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LA REGRESSION FECONDE

2 participants

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1LA REGRESSION FECONDE Empty LA REGRESSION FECONDE Jeu 14 Fév - 15:27

admin"SNP1975"

admin
Admin

Penser dans ce contexte (tradition) n'est point mettre a nu les questions mais les raccorder aux réponses qui sont données d'avance.
C'est pourquoi ces gens ( les traditionalistes) pensent en "clichés" en schémes préetablis.

En ravalant l'ablution à une hygiéne on la réduit à un acte de purification physique.
En ravalant la priére a la pratique sportif on la sécularise.
Meme lorsque , eveillant furieusement nos "idoles mentales" nous nous jetons à bride abattue dans une aventure censée nous libérer de l'emprise de l'occidental , nous tombons dans son piége parceque notre ressentiment aveugle paralyse toute attitude vraiment critique à son egard.

Car la charge emise est trop forte , la psyché religieuse et les mobiles affectifs , sont trop violent , pour s'accommoder d'une forme equilibrée de comportement.
Pour etre en mesure d'avoir un comportement equilibré il faut avoir relativisé ses valeurs , avoir connus le désenchantement de la non croyance , avoir fait de sa foi une affaire privée et non l'acte coercitif d'un ordre public.

Parce que la distanciation qui permet de devenir témoin de ses propres métamorphoses et de remettre tout en question sans peur de sacrilége , sans crainte de perdre le nord ( mais qui peut aussi provoquer une aliénation pathologique , voire meme un dédoublement schizophrénique de la personalité ) .
Extrait d'un livre iranien

L'Islamisme est comme un chien dangereux . La démocratie ça lui sert de museuliére."SNP"

http://www.marocainsdalgerie.net

2LA REGRESSION FECONDE Empty Re: LA REGRESSION FECONDE Ven 22 Fév - 18:30

yacoub

yacoub

Il n y a pas de différence entre islam et islamisme.
L'islam a toujours été politique.
LA REGRESSION FECONDE Islam-sabre2-735230

3LA REGRESSION FECONDE Empty Re: LA REGRESSION FECONDE Ven 22 Fév - 18:36

admin"SNP1975"

admin
Admin

Pour François Burgat, l’islamisme est « une régression féconde », 1ère Partie


Par Hakim Arabdiou
Lundi 7 mai 2007
article publié dans la lettre 535
Lien permanent vers cet article
Les travaux du politologue français, François Burgat, constituent pour l’essentiel une tentative de « théoriser » et de rendre attrayante l’idéologie réactionnaire et capitaliste des islamistes, qui représentent la plus virulente des forces politiques au service des féodaux et de certaines fractions de la bourgeoisie musulmane, notamment compradore. Précisions d’emblée que notre politologue, pour prévenir d’éventuelles objections, et outre ses nombreuses confusions et amalgames dans le lexique et les périodes, parsème ses textes de tours de passe-passe sémantiques, qu’il pourrait exciper par un : « J’ai pourtant bien précisé que… ».

