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EL BAHR AMAMOUKOUM WA EL IRHAB WARAOUKOUM

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Talal-dz
colos
clairefontaine1963
becharelkhir
Chahreddine59
deporté75
admin"SNP1975"
11 participants

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Invité


Invité

LES HARAGAS sont des marocains....ce passage est international...haraga ne veut pas dire...algerien...ya bande de vautours!!

Les Harages de lybie ne sont pas lybiens!!

clairefontaine1963

clairefontaine1963

svp mes fréres soyez des hommes car on est tous de la méme famille merci a vous.

Invité


Invité

J'aimerais que pour une fois vous parliez de votre merde, de vos haragas à vous, votre fixation sur l'Algerie es maladive, vous devez vous faire soigner mes pauvres masakine.

clairefontaine1963

clairefontaine1963

on est tous des harragas Ya Talal ,car on est pas chez nous ici,patience stp mon frére.

Invité


Invité

mais si mais si , tu es bien chez toi au chaud et au maroc....

clairefontaine1963

clairefontaine1963

un jour ici, l'autre la-bas, va savoir? en tout cas il fait chaud de rire à te lire et te répondre.

admin"SNP1975"

admin
Admin

1800 algériens ont débarqué en Sardaigne entre 2007 et 2008 : Ramadhan parmi les harraga détenus à Cagliari (Italie)
Ils sont originaires de Annaba, de Skikda, de Collo, d’Oran et même d’Alger. Ils ont entre 18 et 43 ans et la plupart n’ont pas dépassé les études secondaires. La longue attente pour trouver un travail les a poussés à parier leur vie sur la promesse d’un avenir radieux sous des cieux plus cléments. La somme de 70 000 DA, versée pour payer leur place sur l’embarcation de fortune à destination des côtes sardes, ils l’ont amassée en partie en s’endettant auprès de leurs parents et en vendant les bijoux de leur mère.




Cagliari (Sardaigne) : De notre envoyée spéciale

Leur profonde détresse et l’extrême naïveté qui les a conduits dans cette impasse sont perceptibles dans leurs paroles. Leur sort tient dans ces quatre dures épreuves : traversée périlleuse de la Méditerranée, détention dans le centre d’Elmas (Cagliari), identification par les services consulaires et expulsion. En cette matinée ramadanesque, ils sont déjà debout à 8h30. Agrippés aux fenêtres du Centre de premier accueil (CPA) d’Elmas (Cagliari), ils ne voient passer que des véhicules du commandement des carabiniers ou des officiers de l’aéronautique militaire, car l’aéroport militaire jouxte leur établissement. De l’Italie, ils n’ont vu que le sable des plages de Capo Teulada, Domus De Maria ou Sulcis, où ils ont débarqué après avoir été interceptés par les corvettes de la marine militaire italienne dès leur entrée dans les eaux territoriales. Ils ne savent pas qu’à quelques mètres de leur prison se trouvent des lacs magnifiques dont les rives abritent des flamants roses protégés, libres et heureux de vivre, un sort plus enviable que le leur.

Pour accéder à ce bastion de la misère, ouvert au début du mois de juin à l’initiative du gouvernement autonome de la Sardaigne sollicité par le ministère de l’Intérieur de Rome pour aider à désengorger les autres centres, il faut montrer patte blanche et exhiber laisser-passer et documents. C’est un ancien dortoir des officiers de l’aéronautique militaire, aux murs verdâtres et tristes. La directrice du centre et une responsable de la préfecture de Cagliari nous escortent. Le premier étage de cette structure est occupé par les demandeurs d’asile politique. Ils sont environ 150 Somaliens, Erythréens et Ivoiriens, tous transférés des autres Centres de permanence temporaire (CPT) pour manque de place.

Le chef des policiers chargé de la surveillance du centre nous met en garde contre un possible brutal accueil de la part de nos compatriotes enfermés. « Il semble qu’ils se soient calmés, après avoir tout détruit, mercredi soir. Vous allez voir comment ils ont réduit l’étage qu’ils occupent. Du jamais vu ! », nous lance-t-il, encore scandalisé. Le militaire se réfère à l’événement survenu dans la nuit du 17 septembre et qui a fini en première page de tous les quotidiens locaux, rappelant brutalement aux Sardes la présence de harraga sur leur île. La seule femme qui fait partie de la brigade des cinq policiers affectés à la surveillance du centre estime que « les Algériens sont indisciplinés ». Pour prêter main forte aux agents, une dizaine de militaires patrouillent autour du CPA, mais n’ont pas le droit d’y entrer, car le centre est à gestion civile. Lorsque l’émeute des harraga a éclaté, les agents, craignant le pire, ont appelé à leur secours des renforts.

