LE BEAU MODÈLE.
“L’apôtre d’Allâh a dit: celui qui m’obéit obéit à Allâh, et celui qui me désobéit, désobéit à Allâh et celui qui obéit au chef que j’ai nommé, m’obéit, et celui qui lui désobéit, me désobéit.”1
“Personne d’entre vous n’aura la foi s’il ne m’aime pas plus que son père, ses enfants et toute l’humanité.”2
“Je n’ai jamais touché une soie plus douce que la paume du prophète, et je n’ai jamais senti un parfum aussi bon que la sueur du prophète.”3
II LE PROPHÈTE N’AIME PAS LES MOQUERIES
1- Les moqueries des Quraysh à la Mecque.
“Ne prêtons pas l’oreille, se disaient-ils, à ce Coran et traitons ce galimatias par la moquerie.”4
“L’apôtre d’Allâh a dit: ne vous étonnez-pas si Allâh me protège des insultes et des malédictions des Quraysh. Ils insultent Mudhamman et maudissent Mudhammam alors que je suis Muhammad.”5
2- Muhammad punit ses adversaires à la Mecque, qui s’étaient moqués de lui (619-620):
“Muhammad lui jeta une feuille verte: al Aswad devint aveugle.”6]
“Muhammad fit un signe en direction de son ventre: ibn Yaghûth fut frappé d’hydropisie et il en mourrut, le ventre gonflé.”7
“Muhammad désigna du doigt la cicatrice d’une blessure qu’il avait eue quelques années plus tôt: la blessure s’infecta et il en mourut.”8
“Muhammad désigna son pied: ibn Wâ’il partit un jour à dos d’âne pour Tâ’if. Une épine entra dans la plante de son pied et il en mourut.”9
“Muhammad désigna sa tête. Son cerveau fut rempli de pus et il en mourut.”10
2-A Médine Muhammad approuve le meurtre de deux femmes qui l’insultaient (622-630).
“Un aveugle avait pour femme une esclave, enceinte, qui insultait le prophète. Il lui avait interdit, mais elle ne cessait pas. Il lui reprochait, mais elle n’abandonnait pas cette habitude Une nuit, elle commença à insulter le prophète. Alors il prit un couteau, le pointa sur son ventre , appuya et la tua. Un enfant qui sortit d’entre ses jambes fut englué dans le sang qui était là.
Quand vint le matin, le prophète apprit cela.... Le prophète dit:
-J’atteste par Allâh que cet homme qui a commis cette action doit se lever.... Sois mon témoin, il n’y aura pas de réparation pour le sang versé de cette femme. ”11
“Une juive avait l’habitude d’insulter le prophète et de le calomnier. Un homme l’étrangla jusqu’à ce qu’elle meure. L’envoyé d’Allah déclara qu’il n’y avait pas de prix à payer pour son sang.”12
3-L’assassinat du poête satirique Ka’b.
A- Les critiques de Ka’b.
“Ce n’est pas juste! Est-ce possible que Muhammad ait tué tous ces hommes13 ! Ce sont les chefs des Quraysh, les rois du monde! Si cela est vrai, je le jure, être sous terre vaudra mieux que de vivre dans la honte.”14
“L’ennemi de Dieu partit de Médine pour La Mekke et s’y mit à exhorter les gens contre Muhammad et à composer des poèmes panégyriques pour se lamenter sur le sort des hommes jetés dans la fosse commune à Badr. Il revint ensuite à Médine et composa des poèmes d’amour compromettants pour les femmes musulmanes.”15
“Il se rendit à La Mekke, consola les habitants, composa des élégies sur les morts et des satires contre le prophète et contre ses compagnons. Ensuite, il revint à Médine, et le même jour, le prophète apprit qu’il avait fait des satires sur lui.
Puis, chaque fois que Ka’b venait dans la ville, il disait:
-Pleurez, pour que l’on pense que Muhammad est mort et que sa religion cesse d’exister.
