Rapport du SG de l'ONU sur le Sahara : Ban Ki-moon invite le Polisario à faire preuve de réalisme
Le Maroc « prend note avec intérêt » du nouveau rapport du secrétaire général de l’ONU sur le Sahara, affirmant partager l’avis de Ban Ki-moon que seul le réalisme et l’esprit de compromis permettront aux négociations d’aboutir.
Le Maroc a été le premier à réagir au nouveau rapport du secrétaire général de l’ONU sur le Sahara, Ban Ki-moon. C’est que ce rapport, pour équilibré qu’il puisse paraître, critique à fleuret moucheté les revendications «surréalistes» de l’autre partie, comme l’a déjà et à plusieurs reprises dénoncé le Royaume. Ban Ki-moon a renvoyé dos à dos le Polisario, et l’Algérie qui le soutient, en soulignant que «seul le réalisme et l’esprit de compromis permettront aux négociations sur le Sahara d’aboutir», balayant d’un revers de main «les solutions impossibles» auxquelles continue de s’accrocher l’autre partie.
Le Royaume, qui a été prompt à réagir, «fait sien le constat pertinent du secrétaire général de l’ONU, que seul le réalisme et l’esprit de compromis sont à même de permettre au processus de négociations en cours d’aboutir à une solution négociée au différend régional sur le Sahara », souligne un communiqué de la mission permanente du Royaume auprès des Nations unies, diffusé mercredi à New York. De l’autre côté de la frontière, à Tindouf, et plus encore à Alger, l’autre partie a brillé par un silence significatif. Au lendemain de la présentation du rapport de Ban Ki-moon au Conseil de sécurité, mercredi dernier, l’autre partie ne s’était toujours pas manifestée pour émettre son avis. Un mutisme qui en dit long sur le cafouillage de la machine diplomatique algérienne, qui a «réussi» ces derniers temps le plus retentissant fiasco de l’histoire de ses ratages. Le Royaume, qui poursuit sa politique de la main tendue, tend une nouvelle perche, en invitant la partie hostile « à saisir ce nouvel appel du secrétaire général pour mettre un terme définitif à ce différend régional », précise la mission permanente du Royaume auprès de l’ONU. Surmonter ce différend, artificiel, et de surcroît hérité de la guerre froide, c’est «hâter», - et c’est le plus important -, «la construction du Maghreb arabe, en tant qu’espace prospère, démocratique et stable». L’enjeu est donc de taille, les moyens de le réaliser, soit le processus de négociations, également.
Le Royaume, qui a été, faut-il le rappeler encore une fois, à l’origine du processus de Manhasset, grâce à son initiative audacieuse d’octroyer un statut d’autonomie au Sahara, ne peut, à l’évidence, qu’encourager la poursuite des pourparlers. A cette fin, et en appelant à des négociations « intenses » et « substantielles », le secrétaire général de l’ONU « conforte une exigence sans cesse réitérée par la partie marocaine, animée, en cela, par sa volonté sincère de faire progresser ce processus », précise le communiqué de la mission permanente du Royaume auprès de l’ONU. L’offre marocaine d’autonomie, plébiscitée à l’intérieur, et saluée à l’international, est le seul élément disponible sur la table des négociations ; elle offre la seule alternative à l’impasse et statu quo maintenu, voire renforcé, par l’autre partie restée cramponnée à ses thèses fossilisées et contreproductives. «J’estime, – et c’est, je crois l’avis de la communauté internationale –, que le renforcement du statu quo n’est pas acceptable et ne saurait constituer l’issue des négociations en cours», a estimé le SG de l’ONU, qui a préconisé la reconduite du mandat de la Minurso pour une nouvelle période de six mois, jusqu’au 31 octobre prochain, estimant que la présence de la mission de l’ONU demeure essentielle pour le maintien du cessez-le-feu, proclamé le 9 septembre 1991.
Les quinze membres du Conseil de sécurité devront tenir des consultations sur la question du Sahara, lundi prochain, avant de se réunir une nouvelle fois le 29 courant pour adopter une résolution pour proroger le mandat de la Minurso.