Une trentaine de membres des forces d’intervention rapide a été dépêchée sur les lieux pour mater « l’insurrection ». Le syndicat de la police de Cagliari n’a pas manqué de réagir, en demandant aux autorités de renforcer l’effectif affecté à la structure. Loredana Danese, la responsable de la coopérative sociale Connecting People qui gère le centre d’Elmas, nous raconte elle aussi les circonstances de l’émeute qui a éclaté dans l’établissement et nous montre les signes qu’il en reste : mobilier, portes et fenêtres ont été fracassés. La violence n’a épargné ni les chambres ni le réfectoire. Mme Loredana, une femme très menue qui gère ce genre de centres depuis 8 ans, en a vu d’autres et ne se laisse pas intimider par de tels actes de vandalisme. En outre, elle ne perd rien de notre conversation avec les harraga – grâce à Fatima, une jeune fille tunisienne qui lui sert d’interprète – et intervient souvent pour contredire les propos des émeutiers. Mais cela ne l’empêche pas d’avoir de la compassion pour les casseurs. « Ils se sentent perdus. L’enfermement leur pèse. Ils viennent ici, pensant trouver une Italie virtuelle, qui n’existe que sur les écrans de télévision et sont déçus de se voir réduits à la rétention », observe-t-elle. La coopérative Connecting People a détaché une trentaine de ses employés pour s’occuper du centre d’Elmas, qui peut héberger jusqu’à 230 personnes. Interprète, médecin, infirmier, cuisinier, personnel de nettoyage... se relaient pour assurer le bon fonctionnement de la structure.

De la méfiance aux confidences

Au deuxième étage, les Algériens sont réunis dans l’une des chambres qui abritent toutes jusqu’à onze pensionnaires. D’abord très méfiants et peu loquaces, au fur et à mesure que la glace se rompt, ils se laissent aller à des confidences amicales et acceptent de raconter leur mésaventure. Comme des enfants penauds, ils tentent de justifier leur coup de colère qui a dégénéré en vandalisme. Hocine, 29 ans, est arrivé en Sardaigne il y a trois semaines. « Cela fait presqu’un mois qu’on est enfermés ici. D’autres sont arrivés après nous et ont déjà été transférés. On en a marre d’attendre ! », se plaint-il. La révolte, qui a tiré du sommeil le préfet de Cagliari, avait pour but d’attirer l’attention des responsables cagliaritains sur la « trop longue » permanence dans le CPA, des harraga arrivés sur l’île durant le mois d’août. Depuis, le préfet Salvatore Gullotta a déjà autorisé le transfert d’une cinquantaine d’entre eux vers les CPT de Bari (Pouilles) et de Ponte Galeria (Rome).

La frustration de la trentaine qui est restée croît chaque jour davantage. Ali, un récidiviste de la harga, est le plus impatient du groupe. « C’est le deuxième Ramadhan que je passe enfermé. Je n’en peux plus. » Ce Skikdi de 27 ans, doué d’un grand sens de l’humour, nous raconte son incroyable odyssée, tentant de ne pas laisser transparaître sa souffrance, qu’il cache derrière une fine ironie. En juillet 2007, il débarque en Sardaigne et réussit après plusieurs jours de rétention à éluder les contrôles des forces de l’ordre italiens et arrive en France où les policiers de l’Hexagone, plus regardants que leurs collègues italiens, l’appréhendent pour entrée illégale sur le territoire français. Il passe alors la moitié du Ramadhan dans une froide cellule. « J’ai encore mal au ventre en pensant au riz blanc à la vapeur qu’on me servait. Ici, ce n’est guère mieux, on nous gave de pâtes au basilic », poursuit-il. Mais pour cette seconde traversée, il n’a pas déboursé les 70 000 DA. Les passeurs lui ont fait un forfait pour l’indemniser de son premier échec. Ses compagnons, qu’ils viennent de Annaba, de Collo, d’Oran ou d’Alger, ont des histoires presque similaires à raconter.

Salim, le plus bavard du groupe, nous apprend que certains candidats à l’immigration clandestine constituent parfois une véritable coopérative, comme ce fut le cas pour lui et dix autres jeunes hommes de Collo, tous âgés entre 18 et 25 ans. Ils se sont mis à onze pour acquérir une barque de 7 m, qui leur a coûté 95 000 DA. Outre la livraison de l’embarcation à moteur, le propriétaire s’engage à former à la navigation maritime, trois membres du groupe, qu’il choisit parmi les plus dégourdis. « Ce n’est pas vraiment difficile, c’est comme la conduite d’une voiture. On apprend à mettre en marche et à tenir le timon. Cela prend juste quelques jours. Ensuite, on suit les conditions météorologiques en fréquentant le cybercafé du coin. Dè que la mer est calme, on prend le large le jour même », nous explique Salim. Pour éluder la vigilance des gardes-côtes, ils se font passer pour des pêcheurs. Parti dans la matinée du 22 septembre, ils ont mis 12 heures seulement pour toucher les côtes sardes – certains harraga mettent jusqu’à quatre jours – grâce à une longue préparation et ont réussi à éviter d’être interceptés à leur arrivée par les garde-côtes. Mais cette expédition marine improvisée a pris fin brutalement. Perdus et désorientés, ils se sont retrouvés devant l’enceinte de la base militaire de l’Otan, à Capo Teulada, qui sert de polygone de tir.

L’ironie pour survivre

http://www.marocainsdalgerie.net

admin"SNP1975"

admin
Admin

Des 87 harraga qui étaient présents dans le CPA, la nuit de la révolte (lire El Watan du 20 septembre 2008), seuls 19 attendent encore d’être transférés vers d’autres centres, alors qu’une dizaine est détenue depuis au commissariat de Cagliari, car accusée d’actes de vandalisme et de destruction de bien publics. Les policiers ont procédé à l’arrestation des compagnons de Ali et de Salim, au lendemain de l’émeute, après avoir examiné l’enregistrement des caméras de télésurveillance installées dans l’enceinte du centre d’Elmas. Un harrag manque à l’appel ; il s’agit de l’imam du groupe, qui repose dans la chambre à côté. Il se remet des blessures qu’il a eues à la tête lors des échauffourées. De peur de tomber encore nez à nez avec ses voisins de palier déchaînés, l’homme pieux qui avait endossé son sac à dos tentait de se réfugier chez les Somaliens, à l’étage inférieur, interdit au harraga.

