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[Diplomatie] Le Maghreb «uni» boycott le Salon du livre à Paris.

5 participants

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becharelkhir

becharelkhir

Outre le Liban, les pays du Maghreb (Algérie, Maroc, Tunisie) ont décidé de ne pas participer au Salon du livre qui s’est ouvert à Paris, le jeudi 13 mars 2008, pour se poursuivre jusqu’au 19 mars. C’est en présence de Nicolas Sarkozy, le Chef de l’exécutif français et Shimon Pères, président d’Israël (…), que l’édition 2008 de cette grande manifestation culturelle est inaugurée officiellement.

Seul ombre donc dans le ciel parisien, l’absence des stands Maroc, Algérie, Tunisie et Liban au sein de l’espace dédié à la promotion du livre et de la lecture. Pour autant, cette «décision» est purement politique et non…culturelle., elle intervient sur ordre du ministère de la Culture marocaine. De facto, les éditeurs marocains se sont alignés sur la position de l’Etat.



Et l’opinion publique, qu’en pense-t-elle ? Peu de choses ne filtre sur le sujet si ce n’est, et ce en fonction des groupes d’influences, deux tendances se dégagent. Primo, la voix des observateurs aguerris qui déplorent la «politique de la chaise vide qui n’a rien de constructif». Secundo, celle de la place publique. Là, l’expression de solidarité du peuple Marocain au peuple Palestinien donne le ton. Le soutien des populations à la décision de l’Etat est total et entier. Le moins que l’on puisse dire (et reconnaître), c’est le coup placé et gagnant des décideurs politiques.



Participer à une manifestation culturelle internationale qui met à l’honneur un pays, est-ce «cautionner» la politique étrangère (de ce pays en question) ? C’est la question centrale qui se pose avec acuité. «Le choix d’Israël, décidée par la diplomatie française, souhaite honorer le 60ème anniversaire de l’Etat Hébreu», déclare le comité d’organisation du Salon du livre de Paris.



Pour l’écrivain marocain, Tahar Benjelloun, «la littérature des écrivains israéliens se veut le témoin de son époque, de la guerre, de la souffrance et de la déchirure entre les peuples palestiniens et israéliens». Quant à l’écrivain de confession juive, Marek Halter, «on ne s’attaque pas aux livres». Ces écrivains ont donc une vision commune de la littérature et de sa portée.



En dépit de cette polémique, 39 écrivains israéliens seront présents et plus de 200 000 visiteurs sont attendus. Il faut savoir que ce Salon du livre de Paris était l’occasion pour de nombreux écrivains marocains (80 en moyenne) de présenter leurs livres afin d’intéresser des maisons d’éditions dans la perspective d’acquérir des droits d’auteurs pour les écrivains.



La situation politique a semble-t-il rattrapé le monde intemporel des écrivains ?



Rachid Hallaouy

Yabiladi

admin"SNP1975"

admin
Admin

L'écrivain Boualem Sansal, auteur de «Village de l'Allemand» (Gallimard), a publié ce jour cette tribune sur Le Figaro.

Le mot «boycott» me donne de l'urticaire. Je me gratte furieusement ici, là et encore là entre les deux sans savoir si c'est ma dignité, mon intelligence, mon esprit, mon foie, mon nez, ou mon petit business, qui s'irrite de l'entendre.

On boycotte quoi ? me dis-je. Quand on me l'explique, avec les mots du boycott, je comprends encore moins. Et quand, à ceux-là qui brandissent l'étendard du boycott, je réponds qu'il y a mieux à faire, ils me regardent comme on toise un traître, un défaitiste, un pauvre c… Et lorsque j'ajoute qu'il faut plutôt y aller et rentrer dans le chou des boycottés, ils me toisent comme on regarde un débile, un ignorant, un pauvre c…

Bref, je n'ai pas l'esprit du boycott. Je préfère la bagarre. Pourtant, que ne l'ai-je entendu ce mot, et vu pratiquer la chose avec zèle !

Notre gouvernement algérien, qui est le roi du boycott, nous a bien éduqués : nous avons boycotté des cours, des profs, des entreprises, des produits, des films, des institutions, des pays, et même des pays frères comme le Maroc, la Tunisie, et chaque fois que l'un d'entre nous a cru devoir suggérer qu'il y aurait éventuellement mieux à faire, la machine totalitaire est passée d'un bond au stade suivant : l'effacement du malappris. Donc, nous avons beaucoup boycotté, et surtout quand ça faisait mal à nos intérêts nationaux et personnels.

Aujourd'hui, c'est le Salon du livre de Paris. Le motif : Israël. C'est cela qu'il faut voir. C'est nouveau, l'Algérie n'a jamais boycotté ce pays, elle ne le reconnaît pas, n'a pas de relation avec lui. Or, on ne boycotte que ce qui était pratiqué déjà : il faut avoir commencé pour cesser.

Deuxième question : pourquoi le boycotter seulement au Salon du livre ? La logique voudrait qu'on boycotte partout : l'ONU où siège Israël, les JO, les banques, les entreprises, les multinationales dans lesquelles, chacun sait, les intérêts juifs sont importants, comme il faudrait boycotter les États qui reconnaissent ce pays et travaillent avec lui, etc., etc.

Or, rien de tout cela : les pays arabes qui ont appelé au boycott ou fait appeler au boycott sont les meilleurs clients d'Israël et souvent les pires ennemis des Palestiniens. La souffrance de ce peuple, son désespoir sont en vérité le cadet de leurs soucis. Qu'ont-ils fait depuis soixante ans que dure son calvaire ? Il y a comme une fourberie quelque part.

N'est-ce pas plutôt la France qui est boycottée pour avoir mis Israël à l'honneur, et au moment où celui-ci fête le soixantième anniversaire de sa fondation ?

Faut-il y voir un lien avec les déclarations récentes de Sarkozy, au demeurant trop soudainement pro-israéliennes pour être honnêtes ? Un avertissement quant à un éventuel changement de la politique arabe de l'Élysée ?

Un moyen pour mobiliser les peuples arabes déjà plus que dégoûtés de leurs dirigeants et de leur attitude ignoble envers les Palestiniens qu'ils ne soutiennent, de temps à autre, que pour mieux les enfoncer ? Est-ce une façon de dissuader les écrivains arabes de se rendre à Paris et de débattre avec leurs homologues israéliens sur ce qu'il convient de faire pour la paix et son corollaire : la démocratie ? Quoi d'autre ?

http://www.marocainsdalgerie.net

becharelkhir

becharelkhir

Un moyen pour mobiliser les peuples arabes déjà plus que dégoûtés de leurs dirigeants et de leur attitude ignoble

-Mais parfois on se dégoûtent nous-même par ce genre de bla-bla sans savoir à quoi et à qui profite-t-il.

envers les Palestiniens qu'ils ne soutiennent, de temps à autre, que pour mieux les enfoncer ?

- C'est lélite intelectuelle qui doit dire au commun vivant de ces peuples que doit-on faire pour nos frères palestiniens,mais clairement et sans ambiguité,mais pour répéter tout ce qu'un chacun connait depuis toujours ne sert à rien.

Est-ce une façon de dissuader les écrivains arabes de se rendre à Paris et de débattre avec leurs homologues israéliens sur ce qu'il convient de faire pour la paix et son corollaire : la démocratie ? Quoi d'autre ?

- On sait bien que dans ce genre de meeting,ni l'espace ni le timing ne permet ce qui est évoqué ci-dessous,alors ça n'est encore que du Hadra,alors vaut mieux d'apprécier et de respecter ce que les autres ont choisi et décidé collectivement,ou bien il est parfois sage qu'on se tait puisque le silence est en or dés fois.

yacoub

yacoub

Sansal n'est pas comme toi aveuglé par la haine des juifs.

Lui pense que le nazisme est semblable à l'islamisme.

Tu vois Hassan el Benna le fondateur des Frères Musulmans
avait de l'admiration pour le Fuhrer.

becharelkhir

becharelkhir

Mais il se peut qu'il te ressemble exactement,et il vit comme toi des recettes de mercenariats .

yaz



becharelkir mon voisin, tu as remarquer toi aussi que mon soit disant compatriote yacoub l islamophobe est toujours dans les coups fourrer contre notre religion et x choses nous concernant..les pays arabes boycot le salon du livre en France et lui yacoub defend l etat d Israel qui est inviter par ?.ces tueurs d arabes confondent literrature et politique..Sansal est devenue un troue du cul de plus comme yacoub , pour tous mes compatriotes Algeriens..Becharelkir stp, vous pensez quoi de mon compatriote Sensal au Maroc?..tu n est pas obliger de me repondre mon frère , mais etant curieux de nature celà m interresserais de savoir ton point de vue..:arrow:

yacoub

yacoub

yaz a écrit:becharelkir mon voisin, tu as remarquer toi aussi que mon soit disant compatriote yacoub l islamophobe est toujours dans les coups fourrer contre notre religion et x choses nous concernant..les pays arabes boycot le salon du livre en France et lui yacoub defend l etat d Israel qui est inviter par ?.ces tueurs d arabes confondent literrature et politique..Sansal est devenue un troue du cul de plus comme yacoub , pour tous mes compatriotes Algeriens..Becharelkir stp, vous pensez quoi de mon compatriote Sensal au Maroc?..tu n est pas obliger de me repondre mon frère , mais etant curieux de nature celà m interresserais de savoir ton point de vue..

Cher Yaz, Sansal est menacé de mort par des sanguinaires adeptes
de la religion d'amour, de tolérance et de paix.:twisted:

Tiens des petits films pour toi.:twisted:


https://www.youtube.com/watch?v=wiBqvTdZC-I

https://www.youtube.com/watch?v=UAAjYxcl5u0

https://www.youtube.com/watch?v=FFNVJQUuOKI

https://www.youtube.com/watch?v=U1f8BlIgiFI

yacoub

yacoub

Le Grand Prix RTL-Lire décerné à "Le village de l'Allemand" de Boualem Sansal



Il y a 1 heure
PARIS (AFP) — Le Grand Prix RTL-Lire 2008 a été décerné à "Le village de l'Allemand" de l'écrivain algérien Boualem Sansal, publié chez Gallimard, a indiqué vendredi RTL, à l'occasion du Salon du Livre.
Cinq romans avaient été sélectionnés. Outre "Le village de l'Allemand", la sélection comprenait "Beau rôle" de Nicolas Fargues, "La délégation norvégienne" de Hugo Boris, "Journal" de Hélène Berr, "Vie et mort d'Edith Stein" de Yann Moix.
"Le village de l'Allemand" raconte l'histoire de deux frères d'origine algérienne, élevés dans une banlieue française par un oncle, qui vont découvrir le passé terrible de leur père. Officiellement ancien combattant du FLN, il était en réalité allemand, ancien officier SS réfugié en Algérie.
Le Prix RTL a été créé en 1975 et est devenu en 1993 le Prix RTL-Lire. Son jury est composé de professionnels, de libraires et de lecteurs.

yaz



tu confondent là fiction avec la realité, troue duc d islamophobe..:arrow:

mailaud



Bonjour à tous

« Bécharelkhir » et « Yaz »

L’événement littéraire incriminé, coïncide avec la visite du président d’Israël en France.

A cette occasion le président français confirme son soutient(pas uniquement verbal) fort indulgent envers cet état dit démocratique au vu et au su des ses crimes, à l’encontre des palestiniens.

Boycotter signifie ici, donner le champs libre à la propagande de légitimation des actes d’un état adepte de la guerre punitive et des représailles collectives pour tout dialogue.

Boycotter signifie alimenter une fois de plus le discourt de l’islamophobie au service d’un ordre mondial cynique.

Boycotter est la manière qu’ont les chefs d’états arabes de bouder bruyamment.

Ils instrumenta lisent ceux qui sont si souvent accusés du « délit d’opinion » lorsque leurs déclarations ou ouvrages dénoncent les rouages de la corruption institutionnalisée.

Dénoncer en y participant activement aurait pu porter plus de fruits.

Constituer un groupe d’auteurs porteurs du message de l’indignation devant la partialité éhonté de l’état français.

Un dialogue avec d’autres auteurs plus éclairés à l’idée de justice pour tout être humain.

Une présence culturelle, intellectuelle à même d’exprimer dignement le sentiment de trahison des idéaux du « pays des droits de l’homme » dont le président actuel est si prompt à défendre des victimes de supermarché, à des fins électoraliste peu avouables.

« Yacoub »

Vous écrivez au sujet de Boualem Sansal :

« Lui pense que le nazisme est semblable à l'islamisme. »

Je n’en suis pas si sûre.

Amicalement.

becharelkhir

becharelkhir

On a ici chez nous au Royaume une règle, que déploient les sages illetrés comme moi d'ailleurs (puisque c'est d'eux qu'il s'agit), lorsqu'il s'agit de dire leur mot sur un sujet qui n'est pas de leur ressort; c'est de laisser le soin au mwaline achi de décider comme bon leur semble,puisque se sont eux qui sont responsables de leurs actes!?.

Et moi dans ce que j'ai dis ci-haut, c'est exactement ce que nous faisions ici,et que j'ai essayé de transmettre,mais les
amis d'Israèl ont compris autrement,donc on est toujours pris la main dans le sac,malgré notre sincèrité .

yacoub

yacoub

Yacoub »

Vous écrivez au sujet de Boualem Sansal :


« Lui pense que le nazisme est semblable à l'islamisme. »

Je n’en suis pas si sûre.

:lol:
En vidéo... Boualem Sansal: «L'islamisme se rapproche du nazisme»



http://bibliobs.nouvelobs.com/2008/01/10/en-video-boualem-sansal-lislamisme-se-rapproche-du-nazisme

admin"SNP1975"

admin
Admin

Livres, histoire, et livres d’histoire
par Abed Charef
[Diplomatie] Le Maghreb «uni» boycott le Salon du livre à Paris. Spacer Le Salon du livre de Paris a donné naissance à un nouveau duo en Algérie

Boualem Sansal et Mohamed Chérif Abbas forment désormais un duo à appeler à durer. Le premier, écrivain à succès, a découvert un fond de nazisme dans la violence qui domine la gestion des relations sociales au sein de la société algérienne. Du mouvement national, qui aurait offert le refuge à des anciens SS et autres officiers de la Wehrmacht, à la violence des années 1990, qui aurait elle aussi des racines dans une volonté de purification, Boualem Sansal a tissé un roman qui l’a définitivement introduit dans un autre monde politique et culturel. Il fréquente philosophes et grands penseurs, il a droit à des articles dans des revues prestigieuses, et il est très à la mode dans des milieux naguère considérés dans le monde arabe comme sionistes. De son côté, Mohamed Chérif Abbas, ministre des Moudjahidine, constitue une sorte de preuve que Sansal a raison. Ses propos, tenus à la veille de la visite de Nicolas Sarkozy en décembre dernier à Alger, lui ont assuré la célébrité. L’Algérie, anti-juive et raciste, décrite par l’écrivain, est là, dans les propos du ministre. L’intolérance de la société algérienne, et par extension celle de la société arabe et musulmane, est publique et officielle. Impossible de l’occulter. La déclaration de M. Mohamed Chérif Abbas a fait le tour du monde, grâce notamment à l’internet. Elle est désormais sur la célèbre encyclopédie en ligne Wikipédia.

Que disait exactement M. Mohamed Chérif Abbas dans cette fameuse interview à un quotidien algérien ? Ceci : « Vous connaissez les origines du président français et les parties qui l’ont amené au pouvoir. Saviez-vous que les autorités israéliennes avaient mis en circulation un timbre à l’effigie de Nicolas Sarkozy, en pleine campagne électorale ? Le gouvernement d’ouverture que dirige M. Sarkozy, qui a vu plusieurs personnalités de gauche rejoindre un gouvernement de droite, soulève plusieurs interrogations, comme pourquoi Bernard Kouchner a décidé de sauter le pas. Cela ne s’est pas fait pour des croyances personnelles. Ceci était le résultat d’un mouvement qui reflète l’avis des véritables architectes de l’arrivée de Sarkozy au pouvoir, le lobby juif qui a le monopole de l’industrie en France ». Comme dans un mauvais feuilleton, M. Mohamed Chérif Abbas avait contraint le Président Abdelaziz Bouteflika à téléphoner à Nicolas Sarkozy pour présenter ce qui s’apparente à des excuses. Les adversaires du ministre l’avaient violemment attaqué, et Bernard Kouchner l’avait publiquement humilié. Ses propres amis, ceux qui étaient eux aussi convaincus que Nicolas Sarkozy est effectivement un produit du lobby juif, avaient amicalement reproché au ministre ses propos, estimant que toute vérité n’est pas bonne à dire.

Mais Boualem Sansal constitue, lui aussi, la preuve que M. Mohamed Chérif Abbas a raison, dans sa vision d’un monde soumis à un complot monté par des Juifs devenus les maîtres du monde, et qui s’attaquent désormais à une certaine élite intellectuelle et artistique du monde arabe. Voilà en effet un pays qui occupe la terre des autres depuis des décennies, qui tue au quotidien, qui impose l’enfer à ses voisins, mais qui réussit à s’exporter si bien en Occident. Au point où le Salon du livre de Paris, un événement majeur dans la vie culturelle occidentale, lui est littéralement dédié. Et l’inauguration de ce salon sera faite en présence du président israélien Shimon Peres ! Pour fêter ses soixante ans d’existence, Israël s’offre la capitale européenne de l’art et de la culture.

Survient alors la question du boycott. M. Mohamed Chérif Abbas ne se rendra évidemment pas au Salon du livre de Paris. Tout comme les écrivains et éditeurs de la plupart des pays arabes. Ceux-ci ont avancé des arguments de plusieurs types : non-reconnaissance pure et simple d’Israël, refus d’une manifestation glorifiant les écrivains d’un pays qui continue le massacre en Palestine, absence des écrivains palestiniens vivant en Israël, etc. Les argumentaires sont très variés, et le célèbre Tarik Ramadhan s’y est mêlé à son tour, appuyant le boycott du Salon du livre de Paris et celui de Turin, en Italie. Arguments religieux ? Non, philosophiques, dit-il. Il a précisé qu’il ne conteste pas l’existence d’Israël, ni son droit d’avoir une littérature, mais soutient que le boycott est une décision légitime.

Cet apport en faveur des partisans du boycott n’a pas changé le rapport de forces. Les amis d’Israël restent surpuissants, avec une force de frappe redoutable. Quand Israël fait la guerre, les généraux prennent les leviers. Mais quand Israël fait de la culture, les pacifistes prennent le relais. C’est David Chemla, le président de l’association « La Paix maintenant », un véritable label pour les pacifistes du monde entier, qui a été choisi pour répondre à Tarik Ramadhan. Le boycott, lui dit-il, est un non-sens. Et il accuse Tarik Ramadhan de dénier à Israël « le droit à un territoire, le droit à une langue et à une identité ».

Que restera-t-il du duo constitué par Mohamed Chérif Abbas et Boualem Sansal ? Le premier a eu droit à un traitement très dur, mais une partie des Algériens le considèrent comme leur porte-parole. Le second est considéré comme un révisionniste au sud de la Méditerranée, comme un homme éclairé au nord de la Méditerranée. Chacun a fait son choix. Cela ne veut pas dire qu’un choix est toujours respectable. Faire l’histoire ne signifie pas forcément qu’on écrira les livres d’histoire. Inversement, écrire des livres ne signifie pas qu’on fait l’histoire.

http://www.marocainsdalgerie.net

mailaud



Bonjour à tous

« Yacoub »

vous citez Boualem Sansal.

« L’Islam n’est pas encore le nazisme mais la frontière est mince, il s’en approche »

Avec vos raccourcis, vôtre démarche est la même qu’emploie Grégoire Lemenager, faire dire à Sansal qu’Islam égal nazisme.

Il s’agit ici d’islamisme et non d’Islam, lequel islamisme est utilisé par les chefs d’états arabes, chacun à sa manière pour mieux se maintenir.

De la même façon que vous et vos caricaturistes entretiennent l’image de l’islamisme pour légitimer leur islamophobie , et cautionner les meurtres de part le monde au service de cet ordre mondial voulu sans Islam quoi qu’il en coûte.

Sansal cite l’exemple de son pays l’Algérie ,Il y explique la façon dont, selon lui, l’état algérien manipule son peuple et instrumentalise crises idenditaires et frustrations de sa jeunesse.

Lisez donc ceci et vous comprendrez pourquoi, au sujet de Sansal, je vous avais répondu « je n’en suis pas si sûre » à vôtre « Lui pense que le nazisme est semblable à l'islamisme. »


« …En avançant dans mes recherches sur l'Allemagne nazie et la Shoah, j'avais de plus en plus le sentiment d'une similitude entre le nazisme et l'ordre qui prévaut en Algérie et dans beaucoup de pays musulmans et arabes. On retrouve les mêmes ingrédients et on sait combien ils sont puissants. En Allemagne ils ont réussi à faire d'un peuple cultivé une secte bornée au service de l'Extermination; en Algérie, ils ont conduit à une guerre civile qui a atteint les sommets de l'horreur, et encore nous ne savons pas tout. Les ingrédients sont les mêmes ici et là: parti unique, militarisation du pays, lavage de cerveau, falsification de l'histoire, exaltation de la race, vision manichéenne du monde, tendance à la victimisation, affirmation constante de l'existence d'un complot contre la nation (Israël, l'Amérique et la France sont tour à tour sollicités par le pouvoir algérien quand il est aux abois, et parfois, le voisin marocain), xénophobie, racisme et antisémitisme érigés en dogmes, culte du héros et du martyre, glorification du Guide suprême, omniprésence de la police et de ses indics, discours enflammés, organisations de masses disciplinées, grands rassemblements, matraquage religieux, propagande incessante, généralisation d'une langue de bois mortelle pour la pensée, projets pharaoniques qui exaltent le sentiment de puissance (ex: la 3ème plus grande mosquée du monde que Bouteflika va construire à Alger alors que le pays compte déjà plus de minarets que d'écoles), agression verbale contre les autres pays à propos de tout et de rien, vieux mythes remis à la mode du jour.... Fortes de cela, les dictatures des pays arabes et musulmans se tiennent bien et ne font que forcir. »


« En vérité, la Réconciliation avait un autre objectif: couvrir les chefs de l'Armée et des Services secrets coupables de crimes massifs durant la «décennie noire», redorer le blason du régime, apporter une pièce maîtresse au dossier de M. Bouteflika qui rêve d'être couronné Nobel de la Paix. »


Voyez vous, Sansal dénonce à la fois les dérives des islamistes, (opposants aux régimes arabes) et les régimes arabes manipulant la fibre spirituel, identitaire et contestataire de leurs masses populaires (que les islamistes exploitent dans leur discours).

Dans cette mise en évidence d’une âme musulmane arabe prise en étau entre l’islamisme et la dictature ,j’ose espérer que Sansal sait se situer (pas seulement financièrement) dans l’exploitation qu’en font des islamophobes et révisionistes de l’histoire (de l’actualité aussi) des crimes contre des musulmans.


Amicalement.

yacoub

yacoub

colère.… Par Mohamed Benchicou
[Diplomatie] Le Maghreb «uni» boycott le Salon du livre à Paris. B4d09cc0e68dec31ddcbd9a9b38d96d3Qu’il est pénible d’être forcé au partage du choix hypocrite des tyrans arabes ! Invité au Salon du livre de Paris où je dois signer mon dernier livre, j’ai décidé de ne pas m’y rendre, mais pour ma propre colère et, de grâce, elle n'a rien à voir avec l'immense escobarderie des dirigeants arabes et de ces organisations d’éditeurs satellisées que je vois même s’éprendre d’une affection soudaine pour le poète israélien Aaron Shabtaï ! Ah, mais si Aaron Shabtai était tunisien ? Il subirait le sort de Toufik Ben Brik, exilé dans son propre pays ou, pire celui de Mohamed Abbou, deux ans au pénitencier du Kef, les agrafes sur la bouche, pour avoir dénoncé le régime de Ben Ali. Et si Aaron Shabtai était syrien ? Il serait, comme Michel Kilo, dans une sombre prison damascène pour avoir rêvé de la paix au Liban. Et s’il était libyen, séoudien ou soudanais ? Aaron Shabtai serait embastillé dans le désert comme tous les proscrits de ces dictatures arabes où le délit de dire est réservé aux âmes pécheresses et celui de se taire aux commis du régime. Mais le poète est israélien, ce qui l’autorise à écrire librement ceci à propos de son pays, Israël :
Le signe de Caïn n’apparaîtra pas
Sur le soldat qui tire
Sur la tête d’un enfant
Depuis une colline au dessus de l’enceinte
Autour du camp de réfugiés
Le poète est israélien, ce qui l’autorise à écrire ceci, toujours à propos de son pays, Israël et du choix du Salon international du livre de Paris, qui s’est ouvert hier, d’en faire l’invité d’honneur à l’occasion de ses 60 ans : « Je ne pense pas qu’un Etat qui maintient une occupation, en commettant quotidiennement des crimes contre des civils, mérite d’être invité à quelque semaine culturelle que ce soit. Ceci est anti-culturel ; c’est un acte barbare travesti de culture de façon cynique. Et je ne veux pas, moi, y participer. » Depuis, le poète israélien a gagné la soudaine et encombrante sympathie des dictatures arabes qui boycottent le Salon de Paris et celle de l’obligeante communauté d’éditeurs qui leur est asservie. « Regardez, même Shabtaï… » Ah mais ce choix est celui d’un esprit libre ! Que n’avez-vous, Majestés, encouragé la floraison d’autres Shabtaï chez vous puisque l’israélien vous épate tant ? Et puisque vous n’avez pas vocation à cultiver des Shabtaï, au moins, ne trucidez pas ceux qui aspirent à le devenir ! Quel régime arabe, parmi ceux qui applaudissent aujourd’hui le choix du poète, aurait toléré qu’on le compare aux incendiaires de Guernica ?
C’est dire à quel point il est pénible d’être forcé de partager le choix fourbe de nos autocraties arabes et de leurs offices qui se réclament, pour les besoins de la propagande, de valeurs qu’elles sont les premières à combattre ou à mépriser.
Je n’irai pas au Salon de Paris pour ma propre colère. Et je n’aime que les colères nues. Je trouve celle du syndicat algérien des éditeurs de livres, un brin captieuse, quelque peu orientée et en tout cas, assez inhabituelle pour prêter à méfiance. Justifier le boycott par le refus de cautionner « la dérive idéologique » du Salon de Paris c’est bien, mais que ne l’a-t-on fait lors de « la dérive » du Salon d’Alger quand se pratiquait, il y a six mois à peine, l’autodafé d’un livre algérien ? Et que ne s’était exprimée cette aptitude à l’indignation quand la « dérive » frappait l’écrivain tunisien Toufik Ben Brik, renvoyé d’Alger, le mois dernier, à la demande du président Ben Ali ? Et puis, cette indignation est suspecte par le fait même qu’elle se laisse tracter par une hypocrite surenchère verbale des régimes arabes à propos d’Israël. Hypocrite parce qu’elle nie un fait incontestable, l’existence d’Israel et sa reconnaissance par la Palestine, hypocrite parce qu’elle masque un mouvement diplomatique souterrain arabe qui se dirige vers la normalisation avec Tel-Aviv et dont l’Algérie est une des actrices principales.
Aussi je n’emprunterai pas ma colère aux cercles de l’imposture arabe mais plutôt à celles de confrères israéliens, ceux du quotidien Haaretz, que je trouve plus authentique, Haaretz qui appelle au boycott du Salon de Paris parce qu’il juge indécent que «des écrivains israéliens viennent à Paris recevoir des honneurs pendant que des mères palestiniennes restent coincées dans le froid aux check-points». Haaretz dont les journalistes venaient d’être acculés à cette terrible observation : l’armée israélienne a tué en deux jours plus de Palestiniens que les roquettes du Hamas n'avaient tué d'Israéliens pendant des mois et des mois !
Oui, on ne saurait prendre part à un Salon qui glorifie un Etat au moment même où il extermine des enfants ! C’est tout.
Quel écrivain peut supporter d’avoir accompagné un jour, une heure, par son silence, le sanglot d’un orphelin ? Cela me paraît une idée si insoutenable que je m’étonne que des écrivains irréprochables ait cru judicieux de défendre le diable et les incendiaires de Guernica. J’aurais aimé n’avoir jamais lu Marek Halter comparant, dans Le Monde, le boycott à un autodafé, ni notre irremplaçable Boualem Sansal plaidant pour l’indifférence dans Le Figaro.
Dommage pour Paris ? Mais Paris a toujours été le mémorial des contrats insensés avec l’avenir, même quand nous avions l’âge du gamin de Gaza et que les avions de Bigeard bombardaient nos hameaux décharnés. Nous ne savions pas que notre délivrance allait venir aussi de plumes opiniâtres qui, à Saint-Germain, sous le nom de Simone de Beauvoir défendant Djamila Boupacha ou aux Buttes-Chaumont, dans les bibliothèques de Maspero et des « 121 » dénonçant Massu, sur les pupitres de Montmartre, ceux des Lettres Nouvelles de Maurice Nadeau et des Editions de Minuit de Jérôme Lindon, ont choisi de nous faire un signe de la main qui isolait le bourreau.On était gamins, et on ne savait pas.Mais depuis, on l’a su.
Mohamed Benchicou
suite ici http://www.lematindz.net/news/je-nirai-pas-au-salon-de-pa...



Dernière édition par yacoub le Dim 16 Mar - 17:07, édité 1 fois

yacoub

yacoub

Mailaud,

vous êtes aveugle, sourd et muet,
Sidkoum, Sansal, Sifaoui, Latifa Ben Mansour, Boudjedra, Kateb Yacine, Assia Djebar, Mimouni savent eux
qu'il n y a aucune différence entre islam et islamisme.

Que l'islam a toujours été politique, violent, sexiste, ennemi des arts, des sciences.

yaz



boycott celà veut dire boycott!?.donc pas de publicités ni autres choses..quand l occident a avec l embargo sur l Irak , ils savais pertinament biens que des millions de civils Irakiens subirais leurs erreurs..mais pour le sujet qui nous concernent ici, celà na riens à voir..c est juste dans notre amour propre contre les feseurs de malheurs internationaux occidentaux..:arrow:

admin"SNP1975"

admin
Admin

LA SHOAH
La France face aux fantômes de Treblinka


17 Mars 2008 - Page : 4



On veut construire une nouvelle religion qui s’appelle la Shoah...

Dachau, Treblinka, Le Vel-d’Hiv, Drancy...des noms de lieux de sinistre mémoire. Des images ressurgissent. Celles d’êtres humains, de femmes et d’enfants parqués dans des wagons de marchandises, comme des bestiaux partis pour un voyage sans retour. Vers les camps de concentration et les fours crématoires. La «solution finale» programmée par l’idéologie nazie et dont l’Etat français partage la responsabilité. L’invité de L’Expression, Mustapha Chérif, universitaire et ancien ministre de l’Enseignement supérieur, en fait le constat et épingle ceux qui ont fait, de cette abominable machine à exterminer, un véritable fonds de commerce. «Le nazisme n’est pas un accident. C’est l’histoire de l’Europe pas celle du monde arabe. Aujourd’hui pourtant, cette culpabilité alimente l’islamophobie et une injustice béante qui s’appelle Palestine», explique-t-il. L’invité de L’Expression venait de s’exprimer sur le boycott du Salon du livre de Paris par les maisons d’édition des pays arabes. Un rendez-vous planétaire des écrivains et intellectuels, qui s’est transformé en forum politique.
La raison? L’Etat d’Israël en était l’invité d’honneur et fêtait conjointement le 60e anniversaire de sa création. C’est également, nationale, le 60e anniversaire de l’occupation par Israël de la partie arabe concédée aux Palestiniens par la résolution 181 du 29 Novembre 1947 du Conseil de sécurité de l’ONU qui officialisa le partage de la Palestine historique. Le conflit israélo-palestinien s’est frayé au Salon du Livre un passage et, sans crier gare, comme par effraction, il s’est taillé la part du lion en vedette parisienne. Sarkozy a déroulé le tapis rouge au chef de l’Etat hébreu, Shimon Peres. Et la Palestine s’est retrouvée, encore une fois, comme entité négligeable.
La présence d’Israël au Salon du livre à Paris et à l’occasion du 60e anniversaire de sa création n’est pas fortuite. Le terrain a été préparé depuis un moment déjà, et certains signes l’attestent: ils portent, sans conteste, l’empreinte indélébile de la culpabilité de l’Etat français dans sa participation à la déportation des juifs durant la Seconde Guerre mondiale. Cette surenchère, Nicolas Sarkozy, le président de la République française, élu en 2007, l’incarne à lui seul. Le 13 février 2008, il participa avec Simone Veil et son gouvernement, presque au complet, au dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif). Pour la première fois, un chef de l’Etat français participait à cette rencontre annuelle. A la grande surprise de l’assistance, M.Sarkozy déclare: «J’ai demandé au gouvernement, et plus particulièrement au ministre de l’Education nationale, Xavier Darcos, de faire en sorte que, chaque année, à partir de la rentrée scolaire 2008, tous les enfants de CM2 se voient confier la mémoire d’un des 11.000 enfants français victimes de la Shoah.»
L’intellectuel algérien réagit: «Il est normal de se souvenir de l’innommable, pour que plus jamais cela n’ait lieu, mais on semble construire une nouvelle religion qui s’appelle la Shoah. Même Simone Veil n’a pas compris une telle démarche. Comment peut-on faire porter par de frêles épaules la mémoire d’un crime aussi abject?» s’interroge Mustapha Chérif. Et la mémoire des enfants palestiniens tombés sous les bombes assassines de l’armée israélienne ne vaut-elle pas celle des enfants juifs exterminés durant l’holocauste? La responsabilité de l’Etat français était établie. Les fantômes de Treblinka hantent son esprit. Reste à ne pas en faire payer le prix aux Palestiniens. La Justice internationale n’est qu’une justice à deux vitesses. L’accès du peuple palestinien à un Etat ne sert qu’à rétablir une injustice qui dure depuis 1947. «Il faut régler ce conflit en rappelant à Israël ses obligations internationales, mais pas en lui envoyant des signaux qui l’encouragent à les transgresser», a souligné l’islamologue et universitaire algérien. A toute chose malheur est bon. En politisant le Salon du livre de Paris, la France a suscité un sentiment de solidarité sans faille des pays arabes avec le peuple palestinien. La bande de Ghaza aura au moins l’impression d’être moins seule.

Mohamed TOUATI

http://www.marocainsdalgerie.net

becharelkhir

becharelkhir

On trouve dés fois des textes important à lire ,mais c'est fatiguant lorsqu'il est copié pèle-mèle,alors il est souhaitable

dorénavant de scinder en paragraphe les textes qu'on copie et coller ici. Merci de votre compréhenssion

yaz



mailaud a écrit:Bonjour à tous

« Bécharelkhir » et « Yaz »

L’événement littéraire incriminé, coïncide avec la visite du président d’Israël en France.

A cette occasion le président français confirme son soutient(pas uniquement verbal) fort indulgent envers cet état dit démocratique au vu et au su des ses crimes, à l’encontre des palestiniens.

Boycotter signifie ici, donner le champs libre à la propagande de légitimation des actes d’un état adepte de la guerre punitive et des représailles collectives pour tout dialogue.

Boycotter signifie alimenter une fois de plus le discourt de l’islamophobie au service d’un ordre mondial cynique.

Boycotter est la manière qu’ont les chefs d’états arabes de bouder bruyamment.

Ils instrumenta lisent ceux qui sont si souvent accusés du « délit d’opinion » lorsque leurs déclarations ou ouvrages dénoncent les rouages de la corruption institutionnalisée.

Dénoncer en y participant activement aurait pu porter plus de fruits.

Constituer un groupe d’auteurs porteurs du message de l’indignation devant la partialité éhonté de l’état français.

Un dialogue avec d’autres auteurs plus éclairés à l’idée de justice pour tout être humain.

Une présence culturelle, intellectuelle à même d’exprimer dignement le sentiment de trahison des idéaux du « pays des droits de l’homme » dont le président actuel est si prompt à défendre des victimes de supermarché, à des fins électoraliste peu avouables.

« Yacoub »

Vous écrivez au sujet de Boualem Sansal :

« Lui pense que le nazisme est semblable à l'islamisme. »

Je n’en suis pas si sûre.

Amicalement.
J aimerais biens savoir ce que devient mon compatriote Mailaud , et si possible cher admin de lui passé le bonjour de sont compatriote YAZ..:?: ..

yacoub

yacoub

yaz a écrit:
J aimerais biens savoir ce que devient mon compatriote Mailaud , et si possible cher admin de lui passé le bonjour de sont compatriote YAZ..:?: ..
:lol: :lol: :lol:

Maillaud n'est pas ton compatriote, il est ton coreligionnaire.:twisted:

Tu violes toujours la grand-mère.:roll:

Allah va te faire rôtir en enfer.🐷

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