Algérie-Maroc


Rejoignez le forum, c’est rapide et facile

Algérie-Maroc
Algérie-Maroc
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Algérie-Maroc

Forum de discussion entre Maghrébins, expulsés marocains d'algerie,algerie-maroc


-17%
Le deal à ne pas rater :
(Black Friday) Apple watch Apple SE GPS + Cellular 44mm (plusieurs ...
249 € 299 €
Voir le deal

Vous n'êtes pas connecté. Connectez-vous ou enregistrez-vous

[Harkis] Mémoire d'harkis !

3 participants

Aller en bas  Message [Page 1 sur 1]

1[Harkis] Mémoire d'harkis ! Empty [Harkis] Mémoire d'harkis ! Mer 27 Fév - 17:36

admin"SNP1975"

admin
Admin

Les harkis dans "Histoire, mémoire et mondialisation"


jeudi 27 décembre 2007


Le texte complet :

Histoire, mémoire et mondialisation, par Bertrand Le Gendre et Gaïdz Minassian

Plus le monde rétrécit, plus il devient anxiogène, plus les peuples cherchent à se rassurer en revisitant leur passé. Génocide arménien, colonisation, esclavage... Des drames vieux de plusieurs siècles remontent à la surface, à la faveur de cette involution qui prend, pour mieux se faire entendre, la planète à témoin.

Sans passé partagé, pas de présent commun. Tel est l’axiome de ce retour aux sources, qui globalise l’histoire et la mémoire de chacun. C’est ainsi que, début octobre, la commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants des Etats-Unis a adopté une résolution reconnaissant le génocide des Arméniens de 1915. La Turquie a fait pression sur Washington pour que le texte ne soit pas débattu en séance plénière et elle a obtenu gain de cause. Mais cette dispute confirme que chacun, aujourd’hui, se sent fondé à s’approprier le passé de chacun.

Au nom de cette conscience universelle, qui ne connaît plus de frontières, le Vatican a béatifié le 28 octobre sur la place Saint-Pierre à Rome 498 religieux, "martyrs", de la guerre civile espagnole (1936-1939).

Début décembre, au sommet Union européenne-Afrique de Lisbonne, c’était au tour du colonel Kadhafi d’en appeler à l’histoire, en demandant aux pays riches de rembourser aux pays pauvres les ressources "volées" par les colonisateurs. Depuis quelque temps déjà - les propos du dirigeant libyen en témoignent -, le Sud ne quémande plus l’aide du Nord. Il exige des réparations sinon un acte de contrition, comme l’a constaté Nicolas Sarkozy en visite officielle en Algérie.

Les pays qui regorgent de pétrole et de gaz sont davantage écoutés, mais c’est le continent tout entier qui crie justice, à l’heure où la libération des échanges l’entraîne dans le tourbillon de la globalisation.

Il ne se passe guère de semaine sans que l’histoire apostrophe, avec la même insistance, l’opinion mondiale. La Shoah justifiait-elle la création d’Israël ? Pourquoi les Japonais honorent-ils aujourd’hui encore la mémoire de leurs criminels de guerre ? Qui porte la responsabilité de la mort de Che Guevara il y a quarante ans dans un hameau de Bolivie ? Fidel Castro l’aurait-il abandonné à son sort ? Que révèlent les archives du glacis soviétique ?

Internet, chambre d’écho planétaire, propage ces débats à l’infini. Une nouvelle exigence se fait jour, qui prône un réexamen sans concession du passé. Le philosophe allemand Walter Benjamin (1892-1940) préconisait déjà un tel état des lieux. Au rebours d’une lecture linéaire, hégélienne, de l’Histoire, il plaidait pour la complexité. L’Histoire, faisait-il valoir, ne doit pas être écrite par les vainqueurs. Les vaincus eux aussi ont droit au chapitre.

Cette réécriture est en cours sous nos yeux. Le XXe siècle était celui des vérités toutes faites. Le XXIe est celui des révisions dérangeantes.

La Turquie refusait d’admettre la réalité du génocide arménien. Ses alliés se taisaient. Aujourd’hui ils lui demandent des comptes.

La France s’obstinait à parler de "conflit" et non de "guerre" en Algérie (1954-1962). Elle a fini par faire sien le terme adéquat, qui a désormais force de loi.