Ces paroles furent rapportées au prophète.”16
B-La réaction de Muhammad.
“Qui me débarassera d’Ibn al Achraf?
-Je m’en charge pour toi, envoyé d’Allah, je le tuerai, lui répondit Muhammad ibn Maslama.”17
“L’apôtre d’Allah a dit: qui veut tuer Kab ibn Al Ashraf, qui a blessé Allah et son apôtre? Alors Muhammad ibn Maslama dit: Ô apôtre d’Allâh, veux tu que je le tue? Le prophète dit: oui... alors ils le tuèrent et allèrent en informer le prophète. ”18
”...le prophète se plaignit de lui et dit: qui donnera sa vie à Allah, et tuera cet homme? L’un des Ansâr, nommé Muhammed ibn Maslama, dit:
-Moi, j’irai,et je le tuerai, apôtre d’Allah!
Le prophète le remercia vivement.”19
C-Le meurtre de Ka’b et de sa femme.
“Brusquement, Silkân saisit les mèches de Ka’b et dit à ses compagnons:
-Frappez maintenant cet ennemi de Dieu.
Leurs sabres s’abattirent tous ensemble sur la tête de Ka’b, mais les sabres se heurtèrent sans atteindre leur but...
Ibn Maslama poursuivait:... je me souvins que j’avais à la taille un poignard effilé. Je lui plongeai dans le ventre et l’y enfonçai de tout mon poids: le stylet ressortit de son bas-ventre et l’ennemi de Dieu s’écroula.”20
“...Silkân saisit fortement Ka’b par les cheveux et dit:
-Chargez! Muhammad, fils de Maslama le serra également, et Harîth,fils de Aws, vint à leur aide, et tous les trois le maintinrent ainsi. Les autres prirent leurs sabres et le frappèrent.”21
“...et la femme de Ka’b jetait des cris du haut de la terrasse. Elle fut tuée par les Arabes, qui se retirèrent ensuite.”22
D-Muhammad remercie les assassins.
“Ils trouvèrent le prophète occupé à prier, et lui rendirent compte de ce qu’ils venaient d’accomplir. Le prophète fut très heureux, rendit grâce à Dieu et les remercia.23
L’un de nos sabres avait heurté à la tête un de nos compagnons: son sang coulait... Nous le portâmes et le ramenâmes chez le prophète, vers la fin de la nuit. Il était en train de prier et il sortit à notre arrivée. Nous lui annonçâmes la mort de l’ennemi de Dieu. Le prophète cracha sur la plaie de notre compagnon, qui put repartir tout seul chez lui.”24
“Ensuite, il souffla sur la tête de Harîth, dont la blessure fut guérie immédiatement.”25
E- La réaction des juifs après le meurtre de Ka’b.
“Le lendemain, en apprenant la mort de Ka’b ibn al Achraf, les juifs furent pris de peur et chacun se mit à craindre pour sa vie.”26
“Puisque vous vous glorifiez - c’est un titre de gloire pour vous!-
d’avoir assassiné Ka’b ibn al Ashraf
Au petit matin où vous êtes venus le tuer,
Lui qui était sans traîtrise ni mauvaise foi;
Peut-être bien que les nuits et les vicissitudes du destin
prendront la revanche sur le “Juste”, l’ “Equitable”,
pour avoir combattu et expulsé les Nadir
et coupé les palmiers avant la récolte.
Si je suis en vie, nous irons à votre rencontre armés de nos lances et de nos sabres effilés...”27
4- L’assassinat du poète satirique Abu Afak.
“Abu Afak faisait partie des Banu Amr banu Auf du clan des banu Ubayda. Il montra son opposition quand l’apôtre d’Allah tua al Harith ibn Suwayd ibn Samit et il dit:
“J’ai vécu longtemps, mais je n’ai jamais vu une assemblée de gens plus confiants dans leur entreprise, ainsi que leurs alliés appelés à ce sujet, que les fils de Qayla quand ils se sont regroupés, des hommes qui soulevaient des montagnes et ne se soumettaient jamais; un cavalier est venu à eux et les a divisé en leur disant: “permis!”, “interdit!” à tout propos. Si vous aviez eu foi dans la gloire et les liens familiaux, vous auriez suivi Tubba28.”
