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Les grandes manœuvres commencent...

4 participants

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bacharalkhir

bacharalkhir

Saïd sadi :Les grandes manœuvres commencent »

Pour Saïd Sadi , des réseaux de casseurs ont infiltré les rangs des manifestants lors des dernières émeutes. "Les grandes manœuvres commencent", déclare le président du RCD, Saïd Sadi, à l’ouverture, hier à Alger, des travaux du conseil national du parti



Selon lui, les signes de ces manœuvres sont perceptibles bien avant les dernières émeutes ayant secoué plusieurs wilayas du pays. Il cite dans ce sens des cas d’infiltration des manifestants à Alger pour discréditer la protestation, signalés dans des quartiers à Alger. « On a souvent entendu parler de la manipulation des émeutes. Les réseaux dormants du DRS et certaines officines ont été restructurés. On leur a délivré des cartes numérisées avec photo barrées de deux traits rouge et vert et portant la mention demandant aux autorités civiles et militaires de faciliter la tâche aux porteurs de cette carte. Nous avons des informations précises confirmant cela », affirme-t-il. Pour le leader du RCD, ce sont ces réseaux de casseurs qui ont infiltré les manifestants lors des dernières émeutes.



Poursuivant, Saïd Sadi analyse ce qui se passe en Tunisie, tout en faisant le lien avec l’Algérie. « Le régime policier tunisien a réussi une vraie avancée économique et lorsque la situation économique du pays se porte bien, les couches moyennes s’élargissent et les revendications politiques suivent. En Algérie ce n’est pas le cas. Les couches moyennes se rétrécissent », souligne-t-il. Mais le premier responsable du RCD se montre confiant. Selon lui, le changement aura bel et bien lieu en Algérie. « Il (le changement) sera plus troublant et je n’espère pas qu’il soit sanglant. Car il y a des incohérences du système totalitaire. Le fait de nier les raisons politiques d’une manifestation prouve que le pouvoir agit dans la précipitation et l’affolement », explique-t-il.



Dans la foulée, Saïd Sadi rejette d’un revers de la main l’idée lancée par le pouvoir qui consiste à dire que l’opposition est inexistante. Il soutient le contraire. « Le projet alternatif pour l’Algérie existe. Tous les sujets qui font actuellement partie du débat public, c’est nous qui les avons initiés. Malheureusement, le pouvoir reprend nos idées avant de les pervertir », lance-t-il, en citant le code de la famille, la réforme de la justice… et la régionalisation.



La jeunesse s’est déconnectée de l’islamisme

Le président du RCD réitère, dans ce sens, sa démarche visant à contacter « toutes les forces politiques qui veulent vivre dans un Etat de droit afin d’arriver à un consensus sur une plate-forme de revendications acceptables ». Poursuivant son analyse de la situation du pays, Saïd Sadi affirme que la jeunesse s’est déconnectée de l’islamisme. Pour lui, l’image que renvoient les dirigeants algériens chez la jeunesse est celle de la « harga » et « du vol ».



Ce faisant, il tire une conclusion : « On est dans la fin du système. La crise algérienne est d’abord sociologique et il y a un divorce objectif entre le régime et la société. » S’exprimant sur les rapports entre l’Occident et les pays du Sud, il relève également un changement, en particulier depuis le discours d’Obama à Accra (Ghana). « Certains pays du Nord ont commencé à se montrer un peu plus critiques envers les pays du Sud. La relation bâtie sur les marchés est dépassée. Le système FLN qui avait assuré la sécurité dans la région n’est plus crédible. Beaucoup de pays ont compris que ce qui se passe au Sahel est dû à la fragilité du pouvoir algérien qui a pollué la région », estime encore Saïd Sadi.



*-La marche pacifique à laquelle a appelé le RCD pour samedi à Alger vient d’enregistrer un soutien de poids. En l’occurrence, celui de l’ancien chef du gouvernement, Ahmed Benbitour. “J’ai appelé le Dr Saïd Sadi pour lui exprimer mon soutien à cette marche qui converge avec notre objectif de rassemblement des forces pour le changement”, explique-t-il, dans une déclaration à Liberté, regrettant, cependant, de ne pas pouvoir être présent samedi à cause d’un déplacement à l’étranger.

