24 FÉVRIER
Et demain?
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«Errare humanum est, perseverare diabolicum». «L´erreur est humaine, persévérer est diabolique »
24 février 1956, création de l´Ugta, 24 février 1971, nationalisation des hydrocarbures, 24 février 2008, nous sommes dans les temps morts consacrés par une Algérie plus que jamais en panne, plus que jamais avec des riches et des misérables et plus que jamais sans imagination. Que resterait-il, en effet, de cette notion de souveraineté, dernier rempart contre une recolonisation qui nous revient sous le couvert de la mondialisation et brade notre maillon fort constitué par les hydrocarbures? Sous toutes les latitudes, sous tous les régimes, le pétrole et le gaz sont considérés comme ressources stratégiques, défenses immunitaires vitales, pour l´économie du pays, que l´Etat doit impérativement préserver et exploiter rationnellement. Souvenons-nous, les accords du 29 juillet 1965- remise en cause des accords d´Evian- qui avaient permis à l´Algérie de cesser d´être un simple percepteur d´impôts, de bakchich et de remettre en cause le système de concessions, puis de se lancer dans l´aventure industrielle en prenant directement en main, sur le terrain, les opérations d´exploration et de production. Afin d´affirmer son indépendance vis-à-vis des puissances les plus influentes en Algérie, les Etats-Unis et la France, le régime de Houari Boumediene avait développé une coopération très dense avec l´Union soviétique également. Le 24 février 1971, lors d´un discours mémorable prononcé devant les cadres de l´Ugta, après avoir dressé un constat d´échec des discussions algéro-françaises menées jusque-là, il annonçait:
"...Je proclame officiellement, au nom du Conseil de la révolution et du gouvernement, que les décisions suivantes sont applicables à compter de ce jour:
1- la participation algérienne dans toutes les sociétés pétrolières françaises est portée à 51 pour cent, de façon à en assurer le contrôle effectif;
2- la nationalisation des gisements de gaz naturel;
3- la nationalisation du transport terrestre, c´est-à-dire de l´ensemble des canalisations se trouvant sur le territoire national".
Décisions historiques
C´était le temps béni où l´Algérie malgré l´inexpérience, avait un cap. Pourquoi voulons-nous nous singulariser? Aucun pays pétrolier, membre de l´OPEP ou pas, n´a osé, à ce jour, renoncer à sa souveraineté sur ses propres richesses pétrolières et les livrer aussi facilement aux intérêts étrangers. L´exemple le plus frappant est celui du président vénézuélien Hugo Chavez qui, après avoir remis en cause la législation plus libérale qui existait dans son pays, est allé jusqu´à menacer d´interrompre les livraisons de pétrole brut à destination des USA. L´autre exemple plus récent, puisqu´il ne date que de janvier de cette année, est celui du président bolivien nouvellement élu, Evo Moralès, qui a engagé un autre bras de fer avec les multinationales. En Russie, la reprise du contrôle des ressources stratégiques dont regorge le pays a été l´un des plus importants chantiers du président Vladimir Poutine. Après en avoir décousu avec les puissants groupes pétroliers Sibneft et Youkos, il a mis en oeuvre une nouvelle loi sur les hydrocarbures qui verrouillera davantage l´exploitation des réserves pétrolières et gazières russes aux compagnies étrangères.
Comment, alors, ne pas être inquiet quand on sait que les maux du chômage, de la malvie, de la hogra rongent cette jeunesse en panne d´espérance. Dans une interview à la chaîne, il m´a été donné d´entendre et d´apprendre que la drogue avait pénétré les lycées et même les C.E.M. C´est dire si le mal est profond. Comment ne pas être inquiet aussi devant les tentatives de quitter le pays à tout prix, même au prix de sa vie? Comment ne pas être désespéré? Tentons d´analyser les grands agrégats qui ont amené à la situation de désespérance où nous sommes.