“L’apôtre dit: “qui pourrait me débarasser de cette crapule pour moi?” Alors Salim ibn Umayr, frère de Ibn Amr ibn Auf, l’un des “pleureurs”, s’avança et le tua. Umama ibn Muzayriya dit à ce sujet:
“Tu as menti à propos de la religion d’Allah et à l’homme Ahmad29 !
Par lui qui est ton père, quel mal que le fils qu’il a produit!
Un Hanif 30 te donna un coup dans la nuit en disant:
Prends ça, Abu Afak, en dépit de ton âge!
Que ce soit un homme ou un djinn qui t’a tué
au coeur de la nuit, (je ne le dirai pas).”31
“Alors eut lieu l’attaque contre Salim ibn Umayr al Amri contre Abu Afak, le juif, au mois de Shawwal dans le début du douzième mois depuis l’Hégire de l’apôtre d’Allah. Abu Afak qui faisait partie des Banu Amr ibn Awf, et il était un vieil homme qui avait atteint d’âge de 120 ans. Il était juif et il poussait les gens contre l’apôtre d’Allah, et composait des vers satiriques.
Salim ibn Umayr (...) dit:
Je fais le voeu de tuer Abu Afak ou de mourir face à lui.”
Il attendit le moment propice jusqu’à une nuit chaude, alors que Abu Afak dormait dehors. Salim ibn Umayr le sut, et il le transperça au niveau du foi et appuya si fort qu’il atteint le lit. L’ennemi d’Allah hurla et les gens qui étaient ses familiers se ruèrent vers lui, m’emmenèrent chez lui et l’inhumèrent.”32
5 Les exécutions de poètes au moment de la conquête de la Mecque (630).
“ Un homme du clan des Khuzâ’ah avait entendu un homme du clan de Kinânah chanter un poème satirique sur le prophète; il l’attaque et lui trancha la tête.”33
“... enfin, Anas ibn Zunaim a été frappé jusqu’au sang par Hozaid parce qu’il avait fait des chansons moqueuses contre Muhammad...”34
“(...) il dénonçait aussi Anas ibn Zunaim à Muhammad à cause de ses chansons moqueuses qu’il avait fait contre lui. Et celui-ci proclama son bannissement. Ensuite, il lui pardonna pourtant (...) après qu’il lui eut composé une chanson à sa louange.”35
“Bujayr ibn Zuhayr écrivit à son frère le poète Ka’b ibn Zuhayr pour l’informer que Muhammad avait liquidé à La Mekke quelques poètes qui composaient des satires contre lui et que les autres poètes des Quraysh s’étaient enfuis un peu partout.”36
6-Les exécutions de chanteuses à la Mecque.
“Le prophète a dit: le jour de la conquête de La Mekke: il y a quatre personnes à qui je ne donne pas de protection sur le territoire sacré et profane.
Il les nomma ensuite. Il y avait deux chanteuses d’al Maqis; l’une fut tuée, l’autre s’échappa et se soumit à l’islam.37
“... les deux esclaves d’Abdallah ibn Khatal, qui chantaient devant les hommes des satires contre le prophète.”38
“Et maintenant, il faisait des chansons moqueuses contre Muhammad et les faisait chanter par deux chanteuses frivoles, Qariba et Fartana, qui lui appartenaient et elles les présentaient aux gens de la Mecque qui le fréquentaient et qui buvaient du vin (...) Les deux chanteuses avaient été bannies. Une a été exécutée. L’autre a été épargnée 39 .”40
“La pleureuse Sara (...) chantait des chansons satiriques contre Muhammad, qu’on lui avait donnée. Elle avait déjà fait cela à Médine. Au moment de la conquête, elle est tombée entre les mains de Muhammas et a été exécutée.”41
7-L’exécution du poète ibn Khatal.
