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L’armée algérienne, un tigre en papier

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kenadssa_marocaine

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L’armée algérienne, un tigre en papier


EXCLUSIF. Depuis 2004, l’Algérie se veut une puissance militaire régionale majeure, après le projet de modernisation de ses forces terrestres, aériennes et navales. Mais son armée n’est pour ni professionnelle ni efficace.
«Ils ont des avions mais pas d’aviation, des militaires mais pas vraiment une armée moderne et performante.» Ce jugement, lapidaire sans doute, fait par un spécialiste à propos d’un document interne de l’OTAN – un “non paper” si l’on préfère – témoigne bien de l’état actuel de l’ANP (Armée nationale populaire) algérienne. Pourtant, cette armée est pratiquement le pôle central du système politique depuis près d’un demi-siècle.
Au cœur du pouvoir, elle enrichit la typologie traditionnelle des régimes latino-américains des décennies écoulées – celles des années soixante et soixante-dix surtout – en offrant une variante éligible, elle, à la décolonisation africaine et arabe.
Achats d’armes diverses
La rhétorique, fût-elle “progressiste” un temps, n’est qu’un paravent d’un régime dont le principe génétique reste militaire, corrompu et même mafieux. On se reportera au besoin au livre de l’ancien vice-président de la SONATRACH, Hocine Malti, dont MHI a rendu compte dans son n°898 du 10 au 16 septembre 2010.
Revenons donc à cette armée. Quels traits présente-t-elle aujourd’hui? Dans quel état se trouve-t-elle? Et enfin pour quelles missions?
Pléthorique, l’ANP est-elle vraiment professionnelle? Le document en doute fortement, et relève que son degré de préparation tactique et opérationnelle s’est sensiblement dégradé et que sa professionnalisation est toujours en chantier. Ce texte ne retient comme “professionnels” que les quelque 60.000 “Ninjas” formés par les généraux Lamari et Boughaba. Quant à son équipement, il est tout aussi problématique. Si son armement couvre une large palette – des missiles longue portée S 320 aux avions Sokhoï et Mig 29 – il pèche par le sous-équipement des avions en radars et la sous-qualification des pilotes.
L’Algérie s’emploie à diversifier ses achats d’armes. Ainsi, elle s’équipe auprès de la Russie; de la Chine (tant en avions, chars, missiles, frégates); de l’Afrique du Sud (petits chars contre la guérilla et pour la répression anti-émeutes, armement léger et moyens de transmission); du Brésil, avec le montage d’une usine à Blida de fabrication de blindés porte-missiles et de jeeps.
Intervension intra-muros
Avec Washington, l’Algérie a signé récemment, à l’occasion de la visite du sous-secrétaire d’Etat adjoint à la Défense, des accords militaires sur la formation, l’achat de radars, l’organisation de manœuvres conjointes ainsi que sur des facilités de ravitaillement de l’US-Army à Mers El Kébir, près d’Oran, qui est l’une des plus importantes bases aéronavales de la Méditerranée.
Sur la frontière mauritanienne, une base militaire a été installée à Illisy, forte de 400 hommes, pour collecter et analyser les informations sur le terrorisme dans la région. Cette base est en liaison directe avec des avions espions américains survolant la région à partir des bases italiennes ou des porte-avions de la VIème flotte US.
L’aviation algérienne compte près de 450 appareils (Mig 29 et Sokhoï). Elle veut aussi acquérir des avions italiens et britanniques. En octobre 2010, une délégation de militaires algériens a séjourné aux Etats-Unis pour formuler des demandes d’achat d’avions F 16.
Défaite cuisante
L’armée de terre totalise quelque 180.000 hommes, mais seuls 60.000 d’entre eux sont réellement opérationnels. Elle compte 1.200 chars T 72 russes et chinois ainsi que des milliers de canons de divers calibres. Mais l’entraînement des effectifs qui y sont dédiés est jugé “très insuffisant” par le document de l’OTAN. Alger a aussi acheté des AK 49 et des lunettes de nuit de l’Afrique du sud et de la Corée du Sud. Elle dispose de frégates russes et portugaises avec 5 mini sous-marins.
L’armée navale, dirigée jusqu’au début de l’année 2010 par le général Ghodban, a engagé un processus de modernisation avec des manœuvres fréquentes tant avec les USA qu’avec l’OTAN.
D’après un major de l’industrie militaire russe, l’Algérie se hisse au premier rang africain, avec 35% des achats d’armement, devançant, ainsi, l’Afrique du Sud qui rafle, quant à elle, 27%. L’Algérie est également en passe de dépasser la Chine et devenir le premier client de Moscou à l’échelle mondiale, Selon le Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI).
Quant à son opérationnalité, elle est tout aussi sujette à caution. Hormis la “Guerre des Sables” en octobre 1963 avec le Royaume, et qui s’est soldée par une défaite cuisante pour elle, l’ANP ne s’est jamais illustrée sur des théâtres extérieurs. Elle est surtout tournée sur l’intervention intra-muros, déclinée au cours des décennies écoulées autour de plusieurs séquences: sédition du colonel Chaâbani, commandant de la Vème région militaire (Béchar) et répression de la révolte kabyle en 1963, lutte antiterroriste depuis 1991. Les militaires dits professionnels sont ainsi mobilisés depuis deux décennies dans une guerre interne et pas du tout préparés à une éventuelle confrontation avec une autre armée.
Luttes intestines