L’Espagne évitait de regarder en face son passé franquiste. Les Cortes viennent de voter une "loi sur la mémoire historique" qui réhabilite les victimes de la guerre civile et de la dictature (1939-1975).

Les Européens minimisaient les ravages de l’esclavage. Ils préféraient exalter son abolition, tel François Mitterrand fleurissant la tombe de Victor Schoelcher au Panthéon, le jour de son investiture (1981). Les descendants d’esclaves leur demandent désormais réparation, en prétendant subir, aujourd’hui encore, les conséquences de ces déportations.

Israël tirait sa légitimité de quelques mythes fondateurs : la Terre promise, l’abnégation des pionniers, David contre Goliath. Sous l’influence des "nouveaux historiens" israéliens, certains antisionistes, d’autres "postsionistes", cette histoire idéalisée a perdu son pouvoir de séduction. Le sort que le "peuple juif" réserve au "peuple palestinien" renforce chaque jour qui passe la légitimité du second.

UN DROIT D’INGÉRENCE HISTORIQUE

Ces contestations mémorielles, par leur diversité et leur ampleur, coïncident trop dans le temps pour être le fruit du hasard. Leur simultanéité étaye au contraire le constat que dans le village global il n’y a plus de place pour une histoire purement nationale.

Cette relecture collective libère les consciences mais elle est douloureuse. A tant remuer leurs souvenirs, les exclus de l’Histoire font oeuvre salutaire bien sûr. En même temps ils éclairent des pans du passé qu’ils préféraient jusque-là occulter.

Les Algériens le constatent à leurs dépens : chaque fois qu’ils réclament à la France des excuses pour la colonisation et la guerre, ils braquent les projecteurs sur les harkis, ces supplétifs de l’armée française exécutés par milliers au lendemain de l’indépendance. L’histoire officielle, qui a cours au pays d’Abdelaziz Bouteflika, ne le dit pas non plus, mais la guerre d’Algérie fut aussi une guerre civile sanglante entre Algériens.

Les Arméniens à leur tour subissent ce choc en retour. Tout comme le Parlement français en 2001, plusieurs pays - la Russie, le Canada, l’Argentine... - ont reconnu la réalité du génocide de 1915. Mais, comme pour l’Algérie, la mémoire de cette catastrophe n’est pas univoque. Elle révèle que les Arméniens eux aussi se sont livrés à des tueries, en 1920. Une implacable purification ethnique qui a provoqué la mort de dizaine de milliers de musulmans en Arménie indépendante.

Tout à condamner le franquisme, la gauche espagnole n’aime pas non plus qu’on lui rappelle que les républicains se sont rendus coupables de massacres de religieux et de 85 000 exécutions contre 40 000 pour le camp d’en face.

A force de dénoncer l’esclavage colonial européen, les exclus de l’Histoire - à leur corps défendant là encore - ont attiré l’attention sur ses précédents : l’esclavage des Africains par les Arabes. Et des Africains par des Africains. L’un et l’autre pendant des siècles.

Les placards de l’Histoire laissent ainsi échapper leurs secrets, à la confusion de ceux qui les ont ouverts. Le droit d’ingérence historique, que chacun s’octroie désormais, ressemble, après inventaire, à une boîte à chagrin.


Bertrand Le Gendre et Gaïdz Minassian

http://www.marocainsdalgerie.net

admin"SNP1975"

