Mustapha Kemal Atatürk : l’Anti-Mahomet.
L'islam est une greffe étrangère, grâce à laquelle le clergé arabe, vaincu par les guerriers turcs, a mis sournoisement la main sur l'âme des vainqueurs. Depuis plus de cinq cents ans, s’écriait-il dans ses moments de colère, les règles et les théories d’un vieux cheik arabe, et les interprétations abusives de générations de prêtres crasseux et ignares ont fixé, en Turquie, tous les détails de la loi civile et criminelle. Elles ont réglé la forme de la Constitution, les moindres faits et gestes de la vie de chaque citoyen, sa nourriture, ses heures de veille et de sommeil, la coupe de ses vêtements, ce qu’il apprend à l’école, ses coutumes, ses habitudes et jusqu’à ses pensées les plus intimes. L’Islam, cette théologie absurde d’un Bédouin immoral, est un cadavre putréfié qui empoisonne nos vies.
Ainsi, Mustapha Kémal tranchait, l’un après l’autre, les liens qui rattachaient la Turquie au passé. Cependant, parmi ces liens, il y en avait un, dont la rupture pouvait avoir des répercussions si vastes que le Ghazi n’avait pas osé y toucher jusqu’ici : c’était le califat.
L’islam n’était pas seulement pour lui une chose avilissante et morte. C’était une greffe étrangère, grâce à laquelle le clergé arabe, vaincu par les guerriers turcs, avait remis sournoisement la main sur l’âme de ses vainqueurs.
Mais de même, il y avait eu, quelque temps auparavant, une incompatibilité foncière entre la proclamation de la souveraineté du peuple et le maintien de la souveraineté impériale, de même, il était clair que la souveraineté de la nation ne pourrait s’accommoder longtemps de l’existence du califat […].
Arracher la Turquie à l’Empire ottoman ne servirait à rien si on ne l’arrachait pas en même temps à l’islam.
Il aurait pu s’ériger lui-même en calife. Le peuple l’aurait accepté. Certains députés étaient même venus le lui proposer. Mais supprimer le califat, c’était une autre affaire! Cela pouvait lui faire perdre l’appui des paysans et par conséquent de l’armée. Cela pouvait dresser tous les Turcs contre lui, en une opposition unanime.
L’islam, nous dit Ferdinand Lot, apporte non seulement une religion, mais un droit, une politique dont on chercherait vainement l’équivalent dans l’Évangile. Encore cette façon de parler est-elle inexacte : droits, coutumes, usages mêmes, tout est indiscernable de la religion. Impossible de toucher à quoi que ce soit sans risquer d’offenser le dogme. Et comme droit, politique, usages sont rudimentaires, constitués par une société peu évoluée, c’est une tâche surhumaine d’adapter une société musulmane à la vie moderne. Ici, la religion ne se laisse pas réduire à la portion congrue. Il est vain de chercher à la mettre à sa place, car sa place est partout et nulle part.
À ses yeux, la date la plus sombre de l’histoire de la Turquie […] c’était le jour où Sélim, le conquérant de l’Égypte, s’était fait remettre le titre de « Commandeur des Croyants » par un fantôme de Calife qu’il avait rencontré au Caire. Ce jour-là, le clergé musulman avait pris sa revanche. Aussi Mustapha Kémal avait-il voué une exécration particulière aux prêtres et aux moines qui propageaient une religion « bonne tout au plus pour des arabes efféminés, mais pour des Turcs conquérants et virils ».
« Je chasserai de leurs mosquées et de leurs monastères ces fainéants improductifs », s’écriait-il en marchant de long en large dans son bureau de Chan-Kaya, « car ils sucent la moelle du peuple, s’engraissent de sa sueur et sapent à sa base l’énergie de la nation! Je n’aurai de paix ni de cesse, avant d’avoir arraché ce lierre envahissant qui empêche le jeune arbre turc de s’épanouir au soleil! ».
