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Presse marocaine et la question du sahara

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admin"SNP1975"

admin
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Affaire du Sahara : Van Walsum conclut à l’irréalisme de l’option de l’indépendance

Le rapport de l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, Peter van Walsum, a appelé à l’exclusion de la voie de l’indépendance estimant qu’elle est irréalisable.


Faire preuve de réalisme politique ou opter pour le maintien du statu quo? Ce sont les deux options que l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, Peter van Walsum, a présentées devant les membres du Conseil de sécurité, lundi 21 avril.
Jamais, auparavant, un responsable onusien n’a été aussi pertinent et pragmatique sur le dossier du Sahara. «L’indépendance du Sahara occidental n’est pas une option réaliste», a-t-il déclaré devant les quinze membres du Conseil réunis pour examiner les suites à donner à l’affaire à quelques jours de l’expiration du mandat de la Minurso. Nommé médiateur onusien dans ce conflit par l’ancien secrétaire général, Kofi Annan, en juillet 2005, Van Walsum est arrivé à cette conclusion après trois ans de prospections des différentes voies de solution et après de multiples déplacements sur le terrain et de contacts avec la population concernée que ce soit dans les provinces du Sud ou dans les camps de Tindouf. «La principale raison pour laquelle je trouve intolérable le statu quo est qu’il est trop aisément accepté, non pas seulement par des spectateurs non engagés des pays lointains, mais aussi par les partisans inconditionnels du Front Polisario, qui n’ont pas vécu eux-mêmes dans les camps, mais qui sont convaincus que ceux qui y vivent préfèreraient y rester indéfiniment au lieu d’opter pour une solution négociée en deçà de l’indépendance totale», explique-t-il. Par «ceux que le statu quo arrange», le médiateur onusien désigne certainement les autorités algériennes. Ces dernières s’obstinent à promouvoir sur la scène internationale le discours selon lequel leurs habitants des camps de Tindouf préféreraient continuer à vivre dans la souffrance au lieu de rentrer chez eux, au Maroc, dans le cadre d’une solution juste et équitable qu’est l’autonomie.
Mais, M. Van Walsum s’adresse aussi à d’autres pays, notamment des membres du Conseil de sécurité qui refusent d’affronter courageusement la situation et prendre parti pour l’autonomie comme solution. Un non choix dû à la volonté de maintenir des bonnes relations avec l’Algérie. Une attitude égoïste que Peter van Walsun dénonce implicitement. «De nombreux pays trouvent assez confortable le statu quo du moment qu’il leur épargne l’obligation de faire des choix pénibles», a-t-il déclaré.
S’agissant du processus de Manhasset, le médiateur onusien estime que «le processus se trouve dans l’impasse en dépit d’un accord sur un 5ème round». Une impasse due essentiellement au fait que la raison ayant été à l’origine du processus lui-même semble avoir été exclue par l’une des parties. En effet, si le processus a été démarré c’était pour mettre fin à une situation de déblocage due à l’inapplicabilité, dument constatée par l’ONU, du processus d’autodétermination. «J’ai senti le besoin de réitérer cette conclusion que l’indépendance du Sahara occidental n’est pas un objectif réalisable, car il semble, a dit M. Van Walsum, que cette conclusion aurait été éclipsée durant les pourparlers de Manhasset alors même que ce constat, aujourd’hui encore pertinent, se trouve à l’origine du processus de négociations en cours». Que la partie polisarienne aille à Manhasset pour dire que l’autodétermination est la seule solution possible au conflit sachant d’avance que l’indépendance est une option irréaliste et irréalisable, est une manière de vouloir maintenir le statu quo. C’est ce que ressort de l’analyse de la déclaration de l’envoyé onusien.
Mais, M. Van Walsum n’a pas seulement présenté un constat. Pour sortir de l’impasse, il propose une seule solution : ne plus compter sur la volonté des parties de faire des concessions. Il laisse entendre, devant les membres du Conseil de sécurité, que cette instance devrait appuyer la solution de l’autonomie ou, le cas échéant, pousser les parties à négocier, durant une période allant de six à neuf mois, sans conditions préalables, mais en excluant l’option de l’indépendance qui est irréaliste à ses yeux.
La franchise avec laquelle M. Van Walsum s’est adressé au Conseil de sécurité a eu un très bon accueil. «C’est un homme qui a passé beaucoup de temps à travailler sur ce dossier et il a présenté une analyse et des suggestions franches qui méritent une considération sérieuse», a déclaré à la presse le représentant permanent des Etats-Unis auprès de l’ONU, Zalmay Khalilzad. Même son de cloche chez le représentant permanent de la Grande-Bretagne auprès de l’ONU. «La proposition marocaine mérite une considération sérieuse et c’est aux parties dans ce conflit maintenant d’aller de l’avant», a déclaré Sir John Sawers lors d’un point de presse au siège de l’ONU.La présentation d’un constat objectif de la situation est le premier pas vers un examen sérieux de l’affaire du Sahara à l’ONU. Selon les premières analyses des observateurs, le rapport de Peter van Walsum pourrait servir de catalyseur à une approche pragmatique de la question du Sahara. ce qui peut constituer un bon début pour la solution du conflit.

ALM



Dernière édition par Admin le Jeu 24 Avr - 14:33, édité 1 fois

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admin"SNP1975"

admin
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Sahara Marocain
Van Walsum : «L'indépendance n'est pas une option réaliste»
Tenir compte de la réalité politique et de la légalité internationale
Publié le : 22.04.2008 | 19h13


L'envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara, Peter van Walsum, a déclaré, lundi devant le Conseil de sécurité, que "l'indépendance du Sahara occidental n'est pas une option réaliste", appelant les quinze à recommander la poursuite des négociations en tenant compte de la réalité politique et de la légalité internationale.