Les islamistes seraient les vecteurs de la modernité du « Nord » « judéo-chrétiens » dans le monde musulman et parmi les minorités musulmanes d’Occident .
Cet universitaire semble « découvrir », des décennies après la gauche arabe et celle des pays musulmans, la nature foncièrement politique et non religieuse des mouvements islamistes. De plus, selon lui, ces derniers lutteraient pour introduire dans les pays musulmans, les valeurs du « Nord » judéo-chrétiens, telle que la « démocratie, la laïcité, les droits de l’homme… . On reste interloqué par une telle assertion, lorsque l’on sait - et Burgat, plus que tout autre - que les principaux doctrinaires de toute la mouvance islamiste dans le monde, ne sont autres que Mohammed ibn Abdelwahab, Ibn Taymia, El Mawdoudi, Qichq, Qotb…, c’est-à-dire les auteurs des interprétations les plus réactionnaires de l’islam. Autre élément : le farouche combat des islamistes contre ces valeurs, combat mené, soit ouvertement, soit sournoisement, selon que le rapport de forces soit en leur faveur ou non. Eh bien non ! nous prévient-il ; les islamistes feignent seulement de rejeter ces dernières, alors qu’en réalité, ils n’en refusent que la terminologie, qui sert à les nommer, terminologie associée, selon lui et les islamistes, dans l’imaginaire des peuples musulmans, aux entreprises coloniales, néocoloniales et impérialistes. Ce rejet, qui ne serait donc qu’apparent, est en fait une « réappropriation » de ces valeurs par eux, en vue de les réintroduire dans les sociétés musulmanes, par le biais d’un lexique et de référents culturels locaux, avant tout religieux.
« Les sociétés du Sud réintroduisent les références de leur culture locale-la culture musulmane sic - dans les différents niveaux, esthétiques, idéologique… ou politique, de décorer sa maison, des façons de parler et de penser, des références philosophiques, littéraires ou politiques, des modes de raisonnement juridique, que l’irruption des modèles occidentaux avaient discrédités, retrouvent ainsi irrésistiblement leur crédibilité et leur attraits perdus ». c’est moi qui souligne, H.A
François Burgat serait-il un fieffé réactionnaire sur le plan social, en comparaison à Mahfoud Nahnah, Frère musulman algérien et ancien leader du Mouvement de la société pour la paix (MSP), qui aimait répéter dans ses déclarations que : « Si le Prophète (Mohammed) était de notre temps, il s’habillerait en costume d’alpaga ». D’ailleurs, un grand nombre d’aspects du mode de vie et institutionnels occidentaux sont adoptés par les sociétés et les Etats musulmans. Ils auraient pu l’être davantage, si les islamistes et les pouvoirs en places avaient accepté d’aller plus loin, sans craindre de perdre certains de leurs privilèges. Notre spécialiste de l’islamisme ajoute que cette « réappropriation » consiste à expurger la modernité de ses contingences historiques (européocentriques), afin d’en conserver ses invariants universels.
Si l’on en croit ces affirmations, les islamistes ne combattraient pas la laïcité, en tant que telle, mais seulement, parce qu’elle serait reliée, selon lui, à un sombre passé, dont la responsabilité incombe à ses promoteurs, et parce qu’elle a évincé la chari’a de la gestion de la Cité. Or l’essence même de la laïcité n’est-elle pas la séparation des Eglises et de l’Etat ?
Pour appuyer cette assertion, notre auteur n’a pas trouvé mieux que d’appeler en renfort le salafiste, Omar Aderrahmane, l’un des commanditaires de l’attentat criminel, de février 1993, dans les sous-sols du Word Trade Center, à New York, attentat qui avait fait six morts et un millier de blessés, parmi des innocents. « du fond de la prison américaine, écrit-il, Omar Abderrahmane vitupère les « soixante-dix années sans chari’a » qu’il rend responsable de tous les maux des musulmans ». Liess Boukra, sociologue algérien, comble opportunément le « déficit » en information de Burgat, en indiquant que ce leader islamiste dirigeait « depuis plusieurs années, le centre des réfugiés Al-kifah, à New York ; un centre où se recrutent les volontaires du Djihad. Durant la guerre en Afghanistan, il a été utilisé comme centrale de recrutement par la CIA. »[1]
De plus, il est notoire que les islamistes vouent aux gémonies la laïcité, car elle les prive de leur fonds de commerce : la redoutable arme de la religion. Aussi, n’hésitent-ils pas à mentir effrontément à son sujet, en violation des prescriptions du Coran, et à falsifier la signification de l’un des principaux piliers de la modernité politique, en vue de provoquer son rejet par les musulmans, en leur affirmant que la laïcité est synonyme d’athéisme.
François Burgat nous rassure par ailleurs qu’il a : « fréquenté suffisamment de près de leaders ou de militants islamistes au cours de dix-sept années que j’ai vécu dans le monde arabe. », pour être en mesure de jeter aux orties les définitions de ce courant politique, qu’en donnent des « professeurs de criminologie » sur les plateaux de télévision. Il définit quant à lui « l’islamisme (…comme) avant tout l’usage du lexique musulman dans la sphère politique… »
C’est par une telle ineptie que notre chercheur veut nous faire croire que les islamistes n’instrumentalisent pas sans vergogne l’islam en vue d’instaurer une théocratie, comme mode de gestion du politique, afin de permettre une exploitation féroce de la classe ouvrière et des masses laborieuses musulmanes. Faisons observer que, quelques années plus tard, celui-ci nous informe que désormais les notions de mouvement « islamique » ou « islamiste » sont inopérantes, car elles couvrent une réalité disparate. Il ne continuera pas moins - quelques… mots plus loin- à employer ces deux termes, sans craindre la contradiction.
(à suivre)

"une régression féconde": Cette expression fascisante est de Lahouari Addi, universitaire algérien, pour commenter à chaud la victoire du FIS aux élections législatives de décembre 1991. Il voulait signifier par là que les Algériens se guériront de l’islamisme, lorsqu’ils subiront à leur dépens l’expérience d’un régime de ce type. Cela n’empêchera pas cette universitaire, venu enseigner en France, après cette victoire, d’être un fervent réconciliateur avec ce parti, et l’un des supporters de l’accord de San Egidio, à Rome, de janvier 1995, qui consacrait la reddition devant le FIS du peuple et de l’Etat algériens.
Textes de François Burgat :

  • « D’un intégrisme à l’autre », pp. 31-37, in ouvrage collectif, Intégrismes, Algérie, jusqu’où peur-on comprendre ? les nouveaux cahiers du Sud, n° 1/janvier 1996, éd. de l’Aube.
  • « Une volonté de « retour au passé » ? », pp.75-84, in ouvrage collectif, L’Islamisme, éd. La Découverte, Paris, 1974.
  • Interview accordée au journal l’Humanité du 15 septembre 2001.
  • Magazine l’Express, du 17/11/2005
  • La génération Al-Qaïda : de l’imposition d’un ordre contesté à l’internationalisation d’une résistance « islamique », en II partie, les mardi 2 et mercredi 10 novembre 2004, in site islamiste Oumma.com.

Notes


[1] Liess Boukra : le Terrorisme : définition, histoire, idéologie et passage à l’acte, Chihab édition, 2006, Alger.

par Hakim Arabdiou
voir tous ses articles

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