“C’était un poète, qui était venu à Médine et avait embrassé l’islam...Il avait tué un musulman, avait apostasié et était retourné à La Mekke, où il faisait des satires contre Muhammad.”42
“Il a aussi dit: mettez aussi Ibn Khatal à mort, même si vous le voyez tenir un rideau de la Ka’ba.”43
“(à l’entrée dans La Mekke), un homme vint et dit: Ibn Khatal est en train de s’agripper au rideau de la Ka’ba!. Le prophète dit alors: tuez-le” 44]
“le jour de la conquête, le prophète entra dans La Mekke, portant un casque sur la tête. Quand il l’enleva, un homme est venu lui dire:
-Ibn Khatal s’est accroché au rideau de la Ka’ba.
Le prophète a dit:
-Tuez-le.”45
“Ma’n et Musa ibn Dawud disent dans leur version: un homme est venu à lui pour dire:
-Ô apôtre de Dieu! Ibn Khatal s’accroche au rideau de la Ka’ba.
Le prophète de Dieu dit alors:
-Tuez-le”46
“Tuez-le partout où vous le trouverez.”47
“Abû Barzah vint et le vit s’accrocher au voile de la Ka’ba. Il l’éventra.”48
Les avis de Muhammad sur la poésie.
“Nous allions avec le messager d’Allâh. Alors nous étions à l’endroit appelé Arj, nous avons rencontré un poète qui récitait de la poésie. Alors l’envoyé d’Allâh dit: attrape Satan ou retiens Satan, parce que mieux vaut pour le ventre d’être rempli de pus que d’avoir l’esprit rempli par de la poésie”49
“Le prophète a dit: il est mieux pour un homme de se remplir le corps de pus plutôt que de poésie.”50
“Le prophète a dit: le vers poétique le plus véridique est ‘En vérité! Tout est périssable, sinon Allâh’ “51
http://www.islamla.com/article188.html
“L’apôtre d’Allâh a dit: celui qui m’obéit obéit à Allâh, et celui qui me désobéit, désobéit à Allâh et celui qui obéit au chef que j’ai nommé, m’obéit, et celui qui lui désobéit, me désobéit.”1
“Personne d’entre vous n’aura la foi s’il ne m’aime pas plus que son père, ses enfants et toute l’humanité.”2
“Je n’ai jamais touché une soie plus douce que la paume du prophète, et je n’ai jamais senti un parfum aussi bon que la sueur du prophète.”3
II LE PROPHÈTE N’AIME PAS LES MOQUERIES
1- Les moqueries des Quraysh à la Mecque.
“Ne prêtons pas l’oreille, se disaient-ils, à ce Coran et traitons ce galimatias par la moquerie.”4
“L’apôtre d’Allâh a dit: ne vous étonnez-pas si Allâh me protège des insultes et des malédictions des Quraysh. Ils insultent Mudhamman et maudissent Mudhammam alors que je suis Muhammad.”5
2- Muhammad punit ses adversaires à la Mecque, qui s’étaient moqués de lui (619-620):
“Muhammad lui jeta une feuille verte: al Aswad devint aveugle.”6]
“Muhammad fit un signe en direction de son ventre: ibn Yaghûth fut frappé d’hydropisie et il en mourrut, le ventre gonflé.”7
“Muhammad désigna du doigt la cicatrice d’une blessure qu’il avait eue quelques années plus tôt: la blessure s’infecta et il en mourut.”8
“Muhammad désigna son pied: ibn Wâ’il partit un jour à dos d’âne pour Tâ’if. Une épine entra dans la plante de son pied et il en mourut.”9
“Muhammad désigna sa tête. Son cerveau fut rempli de pus et il en mourut.”10
2-A Médine Muhammad approuve le meurtre de deux femmes qui l’insultaient (622-630).