"J'ai senti le besoin de réitérer cette conclusion que l'indépendance du Sahara occidental n'est pas un objectif réalisable", car il semble, a-t-il dit, que cette conclusion aurait été éclipsée durant les pourparlers de Manhasset alors même que ce constat, "aujourd'hui encore pertinent, se trouve à l'origine du processus de négociations en cours".

Dès le départ, a rappelé l'envoyé personnel, dans un compte-rendu dont l'agence MAP a obtenu copie, "j'ai mis l'accent sur la nécessité du respect de la réalité politique parallèlement au respect de la légalité internationale", ajoutant que ce qui importe est de parvenir à un compromis entre les deux concepts. "Je n'accepte pas l'idée selon laquelle la prise en compte de la réalité politique constitue une concession ou une capitulation", a-t-il poursuivi lors de ces consultations à huis clos. Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, avait, rappelle-t-on, invité, dans son dernier rapport, les parties à faire preuve de réalisme et d'esprit de compromis.

Par ailleurs et dans une allusion claire à l'implication directe de l'Algérie dans le conflit du Sahara, M. Walsum attribue la persistance de l'impasse au fait que de nombreux pays trouvent assez confortable le statu quo du moment qu'il leur "épargne l'obligation de faire des choix pénibles, comme prendre parti pour l'Algérie ou pour le Maroc".

"La principale raison pour laquelle je trouve intolérable le statut quo est qu'il est trop aisément accepté, non pas seulement par des spectateurs non engagés des pays lointains, mais aussi par les partisans inconditionnels du Front polisario, qui n'ont pas vécu eux-mêmes dans les camps, mais qui sont convaincus que ceux qui y vivent préfèreraient y rester indéfiniment au lieu d'opter pour une solution négociée en deçà de l'indépendance totale", a-t-il dit.

Evoquant le processus de négociations, M. Walsum a rappelé que les quatre derniers rounds de pourparlers n'ont pas permis d'engager de véritables négociations et que "le processus se trouve dans l'impasse en dépit d'un accord sur un 5e round", estimant que "ce qu'il faut, c'est une orientation plus claire de la part du Conseil lui-même". "Si le Conseil ne peut faire un choix, les parties ne le peuvent pas non plus", a-t-il insisté.

Pour débloquer la situation, M. Walsum suggère ainsi au Conseil de sécurité de demander aux parties de réaffirmer leur accord de principe que "rien n'est convenu tant qu'il n'y a pas d'accord sur tout".

Il propose également qu'à "titre provisoire (par exemple pour six à neuf mois) de retirer de l'agenda des négociations les deux propositions", de négocier, cette fois réellement, sans conditions préalables, mais sur "la base de l'hypothèse provisoire qu'il n'y aura pas un référendum avec l'indépendance comme option, et que par conséquent, l'issue sera forcément en deçà de l'indépendance totale".
En outre, poursuit-il, "le Conseil pourrait annoncer son intention d'évaluer le processus à la fin de cette période d'essai".

"Si, à ce moment, il (le Conseil) perçoit les contours d'une éventuelle solution politique, il peut décider de prolonger la période d'essai, sinon, le statu quo ainsi que les positions incompatibles des parties reprendront de facto", a-t-il dit.
Dans son dernier rapport, rendu public mercredi à New York, Ban Ki-moon a appelé les parties en négociations sur le Sahara au réalisme et au compromis.

Il a ainsi recommandé au Conseil de sécurité, sur la base du quatrième round des pourparlers et de l'appréciation de son envoyé personnel, de réitérer l'appel aux parties "d'engager une phase de négociations plus intenses et portant davantage sur les questions de fond" et sans conditions préalables.
Les quinze devront se réunir une nouvelle fois le 29 avril courant pour adopter une résolution prorogeant le mandat de la Minurso.

A l'issue du 4e round des négociations sur le Sahara, en mars dernier, les parties se sont engagées à poursuivre leurs pourparlers à Manhasset à une date à déterminer d'un commun accord.
Des délégations du Maroc, du polisario, de l'Algérie et de la Mauritanie ont pris part aux quatre rounds des pourparlers, tenus sous l'égide des Nations unies, conformément aux résolutions 1754 du 30 avril et 1783 du 31 octobre 2007 du Conseil de sécurité.

Le matin du sahara

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admin"SNP1975"

admin
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Sahara: Après "l'inapplicabilité" du référendum, le concept d'indépendance vient de rejoindre le cimetière des Nations-Unies
.(Par Abdelkrim El Mouss)-. Rabat, 23/04/08 - A travers l'histoire millénaire de l'humanité, et l'histoire, comme la justice, a besoin de preuves pour conquérir les esprits, jamais une bourde, fut-elle savamment construite et entretenue, n'a réussi à tuer une idée saine et judicieusement élaborée.

La bourde de la revendication de l'indépendance du Sahara, que l'on retrouve en boucle dans le discours algérien depuis plus d'un quart de siècle, vient de se briser en mille morceaux sur le socle rocheux de l'organisation des Nations-Unies, en des termes qui ne permettent aucune lecture en paire de ciseaux.