admin
Admin

LES HARKIS DANS LA COLONISATION ET SES SUITES

Mohamed Harbi et Ali Haroun s'expriment sur la question



Jusqu’à ce jour, les écrits sur les harkis sont essentiellement le fait de harkis eux-mêmes ou le plus souvent de leurs enfants. Un ouvrage, intitulé Les Harkis dans la colonisation et ses suites * vient d’être publié et présenté à Paris, par ses auteurs : Fatima Besnaci-Lancou, présidente de Harkis et droits de l’homme et écrivaine, et Gilles Manceron, historien et membre du comité central de la LDH.De notre bureau de Paris, Khadidja Baba-Ahmed, Le Soir d'Algérie, 1 mars 2008L’intérêt de l’ouvrage tient d’abord dans ce que, pour la première fois, l’histoire des harkis est replacée dans son véritable contexte, bien souvent occulté : la colonisation de l’Algérie. Non moins importante est l’approche retenue dans cet ouvrage qui donne la parole à des historiens, à des sociologues, à des psychologues souvent «extérieurs à cette histoire » mais aussi aux «protagonistes de la guerre d’Algérie», ceux qui étaient du côté des occupants et ceux qui luttaient au sein de l’Armée de libération nationale. Deux de ces derniers, Mohamed Harbi, professeur émérite à Paris 8, historien et auteur de nombreux ouvrages sur l’histoire du FLN, et Ali Haroun, ancien responsable FLN, membre du CNRA et ancien ministre, se sont exprimés dans cet ouvrage : le premier a donné sa vision de la notion de «choix» des harkis à s’engager du côté des colonisateurs et l’autre est revenu sur les massacres de harkis en 1962, présentés par beaucoup ici en France, comme étant la résultante d’une instruction du FLN. Tout en démentant cette thèse et en nuançant sur les chiffres avancés sur ces massacres, Ali Haroun considère qu’il y a nécessité à tourner cette page douloureuse et explique : «dès lors que la réconciliation nationale est aujourd’hui évoquée pour justifier le pardon accordé aux intégristes islamistes qui ont commis des crimes d’une atrocité jamais atteinte dans l’histoire de l’Algérie, pourquoi le refuser aux harkis… ?» Même si rendre compte de cet ouvrage très dense, du seul point de vue de ces deux personnalités algériennes est sans aucun doute très réducteur, il nous semble toutefois important pour nos lecteurs de voir comment deux anciens acteurs importants de la guerre de Libération nationale analysent aujourd’hui cette période de notre histoire.Harbi : «Les conditions sociopolitiques non étrangères au ralliement des harkisLe discours dominant sur les harkis du côté de l’Algérie peut se résumer ainsi : les harkis ont fait pendant la guerre de Libération nationale le choix de combattre aux côtés des forces françaises d’occupation, pourquoi revenir aujourd’hui sur cette histoire de harkis, une histoire franco-française ? Mais ce n’est pas aussi simple que cela. La réponse exige d’abord de revenir sur cette notion de choix. C’est justement ce que fait Mohamed Harbi en appelant à ne pas généraliser et en affirmant que ce choix «est loin de s’appliquer à la plupart» des harkis, même s’il s’agit bien d’un choix pour «un certain nombre d’aventuriers ou de notables» qui se sont consciemment et sciemment engagés du côté de la France. Pour l’ancien combattant et historien, «il est bien difficile de porter un jugement catégorique » sur les itinéraires des harkis. Harbi évoque à ce propos son propre témoignage (différent, dit-il d’une opinion d’historien) : lors de son incarcération à Lambèze en 1965, après le coup d’Etat, il s’était retrouvé emprisonné avec de nombreux harkis. Des longues discussions avec ses compagnons d’infortune, Harbi apprend qu’une bonne partie d’entre eux étaient d’anciens maquisards faits prisonniers par l’armée d’occupation et qui ont été «retournés» par elle. D’autres ont cherché à sauver leur vie, suite aux crises de wilayas qui avaient éclaté alors, tous en tout cas, se sont retrouvés du côté français d’une manière «subie et non consentie». A un autre plan, celui de l’histoire, Mohamed Harbi rappelle les conditions sociopolitiques de l’époque qui ne sont pas étrangères à certains ralliements : le regroupement, par l’armée coloniale, des populations des campagnes et leur conséquent déracinement «ont provoqué une véritable crise dans la société rurale» qui n’a pas été prise en compte et ont amené les familles à survivre «comme elles pouvaient». Celui qui a toujours eu un œil critique sur le mouvement de libération nationale