Nous n´avons pas continué sur la lancée. Près de 400 milliards de dollars ont été engrangés depuis 1978, mais le pays toujours en panne de 1965 à 1978 de 22 milliards de dollars: l´essentiel de l´industrie date de cette époque. Nous sommes bien contents d´avoir une capacité de raffinage de 22 millions de tonnes et d´exporter des produits finis en partie au lieu du pétrole brut.
En 2008, nos dépenses ont été multipliées par deux d´une année sur l´autre pour une économie qui tend à se bazariser de plus en plus et nous incite à la paresse.
L´Algérien sponsorise ainsi l´emploi des ouvriers chinois, turcs, les emplois de Renault qui ne veut pas construire autre chose que des showrooms, réservant la construction d´une usine au Maroc voisin. Sommes-nous, comme le dit l´adage populaire, des marchands et non des bâtisseurs? des tubes digestifs roulant sur deux neurones?
Faisons un peu de futurologie. Imaginons que nous ayons des dirigeants fascinés par l´avenir et par la nécessité de graver dans le marbre un itinéraire pour l´Algérie dans un monde de plus en plus fluctuant. Le premier secteur à secourir est l´éducation qui n´arrête pas de péricliter. L´enseignement supérieur devrait être revu pour impliquer l´Université tenue soigneusement à l´écart des mutations anarchiques de l´économie algérienne.
Un autre défi majeur que connaîtra notre pays dans une génération, du fait que le pétrole et le gaz auront disparu de notre paysage énergétique d´une façon significative, est celui de l´approvisionnement en énergie et la réponse appropriée aux changements climatiques. Posons-nous très concrètement la question de savoir comment nous allons nous en sortir si nous n´avons pas, à titre d´exemple, une vision d´avenir.
La frénésie d´extraction des hydrocarbures n´est pas sous-tendue par une quelconque vision qui nous imposerait cette hémorragie. Les 110 milliards de dollars s´effritent au soleil à raison de 4 à 5% par an et ce n´est pas fini, l´économie américaine en récession aura raison, en tout premier lieu, des économies vulnérables comme la nôtre. Que faisons-nous pour conjurer ce signe indien? Qu´on se le dise, les multinationales ne sont pas venues investir dans l´aval. Elles prennent l´énergie, font des affaires et s´en vont. Le comas de trente ans de la pétrochimie algérienne, nous n´avons strictement rien fait depuis 1979, n´est pas près d´en finir. A titre d´exemple, le complexe steam cracking, coeur de la pétrochimie, coûtait dans les années 80,1 milliard de dollars. Nous ne pouvons installer le même à moins de 5 milliards de dollars.
Imaginons un gouvernement fasciné par l´avenir, la première chose à faire c´est de ré-étalonner les légitimités en misant sur l´intelligence et le savoir.
En lieu et place des usurpateurs de la légitimité révolutionnaire aussi respectable soit-elle et qui a fait son temps, le moment est venu de faire appel à d´autres légitimités qui seules donneront un avenir à ce pays. Un pays sans ressources pétrolières comme l´Inde, exporte pour 25 milliards de dollars de logiciels.
En Algérie, nous sommes plus que jamais dépendants du pétrole (98% des exportations). Il serait bon, alors, de prendre exemple sur des pays à compétences et potentialités comparables et de se mettre enfin au travail en misant sur l´effort, la sueur, le neurone.