Les agents antiémeutes accourus pour assister la dizaine d’agents dépassés par les événements ont cru à une tentative de fuite de l’imam et l’ont bastonné pour l’empêcher de fuir. Ses compagnons, qui n’ont pas été malmenés comme lui, ont une pensée affectueuse pour lui. « Les policiers n’ont pas été de main morte. Il a reçu un coup sur la tempe droite, celle qu’il couvre de la main lorsqu’il nous appelle à la prière. Maintenantl entre deux Allah Akbar, il laisse échapper des gémissements de douleur », nous raconte Salim, arrachant un rire bon enfant à ses compagnons. C’est la seule fois où ces jeunes infortunés se laissent aller à un moment d’insouciance contagieuse, l’espace d’une boutade. A les voir ainsi, ces chômeurs, rêveurs ressemblent à tous les jeunes qu’on croise dans les rues des villes et villages algériens. Des hittistes déprimés, mais prêts à s’enthousiasmer pour un défi à accomplir en groupe.

Le seul Algérois du groupe, Karim, nous raconte comment il a fini, lui aussi, sur l’île. Avec son polo orange, son visage imberbe, son sourire timide et poli, il ressemble à tous les jeunes qui déambulent, oisifs, dans les rues de Belcourt, Ben Aknoun ou El Biar. Il raconte, encore ému, comment il a dû accepter que sa mère vende une partie de ses bijoux pour payer son ticket de passage pour la Sardaigne. Le voyage pour Annaba, il l’a fait en compagnie d’un voisin. Mais ce dernier n’a pas supporté la longue attente – plus d’un mois –, précédant l’embarquement et a préféré rebrousser chemin. Les confidences se multiplient et les sans-papiers de Elmas ont chacun une histoire différente à narrer. Mais la mésaventure de Samir, un Oranais de 32 ans, ne ressemble à aucune autre.

Ce jeune, qui sourit constamment, ne voulait nullement venir en Italie ; il avait planifié de débarquer en Espagne, à Alicante, et s’est introduit en compagnie de trois copains, au prix de mille ruses, à bord d’un navire marchand parti du port d’El Bahia et qu’il croyait se diriger vers Alicante. Découverts par l’équipage et enfermés dans une cabine, les prisonniers ont dû redoubler d’ingéniosité pour s’en échapper dès que le navire fait une halte, persuadés d’être déjà chez sa majesté le roi Philippe II. Samir décide alors de tenter seul sa chance sur la terre « ibérique » et enfourche la première bicyclette, non gardée, trouvée. Il pédale pendant des heures entières, stupéfait de voir que la mer s’étendait tantôt à sa gauche, tantôt à sa droite. De l’eau à perte de vue. Mais avant qu’il ne réalise qu’il était arrivé non pas à Alicante mais sur le petit îlot de Sant’Antioco, au sud de la Sardaigne, il est repéré par les carabiniers qui le conduisent au centre d’Elmas. Cette fois, même le seul tunisien du centre, parti lui aussi de Annaba, et qui n’a pas prononcé un seul mot jusque-là, esquisse un large sourire devant le récit des déboires de Samir.

Quelques heures nous séparent d’el iftar. La nostalgie pour la chorba ou la hrira de leur mère se fait sentir, surtout que le menu servi au centre ne satisfait pas ces aventuriers. Les pâtes blanches au pesto (crème de basilic, pignons de pin, ail, fromage râpé et huile d’olive) ne sont pas appréciées par le palais des jeûneurs, qui leur préfèrent les pâtes à la sauce tomate. La viande de veau ou de poulet servie est également dédaignée, car non attestée hallal. A l’heure de la rupture du jeûne, Karim et ses voisins se rendent au réfectoire à peine remis en ordre, après avoir été lui aussi saccagé par les casseurs. Les jeûneurs se rabattent sur les yaourts, les fruits, le fromage et le pain, qu’ils voudraient avoir en plus grande quantité. Ils se plaignent aussi du manque d’activités.

Mais la responsable du centre intervient pour dire qu’ils ont à leur disposition un téléviseur, un jeu d’échecs, une table de billard et des baby-foot. Une carte téléphonique d’une durée de 27 minutes leur est distribuée, une fois par semaine, afin qu’ils puissent rassurer leur familles sur leur sort. Le tabac, lui, est payant ; les fumeurs ont droit à 10 cigarettes pour 2 euros. Concernant l’assistance médicale, les harraga n’ont rien à redire. Ils reconnaissent que le médecin et l’infirmier sont disponibles et présents en permanence. « Ils nous examinent et nous distribuent des médicaments à chaque fois qu’on va les trouver », assure Ali.

