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Les pays africains veulent accorder leurs violons à Alger

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Prévention et lutte contre le terrorisme: Les pays africains veulent accorder leurs violons

par Z. Mehdaoui

Le Centre africain des études et de recherche sur le terrorisme (CAERT) d'Alger a abrité, hier, une réunion des experts sur le projet de loi type sur la prévention et la lutte contre le terrorisme.

Des dizaines de pays africains et européens, représentés par leurs diplomates, ont pris part à cette réunion dont les travaux prendront fin aujourd'hui.

Le projet de loi type qui sera soumis à la réunion des chefs d'Etat africains qui se déroulera en janvier prochain à Addis Abéba, en Ethiopie, a pour but de prendre en charge, en toute logique, toutes les préoccupations du continent noir. C'est ce qu'a affirmé le ministre délégué chargé des Affaires africaines et maghrébines, Abdelkader Messahel. Lors de son intervention devant les diplomates, le représentant du gouvernement algérien a déclaré que l'objectif premier de la rencontre, financé par le gouvernement danois, est de mettre à la disposition des Etats africains un projet de loi type qui servira de référence pour établir, promouvoir ou consolider au plan national, la mise en œuvre des obligations découlant des normes mises en place par l'Union Africaine et par la communauté internationale dans le domaine de la lutte contre le terrorisme.

«L'idée de concevoir une loi type pour les pays africains est un témoignage de la volonté des Africains d'adopter un référent juridique ayant une inspiration et une perception communes, favorisant ainsi une plus grande coopération entre les Etats africains par la conception d'un ancrage juridique de nature à renforcer et à rendre plus efficiente la capacité institutionnelle des pays africains à lutter contre le terrorisme», dira le ministre délégué.

Messahel soutient que ce projet de loi type comporte des éléments clairs d'orientations politiques qui serviront de « guidelines » pour les travaux de la réunion, à travers les conventions signées par les pays africains et les décisions adoptées par les chefs d'Etat du continent lors des différentes conférences de l'Union Africaine. Il citera, notamment, la convention de l'OUA de 1999 et son protocole additionnel de 2004 sur la prévention et la lutte contre le terrorisme, le plan d'action adopté par la réunion intergouvernementale de haut niveau de l'Union Africaine sur la prévention et la lutte contre le terrorisme en Afrique, tenue à Alger en 2004 et qui a permis la création du CAERT, les décisions 256 et 311 adoptées par les conférences au sommet de l'union, de Syrte en juillet 2009 et à Kampala en juillet 2010, criminalisant le paiement des rançons. «L'éradication du terrorisme requiert une lutte déterminée qui doit être également accompagnée par l'élimination de la pauvreté et de l'exclusion, la préservation de la jeunesse, des influences étrangères à nos valeurs et soutenue si nécessaire par une politique de réconciliation visant à ressouder la nation grâce à l'adhésion du peuple à cette démarche porteuse d'un projet national orienté vers l'avenir et fondé sur la paix, la sécurité et la stabilité », a encore ajouté le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines.

Le terrorisme, poursuit Messahel, est une menace qui développe des liens et des connexions bien établies, avec le crime transnational organisé, notamment le trafic de drogue, le trafic d'armes et le mercenariat. Abdelkader Messahel a appelé hier, les pays africains qui manquent de moyens et de ressources, à ne pas rester inactifs face au terrorisme. « La configuration et le nombre de nos frontières nécessitent un effort plus soutenu de surveillance et de contrôle ainsi qu'une coopération frontalière efficace », soutient encore Messahel. Ce dernier a fait savoir, par ailleurs, que la question de l'extradition, l'entraide judicaire et des mandats d'arrêt devrait retenir l'attention de tous les participants à la réunion en soulignant que ces aspects constituent « la traduction de nos engagements politiques sur le terrain de l'action et du degré de coopération entre nos pays.

Le CAERT a un nouveau directeur

Le diplomate mozambicain Francisco Madeira, représentant spécial pour l'Union Africaine pour la coopération dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, a été installé officiellement, hier, en tant que nouveau directeur du CAERT.

Le diplomate a, semble t-il, fait consensus puisque les intervenants à la réunion d'hier ont présenté le nouveau directeur comme étant un homme plein d'expérience qui a consacré sa vie et fait carrière dans la diplomatie en s'engageant pour les causes africaines.

«En tant que nouveau directeur du centre et en ma qualité de représentant spécial du président de la Commission pour la coopération dans le domaine de la lutte contre le terrorisme j'ai été chargé de coordonner les efforts visant à assurer la mise en œuvre effective des instruments pertinents de l'UA, de mettre un accent particulier sur la mobilisation de la communauté internationale en appui aux efforts de l'Afrique visant la lutte contre le terrorisme, d'oeuvrer à l'amélioration des capacités du centre ainsi que de son rôle de coordination et sa contribution globale aux efforts visant à prévenir et à lutter contre le terrorisme en se fondant sur les résultats réalisés ce jour » a déclaré le nouveau responsable du CAERT.

Francisco Madeira a souligné par ailleurs, que l'objectif à long terme de l'Union Africaine est de réaliser la paix, le développement et la stabilité sur le continent en précisant que cela ne peut être atteint que »si nous travaillons ensemble et de manière collective dans la lutte contre toutes les formes de menace».

Le directeur du CAERT a affirmé que l'initiative d'élaborer ce projet de loi type, s'inscrit dans le cadre de l'application des instruments et des décisions africaines et en réponse à certains défis rencontrés dans la lutte contre le terrorisme.

«Le terrorisme continue d'être l'une des plus graves menaces de notre siècle à la paix et la sécurité internationale» a-t-il encore déclaré en soulignant que les instruments mis en place, constituent une base juridique et institutionnelle solide pour une coopération renforcée entre les Etats membres et la mobilisation de l'assistance technique dans le continent et à l'extérieur.

A noter que plusieurs personnalités ont pris part hier à la rencontre autour du projet de loi. On citera notamment l'Algérien Ramtane Lamamra, commissaire à la paix et à la sécurité et de Jean Ping, président de la commission de l'Union Africaine.

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