dont il était un important acteur et dont les analyses n’ont jamais été manichéennes, précise encore : «L’ampleur des ralliements et des coopérations de certains villages avec les militaires français n’était pas inévitable. C’est la méconnaissance de la société rurale de l’Algérie même qui a fait que ce phénomène a pris une telle ampleur. Il y avait dans l’attitude de certains dirigeants de maquis une sorte d’erreur conceptuelle dans la mesure où ils partaient de l’idée que, dans l’ensemble du pays, l’opinion était totalement acquise aux idées nationalistes ». Or, pour Harbi, dans certaines régions rurales, le «lignage» ou encore «la confrérie» étaient des identités plus présentes que l’identité nationale. Et pour compliquer encore la donne, certaines attitudes «brutales», «autoritaires », sans discussion aucune, ont provoqué le rejet à la cause. Quant aux Algériens ou encore les Français anti-colonialistes qui assimilent les harkis aux collaborateurs, «ils ont tort» dit l’historien qui poursuit : «Ce type de vocabulaire n’est pas adapté et fait écran pour comprendre la réalité de ces phénomènes.» Pour cerner celle-ci, Harbi appelle en conclusion à étudier l’histoire d’une manière plus précise et à renoncer le plus vite possible à toute une série de stigmatisations dangereuses.Ali Haroun : «Il faut pardonner comme on l’a fait pour les tueurs islamistes»C’est bien en nuance que Ali Haroun aborde la question des harkis, sans toutefois omettre de rappeler que si les harkis ont souffert des deux côtés de la Méditerranée et s’il ne peut se prononcer sur ce qu’ils ont subi en France, la question étant franco-française, en Algérie aussi, très nombreux sont les Algériens qui eurent à subir des violences parfois horribles, des «moghaznis», «GMR» «goumiers» et autres «harkis» qui avaient agi aux côtés ou dans les rangs de l’armée française. Tous et peut-être même 90 % d’entre eux n’ont pas eu ce comportement parce qu’ils étaient surveillants ou éclaireurs et n’avaient pas d’armes, mais les autres «ont commis des actes que les gens du village n’ont pu oublier ni pardonner». Quant aux massacres de 1962, si Ali Haroun confirme comme il l’a déjà fait dans un de ses ouvrages que «les représailles furent inhumaines », il explique cependant qu’il est difficile d’en imputer la responsabilité à la direction du FLN qui était alors brisé et désarticulé par la crise de Tripoli de juin 1962 et n’avait plus, comme autorité unique et centrale, la capacité de donner des ordres obéis et respectés sur l’ensemble du territoire. Sur le nombre de harkis tués au moment de l’indépendance, dont certains avancent le chiffre de 80 000, Ali Haroun rappelle qu’aucune statistique officielle d’un côté comme de l’autre n’a pu être établie, et s’interroge : «Ce chiffre de 80 000 paraît invraisemblable, car si l’armée française a perdu 30 000 hommes au cours de sept années et demie de guerre, comment croire que 80 000 harkis auraient été assassinés en quatre mois, ce qui suppose 660 meurtres par jour ?» Mais au-delà, dit encore Ali Haroun, «pourquoi souffrir encore des éclaboussures d’un mal, que d’un côté comme de l’autre, nous pourrions effacer dans l’intérêt de nos deux pays, de notre génération et de celles à venir ?» Et dès lors que le pardon est accordé aux intégristes islamistes, au nom de la réconciliation nationale, étendre ce pardon aux harkis «ne saurait que donner une plus grande portée humaine» à cette réconciliation qui «n’en aurait que plus de résonance à l’étranger ».* Les harkis dans la colonisation et ses suites de Fatima Besnaci-Lancou et Gilles Monceron, préface de Jean Lacouture Editions de l’Atelier. Février 2008.K. B.- A.
Commentaire: On reconnaît les sociétés évoluées à leur capacités de distanciation par rapport à leur propre Histoire. Cette initiative de MM Harbi et Haroun est un début prometteur. Espérons que d'autres intellectuels, qui ont été eux-mêmes des acteurs directs de cette page d'histoire de notre pays, emprunteront la même démarche et la même honnêteté intellectuelle. D'aucuns me rétorqueraient que Ali Haroun a joué un rôle peu honorable dans l'épisode sanglant de l'interruption du processus électoral de 1992. Je crois que cela ne le disqualifie pas pour autant pour une telle entreprise, ni n'efface, par ailleurs, ni ses dispositions intellectuelles, ni son passé de révolutionnaire. C'est ça la distanciation, en quelque sorte.
D.B