M. Peter Van Walsum, censé exprimer le point de vue du secrétaire général de l'ONU, M. Ban Ki-moon, dont il est l'Envoyé personnel, titre officiel, a déclaré textuellement lundi devant le Conseil de Sécurité de l'ONU, que "l'indépendance du Sahara occidental n'est pas une option réaliste". Il signe ainsi, l'acte de décès de cette bourde quelques mois à peine après que les Nations Unies aient enfoncé solennellement le dernier clou dans le cercueil de l'idée du référendum au Sahara, décrété inapplicable.

Ce constat n'est certainement pas le fruit d'une réflexion simpliste, tronquée, concoctée dans un bureau hermétiquement fermé de l'immeuble new-yorkais en verre, siège de l'ONU, puisque M. Walsum a dans son bagage d'innombrables visites sur le terrain, de multiples entretiens avec les parties concernées, quatre rounds de négociations à Manhasset, des constatations politiques, économiques, sociologiques, historiques, géographiques et humaines dûment établies et vérifiées in situ.

De par son expérience, il a, sauf pour ceux qui confondent le blanc clair et le noir foncé, une vision politique de l'heure, un flair et un talent bien en phase avec les exigences du temps.

A la lecture neutre mais responsable des propos de M. Walsum, on comprend aisément, que s'agissant du problème du Sahara, tout relève du concevable à l'exception de l'indépendance, ce en quoi il se rapproche sur ce point précis de la position marocaine, affirmée, réitérée, expliquée et défendue de longues années durant, à savoir que tout est négociable en dehors du timbre et du drapeau, ce que l'initiative d'octroi d'une large autonomie à ces provinces, est venue conforter tout récemment, en des termes plus explicites, cadrés dans une approche moderniste, démocratique, ouverte éventuellement aux apports enrichissants, aux affluents d'idées citoyennes ne prenant en compte que les aspirations profondes de tout un chacun à une vie décente autant que faire se peut, à une vie dans la dignité et la liberté, préalable non négociable.

M. Walsum, qui a pour ainsi dire crevé l'abcès, n'est autre que le mandataire de M. Ban Ki-moon, lui même mandataire du Conseil de Sécurité, instance suprême de l'Organisation des Nations-Unies chargée de préserver la paix et la sécurité mondiales.

C'est dire que c'est la communauté internationale dans son ensemble qui, par personnes et instances interposées, dit aujourd'hui haut et fort: HALTE à la manoeuvre, c'est le temps de la cohérence politique et diplomatique. Fini le temps des concepts d'hier, des schémas figés de la guerre froide d'autant plus que les vrais belligérants de cette défunte guerre, ont fini par se parler, coopérer et même se congratuler pour façonner ensemble le monde où nous vivons.

Pourquoi diable, ceux qui n'y jouaient qu'un rôle de second plan, voir de troisième main s'entêtent-ils à se maintenir dans leurs tranchées sur un front officiellement et pratiquement fermé, depuis que l'immense vague de poussière du mur de Berlin a envahi joliment le monde entier ?.

Comme attendu donc, et de manière plus explicite qu'attendue, le constat de M. Walsum est venu apporter une clarification en profondeur, livrer un message retentissant dans sa clarté, que même les sourds et les malcomprenants sont en mesure de saisir dans son alpha et son oméga.

Il y a là de sacrés enseignements à en tirer, pour peu que la diplomatie qui en est destinataire, se résolve enfin à sortir de la bulle où elle se plait à vivre loin des exigences de son site géographique, loin des implications présentes et futures de son environnement géopolitique.

Le polisario qui a l'outrage à la bouche, a déjà réagi aux propos de M.Walsum les qualifiant d'"absurdes".

Rien d'étonnant puisque les dirigeants de la dénommée "rasd" bricolée à la hâte à Alger, sont depuis fort longtemps soumis à un phénomène d'hallucination collective, au point de se départir du sens des convenances pour céder fatalement à la facilité de l'invective, des obscénités et de la vulgarité débridée.

Passons sur cette parenthèse, tant il est vrai que ce qui mérite d'être examiné, est ce qui provient d'Alger, Tindouf n'étant à l'évidence, personne ne s'y trompe, qu'une caisse de résonance, un groupuscule d'hommes portant en bandoulière leur série d'échecs tout aussi retentissants les uns que les autres.

Le statu quo actuel au Sahara, soulignait M. Walsum est "aisément accepté même par les inconditionnels du polisario qui n'ont pas vécu eux-mêmes dans les camps".

C'est à l'Algérie et à l'Algérie seule de méditer cette constatation interpellatrice, et donc de se demander comment certains, à Alger d'abord, peuvent-ils sentir le bonheur et l'extase dans le drame et l'horreur des autres, à plus forte raison quand ces "autres" gémissent sur leur propre territoire, comme c'est le cas à Tindouf ?.

Il s'agit là d'une question brûlante que les sages et les courageux, politiquement s'entend, doivent traiter à froid, et c'est à la recherche d'une solution à cette question que la communauté internationale entonne aujourd'hui en choeur l'air de la raison, ne laissant nulle place aux énergies oratoires démesurées, aux exercices diplomatiques de haute voltige, et à leur cortège de comptes d'apothicaire. Deux pays membres permanents du Conseil de Sécurité ont déjà réagi aux propos de M. Walsum qualifiés par les Etats-Unis "d'idées qui méritent d'être sérieusement prises en considération", idées desquelles le Royaume-Uni s'est pour sa part félicité, soulignant que les propositions marocaines "méritent une considération sérieuse".

Faut-il rappeler, pour la circonstance, que l'initiative marocaine pour un statut d'autonomie au Sahara, a suscité des salves de soutien et d'approbation partout dans le monde ?.