*-Les autres tel Taleb Ibrahimi, Hamrouche, Ait Ahmed, Benflis,sont dans l’expectative…

MJB



bacharalkhir a écrit: Saïd sadi :Les grandes manœuvres commencent »

Pour Saïd Sadi , des réseaux de casseurs ont infiltré les rangs des manifestants lors des dernières émeutes. "Les grandes manœuvres commencent", déclare le président du RCD, Saïd Sadi, à l’ouverture, hier à Alger, des travaux du conseil national du parti



Selon lui, les signes de ces manœuvres sont perceptibles bien avant les dernières émeutes ayant secoué plusieurs wilayas du pays. Il cite dans ce sens des cas d’infiltration des manifestants à Alger pour discréditer la protestation, signalés dans des quartiers à Alger. « On a souvent entendu parler de la manipulation des émeutes. Les réseaux dormants du DRS et certaines officines ont été restructurés. On leur a délivré des cartes numérisées avec photo barrées de deux traits rouge et vert et portant la mention demandant aux autorités civiles et militaires de faciliter la tâche aux porteurs de cette carte. Nous avons des informations précises confirmant cela », affirme-t-il. Pour le leader du RCD, ce sont ces réseaux de casseurs qui ont infiltré les manifestants lors des dernières émeutes.



Poursuivant, Saïd Sadi analyse ce qui se passe en Tunisie, tout en faisant le lien avec l’Algérie. « Le régime policier tunisien a réussi une vraie avancée économique et lorsque la situation économique du pays se porte bien, les couches moyennes s’élargissent et les revendications politiques suivent. En Algérie ce n’est pas le cas. Les couches moyennes se rétrécissent », souligne-t-il. Mais le premier responsable du RCD se montre confiant. Selon lui, le changement aura bel et bien lieu en Algérie. « Il (le changement) sera plus troublant et je n’espère pas qu’il soit sanglant. Car il y a des incohérences du système totalitaire. Le fait de nier les raisons politiques d’une manifestation prouve que le pouvoir agit dans la précipitation et l’affolement », explique-t-il.



Dans la foulée, Saïd Sadi rejette d’un revers de la main l’idée lancée par le pouvoir qui consiste à dire que l’opposition est inexistante. Il soutient le contraire. « Le projet alternatif pour l’Algérie existe. Tous les sujets qui font actuellement partie du débat public, c’est nous qui les avons initiés. Malheureusement, le pouvoir reprend nos idées avant de les pervertir », lance-t-il, en citant le code de la famille, la réforme de la justice… et la régionalisation.



La jeunesse s’est déconnectée de l’islamisme

Le président du RCD réitère, dans ce sens, sa démarche visant à contacter « toutes les forces politiques qui veulent vivre dans un Etat de droit afin d’arriver à un consensus sur une plate-forme de revendications acceptables ». Poursuivant son analyse de la situation du pays, Saïd Sadi affirme que la jeunesse s’est déconnectée de l’islamisme. Pour lui, l’image que renvoient les dirigeants algériens chez la jeunesse est celle de la « harga » et « du vol ».



Ce faisant, il tire une conclusion : « On est dans la fin du système. La crise algérienne est d’abord sociologique et il y a un divorce objectif entre le régime et la société. » S’exprimant sur les rapports entre l’Occident et les pays du Sud, il relève également un changement, en particulier depuis le discours d’Obama à Accra (Ghana). « Certains pays du Nord ont commencé à se montrer un peu plus critiques envers les pays du Sud. La relation bâtie sur les marchés est dépassée. Le système FLN qui avait assuré la sécurité dans la région n’est plus crédible. Beaucoup de pays ont compris que ce qui se passe au Sahel est dû à la fragilité du pouvoir algérien qui a pollué la région », estime encore Saïd Sadi.



*-La marche pacifique à laquelle a appelé le RCD pour samedi à Alger vient d’enregistrer un soutien de poids. En l’occurrence, celui de l’ancien chef du gouvernement, Ahmed Benbitour. “J’ai appelé le Dr Saïd Sadi pour lui exprimer mon soutien à cette marche qui converge avec notre objectif de rassemblement des forces pour le changement”, explique-t-il, dans une déclaration à Liberté, regrettant, cependant, de ne pas pouvoir être présent samedi à cause d’un déplacement à l’étranger.

*-Les autres tel Taleb Ibrahimi, Hamrouche, Ait Ahmed, Benflis,sont dans l’expectative…
CHAQUE CHOSE A UN DEBUT ET UNE FIN..

On peut admettre et accepter beaucoup de choses meme en lechant les bottes des generaux; mais accepter de mourrir de faim et de soif est tres dur pour une personne qui a un "nif" à la place d'un autre qui s'appelle "NIF".

bacharalkhir

bacharalkhir

La casse a commencée à Alger :42 blessés
lors de la "manifestation pour la démocratie" interdite





Le président du parti d'opposition à l'origine
d'une manifestation interdite samedi à Alger, Saïd Sadi, a affirmé à l'AFP que 42
de ses partisans avaient été blessés par la police lors de ce rassemblement.



"Il y a eu plusieurs blessés et parmi
eux le chef du groupe parlementaire du RCD Othmane Amazouz, ainsi que de nombreuses
arrestations", a déclaré par téléphone à l'AFP Saïd Sadi, le président du
Rassemblement pour la Culture
et la Démocratie
(RCD) qui avait appelé à la manifestation.



A l'appel du RCD, des manifestants s'étaient
rassemblés devant le siège du parti avant une marche prévue sur le Parlement.



Peu après, un journaliste de l'AFP a vu le
chef régional du RCD à Bejaia (260
km à l'est d'Alger), Reda Boudraa, la tête couverte de
sang après avoir reçu un coup de bâton. Il a été évacué en ambulance avec un
autre manifestant.



Le député et porte-parole du RCD Mohsen
Belabbes a annoncé à la mi-journée cinq blessés.



Citant une source policière, l'agence APS a
pour sa part fait état de sept policiers blessés, dont deux dans un état grave.



L'AFP a été témoin d'arrestations musclées
par la police qui a de son côté annoncé cinq interpellations à l'APS.



Parmi elles, semble-t-il, Arezki Aïter, le
député RCD de Tizi Ouzou, principale ville de Kabylie, relâché une heure plus
tard, selon son parti.



Certains manifestants, brandissant des drapeaux
algériens mais aussi les couleurs de la Tunisie, criaient "Algérie démocratique"
ou "le pouvoir, y'en a marre", "Etat assassin", "Algérie
libre, Algérie démocratique".



Dès le début de la matinée, environ 300 personnes
s'étaient retrouvées bloquées par des centaines de membres des forces de l'ordre
casqués, équipés de matraques, boucliers et gaz lacrymogène, devant le RCD sur
l'avenue historique Didouche Mourad.



Les manifestants devaient en partir pour la Place de la Concorde, dans le centre,
pour lancer la marche vers 10H00 GMT en direction de l'Assemblée nationale populaire
(Parlement).



"Je suis prisonnier dans le siège du
parti, déclarait Saïd Sadi par haut-parleur depuis le premier étage de l'immeuble.
"On ne peut pas mener de lutte pacifique quand ont est assiégé", avait-il
clamé à ses partisans et aux journalistes, avant que le blocus ne prenne fin
vers 13H30 GMT, une fois le calme rétabli.



Dès vendredi soir, les autorités avaient
pris des dispositions pour quadriller la capitale après la décision du RCD de maintenir
la manifestation malgré l'interdiction par la wilaya (préfecture) d'Alger.



En pleine nuit, des dizaines de véhicules blindés
avaient pris position dans le vieux centre historique et des barrages érigés
aux entrées de la capitale.



Au moins trois bus transportant des manifestants
de Kabylie ont été bloqués dès vendredi soir, selon des témoins cités par le quotidien
El-Wantan.



Place de la Concorde, des dizaines de
véhicules blindés et des centaines de membres de la protection civile et de la
police avaient été déployés, tout comme devant le palais présidentiel, sur les hauteurs
d'Alger, protégé par une douzaine de véhicules blindés armés de canons à eau. Dans
le ciel, une ronde d'hélicoptères surveillait la situation.



"Le fait d'interdire des marches pacifiques
encadrés par des partis et la société civile, c'est pousser à une explosion",
a déclaré par téléphone à l'AFP le président de la Ligue algérienne pour la
défense des droits de l'Homme (Laddh) Mostefa Bouchachi. "C'est désolant".



L'Algérie a vécu début janvier cinq jours d'émeutes
contre la vie chère qui ont fait cinq morts et plus de 800 blessés. Le mouvement
s'est arrêté après l'annonce par le gouvernement de mesures pour faire baisser
les prix des produits de première nécessité.



AFP: Il y a 30mn

oranaisfier

oranaisfier

Au moins ca prouve que les Algériens et les Tunisiens ne se taisent pas, je trouve malheureux que certains près de chez nous, souffrent, plient l'échine et souffrent en ... silence, mais un jour ils se réveilleront !

kenadssa-marocaine

kenadssa-marocaine

bacharalkhir

bacharalkhir

Algérie : le Pouvoir réprime la marche pacifique du RCD






Un trafic ferroviaire suspendu, des bus retenus dans les
barrages policiers, des passants contrôlés, des rues coupées à la circulation
routière, Alger a vécu, durant toute la journée du samedi, en état de siège.



C’est, en tout cas, l’image qui restera à jamais gravée dans
les esprits des Algériens qui ont tenté de rallier la capitale ce samedi 22
janvier. Ce jour-là, ils n’oublieront pas que leur Etat a pris tout simplement
le contrôle du "ciel" et de la "terre" pour empêcher tout
citoyen Algérien de battre le pavé et de réclamer le changement dans son pays.


En effet, des dizaines de barrages fixes de la Police ont quadrillé, dès
les premières lueurs du matin de samedi, Alger et ses environs pour filtrer les
véhicules et leurs passagers. Les automobilistes ont subi les uns après les
autres des fouilles minutieuses et les plus jeunes d’entre eux ont été
interrogés pendant de longues minutes.


