En plein guerre du Rif, Abdelmalek dirige une Harka de 3000 hommes constituées des espagnoles pour combattre l'Emir Abdelkrim.
Encore aujourd'hui, on ne s'explique pas ce choix de la part d'un véritable combattant anticolonialiste, disciple du cheikh Bouamama et grand pourfendeur de l'impérialisme français. L'Espagne n'est- elle pas une puissance occupante? son colonialisme était-il moins nocif que celui de la France? faute de réponse de l'interessé qui n'a pas laissé de testament ou de texte expliquant sa vision politique de la situation, on reste dans le domaine de l'interprétation.
Mais peut-être que Abdelmalek aveuglé par ses ressentiment envers la France à considéré que la priorité était la lutte contre l'hexagone.
Une fin peu glorieuse
Le matin du 7 aout 1924, Abdelmalek, qui inspectait une position prise par ses hommes quelques heures plutôt reçoit une balle dans le cœur qui le tue sur le champ. La presse espagnole pleura sa mort, chante sa gloire et réinvente les circonstances de son décès. Il serait tombé " au champ d'honneur en commandant sa harka allié à Mélilia.Explique El Eco de Tetuan dans son édition du 9 aout.
Mais les circonstances de la mort de l'Emir sont en fait moins glorieuses, si l'on considére honorable de mourir en mercenaire pour le compte d'une puissace coloniale. Voilà le rapport établi vingt jours par un informateur français sur la mort du fils de l'Emir Abdelkader
" Abdelmalek a été tué au début de la matinée par un sergent de police ,qui serait le neveu de Amor El Kellouchi, Abdelmalek avait envoyé ce gradé avec son peleton ( vingt chevaux) reconnaitre une source dite "Ain Hammou" . Le sergent effectua la reconnaissance et occupa le point d'eau.Il se posta dans un coin et attendit son chef. Lorsque ce dernier arriva à la source, quelques coups de feu éclatèrent. Le sergent profitant de la confusion ajusta Abdelmalek et le tua.Il prend ensuite la fuite avec son peloton et passa à l'ennemi. La Zaboula de A bdelmalek fut volée; il avait touché une forte somme la veille pour les besoins de la harka.
Reste l'implication de L'Emir A bdelkrim dans cette exécution.Jusqu'a aujourd'hui, aucune thèse ne peut l’accréditer. Durant la guerre du Rif, des milliers de documents en atteste, les membres de la troupe " indigènes " dans l'armée espagnole qui passait à l'ennemi devaient donner un gage de leur fidélité à l'état rifain et prouvait qu'il ne pourrait y avoir de retour en arriére dans leur désertion.
Et quelle meilleur preuve que de tuer leurs chefs, qui étaiient souvent des officiers espagnols? De plus? si Abdelkrim n'a pas hésité à fusiller des prisonniers espagnols, surtout des officiers et des renegts rifains. Il n'était pas du genre à ordonner des assassinats ciblés ou
commanditer le meurtre des notables musulmans, même s'ils étaient, comme c’était le cas de Abdelmalek des étrangers.
La manière chirurgicale avec laquelle il s'est débarrassé d'Ahmed Rissouni, en avril 1925, son attenter à l'intégrité physique de son ennemi.
Encore aujourd'hui, on ne s'explique pas ce choix de la part d'un véritable combattant anticolonialiste, disciple du cheikh Bouamama et grand pourfendeur de l'impérialisme français. L'Espagne n'est- elle pas une puissance occupante? son colonialisme était-il moins nocif que celui de la France? faute de réponse de l'interessé qui n'a pas laissé de testament ou de texte expliquant sa vision politique de la situation, on reste dans le domaine de l'interprétation.
Mais peut-être que Abdelmalek aveuglé par ses ressentiment envers la France à considéré que la priorité était la lutte contre l'hexagone.
Une fin peu glorieuse
Le matin du 7 aout 1924, Abdelmalek, qui inspectait une position prise par ses hommes quelques heures plutôt reçoit une balle dans le cœur qui le tue sur le champ. La presse espagnole pleura sa mort, chante sa gloire et réinvente les circonstances de son décès. Il serait tombé " au champ d'honneur en commandant sa harka allié à Mélilia.Explique El Eco de Tetuan dans son édition du 9 aout.
Mais les circonstances de la mort de l'Emir sont en fait moins glorieuses, si l'on considére honorable de mourir en mercenaire pour le compte d'une puissace coloniale. Voilà le rapport établi vingt jours par un informateur français sur la mort du fils de l'Emir Abdelkader
" Abdelmalek a été tué au début de la matinée par un sergent de police ,qui serait le neveu de Amor El Kellouchi, Abdelmalek avait envoyé ce gradé avec son peleton ( vingt chevaux) reconnaitre une source dite "Ain Hammou" . Le sergent effectua la reconnaissance et occupa le point d'eau.Il se posta dans un coin et attendit son chef. Lorsque ce dernier arriva à la source, quelques coups de feu éclatèrent. Le sergent profitant de la confusion ajusta Abdelmalek et le tua.Il prend ensuite la fuite avec son peloton et passa à l'ennemi. La Zaboula de A bdelmalek fut volée; il avait touché une forte somme la veille pour les besoins de la harka.
Reste l'implication de L'Emir A bdelkrim dans cette exécution.Jusqu'a aujourd'hui, aucune thèse ne peut l’accréditer. Durant la guerre du Rif, des milliers de documents en atteste, les membres de la troupe " indigènes " dans l'armée espagnole qui passait à l'ennemi devaient donner un gage de leur fidélité à l'état rifain et prouvait qu'il ne pourrait y avoir de retour en arriére dans leur désertion.
Et quelle meilleur preuve que de tuer leurs chefs, qui étaiient souvent des officiers espagnols? De plus? si Abdelkrim n'a pas hésité à fusiller des prisonniers espagnols, surtout des officiers et des renegts rifains. Il n'était pas du genre à ordonner des assassinats ciblés ou
commanditer le meurtre des notables musulmans, même s'ils étaient, comme c’était le cas de Abdelmalek des étrangers.
La manière chirurgicale avec laquelle il s'est débarrassé d'Ahmed Rissouni, en avril 1925, son attenter à l'intégrité physique de son ennemi.