“Un aveugle avait pour femme une esclave, enceinte, qui insultait le prophète. Il lui avait interdit, mais elle ne cessait pas. Il lui reprochait, mais elle n’abandonnait pas cette habitude Une nuit, elle commença à insulter le prophète. Alors il prit un couteau, le pointa sur son ventre , appuya et la tua. Un enfant qui sortit d’entre ses jambes fut englué dans le sang qui était là.
Quand vint le matin, le prophète apprit cela.... Le prophète dit:
-J’atteste par Allâh que cet homme qui a commis cette action doit se lever.... Sois mon témoin, il n’y aura pas de réparation pour le sang versé de cette femme. ”11
“Une juive avait l’habitude d’insulter le prophète et de le calomnier. Un homme l’étrangla jusqu’à ce qu’elle meure. L’envoyé d’Allah déclara qu’il n’y avait pas de prix à payer pour son sang.”12
3-L’assassinat du poête satirique Ka’b.
A- Les critiques de Ka’b.
“Ce n’est pas juste! Est-ce possible que Muhammad ait tué tous ces hommes13 ! Ce sont les chefs des Quraysh, les rois du monde! Si cela est vrai, je le jure, être sous terre vaudra mieux que de vivre dans la honte.”14
“L’ennemi de Dieu partit de Médine pour La Mekke et s’y mit à exhorter les gens contre Muhammad et à composer des poèmes panégyriques pour se lamenter sur le sort des hommes jetés dans la fosse commune à Badr. Il revint ensuite à Médine et composa des poèmes d’amour compromettants pour les femmes musulmanes.”15
“Il se rendit à La Mekke, consola les habitants, composa des élégies sur les morts et des satires contre le prophète et contre ses compagnons. Ensuite, il revint à Médine, et le même jour, le prophète apprit qu’il avait fait des satires sur lui.
Puis, chaque fois que Ka’b venait dans la ville, il disait:
-Pleurez, pour que l’on pense que Muhammad est mort et que sa religion cesse d’exister.
Ces paroles furent rapportées au prophète.”16
B-La réaction de Muhammad.
“Qui me débarassera d’Ibn al Achraf?
-Je m’en charge pour toi, envoyé d’Allah, je le tuerai, lui répondit Muhammad ibn Maslama.”17
“L’apôtre d’Allah a dit: qui veut tuer Kab ibn Al Ashraf, qui a blessé Allah et son apôtre? Alors Muhammad ibn Maslama dit: Ô apôtre d’Allâh, veux tu que je le tue? Le prophète dit: oui... alors ils le tuèrent et allèrent en informer le prophète. ”18
”...le prophète se plaignit de lui et dit: qui donnera sa vie à Allah, et tuera cet homme? L’un des Ansâr, nommé Muhammed ibn Maslama, dit:
-Moi, j’irai,et je le tuerai, apôtre d’Allah!
Le prophète le remercia vivement.”19
C-Le meurtre de Ka’b et de sa femme.
“Brusquement, Silkân saisit les mèches de Ka’b et dit à ses compagnons:
-Frappez maintenant cet ennemi de Dieu.
Leurs sabres s’abattirent tous ensemble sur la tête de Ka’b, mais les sabres se heurtèrent sans atteindre leur but...
Ibn Maslama poursuivait:... je me souvins que j’avais à la taille un poignard effilé. Je lui plongeai dans le ventre et l’y enfonçai de tout mon poids: le stylet ressortit de son bas-ventre et l’ennemi de Dieu s’écroula.”20
“...Silkân saisit fortement Ka’b par les cheveux et dit:
-Chargez! Muhammad, fils de Maslama le serra également, et Harîth,fils de Aws, vint à leur aide, et tous les trois le maintinrent ainsi. Les autres prirent leurs sabres et le frappèrent.”21
“...et la femme de Ka’b jetait des cris du haut de la terrasse. Elle fut tuée par les Arabes, qui se retirèrent ensuite.”22
D-Muhammad remercie les assassins.
