sur la nature des relations bilatérales qui se tisseront au delà de 2012, si bien sûr, le candidat du PS venait à prendre le pouvoir en France. François Hollande, qui "dénonce le système colonial" et "s'engage" à développer les relations entre l'Algérie et la France et de travailler en partenariat avec l'Algérie pour le traité d'amitié "si nous revenons au pouvoir en 2012", a exprimé son "souhait de rencontrer " le président du Cnes pour partager les visions sur "l'après-pétrole " et rechercher les moyens "de construire une économie pour les 30 ou 40 années à venir", a déclaré le candidat à la candidature à la présidentielle de 2012 en France.
En hôte recevant un invité de marque, M. Babès lance, à propos du projet cher au président français Nicolas Sarkozy, que "l'UPM est un processus plombé dès le départ", affichant ainsi la position de l'Algérie à ce propos "zappé" de facto.
Très prolixe et maitrisant la question économique, Il fait état de la feuille de route que le Conseil national économique et social lui a tracé. Il s'agit, entre autres, de l'évaluation de la politique publique, du développement humain et de la pauvreté, du système de gouvernance et des libertés économiques.
Le président du Cnes a mis l'accent sur la problématique de la transition qu'il considère d'"extrêmement délicate", avant d'entamer sur la réflexion "transversale" axée sur trois points, dont le développement économique et la création de richesses "qui peuvent mener à un développement durable". Le président du Cnes fait aussi allusion aux inquiétudes algériennes tendant à trouver "comment sortir de cette mono-rente pétrolière et aller vers une économie d'offre". C'est-à-dire entamer la phase de production et devenir un pays qui alimente le marché mondial par ses offres. Il surfera aussi sur la situation macro économique du pays qu'il qualifie de "bonne" sur le plan macro, puisque les clignotants sont au vert et indiquent que la situation est excellente, contrairement à la situation micro de "l'économie nationale où il reste beaucoup à faire".
Azzedine Belferag