« Il faut choisir, disait-il [Atatürk], entre la révélation passée et la liberté future ».
http://leviathan22.squarespace.com/journal/2007/11/9/kemal-ataturk-lanti-mahomet.html
L'islam est une greffe étrangère, grâce à laquelle le clergé arabe, vaincu par les guerriers turcs, a mis sournoisement la main sur l'âme des vainqueurs. Depuis plus de cinq cents ans, s’écriait-il dans ses moments de colère, les règles et les théories d’un vieux cheik arabe, et les interprétations abusives de générations de prêtres crasseux et ignares ont fixé, en Turquie, tous les détails de la loi civile et criminelle. Elles ont réglé la forme de la Constitution, les moindres faits et gestes de la vie de chaque citoyen, sa nourriture, ses heures de veille et de sommeil, la coupe de ses vêtements, ce qu’il apprend à l’école, ses coutumes, ses habitudes et jusqu’à ses pensées les plus intimes. L’Islam, cette théologie absurde d’un Bédouin immoral, est un cadavre putréfié qui empoisonne nos vies.
Ainsi, Mustapha Kémal tranchait, l’un après l’autre, les liens qui rattachaient la Turquie au passé. Cependant, parmi ces liens, il y en avait un, dont la rupture pouvait avoir des répercussions si vastes que le Ghazi n’avait pas osé y toucher jusqu’ici : c’était le califat.
L’islam n’était pas seulement pour lui une chose avilissante et morte. C’était une greffe étrangère, grâce à laquelle le clergé arabe, vaincu par les guerriers turcs, avait remis sournoisement la main sur l’âme de ses vainqueurs.
Mais de même, il y avait eu, quelque temps auparavant, une incompatibilité foncière entre la proclamation de la souveraineté du peuple et le maintien de la souveraineté impériale, de même, il était clair que la souveraineté de la nation ne pourrait s’accommoder longtemps de l’existence du califat […].
Arracher la Turquie à l’Empire ottoman ne servirait à rien si on ne l’arrachait pas en même temps à l’islam.
Il aurait pu s’ériger lui-même en calife. Le peuple l’aurait accepté. Certains députés étaient même venus le lui proposer. Mais supprimer le califat, c’était une autre affaire! Cela pouvait lui faire perdre l’appui des paysans et par conséquent de l’armée. Cela pouvait dresser tous les Turcs contre lui, en une opposition unanime.
L’islam, nous dit Ferdinand Lot, apporte non seulement une religion, mais un droit, une politique dont on chercherait vainement l’équivalent dans l’Évangile. Encore cette façon de parler est-elle inexacte : droits, coutumes, usages mêmes, tout est indiscernable de la religion. Impossible de toucher à quoi que ce soit sans risquer d’offenser le dogme. Et comme droit, politique, usages sont rudimentaires, constitués par une société peu évoluée, c’est une tâche surhumaine d’adapter une société musulmane à la vie moderne. Ici, la religion ne se laisse pas réduire à la portion congrue. Il est vain de chercher à la mettre à sa place, car sa place est partout et nulle part.
À ses yeux, la date la plus sombre de l’histoire de la Turquie […] c’était le jour où Sélim, le conquérant de l’Égypte, s’était fait remettre le titre de « Commandeur des Croyants » par un fantôme de Calife qu’il avait rencontré au Caire. Ce jour-là, le clergé musulman avait pris sa revanche. Aussi Mustapha Kémal avait-il voué une exécration particulière aux prêtres et aux moines qui propageaient une religion « bonne tout au plus pour des arabes efféminés, mais pour des Turcs conquérants et virils ».
« Je chasserai de leurs mosquées et de leurs monastères ces fainéants improductifs », s’écriait-il en marchant de long en large dans son bureau de Chan-Kaya, « car ils sucent la moelle du peuple, s’engraissent de sa sueur et sapent à sa base l’énergie de la nation! Je n’aurai de paix ni de cesse, avant d’avoir arraché ce lierre envahissant qui empêche le jeune arbre turc de s’épanouir au soleil! ».
« Il faut choisir, disait-il [Atatürk], entre la révélation passée et la liberté future ».
http://leviathan22.squarespace.com/journal/2007/11/9/kemal-ataturk-lanti-mahomet.html