“Ils trouvèrent le prophète occupé à prier, et lui rendirent compte de ce qu’ils venaient d’accomplir. Le prophète fut très heureux, rendit grâce à Dieu et les remercia.23
L’un de nos sabres avait heurté à la tête un de nos compagnons: son sang coulait... Nous le portâmes et le ramenâmes chez le prophète, vers la fin de la nuit. Il était en train de prier et il sortit à notre arrivée. Nous lui annonçâmes la mort de l’ennemi de Dieu. Le prophète cracha sur la plaie de notre compagnon, qui put repartir tout seul chez lui.”24
“Ensuite, il souffla sur la tête de Harîth, dont la blessure fut guérie immédiatement.”25
E- La réaction des juifs après le meurtre de Ka’b.
“Le lendemain, en apprenant la mort de Ka’b ibn al Achraf, les juifs furent pris de peur et chacun se mit à craindre pour sa vie.”26
“Puisque vous vous glorifiez - c’est un titre de gloire pour vous!-
d’avoir assassiné Ka’b ibn al Ashraf
Au petit matin où vous êtes venus le tuer,
Lui qui était sans traîtrise ni mauvaise foi;
Peut-être bien que les nuits et les vicissitudes du destin
prendront la revanche sur le “Juste”, l’ “Equitable”,
pour avoir combattu et expulsé les Nadir
et coupé les palmiers avant la récolte.
Si je suis en vie, nous irons à votre rencontre armés de nos lances et de nos sabres effilés...”27
4- L’assassinat du poète satirique Abu Afak.
“Abu Afak faisait partie des Banu Amr banu Auf du clan des banu Ubayda. Il montra son opposition quand l’apôtre d’Allah tua al Harith ibn Suwayd ibn Samit et il dit:
“J’ai vécu longtemps, mais je n’ai jamais vu une assemblée de gens plus confiants dans leur entreprise, ainsi que leurs alliés appelés à ce sujet, que les fils de Qayla quand ils se sont regroupés, des hommes qui soulevaient des montagnes et ne se soumettaient jamais; un cavalier est venu à eux et les a divisé en leur disant: “permis!”, “interdit!” à tout propos. Si vous aviez eu foi dans la gloire et les liens familiaux, vous auriez suivi Tubba28.”
“L’apôtre dit: “qui pourrait me débarasser de cette crapule pour moi?” Alors Salim ibn Umayr, frère de Ibn Amr ibn Auf, l’un des “pleureurs”, s’avança et le tua. Umama ibn Muzayriya dit à ce sujet:
“Tu as menti à propos de la religion d’Allah et à l’homme Ahmad29 !
Par lui qui est ton père, quel mal que le fils qu’il a produit!
Un Hanif 30 te donna un coup dans la nuit en disant:
Prends ça, Abu Afak, en dépit de ton âge!
Que ce soit un homme ou un djinn qui t’a tué
au coeur de la nuit, (je ne le dirai pas).”31
“Alors eut lieu l’attaque contre Salim ibn Umayr al Amri contre Abu Afak, le juif, au mois de Shawwal dans le début du douzième mois depuis l’Hégire de l’apôtre d’Allah. Abu Afak qui faisait partie des Banu Amr ibn Awf, et il était un vieil homme qui avait atteint d’âge de 120 ans. Il était juif et il poussait les gens contre l’apôtre d’Allah, et composait des vers satiriques.
Salim ibn Umayr (...) dit:
Je fais le voeu de tuer Abu Afak ou de mourir face à lui.”
