Les jeunes algériens ciblés par la police tunisienne
Des jeunes algériens qui voulaient passer les fêtes de fin d'année en Tunisie ont été surpris par l'accueil très sévère au niveau des frontières. Selon des témoignages, les Algériens qui se rendent en Tunisie n'ont jamais connu ces nouvelles méthodes de contrôle aux frontières algéro-tunisiennes. Nabil H. un commerçant algérien qui voulait passer quelques jours de vacances en compagnie de sa famille à Tunis a déclaré que ce qui l'a choqué, c'est surtout le contrôle minutieux des pièces d'identité de ceux qui portent la barbe.
Selon ce témoin, ces derniers sont passés par une fouille au corps exagérée comme s'ils les soupçonnaient d'être des terroristes. Il a précisé qu'il n'a jamais remarqué de telles procédures au niveau de ces frontières. Des citoyens algériens ont été choqués par «l'interrogatoire» des policiers tunisiens, notamment les questions telles que «que vas-tu faire en Tunisie ?
Combien de temps y resteras-tu ? Où vas-tu passer exactement ton séjour «? Selon les mêmes sources, les touristes qui se trouvent actuellement en Tunisie ont l'impression d'être filés par les policiers. Ils ont, en effet, constaté des agents de la police tunisienne en civil notant le moindre de leurs déplacements.
Ils ont également constaté que ces policiers tunisiens ciblent en premier lieu les algériens portant la barbe. Ces derniers auraient passé des heures à être écoutés aux postes frontières. Des jeunes algériens ont été arrêtés à plusieurs reprises pour des contrôles par des policiers en civil dans plusieurs villes tunisiennes dont Tunis et Sfax.
Les Algériens ont été impressionnés par le grand nombre d'agents de la police tunisienne au niveau des complexes touristiques et dont le seul motif serait de contrôler les jeunes algériens qu'ils soupçonnent d'appartenir à des mouvements salafistes. Selon des sources averties, cette opération de la police tunisienne serait liée aux manifestations qui se sont tenues ces derniers jours à Sidi Bouzid et ses environs.
En effet, les algériens revenant de Tunis ont remarqué le grand déploiement de barrages à Tunis et sa périphérie et cela depuis les récentes manifestations. Au niveau de ces barrages, les policiers ont également montré leur acharnement en contrôlant surtout les véhicules immatriculés en Algérie.
Des témoins oculaires ont affirmé, par ailleurs, que des renforts de policiers sont arrivés aux postes frontaliers avec l'Algérie tels que celui de Tébessa, Oum Tboul et Souk-Ahras. Les chauffeurs de taxi algériens qui relient régulièrement les villes de l'est algérien à la Tunisie ont peur que cette opération dure longtemps, notamment avec l'arrivée de policiers diligentés par le ministère de l'intérieur tunisien et ne faisant pas partie de la police des frontières.
Par Adel R.
Le temps dz
Le conflit du Sahara est un écran de fumée et quand cette fumée se dissipe . On aura Lahmada et le Touat intelligemment.
Nous sommes fidèles à notre devise monarchique.
Allah El Watan El Malik
Des jeunes algériens qui voulaient passer les fêtes de fin d'année en Tunisie ont été surpris par l'accueil très sévère au niveau des frontières. Selon des témoignages, les Algériens qui se rendent en Tunisie n'ont jamais connu ces nouvelles méthodes de contrôle aux frontières algéro-tunisiennes. Nabil H. un commerçant algérien qui voulait passer quelques jours de vacances en compagnie de sa famille à Tunis a déclaré que ce qui l'a choqué, c'est surtout le contrôle minutieux des pièces d'identité de ceux qui portent la barbe.
Selon ce témoin, ces derniers sont passés par une fouille au corps exagérée comme s'ils les soupçonnaient d'être des terroristes. Il a précisé qu'il n'a jamais remarqué de telles procédures au niveau de ces frontières. Des citoyens algériens ont été choqués par «l'interrogatoire» des policiers tunisiens, notamment les questions telles que «que vas-tu faire en Tunisie ?
Combien de temps y resteras-tu ? Où vas-tu passer exactement ton séjour «? Selon les mêmes sources, les touristes qui se trouvent actuellement en Tunisie ont l'impression d'être filés par les policiers. Ils ont, en effet, constaté des agents de la police tunisienne en civil notant le moindre de leurs déplacements.
Ils ont également constaté que ces policiers tunisiens ciblent en premier lieu les algériens portant la barbe. Ces derniers auraient passé des heures à être écoutés aux postes frontières. Des jeunes algériens ont été arrêtés à plusieurs reprises pour des contrôles par des policiers en civil dans plusieurs villes tunisiennes dont Tunis et Sfax.
Les Algériens ont été impressionnés par le grand nombre d'agents de la police tunisienne au niveau des complexes touristiques et dont le seul motif serait de contrôler les jeunes algériens qu'ils soupçonnent d'appartenir à des mouvements salafistes. Selon des sources averties, cette opération de la police tunisienne serait liée aux manifestations qui se sont tenues ces derniers jours à Sidi Bouzid et ses environs.
En effet, les algériens revenant de Tunis ont remarqué le grand déploiement de barrages à Tunis et sa périphérie et cela depuis les récentes manifestations. Au niveau de ces barrages, les policiers ont également montré leur acharnement en contrôlant surtout les véhicules immatriculés en Algérie.
Des témoins oculaires ont affirmé, par ailleurs, que des renforts de policiers sont arrivés aux postes frontaliers avec l'Algérie tels que celui de Tébessa, Oum Tboul et Souk-Ahras. Les chauffeurs de taxi algériens qui relient régulièrement les villes de l'est algérien à la Tunisie ont peur que cette opération dure longtemps, notamment avec l'arrivée de policiers diligentés par le ministère de l'intérieur tunisien et ne faisant pas partie de la police des frontières.
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Allah El Watan El Malik