Au Maghreb d'abord où les peuples aspirent toujours à une vie paisible au sein d'une union maghrébine, dans le monde arabe ensuite où la ligue arabe soutient l'intégrité territoriale du Maroc, une position à laquelle le Koweït, entre autres, a rappelé tout récemment son adhésion sans équivoque dans le communiqué conjoint ayant sanctionné les travaux de la sixième session de la haute commission mixte maroco-koweïtienne.

Faut-il rappeler que le mot "rasd" n'existe dans aucune chancellerie européenne, du Nord au Sud, d'Est en Ouest, qu'aucun pays membre permanent du Conseil de Sécurité ne reconnaît la "rasd", que les grands pays d'Afrique (à l'exception de l'Afrique du Sud, mercantilisme oblige), d'Asie et d'Amérique latine ignorent "rasd" et "polisario".

Ce sont là des données réelles qui résistent aux torrents de contrevérités et au bloc de fausses certitudes que l'Algérie distille à souhait en soutien à sa stratégie de tension dans la région, une stratégie que trahit la tonalité générale de ses pensées tranchées, de ses positions placées sous le signe de l'intransigeance, de son discours aux phrases taillées à la hâche.

Chaque fois que le Maroc fait un pas en avant, tend une main fraternelle, l'Algérie se ferme comme une huître, oubliant que de la sorte, elle met le Maghreb dans son ensemble sur une voie qui mène tout droit sinon à un infarctus collectif, du moins à une atrophie générale.

Le peuple marocain, quant à lui, continue de croire, comme on dit, que "l'intelligence conciliatrice rencontre toujours son heure".

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deporté75

deporté75

البولساريو ستطلب بتغيير المبوث الشخصي للأمم المتحدة إلى الصحراء وهذا ما سنراه في المستقبل القريب..سيمرّ "فان والسوم " كما مرّ سابقوه و سيبقى ملف الصحراء يُراوح مكانه و سوف لن يرى طريقا إلى الحل ..

http://jamalelatmani@yahoo.fr

admin"SNP1975"

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Sahara Marocain
Il n'y a aucune contradiction entre les rapports de l'ONU
Les précisions de la porte-parole du secrétaire général des Nations unies
Publié le : 23.04.2008 | 20h09











«Il n'y a aucune contradiction entre les rapports de Ban Ki-moon et de son envoyé personnel pour le Sahara, Peter Van Walsum», présentés en début de semaine au Conseil de sécurité, a réaffirmé, mercredi, la porte-parole du secrétaire général de l'ONU, Mme Michèle Montas.








M. Walsum "dispose d'une marge de manœuvre, en tant que facilitateur, pour pouvoir diriger les négociations" sur le Sahara, a de nouveau réitéré Michèle Montas, rappelant que "cela fait partie de son mandat".
A la question de savoir si le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon ne partageait pas le point de vue de son envoyé personnel qui juge "irréaliste" et "irréalisable" l'option de l'indépendance pour le Sahara, la porte-parole a rétorqué : "Je n'ai pas dit cela".

"Le Secrétaire général de l'ONU ne voulait simplement pas interférer et donner une opinion sur les négociations en cours, il a laissé cette tâche au facilitateur, son envoyé personnel pour le Sahara, M. Van Walsum", a-t-elle expliqué. Ces propos, on ne peut plus clairs de la porte-parole de M. Ban ki-moon, apportent un autre démenti cinglant aux allégations colportées par l'ambassadeur sud-africain à l'ONU, Dumisani Kumalo, qui prétend qu'il existe une "contradiction" entre Ban ki-moon et son envoyé personnel, outrepassant ainsi ses attributions de président du Conseil pour le mois en cours.

Réagissant aux déclarations du diplomate sud-africain, la porte-parole du secrétaire général avait déjà affirmé mardi que Van Walsum est habilité en sa qualité de facilitateur des négociations sur le Sahara à présenter au Conseil de sécurité ses propres conclusions et suggestions pour sortir ce dossier de l'impasse.

Les représentants des Etats-Unis et du Royaume-Uni, rappelle-t-on, ont salué le travail accompli par Van Walsum, affirmant que ses idées et suggestions "méritent d'être sérieusement prises en considération".
L'envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara, qui intervenait lundi devant le Conseil de sécurité, avait affirmé que "l'indépendance du Sahara occidental n'est pas une option réaliste".

Il a en outre appelé les quinze à recommander la poursuite des négociations en tenant compte de la réalité politique et de la légalité internationale, se joignant ainsi à l'appel du Secrétaire général qui recommande réalisme et esprit de compromis pour régler ce différend régional.
Par ailleurs, et dans une allusion claire à l'implication directe de l'Algérie dans le conflit artificiel sur le Sahara, M. Walsum a attribué la persistance de l'impasse au fait que de nombreux Etats trouvent assez confortable le statu quo du moment qu'il leur "épargne l'obligation de faire des choix pénibles, comme prendre parti pour l'Algérie ou pour le Maroc".

"La principale raison pour laquelle je trouve intolérable le statu quo est qu'il est trop aisément accepté, non pas seulement par des spectateurs non engagés des pays lointains, mais aussi par les partisans inconditionnels du front polisario, qui n'ont pas vécu eux-mêmes dans les camps, mais qui sont convaincus que ceux qui y vivent préfèreraient y rester indéfiniment au lieu d'opter pour une solution négociée en deçà de l'indépendance totale", avait-il dit.