Chacun sait par exemple, que le modèle énergétique algérien prenant en compte les profondes mutations du marché énergétique mondial dans un contexte d´évaporation, est à inventer. En fait, rien ne peut remplacer un effort national pour la définition d´un modèle énergétique qui part de l´identification de l´ensemble des gisements de ressources qui ne peuvent être seulement matérielles (fossiles et renouvelables), des modes de consommation, adossés naturellement à ce qui se fait dans le monde. Alors qu´"ailleurs" on prépare l´après-pétrole en se basant à marche forcée sur le développement des énergies renouvelables, chez nous, les lois votées en ce sens, ont un très faible rayon d´action, elles ne dépassent pas généralement le seuil de l´APN. Il est nécessaire d´imaginer un modèle énergétique qui s´inscrive dans la durée, inciter d´une façon ou d´une autre les opérateurs à investir en aval et enfin de miser sur la formation des hommes et la recherche en impliquant de façon déterminante l´Université algérienne. Si un cap mobilisateur qui transcende les courants, était tracé, nous aurions la conviction que nous sommes assurément dans la ligne du défunt président, quand il prononça la fameuse phrase: "Kararna taemime el mahroukate".
Le vrai défi
Au risque de nous répéter, la meilleure banque du pays est son sous-sol, il est anormal de produire d´une façon aussi débridée et il faut être bien naïf pour croire que les multinationales "une fois que nous n´avons plus de défense immunitaire", pourraient venir au secours de l´Etat. Le vrai défi pour le pays, est celui de réussir la mutation de son économie en améliorant progressivement ses performances et sa compétitivité.
S´agissant de l´Ugta, que reste-t-il de l´organisation mise en place par des militants de la trempe d´Aïssat Idir? Rien. Tragiquement rien.
L´Ugta de 2008 n´a pas pris une ride quant à son comportement d´organisation de masses réduites à leur plus simple expression.
A-t-on jamais vu l´Ugta défendre les enseignants? le savoir, la science? Non, car les enseignants n´ont pas de capacité de nuisance, du fait du nombre; mais, jugée à l´aune du savoir, c´est un autre débat.
"L´Algérie dans trente ans on en reparlera", avait dit De Gaulle à l´indépendance. Comment avec la meilleure richesse cet immense pays relèvera-t-il enfin la tête et donnera-t-il des motifs de fierté à ses enfants? C´est tout le défi de l´avenir.
(*) Ecole nationale polytechnique
Pr Chems Eddine CHITOUR
Et demain?
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«Errare humanum est, perseverare diabolicum». «L´erreur est humaine, persévérer est diabolique »
24 février 1956, création de l´Ugta, 24 février 1971, nationalisation des hydrocarbures, 24 février 2008, nous sommes dans les temps morts consacrés par une Algérie plus que jamais en panne, plus que jamais avec des riches et des misérables et plus que jamais sans imagination. Que resterait-il, en effet, de cette notion de souveraineté, dernier rempart contre une recolonisation qui nous revient sous le couvert de la mondialisation et brade notre maillon fort constitué par les hydrocarbures? Sous toutes les latitudes, sous tous les régimes, le pétrole et le gaz sont considérés comme ressources stratégiques, défenses immunitaires vitales, pour l´économie du pays, que l´Etat doit impérativement préserver et exploiter rationnellement. Souvenons-nous, les accords du 29 juillet 1965- remise en cause des accords d´Evian- qui avaient permis à l´Algérie de cesser d´être un simple percepteur d´impôts, de bakchich et de remettre en cause le système de concessions, puis de se lancer dans l´aventure industrielle en prenant directement en main, sur le terrain, les opérations d´exploration et de production. Afin d´affirmer son indépendance vis-à-vis des puissances les plus influentes en Algérie, les Etats-Unis et la France, le régime de Houari Boumediene avait développé une coopération très dense avec l´Union soviétique également. Le 24 février 1971, lors d´un discours mémorable prononcé devant les cadres de l´Ugta, après avoir dressé un constat d´échec des discussions algéro-françaises menées jusque-là, il annonçait:
"...Je proclame officiellement, au nom du Conseil de la révolution et du gouvernement, que les décisions suivantes sont applicables à compter de ce jour:
1- la participation algérienne dans toutes les sociétés pétrolières françaises est portée à 51 pour cent, de façon à en assurer le contrôle effectif;
2- la nationalisation des gisements de gaz naturel;
3- la nationalisation du transport terrestre, c´est-à-dire de l´ensemble des canalisations se trouvant sur le territoire national".