Dernière édition par kenadssa_marocaine le Sam 25 Déc - 2:04, édité 1 fois

kenadssa_marocaine

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suite


Tout le système d’articulation et de fonctionnement pâtit de cette situation. Ni la logistique ni le format des structures internes ne sont au niveau d’une politique de défense conséquente dans ce domaine.
A cela, il faut ajouter de gros problèmes de gouvernance. Si le président Bouteflika est le chef suprême de toutes les forces armées et responsable de la Défense nationale en vertu de ses pouvoirs constitutionnels, il est établi que l’exercice effectif de ses attributions est moins simple qu’il n’y paraît au regard des textes. Fait président par l’armée, il n’a pas pu échapper –malgré tant de velléités et de manœuvres– à la capacité de régulation, d’arbitrage et d’influence des généraux de ce corps.
Le noyau dur de cette junte n’est autre que le Département Renseignement et Sécurité (DRS), l’ex-Sécurité militaire, dirigé par le général major Mohamed Médiène, dit Tewfik. À ce sujet, le document de l’Otan fait ainsi état de «graves problèmes internes» liés au fait que certains officiers généraux s’accommodent mal de la place et de la gestion directive du DRS. Comme l’ex-KGB de l’Union soviétique, le DRS est une machine tentaculaire qui tourne et qui a une fonction première dans le processus de prise de décision et le contrôle de son déploiement.
Quant à l’institution militaire elle-même, elle est minée par des luttes intestines et des maux qui la rongent : extension de la consommation de la drogue dans les casernes, corruption, clientélisme et régionalisme, trafic d’armes... Rien d’étonnant que l’armée algérienne soit démotivée et accuse un déficit de commandement et, plus globalement encore, de gouvernance.
Le “cannibalisme” des généraux dans le monde des affaires et de la corruption constitue un facteur supplémentaire de crise morale et de défiance à l’égard de l’establishment militaire, surtout que la sociologie des militaires de base se distingue par leur origine rurale et périurbaine.
On retrouve là, avec des traits surlignés, les contradictions de la société algérienne actuelle, marquée par des processus clivants entre l’inclusion des nantis et l’exclusion des autres. L’institution militaire, telle qu’en elle-même, loin de promouvoir le brassage social, ne fait que générer et conforter un système où la rente –des hydrocarbures et autres secteurs– est accaparée par les décideurs militaires et leurs gestionnaires civils.
Recherche de prestige
Le surarmement continu de l’Algérie répond à deux préoccupations liées entre elles. La première est commerciale et financière: plus il y a de contrats et plus les commissions versées et leur lot de “rétro-commissions” sont importantes. Les 7,5 milliards d’euros de contrats signés dernièrement avec Moscou s’inscrivent dans cette même ligne et recoupent les mœurs bien connues du Kremlin. L’opacité qui les entoure fait ainsi l’affaire des deux contractants… Quant à la seconde préoccupation, elle participe d’une recherche effrénée de prestige. La culture politique et diplomatique des officiels d’Alger reste historiquement datée, tablant sur un armement dont la dimension est bien au-delà des stricts besoins de la Défense nationale.