"Où est-ce que vous partez ?", "Qu’allez vous
faire à Alger ?
", lancent des agents de l’ordre aux jeunes qui
s’apprêtaient à prendre le bus pour aller à Alger-centre.


Ainsi, dès 9 H du
matin, les forces de l’ordre ont étouffé la capitale avec un dispositif
sécuritaire soigneusement étudié pour empêcher tout mouvement de foule sur les
rues et les artères d’Alger. Des
transporteurs privés nous ont même confié que des "civils" sont venus
aux gares routières de Blida et de Boufarik pour leur expliquer qu’il n’était
pas de leur intérêt de rôder encore l’après midi à la gare routière de Tafourah et de Kharrouba !




Au niveau des gares ferroviaires, les portes et les guichets
ont été fermés. Et les quelques agents présents sur les lieux ont reconnu que
des directives précises leur ont été transmises. "Aujourd’hui, pas de
train pour que personne ne puisse aller à la marche !", confie tout de go
un fonctionnaire à la gare de Birtouta. Sur les routes, au niveau de chaque barrage policier, des
bouchons monstres ont bloqué des centaines de véhicules et de bus. Les
manifestants en provenance de Boumerdès ou de Tizi-Ouzou ont été donc retenus
durant des heures au milieu des embouteillages.


Dans les airs, un hélicoptère survolait en permanence Alger
et ses environs pour passer au crible tout mouvement "suspect". Pris
de panique, et apeurés par cette atmosphère policière inhabituelle, de nombreux
Algérois n’ont même pas pu sortir de chez eux.





Le message du Pouvoir a été donc bien reçu : aucune
manifestation ne sera tolérée par les autorités.
Les militants et les
sympathisants du Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD) qui
avait appelé à une marche citoyenne pacifique au centre d’Alger pour ce samedi
bénéficieront, pour leur part, d’un traitement particulier.


Tôt le matin, pas moins de 35 camions de police ont "squatté"
l’avenue Didouche Mourad, qui abrite le siège du RCD, en coupant toute
circulation routière. Pas moins de 300 policiers équipés de boucliers et de
bâtons ont bouclé l’entrée du siège du parti de Saïd Sadi.
Impossible donc de sortir dans la rue sans
entrer en affrontement avec ces légionnaires impassibles à qui on a intimé
l’ordre de réprimer toute tentative d’occuper la rue
.


Une centaine d’étudiants, de militants, de journalistes et
des syndicalistes sont, dès lors, retenus en «otages» par des policiers. Ces
derniers n’ont pas hésité à proférer des menaces et à brandir leurs boucliers
pour signifier aux manifestants qu’ils subiront tous un passage à tabac
s’ils
entêtent à vouloir marcher à Alger.


Mais les "otages" n’ont pas cédé pour autant à la
résignation et à la peur. Des chaises, des pierres et des bouteilles ont été
balancées sur les policiers du haut de l’immeuble qui a servi de forteresse aux
militants du RCD. Quelques uns ont même bravé les forces de l’ordre en tentant
de sortir avec leurs banderoles dans la rue. Mais l’accueil musclé de la
brigade anti-émeutes a vite tourné en
affrontement général.



Une dizaine de personnes a été arrêtée et d’autres ont subi
des coups et des blessures. Au moins deux manifestants ont été grièvement
blessés dont un sera transféré, sur une civière, à un hôpital Algérois. A ce
moment-là des cris de colère fusent de partout : "Pouvoir assassin", "Jazaïr
Hourra, Jazaïr Democratiya".


Des drapeaux tunisiens sont aussi brandis et des chants
patriotiques entonnés à haute voix. "Vous êtes des Algériens comme nous. Pourquoi
vous nous maltraitez !", "Jusqu’à quand allez-vous défendre ce régime
pourri ?"
, lâchent des jeunes manifestants en colère contre cette
répression menée tambour battant par des autorités qui ne reculent devant rien
pour brimer la société civile.


De son côté, Saïd Sadi prend un haut-parleur et clame sa
colère : "je suis prisonnier dans le siège du parti, je ne peux pas
partir d'ici. On ne peut pas mener de
lutte pacifique quand ont est assiégé". De longues minutes défilent sans
que rien ne change. Les centaines de policiers ne lâcheront pas prise et le
siège du RCD demeurera en quarantaine jusqu’à l’après-midi.




Plus loin, à la
Place du 1er Mai, là où devait commencer cette marche
pacifique, des dizaines de policiers et de camions anti-émeutes ont pris
possession des lieux. Tout attroupement a été interdit. Femmes, hommes, jeunes,
personnes âgées, aucun citoyen n’a pu rester debout sans risquer une réprimande
de la part des policiers.
Abderrahmane Semmar :elwatan.com

oranaisfier

oranaisfier

C'est que je disais, l'Algérien est un homme avec un grand H, il ne se laisse pas faire, d'ailleurs l'histoire le confirme, l'Algérien se bat depuis...1830 et il continuera à se battre, c'est sa raison d'être.

bacharalkhir

bacharalkhir

Appel à une marche de soutien pour la démocratie en Algérie a Montréal

Le Samedi 12 février 2011 à 13h00, Rassemblement au Carré Saint-Louis (Saint Louis Square) sur la rue Saint Denis. Métro Sherbrooke. La marche se dirigera vers le Consulat algérien, au 3415, rue St-Urbain, Montréal.

