Voyons un peu comment est traité le Quotidien Algérien dans la Presse Marocaine :
Selon "ACTU-MAROC" du 24/11/2010
L'Algérie au bord de l'explosion: Des émeutes sanglantes dans les quartiers défavorisés d'Alger.
Mercredi, 24 Novembre 2010 17:10 Jalil
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
La ville d'Alger vient de connaitre son mardi noir surtout dans le quartier périphérique de Kouba. A l'origine de cette flambée de violence, les revendications légitimes et non satisfaites par les responsables algériens des populations déshéritées concernant leur droit à un logement décent dans un pays dont les caisses débordent de pétro-dollars et des revenus colossaux de la vente de gaz.Des milliers de jeunes et moins jeunes de ce secteur sont sortis dans les rues pour dire leur ras-le-bol et dénoncer le laisser-aller de l'état qui continue à engraisser les généraux et les notables sans se soucier de la mal-vie et de la détresse de ses citoyens laissés à l'abandon. Ce qui ne devait être qu'une manifestation pacifique a tourné à des affrontements avec les forces de l'ordre qui ont utilisé la manière forte pour charger avec brutalité les manifestants parmi lesquels on relèvera des dizaines de blessés. Voitures calcinées, des dégâts matériels considérables, des rues désertes et enfumées par les pneus brûlant, de vrais scènes d'anarchie et de pillage, tel était le spectacle désolant et terrifiant de cette partie de la capitale algérienne.La température dangereuse n'est pas prête de redescendre car la police, fidèle à son habitude a attendue la nuit tombée pour procéder à l'arrestation de plusieurs centaines de manifestants embarqués manu militari et emprisonnés sans aucune forme de procès au grand désarroi de leurs proches. Autant dire que les prochaines heures et les prochains jours seront placés sous le signe de la résistance alors que les autorités s'attendent à une nouvelle flambée de violence et une extension de cette révolte à d'autres quartiers de la capitale et d'autres villes dont les habitants souffrent de l'habitat précaire et d'autres crises toutes liées à la dégradation de leurs conditions de vie comme les coupures très fréquentes d'eau et d'électricité ainsi que la raréfaction des produits de première nécessité.Les autorités indifférentes, plus occupées à semer le trouble et la terreur dans les provinces sahariennes de son voisin marocain feraient mieux de prendre en charge sérieusement les problèmes matériels de sa population qui promet de mettre à feu et à sang tout le pays si des solutions urgentes ne sont pas prises pour qu'elle puisse aspirer à des conditions de vie plus dignes.Jalil Nouri
Selon "ACTU-MAROC" du 24/11/2010