Mais, sérieusement, qui menace l’Algérie d’invasion aujourd’hui? Bouteflika et la junte militaire sont en manque de reconnaissance internationale. Ce déficit, ils s’emploient à tenter de le combler par la projection d’une politique de puissance régionale avec laquelle il faut compter. Le message s’adresse aux grandes puissances: Etats-Unis, France, Espagne.
Mais il vise aussi les pays de la région. A telle enseigne qu’Alger s’échine à briguer le statut du leadership dans la lutte antiterroriste dans l’espace sahélo-saharien. Ce qui explique au passage ses contentieux avec le Mali, pourtant plus exposé à cet égard mais aussi son refus obstiné que le Maroc ait la place qui lui revient dans le dispositif régional.
Brevet de légitimité
A la suite des attentats du 11 septembre 2001, Alger a tout fait pour faire valider sa lutte antiterroriste depuis la décennie quatre-vingt-dix dans la stratégie globale de Washington. Elle a ainsi valorisé, en termes opérationnels et géostratégiques, son rôle dans la région pour offrir à ses diplomaties un nouveau terrain de déploiement et de mobilisation. Dans cette même ligne, elle mettait en équation, en l’évacuant pratiquement, la tare rédhibitoire du régime: son déficit de légitimité démocratique.
Opération globalement réussie, il faut en convenir, puisque plus personne n’interpelle Alger sur la situation des droits de l’Homme ou sur un état d’urgence –qui est un état d’exception– proclamé depuis janvier 1992. Que l’on sache, une telle situation ne paraît préoccuper ni l’administration démocrate de Barack Obama, ni le Parlement européen, ni les “réseaux” bien connus qui sont les défenseurs autoproclamés des libertés.
En se proclamant garante de la sécurité au dedans, l’armée s’octroie un brevet de légitimité dont elle tire abondamment profit pour marginaliser, sinon discréditer les acteurs politiques existants ou potentiels pouvant lui contester ce statut.
A l’égard du Maroc, les préventions sont connues. Les généraux d’Alger savent que les FAR sont la seule armée régionale qui est créditée d’un niveau opérationnel reconnu par les chancelleries occidentales. Ils savent que l’armée chérifienne a fait ses preuves dans de nombreux théâtres d’opération extérieurs, qu’elle a montré ses compétences et son professionnalisme lors d’exercices et de manœuvres conjoints avec les armées de l’OTAN et des Etats-Unis; qu’elle est engagée dans des processus de modernisation et d’opérabilité avec des armées du Sud de l’Europe (Espagne, Portugal), et qu’elle dispose d’équipements logistiques équivalents à ceux de la France et de l’Italie.
Processus de modernisation
De quoi attester de la supériorité des FAR. Ce qui justifie cet aveu fait par Bouteflika à un responsable américain en 2007 et qui a été rapporté par Wikileaks dans un télégramme secret du Département d’Etat américain: «Je ne ferai pas la guerre au Maroc…». Le président algérien sait bien quel est l’état des forces. Mais il n’ignore pas non plus que le Royaume ne menace pas l’Algérie, pas plus qu’un autre pays d’ailleurs. Pour Alger, les risques sont ailleurs. Tel celui lié à un contentieux territorial avec la Libye dans une zone frontalière d’ailleurs avec la Tunisie où se trouve une nappe phréatique estimée à 150 milliards de M3 d’eau. Ce qui explique que le gros des troupes algériennes se trouve plus à l’Est qu’à l’Ouest…


Le conflit du Sahara est un écran de fumée et quand cette fumée se dissipe . On aura Lahmada et le Touat intelligemment.

Nous sommes fidèles à notre devise monarchique.

Allah El Watan
El MaliK

kenadssa_marocaine

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Une armée marocaine budgétivore



La course frénétique à l’armement qui oppose Rabat et Alger sur fond de conflit saharien fait exploser le budget défense chérifien.

D’après Forcast International, le Maroc est l’un des pays africains qui consacrent le plus d’effort budgétaire à l’armement. Depuis son accession au trône en 1999, le roi Mohammed VI a ouvert les robinets pour son armée: son budget a été doublé pour les dernières Lois de Finances, celles de 2008, 2009, 2010 et 2011.

Il y a encore cinq ans, ce budget ne dépassait guère les 12 milliards de dirhams… Wikileaks révélait à ce propos un rapport confidentiel daté de 2008 de Thomas Riley, l’ex ambassadeur américain à Rabat qui s’inquiétait de l’état de vétusté de l’armée chérifienne.

Aujourd’hui, le royaume consacre chaque année une enveloppe de 34,5 milliards de dirhams à son armée, soit environ 15% du budget de l’Etat. Pourtant, sous la coupole de l’hémicycle, les élus de la Nation procèdent à un vote rapide et à l’unanimité pour ce poste budgétaire dont les contours effectifs relèvent du secret défense.

Pour le dernier budget, cette enveloppe avoisine les 32 milliards de dirhams, soit 4,24 milliards de dollars à peu près dont 1,36 milliards pour la seule acquisition et la réparation. Comme en 2010, le seul fonds d’acquisition et de maintenance de l’arsenal militaire chérifien est crédité cette année de la coquette somme de 10, 2 milliards de dirhams, soit à près deux fois le budget de fonctionnement de la santé publique et plus de 8 fois celui de ses investissements.

Si l’on rapporte le poste global dédié aux armées (26 milliards de dirhams de ponction supplémentaire au budget de l’Etat) à la santé, le gap se transforme en véritable rift.

Depuis des années, les besoins militaires du Maroc absorbent 5% de son PIB, ce qui lui vaut de figurer au top 20 des pays les plus dépensiers pour leurs armées. Aussi, si l’on tient compte de la croissance du PIB, le Maroc dépense 100 millions de dirhams par jour pour sa défense. Depuis 2004, les dépenses militaires ne cessent d’augmenter. La course à l’armement imposée par des raisons d’équilibre géostratégique avec Alger pousse à toujours plus de décaissements imposants.

De grosses commandes d’armement ont été passées ces deux dernières années: modernisation de la chasse aérienne avec l’acquisition de deux escadrilles de F-16 pour plus 24 milliards de dirhams, l’achat d’une frégate française FREMM pour 5 milliards de dirhams, en plus de trois corvettes néerlandaises, la construction d’une nouvelle base navale pour 1,4 milliard de dirhams, et un chapelet de contrats pour l’armée de terre.

Sans le conflit du Sahara (Sahara Occidental, ancienne colonie espagnole annexée par le Maroc en 1975, ndds) et le nécessaire équilibre régional avec l’Algérie, mais aussi avec certains pays d’Europe du Sud, avec qui Rabat entretient des liens de coopération militaire au sein de l’Alliance Atlantique, le Maroc aurait été dans la moyenne du classement mondial des dépenses en armement. Il dépenserait annuellement pour ses forces armées moins de 2% de son PIB et économiserait ainsi près de 20 milliards de dirhams pour son soutien aux secteurs sociaux.