Depuis la chute du dictateur Ben Ali en Tunisie, un vent de liberté s’est répandu dans le Maghreb et le monde arabe, poussant les peuples de la région à descendre dans les rues pour exprimer leurs aspirations à la justice et à la démocratie.

Le peuple algérien, qui vit écrasé par la dictature depuis des décennies, a résolu d’investir la rue pour exiger le départ du pouvoir et l’instauration de la démocratie. Les Algériens refusent de continuer à subir le diktat d’un pouvoir qui n’a cessé de les opprimer, de piller leurs richesses et confisquer leurs droits, en toute impunité.

Ce samedi 12 février 2011, l’Algérie a rendez-vous avec l’Histoire pour arracher son droit légitime à la démocratie. À l’Appel de la Coordination nationale pour le changement démocratique, des marches seront organisées dans toutes les grandes villes du pays, en Europe et en Amérique du Nord.

Du fait de l’attitude arrogante et répressive du pouvoir qui interdit au peuple algérien toutes manifestations publiques, cette marche sera un symbole de liberté et un grand pas vers la chute de la dictature et le changement du régime. C’est un moment particulièrement critique pour le peuple algérien, qui doit exprimer ses revendications légitimes tout en évitant qu’elles soient instrumentalisées par le pouvoir; comme il a été tenté de le faire en Tunisie et en Égypte.

Aussi, nous appelons tous les peuples libres à faire pression sur leurs gouvernements afin de soutenir le peuple algérien. Nous demandons particulièrement au Gouvernement canadien d’appuyer sans équivoque et immédiatement les aspirations légitimes du peuple algérien à la démocratie.

Ce samedi 12 février 2011 à 13h00, soyez nombreux à rejoindre la manifestation du Collectif de soutien à Montréal pour la démocratie en Algérie.
Québécoises et Québécois de toutes origines, Tunisiens, Égyptiens… soyez des nôtres !
Vive l’Algérie démocratique !
Pour toute information : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.
Médias : Omar Aktouf (porte-parole) 514 735 59 62 ou (cell.) 514 973 77 62

Zehira Houfani, coordonnatrice (514) 935-9003

bacharalkhir

bacharalkhir

Algérie : Derniers préparatifs pour la grande marche de samedi

Les appels de l’opposition à manifester samedi prochain dans plusieurs villes d’Algérie pour “changer le système” se multiplient, mais les autorités n’entendent pas se laisser déborder, surtout à Alger où toute marche a été interdite.

Ces appels sont canalisés par la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD), forte de partis d’opposition, de la société civile et de syndicats non officiels. Née le 21 janvier dans la foulée des émeutes qui ont fait 5 morts, plus de 800 blessés, elle mobilise autour de son mot d’ordre: “changer le système” face au “vide politique” qui menace la société algérienne “d’éclatement”.

La CNCD a largement été “encouragée” dans sa “démarche pacifique” pour la démocratisation par les révolutions de Tunisie et d’Egypte, affirme l’un de ses fondateurs, l’écrivain-universitaire Fodil Boumala.

Marchons ensemble le samedi 12″, “Nous voulons une seconde indépendance”, “Nous sommes la génération de la rupture”, clament des leaders d’opinion sur une vidéo mise en ligne par le quotidien libéral El Watan.

Tout comme pour la Tunisie, une bonne partie des échanges se passe sur Facebook et les textos vont bon train: “Main dans la main le 12 février, manifestation pacifique, envoyez à tous les Algériens”, lit-on en arabe sur l’un d’eux.

“Une quinzaine de manifestations sont aussi prévues ce jour-là en +EuroAmérique+, dont une dizaine en France”, selon M. Boumala.

“Le peuple peut enfin récupérer son destin”, affirme Said Sadi, chef du Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD), dont la marche du 22 janvier avait été empêchée par des milliers de membres des forces de l’ordre qui avaient quadrillé Alger.

Face au mouvement, le pouvoir aiguise son dispositif sécuritaire. Ainsi, le très sérieux quotidien arabophone El Khabar affiche “30.000 policiers pour la capitale samedi” et dans les villes qui manifesteront. Parmi elles, sur la côte est, Boumerdes, Bejaïa, puis, au sud-est d’Alger Tizi Ouzou, principale ville de Kabylie, à l’ouest, Tipaza, notamment.