Par MAP

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Sahara : L'exposé de Peter Van Walsum s'inscrit parfaitement dans ses attributions en tant qu'Envoyé personnel du SG de l'ONU (ministre)
Rabat, 24/04/08 - Le Royaume du Maroc a pris connaissance de l'exposé de M. Peter Van Walsum, Envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU, présenté conformément à ce qui a été annoncé dans le rapport du Secrétaire général de l'ONU, M. Ban Ki-moon, a indiqué jeudi le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, M. Khalid Naciri.

Ce briefing, a expliqué M. Naciri, s'inscrit parfaitement dans les attributions de l'Envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU, qui est habilité à informer les membres du Conseil de sécurité de l'évolution des négociations sur la question du Sahara marocain, tenues depuis juin 2007 à Manhasset.

En effet, l'évaluation de M. Van Walsum découle de ses fonctions d'Envoyé personnel qu'il assume depuis près de trois ans, et des trois visites qu'il a effectuées, à ce titre, dans la région, a souligné M. Naciri, qui s'exprimait lors d'un point de presse à l'issue du Conseil de gouvernement. M. Van Walsum, a-t-il rappelé, a également présidé les quatre rounds de négociations conformément aux résolutions 1754 et 1783 du Conseil de sécurité.

M. Naciri a souligné que les contacts et consultations permanents de l'Envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU avec les parties et d'autres membres de la communauté internationale intéressés et concernés par la question, lui ont permis d'avoir une vision claire et neutre, basée sur une très bonne connaissance des réalités objectives et des tenants et aboutissants de ce dossier régional.

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Sahara : Le rapport de M. Walsum "tout aussi important" que celui de M. Ban ki-moon (ambassadeur d'Espagne)
New York (Nations Unies), 24/04/08 - L'ambassadeur de l'Espagne auprès de l'ONU, M. Juan Antonio Yanes-Barnuevo, a souligné que l'évaluation présentée au Conseil de sécurité par l'Envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara "est aussi importante" que le rapport de M. Ban ki-moon.

"Bien sûr, l'évaluation de l'Envoyé Personnel est effectivement, tout aussi importante que le rapport du Secrétaire général", a déclaré à la MAP M. Yanes-Barnuevo.
Le diplomate espagnol a ajouté, qu'à son avis, "le plus important est de savoir comment imprimer un nouvel élan aux négociations" en cours. Il a relevé, dans ce sens, que "cela doit être accompli avec le plein engagement du Conseil de sécurité, du Secrétaire général et bien sûr de son Envoyé personnel dans le but de convaincre les parties elles-mêmes qui sont les acteurs principaux de ces pourparlers" d'aller de l'avant.

"Le processus est avant tout entre les mains des parties mais nous devons être en mesure de les aider, le Conseil de sécurité, le Secrétaire général et bien sûr son Envoyé personnel, à avancer sur cette voie", a-t-il dit.

Abordant les discussions en cours au sein du Groupe des Amis du Sahara (Etats-Unis, France, Russie, Royaume Uni et Espagne) en vue de l'élaboration d'un projet de résolution qui sera soumis au vote du Conseil de sécurité lundi prochain, l'ambassadeur espagnol a émis le souhait de parvenir à un texte substantiel pour faire progresser le processus de négociations.

Le Secrétaire général de l'ONU, M. Ban Ki-moon, a appelé, dans son dernier rapport au Conseil de sécurité, les parties en négociation sur le Sahara au réalisme et au compromis.

Dans le même esprit, son Envoyé personnel a appelé les quinze à recommander la poursuite des négociations en tenant compte de la réalité politique et de la légalité internationale, affirmant que l'indépendance du Sahara n'est ni "réaliste" ni "réalisable".

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Sahara : le conseil de sécurité doit suivre Peter van walsumL'idée de l'autonomie fait son chemin progressivement et sûrement. Et ce n'est pas l'algerie ou l'afrique du sud qui vont continuer à obstruer et bloquer cette dynamique. Les rapports de forces ont changé au sein du conseil de sécurité puisque les USA ont changé leur avis et ne sont plus pour le statuquo. La Chine est acquise à l'idée de l'autonomie à cause du Tibet et Taïwan. La France est inconditionnellement pro marocaine. Reste la Russie et l'Angleterre. Ces deux pays ont obtenu ce qu'ils les interessaient de l'algerie (vente d'armes pour l'une, pétrole pour l'autre) Donc, le conseil de sécurité, logiquement, est amené à émettre une décision en faveur de négociations qui déboucheront à inflechir le polisario et sa commanditaire vers l'idée de l'autonomie que le Maroc propose.

Il faut que le Conseil de sécurité franchisse la mince dernière barrière psychologique qui la sépare encore du plan d'autonomie pour donner raison au Maroc de manière explicite en contraignant l'Algérie de lâcher du lest.

Peter van Walsum a préparé le terrain en sortant du langage du bois diplomatique en déclarant haut et fort que la proposition algéro-polisarienne est irréaliste. Il faut que le Conseil de sécurité le suive dans cet élan et oblige le polisario Algérianisé à prendre part aux négociations de manière positive afin d'aboutir au concept de l'autonomie élargie sous souveraineté marocaine. Le bon sens et la logique voudraient que les membres du Conseil de sécurtité tape sur la table pour exiger de l'Algérie une attitude positive. Cette exigence de l'ONU doit être assortie de menace de sanctions envres l'Algérie qui abrite et arme un mouvement dirigé contre la sécurité d'un pays voisin. En plus, elle provoque un drame humain envers des séquestrés dans les camps surveillés par son armée. Elle doit être sanctionnée par ce traitement inhumain qu'elle réserve à cette population sahraouie qui attend sa délivrance pour rejoindre sa terre ancestrale au Sahara Marocain autonome sous souveraineté du Maroc.