Si le Maroc s’arme, l’Algérie aussi. Les données du dernier rapport 2009 de l’Institut international de recherche pour la paix (SIPRI) basé à Stockholm mettent en évidence cette course effrénée à l’armement à laquelle se livrent les deux pays voisins. Cet institut d’études stratégiques, qui fournit les statistiques annuelles sur les dépenses militaires et le marché de l’armement dans le monde, classe l’Algérie au troisième rang des pays arabes en terme d’effort d’armement, juste derrière le Qatar et l’Arabe Saoudite. Elle consacre en moyenne 3% de son PIB par an aux dépenses militaires, ce qui représente environ 4,5 milliards de dollars.

Dans le même classement, le Maroc se trouve à la cinquième place, avec plus de 1,7 milliard de dollars de dépenses militaires en moyenne depuis cinq ans avec un rapport similaire de ponction sur le PIB avec un pic à 4,6% du PIB en 2003, plaçant le royaume en pôle position des pays à économie comparable qui consacre le plus de richesses à sa défense. Selon des estimations publiées par la CIA, sur son site internet (CIA facts book), c’est le Maroc qui consacre en termes relatifs le plus d’argent à l’armement (5% de son PIB en 2003).

Il se place en 17ème position dans le classement mondial. Il est suivi par la Libye (3,9% du PIB en 2005), l’Algérie (3,3% du PIB en 2006) et la Tunisie (1,4% du PIB en 2006).

Les dépenses militaires algériennes et marocaines connaissent ainsi chaque année une forte progression, le conflit sahraoui est à l’origine de cette rivalité, le Maroc, considérant officiellement l’Algérie comme partie prenante de ce contentieux territorial vieux de trois décennies. Le budget consacré par les deux pays à la défense illustre, on ne peut plus clairement, cette frénétique course.

La conclusion par l’Algérie d’un contrat d’acquisition d’une soixantaine d’avions de combat avec la Russie en 2006 avait immédiatement suscité une réaction de Rabat qui s’est empressé de moderniser sa flottille de Mirage F-1 vétustes et de conclure le mirifique contrat des F-16 avec Lockheed Martin avec la bénédiction de Washington.

Le budget militaire algérien pour l’année 2009 s’élevait à de 6,25 milliards de dollars, soit une augmentation d’environ 10% par rapport à 2008. Des sommes colossales sont ainsi allouées par ces deux pays au secteur militaire qui occupe la première place en termes de budgétisation.

La tendance est certes mondiale. Les dépenses militaires mondiales ont en effet augmenté de 45% en dix ans. Mais «la compétition engagée entre l’Algérie et le Maroc en termes d’acquisition d’équipements militaires des plus lourds fait couler beaucoup d’encre et inquiète aussi bien les Américains que les autres pays du bassin méditerranéen», rappelle un rapport d’analyse des Nations-Unies cité par le SIPRI. Les Etats-Unis et l’Union européenne ont exprimé ouvertement leur inquiétude quant à la tendance haussière des dépenses de ces deux pays. Des dépenses qui font pourtant le bonheur des marchands d’armes américains européens et russes.

Même l’assurance donnée par l’Algérie que ses dernières commandes entrent dans le cadre d’un plan de modernisation des équipement de son armée, qui datent de l’époque de l’Union soviétique, n’a pas atténué les craintes des Occidentaux, soucieux surtout de la sécurité de leur allié traditionnel dans la région, le Maroc. Les Etats-Unis considèrent ce plan de modernisation de l’armée algérienne comme «un plan dissuasif» face à la montée en puissance de son voisin de l’Ouest.