Les homosexuels plus disciplinés

Au rez-de-chaussée, les femmes et les enfants sont installés à part, mais lors de notre visite, ils avaient déjà quitté le centre, car la loi ne permet pas d’enfermer les mineurs, qui sont pris en charge dans des structures caritatives jusqu’à l’âge adulte. Au même étage, considérés eux aussi « catégorie vulnérable », trois Algériens homosexuels – qui ont demandé, à leur arrivée en Sardaigne, le statut de réfugié pour des raisons humanitaires – partagent une chambre lumineuse. Eux aussi sont arrivés la fameuse nuit du 27 août (200 harraga entassés dans 12 barques étaient arrivés en Sardaigne à quelques heures d’intervalle, alarmant les autorités italiennes. Lire El Watan du 29 août 2008) comme l’attestent les cartons oranges qu’ils portent désormais comme unique document sur eux et sur lesquels sont inscrits leurs noms. Leur chambre respire la fraîcheur et la propreté : linge plié et bien rangé, lits faits (au deuxième étage les lits sont sans draps)...

Très courtois, les trois pensionnaires condamnent la révolte des autres harraga. Halim, 34 ans, un brun aux cheveux crépus portant des boucles d’oreilles, critique les casseurs. « Ce n’est pas notre pays, on y est arrivés de manière illégale et on est bien traités malgré tout. On ne peut pas faire la loi et prétendre qu’on nous donne raison. » Ce trabendiste annabi a demandé, comme ses deux amis, l’asile « pour des raisons humanitaires », précise-t-il. « Je ne vais pas mentir et dire que je suis un opposant politique. » Son voisin de chambre, Khelil, 43 ans, est Oranais et trabendiste lui aussi. Avec une rapidité féline, il décroche pudiquement du mur des photos qui le montrent en tenue féminine, dans une danse lascive, faisant rire le plus jeune du groupe, Amine, 26 ans. Avec sa queue de cheval et son tee shirt blanc immaculé, ce coiffeur annabi semble un enfant perdu. Lui aussi se plaint du comportement des « durs d’en haut », qui leurs réservent, à lui et ses deux amis, insultes et moqueries à chaque fois qu’ils se croisent.

De temps en temps, des policiers et des employés du centre se penchent dans la chambre pour saluer les trois. « Ce sont des personnes exquises. Avec elles, on n’a aucun problème. Souvent, on vient les voir et c’est un plaisir d’échanger des propos avec elles », nous dit l’un d’eux. Eux ne seront pas transférés, comme les autres pour identification et expulsion. La commission du Conseil des réfugiés italien devra étudier leur demande et se prononcer sur leur cas, ce qui risque de prendre plusieurs mois. Pour les autres, dès qu’ils seront internés dans un CPT et avant de procéder à leur expulsion, les autorités italiennes sont tenus de vérifier leur nationalité, tâche qui incombe à notre représentation diplomatique en Italie.

Le responsable des affaires consulaires, à Rome, nous explique que l’année dernière, 650 immigrés sans-papiers ont été auditionnés par les fonctionnaires de l’ambassade, suite à quoi le laisser-passer autorisant le rapatriement a été délivré à 468 d’entre eux. Le gouvernement algérien s’est engagé, par la signature de conventions bilatérales, à reprendre ses ressortissants sans-papiers. L’Algérie reste cependant opposée aux vols charters employés parfois par le ministère de l’Intérieur italien pour d’autres nationalités. Nos harraga sont expulsés par petits groupes de 3 à 5, sur les vols de ligne. Outre les 87 jeunes du centre d’Elmas, 50 immigrés « présumés algériens » (terminologie employée par les autorités italiennes) se trouvant dans le Centre de permanence temporaire de Bari, au sud de la péninsule, seront prochainement auditionnés par les représentants de l’ambassade. Entre 2005 et 2008, 4000 harraga ont débarqué en Sardaigne, dont 1800 entre 2007 et 2008. Très peu d’entre eux ont réussi à s’évader du centre, comme ce fut le cas vers la mi-juillet, lorsqu’une dizaine de harraga ont tenté et porté à terme une évasion rocambolesque, escaladant grillage et barrière. Mais ils furent localisés et rattrapés au bout de deux jours. Avant l’ouverture du CPA d’Elmas, les autorités sardes les retenaient dans des structures hôtelières d’où il était facile de s’échapper. En effet, en juin dernier, 36 Annabis ont pu tromper la vigilance des agents montant la garde autour de la pension Califfo et embarquer du port de Cagliari sur un ferry pour Naples, où une forte communauté d’Algériens, avec ou sans papiers, vit en s’accommodant de petits boulots.

Demain : entretien avec Salvatore Gullotta, préfet de Cagliari




Par Nacéra Benali

http://www.marocainsdalgerie.net

colos



On ne doit surtout pas scruter la bosse du voisin,quand on trimballe
un "dos d'ane"majestueux sur son propre dos:

Le phenomene du "Hrig" est tres recent en Algerie,c'est ce qui en fait les choux gras des medias Algeriens.Alors qu'au maroc,c'est une pratique immemoriale,un mode de vie qui s'inscrit dans la continuite,depuis les annees 70.

Admirez les perepities de vos apprentis harragas....par dizaines de milliers,chaque annee.
Moi,je me demande qui va etteindre les lumieres,apres que tout ce beau monde,aurait deguerpit de ce trou de misere qu'est devenu le maroc des alaouites.