Dans l’ouest, les manifestants d’Oran, à 430 km d’Alger, n’ont pas eu l’autorisation de marcher. Mais la CNCD maintient son mot d’ordre et le quotidien Liberté, dans un éditorial acide, ironise jeudi: “Lorsque le président (Abdelaziz) Bouteflika affirme que les marches sont autorisées partout, sauf à Alger, le wali d’Oran lui répond par une interdiction de la marche prévue dans cette ville”.

Le journal faisait référence au conseil des ministres du 3 février, présidé selon un communiqué, par M. Bouteflika qui avait pressé ses compatriotes de ne pas marcher à Alger où c’est interdit depuis 2001 mais de le faire librement ailleurs. Il a aussi fait des promesses pour calmer la grogne: levée de l’état d’urgence, en vigueur depuis 19 ans et réclamée par la CNCD, crédits pour des logements, mesures contre la vie chère et pour l’emploi des jeunes, dont plus de 20% sont chômeurs, ou lutte accrue contre la corruption.



Les pro-gouvernement ont entendu le message. Parmi eux, les syndicats officiels qui ne descendront pas dans la rue. Et même le parti d’opposition historique FFS de Hocine Aït Ahmed s’est désolidarisé de la marche dès son annonce le 21 janvier.

Outre les émeutes de janvier, le pays vit au rythme de grèves perlées depuis des semaines, dans les lycées contre la lourdeur des programmes, les universités contre les programmes inadaptés, les conditions de travail et les salaires bas: depuis deux jours les 100.000 personnels du paramédical sont en grève illimitée.



A Alger, samedi, le départ est fixé à 11h00 (10h00 GMT) Place du 1er mai (baptisée Place de la Concorde) et le point d’arrivée est la Place des Martyrs, aux pieds de la Casbah et à l’entrée de Bab el Oued, théâtre traditionnel de la révolte.



AFP

oranaisfier

oranaisfier

Certains sont abasourdis qu'il y a des marches, parce que chez eux ces marches n'existent que dans les marchés qui sont bien surveillés.

bacharalkhir

bacharalkhir

Conseil d'homme à homme,pour ne pas dire d'humain à humain : Soit au rendez-vous demain avec tes compatriotes,côte à côte avec ces gens qui seront demain au rendez-vous avec l'histoire,ne monte pas ta tête,ne soit pas individualiste,égoiste qui privilégie l'intérêt de l'individu par rapport à celui de la collectivité,demain c'est le début d'une autre ère à partir de laquelle on commence à compter les années de la re-naissance d'une algérie nouvelle,d'une algérie sans supprématie du Hizb França,ni primauté du clan d'oujda.
Sinon ta conscience te maudira durant tout le reste de ta vie...,cher wahrani qui n'est ni fier,ni heureux comme il parait
Vive alors la nouvelle algérie libre et indépendante

oranaisfier

oranaisfier

D'homme à homme, pour le moment, je suis fier, heureux, et je ne vis pas comme un serf et comme un "sujet" d'une personne a qui je dois me courber, me mettre a genoux et à baiser les mains, donc ma conscience est tranquille, car je n'ai jamais souhaité à un peuple tous les malheurs du monde.
Au faites j'ai été présent aujourd'hui au niveau de la place du 1er novembre à Oran, où rien ne s'est passé, à part un rassemblement pacifique, malheureusement pour vous qui avez pensé ou plutôt souhaité une ...catastrophe.

Occupez vous de votre pays, je crois que c'est meilleur .

Vive l'Algérie et... le Maroc !

bacharalkhir

bacharalkhir

Donc ce qui s'est passé en Tunisie et en Egypte,n'est pas plaisant et n'est pas bénéfique pour ces braves peuples!? , et si cet affranchissement atteindre l'algérie pour qu'enfin on puisse taper fort sur le cheste ,en criant : Maintenant je suis fier et je peus crier haut que je suis algérien,comme le font les Tunisiens et les Egyptiens, partout dans le monde ne plait pas donc à notre ami l'oranais,qui été allé voir en tant que badaud comme l'ont fait d'autres aussi à alger,pour dire :Wait and see !,on sait jamais...,de toute façon le premier pas est fait...!?,soit.
-Mon ami si seulement il t'arrive à vivre en tant que marocain,dans une terre de marocains,dans la quiêtude des marocains,dans une situation d'essor et de bien être d'un marocain,si seulement tu peu deviner ce que c'est une vie de marocain, à ce moment là seulement que tu parvient à imaginer la logique d'une existence,et puisque tu n'arrive jamais à comprendre une vie tranquille calme et paisible, continu alors à te trouver des idées qui t'aident à surmonter l'handicap où vous vous êtes mis...
- On ne veut du mal à personne ,et d'ailleurs il n'est pas dit surtout dans notre religion ,(puisqu'on répète à qui pourrai l'entendre, que nous sommes de bons musulmans),qu'il suffit de souhaiter du mal à autrui et ça sera fait automatiquement,non mon ami c'est tout à fait le contraire,si vraiment quelqu'un souhaite du mal à autrui c'est lui-même qui sera "touché" en premier lieu,donc de ce côté notre conscience est tranquille,et c'est à cet autrui...de comprendre cette logique pour qu'il cesse de se lamenter pour rien.
Oui Vive l'Algérie et le Maroc,sans pointillés ni arrières pensées.