Il attendit le moment propice jusqu’à une nuit chaude, alors que Abu Afak dormait dehors. Salim ibn Umayr le sut, et il le transperça au niveau du foi et appuya si fort qu’il atteint le lit. L’ennemi d’Allah hurla et les gens qui étaient ses familiers se ruèrent vers lui, m’emmenèrent chez lui et l’inhumèrent.”32
5 Les exécutions de poètes au moment de la conquête de la Mecque (630).
“ Un homme du clan des Khuzâ’ah avait entendu un homme du clan de Kinânah chanter un poème satirique sur le prophète; il l’attaque et lui trancha la tête.”33
“... enfin, Anas ibn Zunaim a été frappé jusqu’au sang par Hozaid parce qu’il avait fait des chansons moqueuses contre Muhammad...”34
“(...) il dénonçait aussi Anas ibn Zunaim à Muhammad à cause de ses chansons moqueuses qu’il avait fait contre lui. Et celui-ci proclama son bannissement. Ensuite, il lui pardonna pourtant (...) après qu’il lui eut composé une chanson à sa louange.”35
“Bujayr ibn Zuhayr écrivit à son frère le poète Ka’b ibn Zuhayr pour l’informer que Muhammad avait liquidé à La Mekke quelques poètes qui composaient des satires contre lui et que les autres poètes des Quraysh s’étaient enfuis un peu partout.”36
6-Les exécutions de chanteuses à la Mecque.
“Le prophète a dit: le jour de la conquête de La Mekke: il y a quatre personnes à qui je ne donne pas de protection sur le territoire sacré et profane.
Il les nomma ensuite. Il y avait deux chanteuses d’al Maqis; l’une fut tuée, l’autre s’échappa et se soumit à l’islam.37
“... les deux esclaves d’Abdallah ibn Khatal, qui chantaient devant les hommes des satires contre le prophète.”38
“Et maintenant, il faisait des chansons moqueuses contre Muhammad et les faisait chanter par deux chanteuses frivoles, Qariba et Fartana, qui lui appartenaient et elles les présentaient aux gens de la Mecque qui le fréquentaient et qui buvaient du vin (...) Les deux chanteuses avaient été bannies. Une a été exécutée. L’autre a été épargnée 39 .”40
“La pleureuse Sara (...) chantait des chansons satiriques contre Muhammad, qu’on lui avait donnée. Elle avait déjà fait cela à Médine. Au moment de la conquête, elle est tombée entre les mains de Muhammas et a été exécutée.”41
7-L’exécution du poète ibn Khatal.
“C’était un poète, qui était venu à Médine et avait embrassé l’islam...Il avait tué un musulman, avait apostasié et était retourné à La Mekke, où il faisait des satires contre Muhammad.”42
“Il a aussi dit: mettez aussi Ibn Khatal à mort, même si vous le voyez tenir un rideau de la Ka’ba.”43
“(à l’entrée dans La Mekke), un homme vint et dit: Ibn Khatal est en train de s’agripper au rideau de la Ka’ba!. Le prophète dit alors: tuez-le” 44]
“le jour de la conquête, le prophète entra dans La Mekke, portant un casque sur la tête. Quand il l’enleva, un homme est venu lui dire:
-Ibn Khatal s’est accroché au rideau de la Ka’ba.
Le prophète a dit:
-Tuez-le.”45
“Ma’n et Musa ibn Dawud disent dans leur version: un homme est venu à lui pour dire:
-Ô apôtre de Dieu! Ibn Khatal s’accroche au rideau de la Ka’ba.
Le prophète de Dieu dit alors:
-Tuez-le”46
“Tuez-le partout où vous le trouverez.”47
“Abû Barzah vint et le vit s’accrocher au voile de la Ka’ba. Il l’éventra.”48
Les avis de Muhammad sur la poésie.
“Nous allions avec le messager d’Allâh. Alors nous étions à l’endroit appelé Arj, nous avons rencontré un poète qui récitait de la poésie. Alors l’envoyé d’Allâh dit: attrape Satan ou retiens Satan, parce que mieux vaut pour le ventre d’être rempli de pus que d’avoir l’esprit rempli par de la poésie”49
“Le prophète a dit: il est mieux pour un homme de se remplir le corps de pus plutôt que de poésie.”50
“Le prophète a dit: le vers poétique le plus véridique est ‘En vérité! Tout est périssable, sinon Allâh’ “51
La suite sur...
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