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LA FRANCE AURAIT REFUSE DE SIGNER UNE CLAUSE DE BOYCOTT DES PRODUITS "MADE IN ISRAEL" : L'ALGERIE ANNULE LA VENTE
Publié le 12 octobre 2009
INFO ? INTOX ? Un journal algérien affirme que l’Algérie vient d’annuler un contrat militaire avec la France. La raison soulignée par ce quotidien algérien, repris par le quotidien israélien Ynet, serait “l’incapacité de la France à garantir que les équipements devant être fournis ne comprennent pas de composants fabriqués en Israël”.
Le journal El-Khabar, citant une source algérienne de haut rang, affirme en effet que “cette transaction a été annulée suite au refus de la France d’affirmer que tous les composants avaient été fabriqués en France”.
“Nous voulions absolument que la France respecte cette clause afin de prévenir la possibilité de voir des produits israéliens faire partie des systèmes de l’armée algérienne,” aurait affirmé cette source selon ce journal. Les négociations entre la France et l’Algérie pour la finalisation de ce contrat ont duré près d’un an, avant finalement d’être annulées. L’un des arguments qui avait été avancé dans les négociations passées pour ne pas signer ce contrat était que la France envisageait de vendre les mêmes équipements militaires au Maroc, voisin de l’Algérie. La source interrogée par le quotidien algérien affirme également que “le ministre de la Défense algérien introduit une clause similaire dans ses contrats pour l’acquisition de navires de guerre de Grande Bretagne, et pour un contrat d’achat d’hélicoptères avec l’Italie”.
L’Algérie a récemment fait l’acquisition de navires de guerre italiens équipés de missiles anti-sous-marins pour un montant total de 4 milliards d’euros, soit 5,9 milliards de dollars. Dans tous les différents contrats, les fabricants ont été invités à présenter au ministre algérien de la Défense une liste détaillée de tous leurs composants, notamment de leur lieu de production et des structures qui peuvent fournir des services d’entretien et de maintenance sur une période de cinq ans à compter de la date d’achat.
“Nous ne voulons pas être tributaires de l’humeur des industriels israéliens», a ajouté la source au journal algérien. L’ Algérie est classée au troisième rang des pays arabes en ce qui concerne les dépenses en équipements militaires. En 2008, l’Algérie avait investi quelque 2,4 milliards de dollars pour la modernisation de son armée.
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Publié le 12 octobre 2009
INFO ? INTOX ? Un journal algérien affirme que l’Algérie vient d’annuler un contrat militaire avec la France. La raison soulignée par ce quotidien algérien, repris par le quotidien israélien Ynet, serait “l’incapacité de la France à garantir que les équipements devant être fournis ne comprennent pas de composants fabriqués en Israël”.
Le journal El-Khabar, citant une source algérienne de haut rang, affirme en effet que “cette transaction a été annulée suite au refus de la France d’affirmer que tous les composants avaient été fabriqués en France”.
“Nous voulions absolument que la France respecte cette clause afin de prévenir la possibilité de voir des produits israéliens faire partie des systèmes de l’armée algérienne,” aurait affirmé cette source selon ce journal. Les négociations entre la France et l’Algérie pour la finalisation de ce contrat ont duré près d’un an, avant finalement d’être annulées. L’un des arguments qui avait été avancé dans les négociations passées pour ne pas signer ce contrat était que la France envisageait de vendre les mêmes équipements militaires au Maroc, voisin de l’Algérie. La source interrogée par le quotidien algérien affirme également que “le ministre de la Défense algérien introduit une clause similaire dans ses contrats pour l’acquisition de navires de guerre de Grande Bretagne, et pour un contrat d’achat d’hélicoptères avec l’Italie”.
L’Algérie a récemment fait l’acquisition de navires de guerre italiens équipés de missiles anti-sous-marins pour un montant total de 4 milliards d’euros, soit 5,9 milliards de dollars. Dans tous les différents contrats, les fabricants ont été invités à présenter au ministre algérien de la Défense une liste détaillée de tous leurs composants, notamment de leur lieu de production et des structures qui peuvent fournir des services d’entretien et de maintenance sur une période de cinq ans à compter de la date d’achat.
“Nous ne voulons pas être tributaires de l’humeur des industriels israéliens», a ajouté la source au journal algérien. L’ Algérie est classée au troisième rang des pays arabes en ce qui concerne les dépenses en équipements militaires. En 2008, l’Algérie avait investi quelque 2,4 milliards de dollars pour la modernisation de son armée.
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