Il faut que le Conseil de sécurité demande officiellement le retrait du dossier du Sahara à la 4éme commission afin de l'inscrire comme un conflit entre 2 pays frontaliers qui sont l'Algérie et le Maroc.

Oseront-ils le faire ? Oseront-ils suivre les pas sages du Peter Van Walsum, l'envoyé du Secrétaire général de l'ONU ?

Il y a des signes positifs qui ne trompent pas à l'ONU. Après la grogne du représentant de l'Afrique du Sud et son offensenve contre Peter va Walsum, Michèle Montas, porte parole du secrétaire général de l'ONU a réagi de manière claire en déclarant qu'il n 'y a aucune contradiction entre Peter van walsum et Ban ki-Moon : "M. Walsum, "dispose d'une marge de manoeuvre, en tant que facilitateur, pour pouvoir diriger les négociations" sur le Sahara, a de nouveau réitéré Michèle Montas, rappelant que "cela fait partie de son mandat".

A la question de savoir si le Secrétaire général de l'ONU, M. Ban ki-moon ne partageait pas le point de vue de son Envoyé personnel qui juge "irréaliste" et "irréalisable" l'option de l'indépendance pour le Sahara, la porte-parole a rétorqué: "je n'ai pas dit cela".

"Le Secrétaire général de l'ONU ne voulait simplement pas interférer et donner une opinion sur les négociations en cours, il a laissé cette tâche au facilitateur, son Envoyé personnel pour le Sahara, M. Van Walsum", a-t-elle expliqué.

Ces propos, on ne peut plus clairs de la porte-parole de M. Ban ki-moon, apportent un autre démenti cinglant aux allégations colportées par l'ambassadeur sud-africain à l'ONU, Dumisani Kumalo, qui prétend qu'il existe une "contradiction" entre MM. Ban ki-moon et son Envoyé personnel, outrepassant ainsi ses attributions de président du Conseil pour le mois en cours.

Réagissant aux déclarations du diplomate sud-africain, la porte-parole du Secrétaire général avait déjà affirmé mardi que M.Van Walsum est habilité en sa qualité de facilitateur des négociations sur le Sahara, à présenter au Conseil de sécurité ses propres conclusions et suggestions pour sortir ce dossier de l'impasse. Les représentants des Etats-Unis et du Royaume Uni, rappelle-t-on, ont salué le travail accompli par M. Van Walsum, affirmant que ses idées et suggestions "méritent d'être sérieusement prises en considération".

Cela prouve qu'il y a un net changement d'attitude de l'ONU, allant dans le bon sens...

@Al-Maghribi, Marocpluriel

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Sahara: Le Parti Populaire espagnol considère qu'il n'y a pas de contradiction entre les rapports de MM. Ban Ki-moon et Van Walsum
Rabat, 24/04/08 - Le Parti Populaire espagnol (PP) considère qu'il n'y a pas de contradiction entre les rapports du Secrétaire général de l'ONU, M. Ban Ki-moon, et de son Envoyé personnel pour le Sahara, M. Peter Van Walsum.

"Je ne crois vraiment pas qu'il y ait des contradictions. Au contraire, l'Envoyé personnel a été choisi et nommé par le Secrétaire général lui-même. C'est quelqu'un qui représente l'opinion et la position officielle et générale des Nations Unies", a déclaré, jeudi à la MAP, M. Gustavo De Aristegui, porte-parole des Affaires étrangères du PP.

Dans son dernier rapport au Conseil de sécurité sur la question du Sahara, M. Ban Ki-moon avait appelé les parties au réalisme et au compromis, estimant que le renforcement du statu quo ne saurait constituer l'issue du processus en cours. M. Peter Van Walsum, a pour sa part déclaré, lundi devant le Conseil de sécurité, que "l'indépendance du Sahara occidental n'est pas une option réaliste", appelant les quinze à recommander la poursuite des négociations en tenant compte de la réalité politique et de la légalité internationale, rappelle-t-on.

M. De Aristegui a indiqué que les déclarations de M. Peter Van Walsum devant le Conseil de sécurité participent d'une "approche éloignée des maximalismes".
"La position de l'Espagne et bien sûr celle du Parti Populaire a toujours été claire" au sujet de la question du Sahara, a rappelé M. De Aristegui. "Nous avons toujours souhaité une solution du conflit du Sahara basée sur le droit international et le parrainage des Nations Unies, qui soit acceptable par les deux parties et éloignée des maximalismes", a-t-il expliqué.

Pour lui, les déclarations de Van Walsum s'inscrivent "clairement et bien évidemment dans ce cadre". "Si les Nations Unies sont en train d'adopter une approche et une analyse dans ce sens là, il est évident que les Etats membres, l'Espagne entre autres, doivent respecter d'une façon très claire et très nette les décisions prises par l'ONU", a ajouté M. De Aristegui, faisant remarquer que la position adoptée par le Secrétaire général et son Envoyé personnel s'inscrit dans ce sens.