bacharalkhir

bacharalkhir

Lettre à Saadi, Belhaj et toute l’opposition : “Nous
vous conjurons de rester chez vous”






[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Messieurs, nous faisons appel à votre bon sens d’abord!
Nous vous conjurons de rester chez vous, pendant cette période où les jeunes se
mobilisent pour provoquer un changement.
Nous ne vous jugeons pas, nous voulons seulement laisser la place aux jeunes!
Si vous aimez votre Algérie, réfléchissez qu’est ce qui est plus important, le
salut de l’Algérie ou votre ego? Vous avez échoué dans le lead de l’opposition,
nous ne voulons même plus savoir pourquoi. Le résultat est là, il parle tout
seul!
Ces jeunes ont assez de pain sur la planche, ils sont pris en otage en le
clan Boutef et le clan DRS, ne leur compliquez pas les choses! Finissez votre
mandat en posant un geste noble. Restez chez vous!
Vous avez occupé la place pendant des décennies, avez vous pensé à la relève?
Non! Eh Bien cette relève qui se fait d’elle-même, sans aucune aide ni de votre
part ni d’aucune autre part d’ailleurs, se lève d’elle-même. Aidez-la, restez
chez vous. Nous comptons sur votre sagesse et votre amour pour ce pays pour
écouter cet appel. C’est un last call pour vous et pour tous les gens de
l’opposition qui ont compris qu’ils n’ont plus le choix, c’est terminé.

Vous avez une occasion unique de vous retirez honorablement.
STAY HOME! RESTEZ CHEZ VOUS! GOUOUDOU FI DARKOUM!
Par Nacera Kherbouche

bacharalkhir

bacharalkhir


Alger : La police réprime des étudiants devant le siège du ministère de l’Enseignement Supérieur

Les forces de l’ordre ont tenté lundi matin de disperser par la force plusieurs centaines d’étudiants protestataires à Ben Aknou, au niveau du siège du ministère de l’Enseignement Supérieur. Les étudiants qui ont décidé de reconduire leur mouvement de protestation sont déterminés à se rassembler devant le département de Harrouabia. Mais les policiers, mobilisés en nombre, ont empêché ce nouveau sit-in. Ils n’ont pas hésité également à recourir à la matraque pour effrayer et terrifier les étudiants.

Une très forte tension règne lundi matin à Ben Aknou où plusieurs centaines d’étudiants ont tenté de forcer le cordon de sécurité mis en place au niveau du siège du ministère de l’Enseigmenet Supérieur. Des Casques Bleus et des e]]“CRS” [/b]se sont installés tôt la matinée devant le département de Harrouabia pour empêcher une nouvelle manifestation de colère des étudiants grévistes.

Par conséquent, quelques affrontements ont éclaté entre les forces de l’ordre et des centaines d’étudiants qui réclament haut et fort leur droit à manifester pacifiquement. Repoussés et malmenés par les services de sécurité, ces étudiants ont décidé ainsi de bloquer la route qui mène vers le ministère de l’Enseignement Supérieur.

Nous resterons ici jusqu’à l’aboutissement de notre combat. La matraque et la répression ne vont pas nous effrayer. On ne se laissera pas faire comme ça. On se battra jusqu’au bout”, s’écrient des étudiants que nous avons joint par téléphone. Ces derniers ont confirmé que les foules estudiantines scandent en ce moment des slogans contre le régime.

d]]“Pouvoir Assassin,” ont lancé, en effet, ces étudiants grévistes qui ne comprennent pas pourquoi on les réprime alors qu’ils ne tenaient “qu’un rassemblement pacifique” ! [/b]
El Watan

bacharalkhir

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Que signifie vraiment la fin de l'état d'urgence en Algérie?

Les forces de police ont été très nombreuses lors de la manifestation à Alger le 12 février. La forte présence sécuritaire dans la capitale est possible depuis que l'état d'urgence a été décrété en 1992.

