Nouvelle campagne anti-algérienne
Le Maroc perd le sens de la mesure
Il existe un proverbe algérien qui dit que «celui qui ne peut atteindre la grappe de raisins dit qu’elle est amère». Ce proverbe sied à merveille à nos voisins marocains.
Il est vrai aussi que les derniers revers enregistrés par les autorités du royaume chérifien ont de quoi «tuer» de dépit. A leur demande pressante et suppliante de réouverture des frontières avec l’Algérie, c’est un non catégorique qu’elles se sont vues opposer par Alger. Un revers que les Marocains n’ont pu digérer. Et on les comprend aisément. La fermeture de ces frontières en 1994 par Alger a totalement asphyxié l’économie dans les régions frontalières marocaines. Le manque à gagner est estimé en millions de dollars. Du reste, de nombreux commerces marocains ont été obligés de fermer boutique car il n’y avait plus de clients algériens venus avec leurs devises faire vivre les commerçants de ces villes frontalières. Le second revers que les autorités marocaines ne peuvent supporter est celui qui a trait à leur tentative de faire accepter par la communauté internationale leur plan d’autonomie au Sahara occidental. Mieux, c’est à Tanger même que les Marocains ont été remis à leur place par le Chef du gouvernement algérien qui ne s’est nullement laissé intimider par un ministre d’Etat marocain qui croyait, à tort, pouvoir le piéger sur ce sujet, alors que Belkhadem s’est rendu dans cette ville pour y célébrer le cinquantième anniversaire de la déclaration de Tanger. Dès lors, on peut comprendre, mais pas accepter le dépit des Marocains qui ont, et ce n’est pas une surprise, redoublé d’animosité à l’égard de l’Algérie. Inacceptable. Car cette fois ils ont perdu le sens de la mesure en insultant et l’Algérie et ses dirigeants et son peuple. Le parfait exemple de ces dérapages qui s’avèrent malheureusement récurrents, est celui de Maroc Hebdo International. Dans une chronique particulièrement virulente, la rédactrice va jusqu’a mystifier l’histoire. Ainsi donc, a en croire ce canard, sans les Marocains, l’Algérie n’aurait pas pu chasser la France coloniale de son territoire. Rien que cela. La rédactrice de cette chronique gagnerait donc à revoir les manuels d’histoire. Et pour cause, si effectivement, et l’Algérie indépendante ne s’en est jamais cachée, la cause de la libération nationale avait suscité un large mouvement de solidarité internationale et des pays de la région ayant recouvré leur indépendance avant l’Algérie, car justement la France voulait concentrer ses forces en Algérie, il n’en reste pas moins vrai que pour accéder à son indépendance, l’Algérie a payé le prix fort. Le nombre de martyrs et de blessés de guerre est là pour témoigner. Et qu’aujourd’hui un média marocain en arrive à regretter que l’Algérie ait accédé à son indépendance est une preuve supplémentaire du ressentiment éprouvé depuis toujours à l’égard de l’Algérie. Oui notre pays est riche grâce à cette richesse que le Bon Dieu a fait qu’elle se trouve sur son territoire. Oui l’Algérie est un pays respecté pour ses positions de principe sur toutes les causes justes et notamment sur celle de la décolonisation du Sahara occidental. Oui l’Algérie est un pays où l’on voit de splendides créatures qui ne sont pas destinées au tourisme sexuel, comme c’est le cas de jeunes filles marocaines sorties à peine de leur puberté. Oui, l’Algérien a du nif à en revendre, et il n’est pas obligé de courber l’échine en raison d’une monarchie asservissante. «Je me demande ce que le Maroc a fait au Bon Dieu pour hériter d’un voisin pareil» s’est demandé le journal. En fait, c’est l’Algérie qui devrait se poser cette question. Et pour cause, que faire d’un voisin aussi pauvre, d’un voisin dont la seule richesse est la drogue qu’il commercialise pour augmenter ses revenus ? Une drogue dont il infecte notre pays. Un voisin qui a accepté de devenir la base arrière de groupes terroristes qui ont ensanglanté l’Algérie et endeuillé des milliers de familles. C’est dire qui n’a pas de chance d’avoir hérité de l’autre.
Par Amine B.
Le Maroc perd le sens de la mesure
Il existe un proverbe algérien qui dit que «celui qui ne peut atteindre la grappe de raisins dit qu’elle est amère». Ce proverbe sied à merveille à nos voisins marocains.
Il est vrai aussi que les derniers revers enregistrés par les autorités du royaume chérifien ont de quoi «tuer» de dépit. A leur demande pressante et suppliante de réouverture des frontières avec l’Algérie, c’est un non catégorique qu’elles se sont vues opposer par Alger. Un revers que les Marocains n’ont pu digérer. Et on les comprend aisément. La fermeture de ces frontières en 1994 par Alger a totalement asphyxié l’économie dans les régions frontalières marocaines. Le manque à gagner est estimé en millions de dollars. Du reste, de nombreux commerces marocains ont été obligés de fermer boutique car il n’y avait plus de clients algériens venus avec leurs devises faire vivre les commerçants de ces villes frontalières. Le second revers que les autorités marocaines ne peuvent supporter est celui qui a trait à leur tentative de faire accepter par la communauté internationale leur plan d’autonomie au Sahara occidental. Mieux, c’est à Tanger même que les Marocains ont été remis à leur place par le Chef du gouvernement algérien qui ne s’est nullement laissé intimider par un ministre d’Etat marocain qui croyait, à tort, pouvoir le piéger sur ce sujet, alors que Belkhadem s’est rendu dans cette ville pour y célébrer le cinquantième anniversaire de la déclaration de Tanger. Dès lors, on peut comprendre, mais pas accepter le dépit des Marocains qui ont, et ce n’est pas une surprise, redoublé d’animosité à l’égard de l’Algérie. Inacceptable. Car cette fois ils ont perdu le sens de la mesure en insultant et l’Algérie et ses dirigeants et son peuple. Le parfait exemple de ces dérapages qui s’avèrent malheureusement récurrents, est celui de Maroc Hebdo International. Dans une chronique particulièrement virulente, la rédactrice va jusqu’a mystifier l’histoire. Ainsi donc, a en croire ce canard, sans les Marocains, l’Algérie n’aurait pas pu chasser la France coloniale de son territoire. Rien que cela. La rédactrice de cette chronique gagnerait donc à revoir les manuels d’histoire. Et pour cause, si effectivement, et l’Algérie indépendante ne s’en est jamais cachée, la cause de la libération nationale avait suscité un large mouvement de solidarité internationale et des pays de la région ayant recouvré leur indépendance avant l’Algérie, car justement la France voulait concentrer ses forces en Algérie, il n’en reste pas moins vrai que pour accéder à son indépendance, l’Algérie a payé le prix fort. Le nombre de martyrs et de blessés de guerre est là pour témoigner. Et qu’aujourd’hui un média marocain en arrive à regretter que l’Algérie ait accédé à son indépendance est une preuve supplémentaire du ressentiment éprouvé depuis toujours à l’égard de l’Algérie. Oui notre pays est riche grâce à cette richesse que le Bon Dieu a fait qu’elle se trouve sur son territoire. Oui l’Algérie est un pays respecté pour ses positions de principe sur toutes les causes justes et notamment sur celle de la décolonisation du Sahara occidental. Oui l’Algérie est un pays où l’on voit de splendides créatures qui ne sont pas destinées au tourisme sexuel, comme c’est le cas de jeunes filles marocaines sorties à peine de leur puberté. Oui, l’Algérien a du nif à en revendre, et il n’est pas obligé de courber l’échine en raison d’une monarchie asservissante. «Je me demande ce que le Maroc a fait au Bon Dieu pour hériter d’un voisin pareil» s’est demandé le journal. En fait, c’est l’Algérie qui devrait se poser cette question. Et pour cause, que faire d’un voisin aussi pauvre, d’un voisin dont la seule richesse est la drogue qu’il commercialise pour augmenter ses revenus ? Une drogue dont il infecte notre pays. Un voisin qui a accepté de devenir la base arrière de groupes terroristes qui ont ensanglanté l’Algérie et endeuillé des milliers de familles. C’est dire qui n’a pas de chance d’avoir hérité de l’autre.
Par Amine B.