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Van Walsum n'a fait que rapporter ""ce à quoi on pensait au sein de l'ONU et dans les discussions à huis clos"" (Al Hayat)

LE CAIRE (MAP) - En arrivant à la conclusion que l'indépendance du Sahara ""n'est pas une option réaliste"", l'Envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara, Peter Van Walsum, a montré, des années après la démission de son prédécesseur James Baker, la voie du règlement de ce dossier qui allie ""réalisme politique et légalité internationale"", écrit vendredi le journal arabe ""Al Hayat"" (édition du Caire).
Dans ses conclusions, M. Walsum était ""franc et a rapporté ce à quoi on pensait tant au niveau de l'ONU, du Conseil de sécurité qu'à celui des discussions à huis-clos"".

Dans un article intitulé ""confrontation des vérités dans le conflit du Sahara"", le journal relève que M. Van Walsum ""n'a rien apporté de nouveau quand il a déclaré que l'option de l'indépendance n'est pas réaliste, puisqu'il a été précédé, dans ces convictions, par les pays de l'Afrique du Nord, dont l'Algérie, lorsqu'ils ont adhéré au traité de création d'une Union maghrébine constituée de cinq Etats, ni plus ni moins"".


""Des dissidents du front +polisario+ ont raconté avoir entendu des propos clairs allant dans ce sens de la part de leaders algériens et ce, à l'apogée du conflit"", relate le journal, ajoutant que ""parmi les paradoxes que l'on omet est que l'ancien médiateur international, James Baker, avait bien fermé la porte d'une salle de réunion pour dire à des responsables du front +Oubliez l'option de l'indépendance totale+"".

L'auteur de l'article estime qu'""en supervisant les quatre rounds de négociations et de par ses visites en Afrique du nord pour inciter les parties du voisinage à adhérer au règlement pacifique, M. Walsum a pu se faire une idée précise des obstacles qui se dressent devant la réalisation d'un quelconque progrès"".

Et de poursuivre : ""Ce qui est sûr, c'est que ce n'est pas Van Walsum qui a créé le problème du Sahara et n'est pas partie au conflit, ce qui fait qu'on ne peut pas lui reprocher le simple fait d'avoir pensé à haute voix (à) Car la solution qu'il préconise, soutenu en cela par le secrétaire général Ban Ki-moon et le Conseil de sécurité, est sous-tendue par l'instauration d'une réconciliation historique épargnant à la région le spectre de l'éclatement et de la tension et permettant la réalisation de la paix des braves entre les parties au conflit"".

Selon le journal, ""les propos (de Van Walsum), lourds de conséquences pour les parties qui trouvent leur compte dans la persistance de la crise, n'ont d'autre motivation que le souhait que celles-ci jouent un rôle plus grand dans la solution"".

""Le langage utilisé par Van Walsum peut ne pas plaire aux parties qui ont l'habitude de se résigner à la logique d'interprétation, mais les conditions des populations des camps de Tindouf sont devenues insupportables, du moins sur le plan humanitaire"", a conclu l'auteur de l'article.

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Droit de mémoire au Sahara

Publié le : 25.04.2008

Par : Abdallah Darkaoui

L'affaire Walsum continue d'alimenter une polémique scabreuse en Algérie, en Afrique du Sud et dans quelques autres pays. Elle montre clairement la volonté de ces deux pays de bloquer le processus de règlement que l'ONU a mis en œuvre depuis avril 2007. Le représentant de l'Afrique du Sud au Conseil de sécurité a cru s'autoriser un amalgame que nous ne pourrions jamais laisser passer, tant il est insultant pour notre pays. Il a affirmé, dans une rage à peine contenue, que si les Nations unies rejetaient le principe de l'indépendance au Sahara, jugé irréaliste par Peter van Walsum, il faudrait alors abandonner les Palestiniens à eux-mêmes. Le propos, d'une incohérence et d'un opportunisme politique douteux, n'est pas seulement mal venu, il suscite l'indignation.

Car, puisqu'il faut répondre à la fâcheuse comparaison, le peuple palestinien n'a rien à voir avec les séparatistes du polisario et le Maroc n'est pas Israël. Il n'occupe pas le Sahara, qui est son territoire. Et puisqu'il faut encore rafraîchir la mémoire de M. Kumalo, puisque c'est de lui qu'il s'agit, nous rappellerons que le Maroc n'a jamais cessé d'être le soutien le plus précieux et inconditionnel du peuple palestinien et de la cause palestinienne. Il n'est que de se reporter aux déclarations de ses dirigeants, anciens ou actuels, de Yasser Arafat à Mahmoud Abbas ou autres pour s'en apercevoir. Il n'est aussi que de se rappeler les résolutions adoptées par la Ligue arabe lors de tous les sommets, notamment sous la présidence de feu Hassan II, comme celui de 1974 où l'OLP avait été reconnue comme représentant unique du peuple palestinien et a pu imposer son existence…

Mieux, dans les années soixante, le Maroc abritait les mouvements de libération nationale comme le FLN algérien, l'ANC d'Afrique du sud, le Mozambique, l'Angola, l'Erythrée et plusieurs autres. Il leur apportait un soutien politique, financier, voire militaire, en certaines circonstances. Quand il posa officiellement le dossier de revendication de ses territoires sous colonisation en 1957 - et les documents des Nations unies en font foi -, tous ces mouvements étaient quasiment dans la clandestinité totale et la lutte armée, notamment le FLN algérien et l'ANC.

Le problème des frontières avec la future Algérie, encore dans les limbes de l'administration française, il avait préféré y surseoir pour ne les négocier que de manière globale, une fois l'indépendance de l'Algérie obtenue, autrement dit six ans après , en 1962. La France , qui avait des ambitions au Sahara algérien, entendait aussi incorporer le Sahara et les frontières du sud-est marocain dans le vaste projet de l'OCRS (Organisation commune des régions du Sahara), destiné à l'époque à devenir un Etat sous souveraineté française.