Des sources diplomatiques citées par la presse algérienne affirment que la Maison-Blanche porte un intérêt particulier à cette question depuis la publication du dernier rapport du SIPRI. Ces sources rapportent que les Etats-Unis qui œuvrent pour le renforcement de l’armement au Maroc eu égard aux marchés annoncés durant 2009, ont interpellé l’Algérie sur les «mobiles de la course», précisément à propos de l’acquisition par l’Algérie de 180 chars et de 18 avions de combat sophistiqués de fabrication russe.

Par ailleurs, des informations font état de l’approvisionnement imminent de l’Algérie, par des usines russes, de sous-marins, d’appareils de défense aérienne, et peut être bientôt de frégates maritimes ultramodernes de marque française. Alger avait répondu qu’il s’agit «de moderniser l’armée algérienne et de remplacer l’arsenal soviétique par un autre plus développé».

Le débat autour de l’armement entre l’Algérie et le Maroc n’est pas nouveau. Certains experts avancent que le fait que les Etats-Unis et l’Europe s’emparent de ce dossier ne constitue qu’un moyen de pression pour obtenir des marchés d’armement auprès d’une Algérie gavée par ses revenus pétroliers. D’autant qu’Alger importe principalement de la Russie, et depuis peu de la Chine Populaire, de l’Afrique du Sud et de certains pays sud-américains, dont le Brésil.
Ali Amar

Les récentes dépenses d’armement du Maroc

- 24 chasseurs F-16 pour 2,4 milliards de dollars :
Le Maroc va bientôt se faire livrer ses premiers avions de combat F-16. 24 de ces chasseurs avaient été commandés au constructeur américain Lockheed Martin, l’an dernier, après que l’option d’achat d’avions français Rafale ait été définitivement écartée. Le marché porte sur un montant total de 2,4 milliards de dollars, avec une rallonge de près de 200 millions de dollars pour leur armement en missiles air-air Raytheon.

- Modernisation de 27 Mirage F-1 pour 400 millions d’euros :
Il s’agit d’un contrat avec Thalès et Sagem pour la modernisation de 27 Mirage F1 constituant l’ossature de l’armée de l’air chérifienne: mise à niveau de l’avionique et du poste de pilotage, nouveau radar, nouveaux équipements d’autoprotection, capacité d’emport de missiles MICA et de l’armement air-sol modulaire. Cette modernisation doit se terminer en 2011.

- 1 frégate FREMM pour 470 millions d’euros :
La France a vendu au Maroc une frégate multi-missions FREMM pour un montant évalué à 470 millions d’euros en réplique à la modernisation ses sous-marins de classe Kilo. Le groupe naval DCNS et Rabat ont paraphé ce contrat, l’accord financier se fera avec un pool de banques franco marocaines.

- 3 hélicos CH-47D pour 134 millions de dollars :
Les Etats-Unis ont accordé la vente de trois hélicoptères CH-47D Chinook au Maroc pour la coquette somme de 134 millions de dollars. Ces appareils serviront aux Forces Royales Air (FRA) pour améliorer leurs capacités de projection de troupes sur des terrains d’opérations hostiles ou pour des missions humanitaires.

- 1200 blindés espagnols pour 200 millions d’euros :
L’Armée marocaine a acquis de l’Espagne 1200 Véhicules de Haute Mobilité Tactique (VAMTAC), ainsi que 800 camions militaires et 10 patrouilleurs semblables à ceux de la Guardia Civil, selon les accords signés par les deux pays en 2006 et dont le montant s’élève à 200 millions d’euros. Les VAMTAC sont utilisés par les forces de l’OTAN sur le théâtre afghan.

- 4 avions de transport tactique C-27J Spartan pour 130 millions d’euros :
Alenia Aeronautica, filiale du groupe industriel italien Finmeccanica, a livré en juillet 2010 le premier des quatre avions de transport tactique et logistique C-27J Spartan commandés par les Forces Royales Air (FRA) marocaines, faisant ainsi d’elles la première armée de l’air non-OTAN dotée de cet appareil.

Source : Vox Maroc, 24/12/2010


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