Décisions historiques
C´était le temps béni où l´Algérie malgré l´inexpérience, avait un cap. Pourquoi voulons-nous nous singulariser? Aucun pays pétrolier, membre de l´OPEP ou pas, n´a osé, à ce jour, renoncer à sa souveraineté sur ses propres richesses pétrolières et les livrer aussi facilement aux intérêts étrangers. L´exemple le plus frappant est celui du président vénézuélien Hugo Chavez qui, après avoir remis en cause la législation plus libérale qui existait dans son pays, est allé jusqu´à menacer d´interrompre les livraisons de pétrole brut à destination des USA. L´autre exemple plus récent, puisqu´il ne date que de janvier de cette année, est celui du président bolivien nouvellement élu, Evo Moralès, qui a engagé un autre bras de fer avec les multinationales. En Russie, la reprise du contrôle des ressources stratégiques dont regorge le pays a été l´un des plus importants chantiers du président Vladimir Poutine. Après en avoir décousu avec les puissants groupes pétroliers Sibneft et Youkos, il a mis en oeuvre une nouvelle loi sur les hydrocarbures qui verrouillera davantage l´exploitation des réserves pétrolières et gazières russes aux compagnies étrangères.
Comment, alors, ne pas être inquiet quand on sait que les maux du chômage, de la malvie, de la hogra rongent cette jeunesse en panne d´espérance. Dans une interview à la chaîne, il m´a été donné d´entendre et d´apprendre que la drogue avait pénétré les lycées et même les C.E.M. C´est dire si le mal est profond. Comment ne pas être inquiet aussi devant les tentatives de quitter le pays à tout prix, même au prix de sa vie? Comment ne pas être désespéré? Tentons d´analyser les grands agrégats qui ont amené à la situation de désespérance où nous sommes.
Nous n´avons pas continué sur la lancée. Près de 400 milliards de dollars ont été engrangés depuis 1978, mais le pays toujours en panne de 1965 à 1978 de 22 milliards de dollars: l´essentiel de l´industrie date de cette époque. Nous sommes bien contents d´avoir une capacité de raffinage de 22 millions de tonnes et d´exporter des produits finis en partie au lieu du pétrole brut.
En 2008, nos dépenses ont été multipliées par deux d´une année sur l´autre pour une économie qui tend à se bazariser de plus en plus et nous incite à la paresse.
L´Algérien sponsorise ainsi l´emploi des ouvriers chinois, turcs, les emplois de Renault qui ne veut pas construire autre chose que des showrooms, réservant la construction d´une usine au Maroc voisin. Sommes-nous, comme le dit l´adage populaire, des marchands et non des bâtisseurs? des tubes digestifs roulant sur deux neurones?
Faisons un peu de futurologie. Imaginons que nous ayons des dirigeants fascinés par l´avenir et par la nécessité de graver dans le marbre un itinéraire pour l´Algérie dans un monde de plus en plus fluctuant. Le premier secteur à secourir est l´éducation qui n´arrête pas de péricliter. L´enseignement supérieur devrait être revu pour impliquer l´Université tenue soigneusement à l´écart des mutations anarchiques de l´économie algérienne.
Un autre défi majeur que connaîtra notre pays dans une génération, du fait que le pétrole et le gaz auront disparu de notre paysage énergétique d´une façon significative, est celui de l´approvisionnement en énergie et la réponse appropriée aux changements climatiques. Posons-nous très concrètement la question de savoir comment nous allons nous en sortir si nous n´avons pas, à titre d´exemple, une vision d´avenir.