Le Maroc « prend note avec intérêt » du nouveau rapport du secrétaire général de l’ONU sur le Sahara, affirmant partager l’avis de Ban Ki-moon que seul le réalisme et l’esprit de compromis permettront aux négociations d’aboutir.
Le Maroc a été le premier à réagir au nouveau rapport du secrétaire général de l’ONU sur le Sahara, Ban Ki-moon. C’est que ce rapport, pour équilibré qu’il puisse paraître, critique à fleuret moucheté les revendications «surréalistes» de l’autre partie, comme l’a déjà et à plusieurs reprises dénoncé le Royaume. Ban Ki-moon a renvoyé dos à dos le Polisario, et l’Algérie qui le soutient, en soulignant que «seul le réalisme et l’esprit de compromis permettront aux négociations sur le Sahara d’aboutir», balayant d’un revers de main «les solutions impossibles» auxquelles continue de s’accrocher l’autre partie.
Le Royaume, qui a été prompt à réagir, «fait sien le constat pertinent du secrétaire général de l’ONU, que seul le réalisme et l’esprit de compromis sont à même de permettre au processus de négociations en cours d’aboutir à une solution négociée au différend régional sur le Sahara », souligne un communiqué de la mission permanente du Royaume auprès des Nations unies, diffusé mercredi à New York. De l’autre côté de la frontière, à Tindouf, et plus encore à Alger, l’autre partie a brillé par un silence significatif. Au lendemain de la présentation du rapport de Ban Ki-moon au Conseil de sécurité, mercredi dernier, l’autre partie ne s’était toujours pas manifestée pour émettre son avis. Un mutisme qui en dit long sur le cafouillage de la machine diplomatique algérienne, qui a «réussi» ces derniers temps le plus retentissant fiasco de l’histoire de ses ratages. Le Royaume, qui poursuit sa politique de la main tendue, tend une nouvelle perche, en invitant la partie hostile « à saisir ce nouvel appel du secrétaire général pour mettre un terme définitif à ce différend régional », précise la mission permanente du Royaume auprès de l’ONU. Surmonter ce différend, artificiel, et de surcroît hérité de la guerre froide, c’est «hâter», - et c’est le plus important -, «la construction du Maghreb arabe, en tant qu’espace prospère, démocratique et stable». L’enjeu est donc de taille, les moyens de le réaliser, soit le processus de négociations, également.
Le Royaume, qui a été, faut-il le rappeler encore une fois, à l’origine du processus de Manhasset, grâce à son initiative audacieuse d’octroyer un statut d’autonomie au Sahara, ne peut, à l’évidence, qu’encourager la poursuite des pourparlers. A cette fin, et en appelant à des négociations « intenses » et « substantielles », le secrétaire général de l’ONU « conforte une exigence sans cesse réitérée par la partie marocaine, animée, en cela, par sa volonté sincère de faire progresser ce processus », précise le communiqué de la mission permanente du Royaume auprès de l’ONU. L’offre marocaine d’autonomie, plébiscitée à l’intérieur, et saluée à l’international, est le seul élément disponible sur la table des négociations ; elle offre la seule alternative à l’impasse et statu quo maintenu, voire renforcé, par l’autre partie restée cramponnée à ses thèses fossilisées et contreproductives. «J’estime, – et c’est, je crois l’avis de la communauté internationale –, que le renforcement du statu quo n’est pas acceptable et ne saurait constituer l’issue des négociations en cours», a estimé le SG de l’ONU, qui a préconisé la reconduite du mandat de la Minurso pour une nouvelle période de six mois, jusqu’au 31 octobre prochain, estimant que la présence de la mission de l’ONU demeure essentielle pour le maintien du cessez-le-feu, proclamé le 9 septembre 1991.
Les quinze membres du Conseil de sécurité devront tenir des consultations sur la question du Sahara, lundi prochain, avant de se réunir une nouvelle fois le 29 courant pour adopter une résolution pour proroger le mandat de la Minurso.
Dernière édition par Admin le Sam 19 Avr - 21:31, édité 1 fois