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En conclusion, que sera alors l’Algérie avec population en 2011 de 36 millions et en 2020/2025 dépassant les 40 millions et horizon 2030 plus de 50 millions sans hydrocarbures? Peut-on continuellement assister à une redistribution passive de la rente des hydrocarbures pour calmer le front social en hypothéquant l’avenir du pays qui implique l’approfondissement de la réforme globale en panne ? Cela pose toute la problématique de la sécurité nationale, du passage d’une économie rentière à une économie hors hydrocarbures tenant compte des importants bouleversements géostratégiques du monde que les responsables algériens évitent d’aborder sereinement assistant à des replâtrages conjoncturels au lieu de s’attaquer à l’essentiel.
Le 07 juin 2011
Professeur Abderrahmane MEBTOUL
Expert international en management stratégique
A ce niveau de gaspillage, de corruption et d’incompétence, les Algériens ont le droit de savoir ; sans les hydrocarbures, l’Algérie exporte moins que le Malawi, la Jamaïque ou les îles Fidji et beaucoup moins que l’Ethiopie. L’Algérie est située dans le classement mondial, hors hydrocarbures, à une place peu glorieuse, entre le Lesotho et le Tadjikistan. Le jour où il n’y aura plus d’hydrocarbures, l’Algérie se retrouvera donc aux côtés du Népal et des pays à faible revenu. Les gouvernants le savent évidemment, et l’on s’en rappelle l’année dernière, l’ENTV filmait glorieusement une exportation d’orge pour que six mois plus tard, la même Algérie lance un appel d’offres international pour l’achat de plusieurs tonnes d’orge. L’incohérence du gouvernement aurait dû interpeller les plus hautes autorités du pays, depuis le temps que M. Ouyahia dirige l’économie. Pourquoi le président garde-t-il cette équipe malgré ses résultats catastrophiques ?
Une hypothèse explique que le Premier ministre est soutenu par l’armée et le DRS – il était là avant le président Bouteflika – pas pour travailler mais pour contrôler, sa docilité, libéraliste puis protectionniste, éradicateur puis réconciliateur, pour un 3e mandat puis contre, expliquant tout. L’autre hypothèse explique que le président n’y connaît pas grand-chose à l’économie, se contentant de signer les chèques, et les bilans gonflés qu’on lui présente sont autant de cryptogrammes indéchiffrables. L’entraîneur Benchikha a démissionné après son échec cuisant et on ne peut que le féliciter, en attendant d’autres attitudes dignes, de M. Ouyahia ou M. Raouraoua. Il faut aussi le savoir, quand il n’y aura plus de pétrole, les Algériens s’entretueront pour 100 DA pendant que les dirigeants, leurs enfants et les enfants de leurs enfants seront déjà loin. Dans des pays à économie forte, qui ne dépendent pas de trous dans le désert.
Chawki Amari
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Le 07 juin 2011
Professeur Abderrahmane MEBTOUL
Expert international en management stratégique
A ce niveau de gaspillage, de corruption et d’incompétence, les Algériens ont le droit de savoir ; sans les hydrocarbures, l’Algérie exporte moins que le Malawi, la Jamaïque ou les îles Fidji et beaucoup moins que l’Ethiopie. L’Algérie est située dans le classement mondial, hors hydrocarbures, à une place peu glorieuse, entre le Lesotho et le Tadjikistan. Le jour où il n’y aura plus d’hydrocarbures, l’Algérie se retrouvera donc aux côtés du Népal et des pays à faible revenu. Les gouvernants le savent évidemment, et l’on s’en rappelle l’année dernière, l’ENTV filmait glorieusement une exportation d’orge pour que six mois plus tard, la même Algérie lance un appel d’offres international pour l’achat de plusieurs tonnes d’orge. L’incohérence du gouvernement aurait dû interpeller les plus hautes autorités du pays, depuis le temps que M. Ouyahia dirige l’économie. Pourquoi le président garde-t-il cette équipe malgré ses résultats catastrophiques ?
Une hypothèse explique que le Premier ministre est soutenu par l’armée et le DRS – il était là avant le président Bouteflika – pas pour travailler mais pour contrôler, sa docilité, libéraliste puis protectionniste, éradicateur puis réconciliateur, pour un 3e mandat puis contre, expliquant tout. L’autre hypothèse explique que le président n’y connaît pas grand-chose à l’économie, se contentant de signer les chèques, et les bilans gonflés qu’on lui présente sont autant de cryptogrammes indéchiffrables. L’entraîneur Benchikha a démissionné après son échec cuisant et on ne peut que le féliciter, en attendant d’autres attitudes dignes, de M. Ouyahia ou M. Raouraoua. Il faut aussi le savoir, quand il n’y aura plus de pétrole, les Algériens s’entretueront pour 100 DA pendant que les dirigeants, leurs enfants et les enfants de leurs enfants seront déjà loin. Dans des pays à économie forte, qui ne dépendent pas de trous dans le désert.
Chawki Amari
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