La frénésie d´extraction des hydrocarbures n´est pas sous-tendue par une quelconque vision qui nous imposerait cette hémorragie. Les 110 milliards de dollars s´effritent au soleil à raison de 4 à 5% par an et ce n´est pas fini, l´économie américaine en récession aura raison, en tout premier lieu, des économies vulnérables comme la nôtre. Que faisons-nous pour conjurer ce signe indien? Qu´on se le dise, les multinationales ne sont pas venues investir dans l´aval. Elles prennent l´énergie, font des affaires et s´en vont. Le comas de trente ans de la pétrochimie algérienne, nous n´avons strictement rien fait depuis 1979, n´est pas près d´en finir. A titre d´exemple, le complexe steam cracking, coeur de la pétrochimie, coûtait dans les années 80,1 milliard de dollars. Nous ne pouvons installer le même à moins de 5 milliards de dollars.
Imaginons un gouvernement fasciné par l´avenir, la première chose à faire c´est de ré-étalonner les légitimités en misant sur l´intelligence et le savoir.
En lieu et place des usurpateurs de la légitimité révolutionnaire aussi respectable soit-elle et qui a fait son temps, le moment est venu de faire appel à d´autres légitimités qui seules donneront un avenir à ce pays. Un pays sans ressources pétrolières comme l´Inde, exporte pour 25 milliards de dollars de logiciels.
En Algérie, nous sommes plus que jamais dépendants du pétrole (98% des exportations). Il serait bon, alors, de prendre exemple sur des pays à compétences et potentialités comparables et de se mettre enfin au travail en misant sur l´effort, la sueur, le neurone.
Chacun sait par exemple, que le modèle énergétique algérien prenant en compte les profondes mutations du marché énergétique mondial dans un contexte d´évaporation, est à inventer. En fait, rien ne peut remplacer un effort national pour la définition d´un modèle énergétique qui part de l´identification de l´ensemble des gisements de ressources qui ne peuvent être seulement matérielles (fossiles et renouvelables), des modes de consommation, adossés naturellement à ce qui se fait dans le monde. Alors qu´"ailleurs" on prépare l´après-pétrole en se basant à marche forcée sur le développement des énergies renouvelables, chez nous, les lois votées en ce sens, ont un très faible rayon d´action, elles ne dépassent pas généralement le seuil de l´APN. Il est nécessaire d´imaginer un modèle énergétique qui s´inscrive dans la durée, inciter d´une façon ou d´une autre les opérateurs à investir en aval et enfin de miser sur la formation des hommes et la recherche en impliquant de façon déterminante l´Université algérienne. Si un cap mobilisateur qui transcende les courants, était tracé, nous aurions la conviction que nous sommes assurément dans la ligne du défunt président, quand il prononça la fameuse phrase: "Kararna taemime el mahroukate".
Le vrai défi
Au risque de nous répéter, la meilleure banque du pays est son sous-sol, il est anormal de produire d´une façon aussi débridée et il faut être bien naïf pour croire que les multinationales "une fois que nous n´avons plus de défense immunitaire", pourraient venir au secours de l´Etat. Le vrai défi pour le pays, est celui de réussir la mutation de son économie en améliorant progressivement ses performances et sa compétitivité.
S´agissant de l´Ugta, que reste-t-il de l´organisation mise en place par des militants de la trempe d´Aïssat Idir? Rien. Tragiquement rien.
L´Ugta de 2008 n´a pas pris une ride quant à son comportement d´organisation de masses réduites à leur plus simple expression.
A-t-on jamais vu l´Ugta défendre les enseignants? le savoir, la science? Non, car les enseignants n´ont pas de capacité de nuisance, du fait du nombre; mais, jugée à l´aune du savoir, c´est un autre débat.
"L´Algérie dans trente ans on en reparlera", avait dit De Gaulle à l´indépendance. Comment avec la meilleure richesse cet immense pays relèvera-t-il enfin la tête et donnera-t-il des motifs de fierté à ses enfants? C´est tout le défi de l´avenir.
(*) Ecole nationale polytechnique
Pr Chems Eddine CHITOUR