Le Maroc déclina la proposition naturelle que la France lui faisait au sujet de ses frontières avec l'Algérie qui impliquait forcément le retour au Maroc de Tindouf, de Touat, Saoura et autres territoires placés arbitrairement ensuite en 1962 sous souveraineté algérienne. Cette réalité historique, devenue géopolitique de nos jours, est à présent au cœur du problème avec l'Algérie. Elle est totalement méconnue par l'opinion publique mondiale, dont la propagande algérienne ne cesse de rebattre les oreilles et dont le peuple algérien lui-même ignore les vrais contours.



Par LE MATIN

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Sahara
La diplomatie algérienne perd le nord
La patience de Rabat a eu raison des tergiversations des autres parties
Presse marocaine et la question du sahara FlecheRouge Publié le : 29.05.2008 | 14h52













La santé chancelante de la diplomatie algérienne ne fait plus de doute. D'une vision daltonienne, elle est devenue incertaine. Un constat amer alors que le navire coule inexorablement dans les eaux sombres de la nappe de pétrole.






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Pour preuve, la presse privée et dépendante algérienne a tenu à informer le Quai d'Orsay que le président Bouteflika ne sera pas présent au Sommet des chefs d'Etat et de gouvernement des pays de la future Union pour la Méditerranée (UMP) prévu à Paris le 13 juillet prochain. Un projet que les Hauteurs d'Alger ne peuvent cautionner du moment que Paris se refuse de s'aligner sur sa politique d'ingérence dans les affaires internes de pays tiers.

De l'audace aux tergiversations lorsque l'on perd pied, c'est le propre de la diplomatie algérienne. N'aurait-elle plus toutes les ressources voulues pour jouer un rôle marquant sur la scène méditerranéenne ? Il est d'autant plus vrai que le département des Affaires étrangères a fait de son mieux pour farder le visage de la nouvelle politique qui partage les mêmes délires de grandes folies et folie de desseins hégémoniques surdimensionnés. Ainsi, les raisons de l'absence annoncée ne sont pas floues pour les observateurs avertis. La vérité se trouve donc ailleurs et que la présidence algérienne soit présente ou pas au Sommet de juillet ne changera pas le processus en cours et entamé depuis Barcelone.

Ceci dit, les facteurs qui motivent la décision et les non-dits sont multiples et déchiffrables pour les initiés. Le pays a perdu son chemin alors que depuis belle lurette, tout un chacun a compris que les "has been" faisaient de la résistance à tout développement à même de générer prospérité et paix dans la région.
En tout état de cause, la diplomatie adoptée ces dernières années par le gouvernement algérien a porté considérablement préjudice au pays car il s'est contenté de réagir mollement et souvent confusément aux initiatives et mutations sous-régionales, régionales et internationales qui le concernent pourtant directement au lieu d'agir sur elles, de manière constructive, pour en tirer profit. Il s'ensuit également que les échecs symptomatiques suite aux dernières résolutions onusiennes relatives à un règlement définitif du conflit du Sahara marocain ont accentué l'isolement international de l'Algérie.

Ces revers ont démontré les limites atteintes d'une diplomatie marquée par la désillusion et la déception parce que sans cesse en porte-à-faux de la légalité internationale. Enfermée dans des principes archaïques et le clientélisme, la diplomatie algérienne s'accroche désespérément au "plan Baker" que le Conseil de sécurité de l'Onu a jugé dépassé.

En effet, sans avoir les moyens financiers de l'Algérie, le Maroc a eu raison d'être patient puisqu'il a enregistré des points positifs auprès de plusieurs pays africains, qui ont retiré leur reconnaissance à la fantomatique rasd, et auprès de puissances mondiales qui soutiennent activement son initiative pour l'autonomie de la région sud du Royaume. D'où le dicton : la surenchère malsaine dessert souvent la cause qu'elle prétend défendre. Une cause dont la raison d'être est de séquestrer des milliers de personnes de diverses nationalités dans un no man's land. Dans ce contexte, il serait bon temps de rappeler que récemment un parti politique mauritanien, et non des moindres, a interpellé la communauté internationale pour que vérité soit faite sur la disparition de 150 Mauritaniens à Tindouf. Tindouf, une prison à ciel ouvert pour certains, qui rappelle ni plus ni moins le Moyen-ge et dont la population ne représente qu'une monnaie d'échange.

Aussi, au lieu de distribuer des blâmes tous azimuts, l'Algérie est interpellée à adopter la voie à même de résoudre la crise du Sahara marocain, seule avenue vers une véritable paix dans la région sud de la Méditerranée.
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Un nouveau cycle

Parler du Sahara marocain, c'est évoquer un conflit instrumentalisé avec des dimensions irrationnelles. Un conflit confectionné, d'où la difficulté de trouver règlement depuis plus de trois décennies. Dans ce cadre, quelles parties directement concernées par le dossier doivent-elles être considérées comme secondaires, voire neutres dans la décision ? L'Algérie ou le polisario ?

Est-on plongé dans un climat d'hostilité durable ? Faut-il tenir compte de l'imminence d'un événement susceptible d'envenimer la situation ?
Comment faut-il procéder pour obtenir le soutien des différentes parties au plan de résolution ?
Comment faut-il travailler avec les parties qui contestent ou rejettent le contenu du plan ?.... Des réponses de quelques unes de ces questions serait peut-être établi le calendrier d'un nouveau cycle.
Par Latifa Cherkaoui | LE MATIN

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