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La misère du" Maroc inutile"

2 participants

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1La misère du" Maroc inutile" Empty La misère du" Maroc inutile" Ven 13 Juin - 13:24

admin"SNP1975"

admin
Admin

La misère du «Maroc inutile»
Le « Maroc inutile » – défini comme tel par le général Lyautey au début du siècle dernier – semble lui aussi se réveiller. Loin des plages touristiques, de Rabat et des centres d'activités économiques, ces régions déshéritées du sud et de l'est du pays font face à un chômage endémique qui dépasse parfois les 50%. En septembre 2007, les émeutes de Sefrou ont donné le ton d'une année de mobilisation amplifiée par la crise alimentaire et la hausse du pétrole.

Le 7 juin 2008, les forces de police sont intervenues violemment pour mettre fin au blocus du port de Sidi Ifni, dans le sud du pays. Selon journalistes et militants présents sur place, les forces d'interventions marocaines ont d'abord encerclé la ville, puis procédé à de nombreuses arrestations et menacé les familles des manifestants. Des hélicoptères et bombes lacrymogènes ont été utilisés par les autorités, qui ont également usé de balles en caoutchouc. À la suite de ces interventions, plusieurs dizaines d'habitants de la ville ont été blessés.

Dès le 30 mai, des jeunes de la ville avaient bloqué l'accès au port de Sidi Ifni pour faire notamment valoir leur « droit à l'emploi ». Les autres revendications sont les mêmes qu'en 2005 : création de la préfecture Sidi Ifni Aït Baamrane; achèvement de la construction de la route touristique Ifni-Tantan pour désenclaver la région;? gratuité des services médicaux et accès à la protection sociale...

Hicham Houdaïfa, du Journal hebdomadaire, sillonne le Maroc au gré des mouvements sociaux depuis quatre ans : « Au Maroc, on ne peut pas dire qu'il y a une influence directe de l'Algérie et de la Tunisie. Au Maghreb, les frontières sont fermées. Les mouvements de protestations, ce n'est pas nouveau. Ça a débuté en 2005, pour des problèmes socio-économiques. À l'époque, il y avait eu un tremblement de terre, et l'aide n'arrivait pas.

À Sidi Ifni, la population locale portait déjà en 2005 des revendications sociales autour de la rénovation du port, qui permettrait de créer des emplois. Mais ils ne voient toujours rien venir. Et la situation empire.

Dans l'est du Maroc, à Bouarfa, la population est partie demander l'asile économique à l'Algérie. L'armée les a arrêtés en chemin, mais c'est tout de même très symptomatique du climat social qui entoure ces régions. Bouarfa, c'est une petite ville minière, fondée par les Français dans les années 20, où il n'y a plus de mine. Il n'y a plus d'activité économique. Cela n'est donc pas près de se tasser. D'autant que la marginalisation de ces régions n'a fait que s'accentuer. La réponse de l'Etat est insuffisante.

A Sidi Ifni, le gouvernement a fait un appel à candidature pour des postes à pourvoir. Des milliers d'habitants ont postulé, pour qu'au final seulement six emplois soient créés. Ce genre de décalage est insupportable à vivre pour les populations.

Parallèlement à la radicalisation de ces mouvements sociaux, le Maroc connaît un raidissement de la part du pouvoir, notamment sur la question du Sahara occidental. Si, pour Hicham Houdaïfa, « ce phénomène date de 1999 avec l'arrivée de Mohammed VI », la gestion du dossier a connu une inflexion depuis le printemps.

«Nous ne sommes plus à l'époque où le terrorisme surplombait tout»
Au-delà du problème du chômage, officiellement de 10, 12 et 14 % respectivement au Maroc, en Algérie et en Tunisie, la Banque mondiale pointait en février 2008 le « faible impact de l'éducation sur le développement social et économique au Maghreb ».

Les gouvernements du Maghreb n'en prennent toutefois pas le chemin. Et le chômage des jeunes diplômés demeure l'une des principales sources de tensions dans ces pays que les instances internationales n'osent plus qualifier « d'émergents », tant leur niveau de vie semble aujourd'hui similaire ou inférieur à ce qu'il était il y a dix ans... La terreur en moins.
« Nous ne sommes plus à l'époque où le terrorisme surplombait tout et où l'on se disait à 15h, «vite il faut que je rentre ; ouf, je suis en vie à la maison, c'est ce qui compte, merci à Dieu», conclut Mohammed Medhi, du Quotidien d'Oran.

Il y a malgré tout moins d'attentats qu'avant en Algérie, et les gens commencent à se poser les vraies questions : pourquoi notre niveau de vie est-il si bas, alors que tous les pays asiatiques progressent ? Ou passe la rente pétrolière ? Les gens se moquent de la recomposition politique. Ce qu'ils veulent, c'est sortir du sous-développement. »


Mediapart

http://www.marocainsdalgerie.net

algerino51



ah oui c sur fallait terminer cet article par l'algérie

non mais c de l'obsession la

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