REUTERS/Louafi Larbi
C'est la fin de l'état d'urgence en Algérie. La décision a été publiée ce jeudi au Journal Officiel du pays.
Pourquoi maintenant? Quelles en sont les conséquences? LEXPRESS.fr fait le point.
L'état d'urgence, c'était quoi?
Selon le correspondant de France 24 en Algérie, Ahmed Tazir l'état d'urgence, mis en place le 9 février 1992 pour contrer la menace islamiste, sortie victorieuse aux élections législatives de 1991, reposait sur trois dispositions.
Tout d'abord, aucun rassemblement - manifestations, ou réunion d'ampleur dans une salle - n'était autorisé sans l'aval du pouvoir. Ensuite, selon Ahmed Tazir, l'état d'urgence justifait tout internement administratif: "On pouvait mettre en détention provisoire n'importe qui sans décision de justice. Et c'est ce qui s'est passé dans les camps du Sud où de nombreux islamistes ont été internés." Enfin, le pouvoir algérien d'avant 2011 avait accepté la réquisition des forces militaires par les autorités civiles: "C'était l'armée dans la rue en gros".


En quoi la situation va-t-elle changer?
Même si Barack Obama s'est félicité d'une telle mesure, pour beaucoup d'analystes, rien ne va véritablement changer. Selon l'AFP, s'appuyant sur les trois ordonnances et le décret présidentiel publiés au Journal Officiel, les militaires garderont une partie du pouvoir que leur conférait l'ancienne disposition d'état d'urgence, afin de poursuivre la lutte anti-terroriste, en vertu d'une nouvelle loi prochainement annoncée.

En effet, les islamistes restent présents au Sahara, où une touriste italienne a récemment été enlevée. "Il s'agit maintenant de savoir si ce statut quo du pouvoir de l'armée sera liberticide ou non", indique Ahmed Tazir de France 24.

D'autre part, ce qui ne va pas changer, c'est le peu de libertés politiques dont disposent les partis politiques de l'opposition algérienne. Le ministre de l'Intérieur Dahou Ould Kablia a annoncé ce jeudi que le gouvernement "n'envisageait pas pour le moment" d'autoriser de nouveaux partis politiques, alors qu'au moins sept formations attendent leur agrément.

Une situation d'autant plus frustante que l'état d'urgence a toujours empêché les partis politiques de se déployer, alors qu'en 1989 le pluralisme politique était reconnu.

Par ailleurs, l'interdiction des manifestations toujours maintenue à Alger fait redouter aux opposants du régime Bouteflika une stabilité des mesures coercitives vis-à-vis des rassemblements de contestataires, comme ceux des samedi 12 et 19 février derniers.

Enfin, au sujet de la fin des internements arbitraires, rien n'a été annoncé. Dans une interview accordée à la chaîne France 24, et reprise par le site Biladi.fr (qui s'adresse aux Maghrébins vivant en France), le ministre de l'Intérieur algérien Daho Ould kablia a seulement déclaré que "les manifestants arrêtés [lors des dernières manifestations de février] ont été tous libérés, malgré parfois la lourdeur des charges" retenues contre certaines d'entre eux.
Pourquoi un tel retournement maintenant?
Selon le ministre Daho Ould kablia, "l'idée de la levée de l'état d'urgence était assez ancienne et n'a pas été prise sous la contrainte des événements qu'a connus le pays au début du mois de janvier dernier".

L'idée de la levée de l'état d'urgence était assez ancienne et n'a pas été prise sous la contrainte

"La dernière fois que cela a été évoqué c'était lors de la réunion d'évaluation du secteur de l'Intérieur par le président de la République durant le mois de Ramadhan dernier, au cours de laquelle la possibilité de la levée de l'état d'urgence a été envisagée", a ajouté le ministre.

Ainsi, selon lui, le régime ne s'est pas senti "menacé " par les manifestations du 12 et du 19 février, ajoutant que cette fin d'état d'urgence faisait partie d'un plan plus global concernant l'emploi et le logement.

Pour Riadh Sidaoui, directeur du Centre de recherches et d'analyses politiques et sociales (Caraps), interrogé par France 24: "Cette annonce répond d'abord à un impératif médiatique." "C'est aussi un signe adressé à l'Occident, pour montrer que le pouvoir algérien est fort et a confiance en lui", ajoute-t-il.

Annoncées le 3 février dernier, les mesures pour contrer le chômage, phénomène important en Algérie et qui a largement conduit aux manifestations de janvier dernier, se font néanmoins toujours attendre.

Cette mesure va-t-elle contenter les opposants?
Saïd Sadi, leader du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), et plus largement porte-parole de la contestation algérienne, a rapidemment annoncé la couleur. "C'est un effet d'annonce, c'est une manoeuvre, car l'état d'urgence est maintenu dans la capitale", a-t-il affirmé au téléphone à l'AFP, en faisant référence à l'interdiction de rassemblements dans les rues d'Alger, une mesure adoptée en 2001 après une manifestation sanglante de Kabyles.

Saïd Sadi a ainsi réitéré la détermination de la toute nouvelle Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD, née le 22 janvier) et dont le RCD fait partie, à parvenir "à un changement du système" politique, à l'instar de la Tunisie puis de l'Egypte. "Toutes les semaines il y aura des marches", a-t-il ajouté.

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