En guise d’avenir, l’exil

Les Marocains rêvent d’Europe

Plus de 100 000 Marocains tentent chaque année de traverser clandestinement le détroit de Gibraltar pour gagner l’Europe, nouvelle terre de toutes les promesses. Pour des milliers d’entre eux, ce rêve se termine tragiquement. Pourtant, le drame des noyés du détroit ne dissuade nullement de plus en plus de jeunes Marocains de tenter à leur tour l’aventure. Pourquoi partent-ils ? Il y a d’abord la conviction qu’un pays où les structures sociales demeurent désespérément archaïques, voire féodales, n’offre pas aux nouvelles générations de véritables perspectives d’avenir. Il y a ensuite l’irrésistible attrait qu’exerce l’image des pays européens diffusée par les chaînes de télévision du Nord qui inondent désormais tout le Maghreb. Mais il y a loin du mirage à la réalité...

Par Pierre Vermeren(le monde diplomatique)


Et du cote de l'Italie c'est pas plus reluisant,puisque les statistiques du ministere de l'interieur de ce pays,nous informe que le contingent de harragas marocains,reste le plus important et de loin,des milliers de postulants qui ont pu accoste sur la cote italienne.


L’Italie et la Sicile, avec Lampedusa, font face au même drame. En 2006 22.016 émigrés, dont 8.146 Marocains, 4.200 Egyptiens et 2.859 Erythréens, ont ainsi accosté en Italie après l’interception de leur embarcation, selon le bilan du ministère italien de l’Intérieur. Les clandestins viennent dans ce cas de la Libye, où l’Office International des Migrations estime leur nombre à 1,5 à 2 millions.

Mais c’est le détroit de Gibraltar qui voit le plus grand nombre de tentatives, que Pierre Vermeren, lors d’une enquête effectuée pour le monde diplomatique, a estimé à 100 000 chaque année.

Selon RFI, en 2001, 700 marocains ont perdus la vie en tentant la traversée sur les « pateras », les embarcations de fortune utilisées par les passeurs.

Au Maroc, le président de l’Association des amis et familles de victimes de l’immigration clandestine (AFVIC) Khalil Jemmah s’alarme : « Certaines régions sont véritablement sinistrées, elles perdent leurs jeunes de cette façon, dans une indifférence totale et le silence des autorités »


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Talal-dz



Bine vu Colos, ces marocains sont propagandistes professionnels payés pour ça, ils depeignent leur pays comme un paradis, il se focalisent sur leur doux cauchemar qu'est l'Algérie mais ils oublient de dire que les pauvres marocains preferent vivre en Algérie en tant que haraga que de vivre dans leur "pseudo-paradis", il y'a des milliers de marocains dans l'ouest algérien beaucoup en situation irrégulière.

clairefontaine1963

clairefontaine1963

talal:

il y'a des milliers de marocains dans l'ouest algérien beaucoup en situation irrégulière.(Ils travaillent pour finir le travail qu'on étaient en train de faire, nous les déportés, quand vous nous avez volés!!!

Il y a des milliers d'algériens dans le nord du Maroc dans les forêts en situation irrégulière, eux ils ne travaillent pas mais nous, les rifains, ont leurs donnent à manger quand même, car en fait, ils ne savent rien faire, leur pays, ne leur à pas donné les moyens d'apprendre un métier., nous on leur auraient bien bien rendu la monnaie de la pièce, mais bon, on aient pas des sauvages pour égorger des innocents.

becharelkhir

becharelkhir

Talal-dz a écrit:
Bine vu Colos, ces marocains sont propagandistes professionnels payés pour ça, ils depeignent leur pays comme un paradis, il se focalisent sur leur doux cauchemar qu'est l'Algérie mais ils oublient de dire que les pauvres marocains preferent vivre en Algérie en tant que haraga que de vivre dans leur "pseudo-paradis", il y'a des milliers de marocains dans l'ouest algérien beaucoup en situation irrégulière.[/color][/i][/b]

"Bine" vu Carmos, enfin "Al-Moujahid" respire ,il croit fort dans son Jihad...!!?ألــمــن تــعـــاود زابــورك يــا هـــذا ,est ce que c'est vrai tu crois que nous vous voulions à toi et à ton pays? Comment voudrai-tu qu'on te prouve que nous ne savons même pas de quoi parles-tu?.

Comment voudrai-tu qu'on te prouve que nous ne retenons qu'une vague "image" de ce que tu vente toi qu'il est ton pays (plutôt de ce qui reste de cette algérie d'antant)?
Nous on vous demande de vous occuper de vos maux,pour ne pas dire vos quotidiens malheurs,pour que vous puissiez vous en sortir
de ces cyclones dont vous êtes pris,comment pourriez-vous en sortir si ne vous y concentriez totalement et complètement,en âmes et par corps.
Il ya de cela plus de 35 ans que vous dupiez vos citoyens,en leur signifiant que vous supportiez(vraiment) le peuple sahraoui "opprimé" à s'autoderminer...!!?,shame on you,vous savez trés bien que ça ne tient jamais debout pour vous ,et que vous aviez tout raté,vous n'auriez rien ni passage,ni pipe line ni autre "station-service" sur l'atlantic,malgré les 200 millirads de dollars que vous aviez gaspillé à tort et à travers...!!?.
- ça c'est le premier point.
- Le deuxième point:Restituer nous nos terres que vous nous aviez usurpez, en profitant de la mauvaise foie de l'occupant français qui
vous a remis cette bande allant de Béchar à Lahmada en passant par Touat,pour se venger de l'aide que nous vous avions apporté et par lequel vous aviez accédé à votre "indépendance"(si vraiment il ya indépendance).

- Le Troixième point : C'est là où le bâs vous blèsse!!,oui "Lakbayli"
les 350.000 milles Algériens les vôtres ya Sahbi ,que vous aviez déporté c'est honteux Ya Khali,peut être que c'est ce grâve péché qui vous hante toujours, et qui est sûrement la cause principale de ces malheurs qui vous "frappent" sans cesse,essayez de vous débarrasser de ces péchés le Bon Dieu vous épargnera ces désastres,puisque c'est écrit dans le Saint Coran.

yaz



becharelkhir a écrit:
Talal-dz a écrit:
Bine vu Colos, ces marocains sont propagandistes professionnels payés pour ça, ils depeignent leur pays comme un paradis, il se focalisent sur leur doux cauchemar qu'est l'Algérie mais ils oublient de dire que les pauvres marocains preferent vivre en Algérie en tant que haraga que de vivre dans leur "pseudo-paradis", il y'a des milliers de marocains dans l'ouest algérien beaucoup en situation irrégulière.[/color][/i][/b]

"Bine" vu Carmos, enfin "Al-Moujahid" respire ,il croit fort dans son Jihad...!!?ألــمــن تــعـــاود زابــورك يــا هـــذا ,est ce que c'est vrai tu crois que nous vous voulions à toi et à ton pays? Comment voudrai-tu qu'on te prouve que nous ne savons même pas de quoi parles-tu?.

Comment voudrai-tu qu'on te prouve que nous ne retenons qu'une vague "image" de ce que tu vente toi qu'il est ton pays (plutôt de ce qui reste de cette algérie d'antant)?
Nous on vous demande de vous occuper de vos maux,pour ne pas dire vos quotidiens malheurs,pour que vous puissiez vous en sortir
de ces cyclones dont vous êtes pris,comment pourriez-vous en sortir si ne vous y concentriez totalement et complètement,en âmes et par corps.
Il ya de cela plus de 35 ans que vous dupiez vos citoyens,en leur signifiant que vous supportiez(vraiment) le peuple sahraoui "opprimé" à s'autoderminer...!!?,shame on you,vous savez trés bien que ça ne tient jamais debout pour vous ,et que vous aviez tout raté,vous n'auriez rien ni passage,ni pipe line ni autre "station-service" sur l'atlantic,malgré les 200 millirads de dollars que vous aviez gaspillé à tort et à travers...!!?.
- ça c'est le premier point.
- Le deuxième point:Restituer nous nos terres que vous nous aviez usurpez, en profitant de la mauvaise foie de l'occupant français qui
vous a remis cette bande allant de Béchar à Lahmada en passant par Touat,pour se venger de l'aide que nous vous avions apporté et par lequel vous aviez accédé à votre "indépendance"(si vraiment il ya indépendance).

- Le Troixième point : C'est là où le bâs vous blèsse!!,oui "Lakbayli"
les 350.000 milles Algériens les vôtres ya Sahbi ,que vous aviez déporté c'est honteux Ya Khali,peut être que c'est ce grâve péché qui vous hante toujours, et qui est sûrement la cause principale de ces malheurs qui vous "frappent" sans cesse,essayez de vous débarrasser de ces péchés le Bon Dieu vous épargnera ces désastres,puisque c'est écrit dans le Saint Coran.
..''No Comment'' Mr l'extremistes islamiste ..Bechar El SRIL !!.. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ... :arrow: :affraid: ...Vive la liberté , Tahia El Polisario..

becharelkhir

becharelkhir

yaz a écrit:[quote

..''No Comment'' Mr l'extremistes islamiste ..Bechar El SRIL !!.. ...Vive la liberté , Tahia El Polisario..
"No Comment"...!!!?, et depuis quand tu avait quelques chose à dire Ya Al-Makhboul (et a un autre degré Mahboul),sauf ce bendir de Tahia,Tahia...que tu épaules partout où tu te trouves,et les menaces de ton coutelas rouillé que tu brandes à chaque fois que quelqu'un essaie de "ranger " parmi les humains,non toi tu manques toujour à l'appel,tu n'est qu'un dingue des parages,alors on se comporte avec toi dans cette manière.

clairefontaine1963

clairefontaine1963

yacoub

yacoub

Talal-dz a écrit:Bine vu Colos, ces marocains sont propagandistes professionnels payés pour ça, ils depeignent leur pays comme un paradis, il se focalisent sur leur doux cauchemar qu'est l'Algérie mais ils oublient de dire que les pauvres marocains preferent vivre en Algérie en tant que haraga que de vivre dans leur "pseudo-paradis", il y'a des milliers de marocains dans l'ouest algérien beaucoup en situation irrégulière.
toi tu as fais un meilleur choix.:lol:
La France plutôt que l' Algerie pourtant pays musulman où
s"applique la Loi Divine:lol: .

becharelkhir

becharelkhir

yacoub a écrit:[quote=
"Talal-dz"]Bine vu Colos, ces marocains sont propagandistes professionnels payés pour ça, ils depeignent leur pays comme un paradis, il se focalisent sur leur doux cauchemar qu'est l'Algérie mais ils oublient de dire que les pauvres marocains preferent vivre en Algérie en tant que haraga que de vivre dans leur "pseudo-paradis", il y'a des milliers de marocains dans l'ouest algérien beaucoup en situation irrégulière.
toi tu as fais un meilleur choix.:lol:
La France plutôt que l' Algerie pourtant pays musulman où
s"applique la Loi Divine:lol: .[/quote]
Pourquoi tu cherches à te différencier de cet individu,tu crois que tu es méritant plus que lui?,au moins lui il proclame qu'il a une identité et une appartenance,mais toi qui es-tu?, d'où viens-tu?,c'est quoi ton pays,c'est quoi ta race,tu n'a jamais apporté de réponses à ces intérrogations, alors tu n'est qu'un "mec" inderminé,un quelconque,peut-être un être "invisible"...!!?qui sait un s...!!?
الله يستر من شرورك

yacoub

yacoub

tu n'as pas vu mon avatar
je suis un grand alem de l' islam :lol: :lol:

Arabie saoudite - Haram : Découvrir les 2 yeux, c’est indécent. Halal : Le niqab cyclope


samedi 4 octobre 2008


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Bien que le niqab porté par certaines femmes couvre tout sauf les yeux, certains imams ont dénoncé ce vêtement comme trop révélateur !

Ils ont jugé que pour empêcher l’indécence et les clins d’oeil, les femmes devront porter de nouveaux niqabs qui ne découvrent qu’un seul oeil.

« De cette manière, si elles font un clin d’œil, on pensera qu’elles clignent des yeux », ont déclaré les imams.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Cheikh Muhammad al-Habadan dit que « montrer les deux yeux encourage les femmes à se maquiller les yeux pour être séduisantes ».

Cheikh Habadan, un religieux ultra-conservateur qui aurait une grande influence parmi les religieux saoudiens, répondait à des questions sur la chaîne de télévision musulmane par satellite Al-Majd.


Voir en ligne : Saudi cleric favours one-eye veil, BBC, le 3 octobre 2008

lurchar21

lurchar21

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Sidhoum

Sidhoum

yacoub a écrit:tu n'as pas vu mon avatar
je suis un grand alem de l' islam :lol: :lol:

Arabie saoudite - Haram : Découvrir les 2 yeux, c’est indécent. Halal : Le niqab cyclope


samedi 4 octobre 2008


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Bien que le niqab porté par certaines femmes couvre tout sauf les yeux, certains imams ont dénoncé ce vêtement comme trop révélateur !

Ils ont jugé que pour empêcher l’indécence et les clins d’oeil, les femmes devront porter de nouveaux niqabs qui ne découvrent qu’un seul oeil.

« De cette manière, si elles font un clin d’œil, on pensera qu’elles clignent des yeux », ont déclaré les imams.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Cheikh Muhammad al-Habadan dit que « montrer les deux yeux encourage les femmes à se maquiller les yeux pour être séduisantes ».

Cheikh Habadan, un religieux ultra-conservateur qui aurait une grande influence parmi les religieux saoudiens, répondait à des questions sur la chaîne de télévision musulmane par satellite Al-Majd.


Voir en ligne : Saudi cleric favours one-eye veil, BBC, le 3 octobre 2008

Stupéfiant!

….Quand le babouin (complice de Yaz la viande) qu’il faut exterminer fait la loi et interprète le Coran….

clairefontaine1963

clairefontaine1963

Juifs et musulmans, une histoire parallèle

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36 clandestins interceptés à Annaba et Mostaganem: Une mère, son enfant, deux jeunes filles... harraga


par Ayache Djamel / R. N.


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Vingt-quatre heures à peine, après que trois groupes de candidats à l'émigration clandestine aient été interceptés, deux autres tentatives ont été enregistrées dans les wilayas de Annaba et Mostaganem. Au total ce sont 36 harraga qui ont été récupérés par les gardes-côtes en une seule journée. Selon le commandant du groupement territorial des gardes-côtes de Annaba, 25 harraga ont été interceptés, hier, à 5 milles, au large de Sidi Salem.

Originaires de Annaba, de Souk Ahras et de Skikda, ils voulaient rejoindre la rive nord de la Méditerranée à bord d'une embarcation traditionnelle, a précisé la même source à l'APS.

Fait nouveau montrant l'ampleur du drame, et contrairement aux idées reçues, l'émigration clandestine ne se limite plus aux seuls jeunes hommes. Hier, parmi le groupe de harraga interceptés, figuraient deux jeunes filles mineures et surtout une mère accompagnée de son enfant âgé de 5 ans. Ce qui semble être bien une «première» en Algérie. Une triste prouesse quand on sait les motivations de ces gens poussés vers l'extrême. En effet, pour qu'une mère prenne la lourde décision de se lancer dans une traversée à haut risque, en compagnie de son enfant, il faut croire qu'elle n'a pas eu trop de choix. Le phénomène prend, ainsi, une autre ampleur. Même le durcissement des sanctions à l'encontre des candidats à l'émigration clandestine ne semble pas dissuader les dizaines de jeunes et moins jeunes qui tentent le tout pour le tout pour un ailleurs souvent rempli d'incertitudes et de mauvaises surprises.

Dans la wilaya de Mostaganem, 11 candidats à l'émigration clandestine, âgés entre 23 et 37 ans, originaires de la wilaya de Chlef ont été appréhendés, hier, à 1h du matin par l'unité maritime n°395, relevant des gardes-côtes de Mostaganem, à quelque 6 milles, au nord de la localité de Sidi Ali. Les 11 harraga qui voulaient rejoindre les côtes espagnoles ont été interceptés à bord d'une petite barque de fortune. Ils avaient pris le départ à partir de la petite plage de Bachria (dans la wilaya de Chlef). Les candidats à l'émigration clandestine doivent être présentés, aujourd'hui, devant le tribunal de Sidi Ali. Dans la nuit de dimanche à lundi, 65 candidats à l'émigration clandestine avaient été interceptés au large de Annaba. Ils se trouvaient à bord de 3 embarcations traditionnelles. Le premier groupe, constitué de 20 jeunes, a été intercepté à 21h30 au large de l'Oued Seybouse, le second (24 personnes) au large de Sidi Salem et le troisième (21 personnes) a été arrêté au large de Ras El-Hamra. Les harraga devaient être présentés au parquet.

Les côtes de Annaba sont, de plus en plus, le point de départ des candidats à l'émigration clandestine, comme en témoignent les nombreuses tentatives mises en échec, ces derniers mois. Pour rappel, 18 candidats à l'émigration clandestine avaient été interceptés en octobre dernier, au large des côtes de Annaba alors qu'ils tentaient de rejoindre la rive nord de la Méditerranée à bord d'une embarcation artisanale.

Agés entre 19 et 34 ans, ils avaient embarqué de la côte de Chetaïbi. Fin août dernier, toujours au large de Annaba, 86 harraga, dont une femme, avaient été interceptés alors qu'ils tentaient la traversée à bord d'embarcations artisanales. Toujours en août, 25 candidats à l'émigration clandestine avaient été sauvés de la noyade par le groupement territorial des gardes-côtes au large des côtes de Ténès et de Annaba. Parmi les harraga, cinq Maliens et 3 Nigérians.

quotidien d'oran

http://www.marocainsdalgerie.net

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Sondage exclusif de liberté sur l’émigration clandestine
La moitié des Algériens est tentée par la harga
Par : Salim Koudil




Liberté a réalisé et publie aujourd’hui les résultats d’un sondage d’opinion sur l’émigration clandestine. Des résultats qui éclairent encore plus sur ce phénomène omniprésent dans l’actualité algérienne depuis presque deux ans.
Après les articles, les reportages, les analyses, il était temps de toucher au sujet des harragas à travers un sondage d’opinion. Liberté l’a réalisé et publie aujourd’hui les résultats qui éclairent encore plus sur ce phénomène omniprésent dans l’actualité algérienne depuis presque deux ans. Réalisé avec la collaboration de MM. Okba Khiar et Mustapha Aïnouche, tous deux experts dans la réalisation et le traitement des enquêtes statistiques, ce sondage d’opinion vient avant toute chose tirer la sonnette d’alarme quant à la gravité du phénomène de la harga. Le premier résultat significatif est le fait que près de la moitié des Algériens, si l’occasion se présente, ne rateraient pas de tenter la harga. Aussi pour mesurer un peu la dimension que ça prend, 81% affirment qu’il y a dans leur entourage des personnes en stand-by, prêtes à faire le grand saut et se disent disposées à payer très cher pour cela. Il y a aussi le côté répressif de la question qui devient de plus en plus perceptible. Après le vide juridique que tout le monde avait constaté, ne sachant plus sur quelle base on pouvait juger ces jeunes qui finalement ne transgressaient que les lois des pays “ciblés”, voilà qu’une accélération des procédures s’est produite ces derniers mois avec, à la clé, la seule solution que semblent donner les responsables du pays : la répression. À tel point que même les familles des harragas sont pointées du doigt et se disent passibles de poursuites judiciaires. C’est qu’il y a pour cela un précédent. Il y a quelques semaines, quelques parents de harragas de l’est du pays s’étaient réunis à Annaba pour s’enquérir auprès du consul tunisien de la situation de leurs enfants qui seraient, selon eux, incarcérés dans les prisons tunisiennes. Pour faire face à leur attroupement, les services de sécurité n’ont pas trouvé d’autre solution que de les… arrêter. “Ces familles ont été tout simplement flouées”, nous affirma Kamel Belabed, représentant du collectif des familles des harragas disparus. Il ajoutera : “Les policiers leur avait dit que le wali allait les recevoir pour après se voir mettre les menottes. Certes, il n’y a pas eu de condamnations, et aucune loi répressive ne peut être appliquée contre les familles de harragas. Mais l’histoire retiendra que pas moins de quatre parents ont passé une semaine en prison avant d’être relâchés juste parce qu’ils revendiquaient leur droit : connaître le sort de leur enfant.”
Quant au sondage en question, il a été effectué entre le 3 et 14 novembre dernier à travers 5 wilayas du centre, 5 de l’est et 4 de l’ouest du pays. 14 questions ont été posées par 15 enquêtrices et enquêteurs à 1 364 sondés de sexe masculin, âgés entre 15 et 34 ans. Le questionnaire a été rédigé en arabe et en français et a été structuré en deux parties : identification socio-démographique du jeune enquêté et les questions en elles-mêmes.
Les départs sont là, les écrits sont là, les images surtout sur le net sont partout, reste les solutions à trouver et elles ne sont sûrement pas celles appliquées jusqu’à maintenant. Cette enquête tente surtout de mettre un peu plus de lumière sur ce phénomène. À la lecture des résultats, nos jeunes semblent répondre à Haraucourt et sa phrase “partir, c’est mourir un peu” par un “rester, c’est mourir beaucoup”. Pourrait-on les contredire ?
S. K.
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