Publié par TAHIA BLADI

http://www.marocainsdalgerie.net

admin"SNP1975"

admin
Admin

عفى الله عما سلف
Souvent on m'a conseillé d'appliquer cette expression qui veut dire il faut oublier.
Oublié ce drame et pardonne à tes reres musulmans.
Aprés avoir publier mon temoignage sur la Chouha 75 dans des forums.
Moi je me demande pourquoi il n'applique pas cet adage musulman en faveur des harkis?

http://www.marocainsdalgerie.net

lurchar21

lurchar21

Admin a écrit:عفى الله عما سلف
Souvent on m'a conseillé d'appliquer cette expression qui veut dire il faut oublier.
Oublié ce drame et pardonne à tes reres musulmans.
Aprés avoir publier mon temoignage sur la Chouha 75 dans des forums.
Moi je me demande pourquoi il n'applique pas cet adage musulman en faveur des harkis?

Oublier ce drame et pardonne a tes freres musulmans.

Laissez les d'abord faire l'effort de montrer qui sont concernes et demandent eux meme le pardon au mal afflige a leurs victimes. Apres nous verons si on peut pardonner.
Question de Harkis: c'est parce qu'ils (les musulmans) l'adage pour eux n'est qu'une farce.

admin"SNP1975"

admin
Admin

L’EX-AMBASSADEUR D’ALGÉRIE EN FRANCE AFFIRME
«Les fils de harkis sont prêts à demander pardon»





Ainsi, il suffit de les solliciter pour qu’ils se repentent, mais pourquoi les impliquer dans un fait pour lequel ils n’ont rien à voir?

L’ex-ambassadeur d’Algérie en France, Mohamed Ghoualmi, a affirmé que les fils de harkis établis en France, sont prêts à faire des concessions en vue d’aller vers une réconciliation avec les Algériens. «Les fils des harkis sont prêts à demander pardon aux Algériens au nom de leurs parents», a-t-il indiqué.
Cela se manifeste par le biais de «leur engouement aux urnes durant les élections du pays» a encore précisé Mohamed Ghoualmi à L’Expression. «Ainsi, il suffit de les solliciter pour demander le pardon» a enchaîné l’ambassadeur qui s’exprimait hier, lors du Colloque sur la communauté algérienne établie à l’étranger, qui se déroule depuis hier, à Djenane El Mithak (Alger). Organisé par la commission des affaires étrangères, de la coopération et de l’émigration de l’APN, ce colloque a vu la participation de plus de 300 associations d’Algériens établis à l’étranger.
Des ministres, des parlementaires, des diplomates, des représentants d’établissements financiers et d’assurances et des compagnies de transports aérien et maritime ont pris part à cette rencontre. Il s’agit d’identifier les voies et moyens permettant d’aider les quelque 5 millions d’Algériens vivant à l’étranger.
Selon Mohamed Saib Musette, travaillant pour le Centre de recherche en économie appliquée pour le développement (Cread), 5000 Algériens sont retournés au pays depuis l’année 2000 dont 70% sont des salariés à l’étranger. De 2001 à 2006, il a relevé que 27.000 Algériens partent chaque année vers la France.
Le conférencier a mis en exergue «les fausses données» de la Banque mondiale portant sur la forte présence des Algériens à l’étranger. Ainsi, on a classé la France comme premier pays d’accueil, puis l’Espagne, et, en 3e position, «Israël avec 40.000 Algériens». Pour démentir cette information, M.Musette a affirmé qu’ils sont au nombre de 25.000 juifs nés en Algérie et dont le départ vers Israël date de 1948. La majorité des juifs algériens les ont rejoint entre 1960 et 1964.
Poursuivant son exposé, le chercheur a souligné qu’il y a «160 mineurs algériens vivant dans la rue à Marseille». La communauté algérienne établie en France, aux USA et au Canada, a toujours souhaité que «l’Etat algérien oeuvre pour la levée des contraintes administratives et douanières.» Ils appellent, également à installer «un Observatoire algérien de l’immigration».
En somme, le nombre d’Algériens résidant à l’étranger, évolue d’année en année. Il est estimé à 5 millions, dont 4 millions résident en France.
Toutefois, le nombre de cadres est estimé entre 30.000 et 100.000, dont environ 80% sont des chercheurs et des professeurs universitaires.
L’apport de ces compétences au pays reste un souci majeur pour les autorités publiques. Cela réside dans l’objectif de contribuer au développement national.
De ce fait, l’ouverture d’un débat sur les préoccupations de la communauté algérienne résidant à l’étranger est plus qu’une nécessité.



Lynda BEDAR



Expression

http://www.marocainsdalgerie.net

6[Harkis] Mémoire d'harkis ! Empty Re: [Harkis] Mémoire d'harkis ! Lun 21 Juil - 21:59

jilla



un pays de parcours ne peut avoir une memoire !
c'est de la foutaise .
IL YA JUSTE DES HISTOIRES MELEES de ghachis .

Contenu sponsorisé



Revenir en haut  Message [Page 1 sur 1]

Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum