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L’Algérie et son pétrole(To be or not to be)

5 participants

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admin"SNP1975"

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L’Algérie et son pétrole

To be or not to be


24 février 1971-24 février 2006 : 35 années se sont déjà écoulées depuis la nationalisation du pétrole et du gaz en Algérie ! 1956-2006 : cela fait aussi 50 ans depuis que les premiers barils de pétrole sont sortis des entrailles de la terre à Edjeleh !



C’est généralement à l’occasion de ces dates anniversaires mythiques, qui se terminent par des zéros ou des cinq, que l’on établit des bilans. Est-ce le bon moment pour faire celui de l’industrie pétrolière algérienne ? La réponse est oui. Il aurait été certainement bon que toute personne ayant eu des responsabilités éminentes dans le secteur, durant cette période, apportât sa contribution à l’établissement d’un tel bilan. Pour ce qui me concerne, c’est une autre question qui me turlupine et à laquelle je voudrais tenter de répondre dans les lignes qui suivent. Au Moyen-Orient, on a coutume de se demander si le pétrole est un bienfait (ni’âma) ou un malheur (niqma) pour les pays qui en possèdent. Comment ce dilemme shakespearien s’applique-t-il à l’Algérie ? Plus exactement, comment les différentes équipes qui se sont succédé au pouvoir ont-elles géré cette manne céleste ? En ont-elles fait profiter le peuple ou l’ont-elles utilisée à des fins de pouvoir ? Suivant le cas, le pétrole est un bienfait ou un malheur.
Un départ réussi
A Evian, les Algériens avaient obtenu l’essentiel : l’indépendance avait été arrachée et l’intégrité du territoire garantie. Dans d’autres domaines, dont celui du pétrole et du gaz, ils avaient dû concéder pas mal de choses. Le texte des accords prévoyait, entre autres, que « ... l’Algérie confirme l’intégralité des droits attachés aux titres miniers et de transport accordés par la République française, en application du Code pétrolier saharien... » Un peu plus loin, il y était dit qu’elle s’engageait également « ... à respecter le droit pour le détenteur de titres miniers et ses associés de transporter ou faire transporter sa production d’hydrocarbures liquides ou gazeux... et le droit du concessionnaire et de ses associés de vendre et de disposer librement de sa production ». En clair, le nouvel Etat algérien s’engageait, avant même sa naissance, à ne rien modifier à l’édifice juridique préétabli du Code pétrolier saharien, lequel accordait des droits et privilèges absolument exorbitants aux compagnies pétrolières au détriment de l’administration. Dans un domaine aussi vital, l’Etat français pouvait se permettre d’accorder une vaste délégation de pouvoirs au bénéfice des compagnies pétrolières, à partir du moment où celles-ci étaient, dans leur très grande majorité, des sociétés françaises. Afin de garantir l’indépendance énergétique de l’Hexagone, le gouvernement français avait adopté, dès la découverte du pétrole au Sahara, une politique très protectionniste dans ce secteur, au point qu’en 1962 seules trois petites compagnies étrangères - une allemande et deux américaines - étaient présentes en Algérie et y avaient des intérêts minoritaires sur des champs pétroliers au potentiel extrêmement limité. Afin de verrouiller totalement le dispositif mis au point à Evian, la partie française avait imposé la création d’un organisme mixte algéro-français de gestion et de contrôle de l’industrie pétrolière algérienne, dénommé Organisme saharien et au sein duquel les deux pays étaient représentés par un nombre égal d’administrateurs. C’est donc à une structure administrative échappant complètement à la souveraineté nationale qu’était dévolue la tutelle du secteur pétrolier. La seconde grosse difficulté, à laquelle allait se trouver confronté le jeune Etat, était celle du mode de représentation paritaire retenue, qui imposait l’accord des deux parties pour l’adoption de toute décision. Lé gouvernement avait donc les mains bel et bien liées pour ce qui est de l’exploitation des richesses pétrolières du pays, alors même que les caisses du Trésor public étaient vides et, qu’une fois les lampions de la fête de l’indépendance éteints, il fallait trouver les ressources nécessaires pour donner à manger aux neuf millions d’Algériens de l’époque. Rajoutons à cela que les compagnies pétrolières n’étaient tenues de payer qu’un impôt calculé sur la base d’un prix officiel affiché, dit prix posté, inférieur au prix réel du baril de pétrole sur le marché et que cet impôt était grevé d’énormes investissements d’exploration encore loin d’être amortis. Où trouver l’argent pour faire démarrer la machine Algérie, si ce n’est en tirant profit au maximum de l’exploitation du pétrole et du gaz ? Pour cela, il fallait d’abord briser le carcan du Code pétrolier saharien, il fallait remettre en question les accords d’Evian, dont l’encre n’avait pas encore séché. Le gouvernement de l’époque, sous la houlette du président Ahmed Ben Bella, allait s’engouffrer dans la brèche créée par l’affaire de la Trapal et déclencher une renégociation du chapitre hydrocarbures de ces accords. De quoi s’agit-il ? Dès la mise en exploitation du champ de Hassi Messaoud, les entreprises concessionnaires avaient construit le premier pipeline algérien destiné à transporter le pétrole extrait jusqu’au port de Belata. Mais très vite, cet oléoduc avait été saturé, d’autant que de nouveaux gisements avaient été découverts et devaient être mis en production. Les compagnies pétrolières concernées avaient alors créé une nouvelle entité dénommée la Trapal, à laquelle elles ont confié la tâche de construire un nouveau pipeline dont le terminal serait Arzew. Pour réaliser leur projet, l’accord du gouvernement algérien leur était nécessaire. Or, ne voilà-t-il pas que ce dernier avait rejeté leur demande. Qui plus est, malgré la jeunesse et l’inexpérience des responsables politiques et des cadres de l’époque, malgré le manque cruel de spécialistes en matière pétrolière, Ahmed Ben Bella et son équipe décidaient de se lancer dans l’aventure industrielle et de prendre en charge la construction de l’ouvrage. Le prestige de l’Algérie dans le monde était tel que le financement n’a posé aucun problème. L’Etat du Koweït avait fourni les fonds nécessaires et une entreprise britannique, probablement ravie de faire la nique au coq gaulois, était chargée de la réalisation. Faisant jouer les dispositions des accords d’Evian, la Trapal faisait porter l’affaire devant un tribunal international ; c’était l’occasion rêvée, celle que le pouvoir algérien attendait, pour tout remettre à plat. Après maintes tergiversations, de nouvelles négociations algéro-françaises étaient engagées et aboutissaient aux « Accords d’Alger », signés dans la capitale algérienne le 29 juillet 1965. Petit détail d’histoire à signaler, cette signature aurait pu intervenir plus tôt, n’eût été le coup d’Etat du 19 juin de cette même année. Les relations entre les deux pays dans le domaine du pétrole et du gaz étaient revues de fond en comble. La France et l’Algérie avaient innové et lancé une initiative, unique et très avant-gardiste pour l’époque, de coopération en matière pétrolière. Elles décidaient de créer une association dite « Association coopérative » à laquelle était attribuée une énorme superficie à travers le Sahara, sur laquelle les compagnies pétrolières nationales des deux pays, Sonatrach d’un côté et l’ERAP de l’autre (l’ancêtre de Total Elf Fina), se lançaient avec des pourcentages égaux de 50/50 dans l’exploration et la production. La grande innovation du système mis en place est que les deux entreprises se répartissaient, à parts égales aussi, le rôle d’opérateur pour les opérations de recherche et pour l’exploitation des champs découverts. C’était la première fois qu’une compagnie pétrolière du Tiers Monde se lançait dans des opérations sur le terrain, non seulement pour elle-même, mais aussi pour le compte d’une grande société internationale. C’est ainsi que Sonatrach allait subir, quelques années plus tard, son baptême du feu en mettant en exploitation le champ d’EI Borma, à la frontière algéro-tunisienne. Dans le domaine du gaz, les accords d’Alger en attribuaient le monopole du transport, de la distribution et de la commercialisation à l’Algérie. A partir de cette date, toute compagnie qui venait à découvrir du gaz était tenue de le céder à la seule Sonatrach qui se chargeait de le transporter et de le commercialiser, aussi bien sur le marché intérieur que sur le marché international. Ceci était valable aussi pour les gisements déjà existants, notamment celui de Hassi R’mel. Le prix de cession du mètre cube était lui-même figé dans une formule de calcul annexée aux accords. Toujours dans le domaine du gaz, Sonatrach se lançait dans l’aventure industrielle, au travers d’une compagnie mixte algéro-française créée pour l’occasion, chargée de la réalisation et de l’exploitation de l’usiné de liquéfaction de Skikda. Pour ce qui est du transport des hydrocarbures, l’affaire Trapal était complètement oubliée. L’Algérie avait eu gain de cause, Sonatrach avait terminé la construction de l’oléoduc d’Arzew et avait pris en main son exploitation. Elle se lançait même dans la réalisation d’un nouveau gazoduc reliant Hassi R’mel à Skikda. Enfin, s’agissant de la pétrochimie, la partie française s’était engagée à assister les Algériens dans la création d’un nouveau pôle d’activités, autre innovation de l’époque, grâce à la réalisation d’une usine de production d’ammoniac à Arzew. Pour mener à bien toutes ces tâches, le gouvernement algérien avait décidé la création de sa propre compagnie pétrolière nationale, qui allait voir le jour, sur le papier tout au moins, le 31 décembre 1963. Cette compagnie, prévue à l’origine pour faire face à l’urgence du moment, à savoir la réalisation et l’exploitation du pipeline d’Arzew, allait prendre le nom de Sonatrach pour Société nationale de transport et de commercialisation des hydrocarbures. Pour juger de la masse des actes accomplis en un laps de temps aussi bref il faut se replacer dans la situation et l’ambiance du moment. L’Algérie était un pays qui venait de renaître après 132 années de sommeil colonial, un pays qui comptait au total à peine quelque 800 cadres diplômés d’université, dont moins d’une dizaine d’ingénieurs pétroliers, un pays dont l’âgé moyen de ses leaders politiques était de l’ordre de la trentaine, un pays dont l’armée constituée de moudjahidine, tout juste descendus des maquis et dotés de moyens rudimentaires, un pays en bonne partie détruit par la guerre dont les populations rurales avaient été chassées de leurs terres et de leurs gourbis, bref un pays fier de son nouveau drapeau, mais sans infrastructures, aux moyens matériels et humains parcimonieux, les rares cadres étant cependant animés d’une foi inébranlable en l’avenir, une foi qui pouvait transporter des montagnes. Il fallait avoir un sacré courage, une réelle volonté politique, une profonde confiance en soi et des convictions inébranlables pour oser remettre en question une disposition fondamentale d’un accord international, telle que celle de refuser à une entreprise pétrolière le droit de « transporter par canalisations sa production d’hydrocarbures » comme cela avait été prévu à Evian. Il ne faut surtout pas voir une flagornerie quelconque dans ce propos, car il ne se rapporte pas à une personne déterminée ; il s’agit simplement de reconnaître combien tous ceux qui ont participé de près ou de loin à cet épisode de l’histoire contemporaine de l’Algérie étaient sincères dans leurs accomplissements et animés d’un grand amour pour leur pays. La nouvelle loi sur les hydrocarbures, adoptée au début de l’année écoulée, contient des dispositions similaires à celles des accords d’Evian. Quel est ce pouvoir algérien, l’actuel ou à venir, qui aurait demain le courage de s’opposer au droit au transport de sa production de l’une de ces grandes compagnies pétrolières américaines qui viendront, nous dit-on, remplir les caisses de l’Etat et rendre l’Algérie plus compétitive au plan international ? Certains parmi ceux qui ont participé, voire présidé à la création de l’industrie pétrolière algérienne nous disent aujourd’hui qu’il n’y a pas de tabou en économie, que la loi sur les hydrocarbures n’est pas le Coran et que l’on peut faire marche arrière si l’on se rend compte que l’on a fait fausse route. Ces gens-là sont encore sur leurs nuages des années soixante. Ils oublient que les évènements, auxquels ils ont participé à cette époque, se sont déroulés à un moment où les Tito, Nasser ou Nehru dominaient de leurs statures de géants la scène internationale, à un moment où les voix des damnés de la terre portaient loin et faisaient trembler la planète. Pensent-ils pouvoir remettre en question un engagement que prendrait l’Algérie vis-à-vis d’Exxon Mobil par exemple, à un moment où l’OMC gouverne le monde, où le FMI gère les finances du pays, où la Banque mondiale rédige la loi sur les hydrocarbures et où le président des Etats-Unis se sent investi d’un pouvoir divin qui l’autorise à dire qui fait partie de l’axe du Bien et balance des bombes sur la tête de quiconque ne lui plaît pas ? Fadaises que tout cela ! Alors, le pétrole sous Ben Bella, bienfait ou malheur ?
L’épanouissement
Puis vint Boumediene. Les accords du 29 juillet 1965 avaient permis à l’Algérie de cesser d’être un simple percepteur d’impôts, de remettre en cause le système de concessions et de se lancer dans l’aventure industrielle en prenant directement en main, sur le terrain, les opérations d’exploration et de production. Cette dernière mesure était de loin la plus importante puisque c’est grâce à ce rôle d’opérateur que le pays finira par exercer une souveraineté totale sur les richesses de son sous-sol. Les buts assignés à Sonatrach, en tant qu’outil de l’Etat dans le domaine des hydrocarbures, au lendemain de l’entrée en vigueur des accords d’Alger, étaient extrêmement ambitieux. Il s’agissait « d’assurer la présence effective de Sonatrach à tous les stades de l’industrie pétrolière, de mettre en place le schéma organique de fonctionnement de la société, d’augmenter le potentiel national des réserves de pétrole et de gaz, en maintenant un rythme soutenu de travaux d’exploitation et de développement des gisements découverts, de développer les exportations de pétrole et de gaz, dans les conditions les plus favorables au pays, tout en assurant en priorité les besoins du marché intérieur ». Il fallait aussi « opérer le transfert de technologie nécessaire et partant, la formation des cadres algériens, grâce à la création de sociétés mixtes contrôlées par Sonatrach, assurer la fourniture des services demandés par l’industrie pétrolière par l’intermédiaire de ces mêmes filiales, contribuer au développement de l’économie nationale au travers des effets induits par l’activité pétrolière, développer au maximum l’industrie du gaz, qui était jusque-là le parent pauvre, alors que l’Algérie est avant tout un pays gazier, et au plan international, intégrer l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et l’Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole (OPAEP), afin de faire entendre la voix de l’Algérie au travers de ces deux forums ». Six mois à peine après avoir revêtu les habits d’opérateur, Sonatrach effectuait sa première découverte. C’était le tout début de l’année 1966 quand elle obtenait, en test, un débit de 20 mètres cubes/heure de pétrole sur le premier forage d’exploration, réalisé de A à Z par es moyens humains et matériels nationaux, sur le champ de Oued Noumer dans la région de Ghardaïa. La guerre du Moyen-Orient de juin 1967 fournissait au régime du président Houari Boumediene l’occasion de créer la première brèche dans le front des compagnies concessionnaires, ur internet

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Gas Natural annonce un accord avec Gazprom : l’Espagne veut s'affranchir du gaz algérien


Par sonia lyes le 21/07/2008 à 09:48

La crise gazière entre Alger et Madrid a pris, lundi 21 juillet, un nouveau tournant, avec l’annonce d’un rapprochement entre le groupe espagnol Gas Natural et le géant russe Gazprom. Les deux sociétés ont signé un accord de collaboration commerciale dans le domaine du gaz naturel liquéfié (GNL), prélude à une collaboration étroite, selon Gas Natural.

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«La signature de cet accord montre l'intérêt des deux compagnies pour développer une étroite collaboration stratégique au cours des deux prochaines années, tant dans le domaine du GNL que dans d'autres activités», souligne le premier groupe gazier espagnol. Cette annonce est la deuxième du genre entre Espagnols et Russes dans le domaine de l'énergie. Le 8 juillet, le groupe Repsol-YPF annonçait qu'il était en négociations avancées avec le russe Rosneft pour prendre une part dans le projet pétrolier et gazier Sakhaline 3.

Avec cet accord, Gas Natural cherche clairement à réduire sa dépendance à l’agard du gaz algérien. L'Algérie est actuellement le premier fournisseur de gaz à l'Espagne : selon les chiffres du ministère espagnol de l'Industrie, le gaz algérien représentait 34,6% du gaz importé par l'Espagne entre janvier 2007 et janvier 2008, devant le Nigeria, le Qatar et l'Egypte.

Mais depuis quelques mois, les relations entre les groupes espagnols et Sonatrach se sont dégradées, avec la multiplication des conflits. Actuellement, au moins deux dossiers font l’objet d’une procédure d’arbitrage international : l’annulation par Sonatrach du contrat gazier de Gassi Touil et le demande algérienne d’une augmentation de 20% des prix du gaz vendu à l’Espagne, une hausse que les Espagnols contestent. Les deux procédures devraient aboutir, dans moins d’une année et les sommes en enjeu sont importantes : plusieurs milliards d’euros.

Ce rapprochement russo-espagnol est curieux : il intervient dans un contexte où les autres pays d’Europe, comme l’Allemagne, cherche à réduire leur dépendance à l’égard du gaz russe. La Russie est en effet jugée moins fiable que l’Algérie : Moscou a déjà eu maille à partir avec ses voisins d’Ukraine et de Géorgie concernant les prix du gaz. Et il n’hésiterait pas à utiliser le gaz comme arme pour défendre ses intérêts face à l’Europe, selon plusieurs experts.

Toutefois, cette annonce ne devrait pas poser de problèmes à Sonatrach sur les court et moyen termes. La demande internationale sur le gaz reste soutenue, comme le montre la dernière visite à Alger de la Chancelière allemande Angela Merkel qui a émis le souhait de voir son pays, actuellement dépendant de Gazprom, s’approvisionner auprès de Sonatrach. Mais sur le long terme, le différend avec les Espagnols pourrait s’avérer préjudiciable pour l’Algérie : l’essentiel du gaz algérien vendu à l’Europe transite par l’Espagne, un pays qui a également l’avantage d’être géographiquement non éloigné de l’Algérie.

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Invité


Invité

youpiiiiiiiiiiiiiii c'est une excellente chose...l'algerie n'aura plus de redevance a payer au maroc pour le droit de passage.

Peuple Malade et jaloux ....en quoi cette information est un lien avec votre sujet central....l'expulsion????

Vous compilez toutes les informations sur l'algerie et vious les balancez en bloc, juste pour parler de l'ALGERIE...typiquement marocain

becharelkhir

becharelkhir

curchar21
Evitez à jamais de répondre a cette putaine qui n'a pas était satisfaite aprés s'être fait niquée'.
Elle ne parle pas par sa bouche ,mais par son "takhna"(derrière).
Cette Sahraouia polisarienne parait qu'elle souffre d'une maladie de la
vache folle,et elle est vicieuse. Elle ne rate pas un seul topic.


Pour moi c'est promis,et en plus je m'en chargerai de porter ta suggestion partout où il va se hasarder

admin"SNP1975"

admin
Admin

LES PRIX DU PÉTROLE VONT DÉGRINGOLER SELON CHAKIB KHELIL
Le baril chutera jusqu’à 70 dollars
27 Juillet 2008 - Page : 4

L’Algérie et son pétrole(To be or not to be) TP080727-06

Selon le ministre de l’Energie, ce scénario n’est plausible que si le dollar se renforce et la crise avec l’Iran résolue.

Après avoir atteint, le 11 juillet dernier, la barre historique des 147 dollars, les prix du baril du pétrole commencent à dégringoler. Selon le ministre de l’Energie et des Mines, président en exercice de l’Opep, Chakib Khelil, les prix du pétrole pourraient baisser à un niveau situé entre 70 et 80 dollars le baril. «Si le dollar se renforce et si la crise avec l’Iran est résolue, la tendance des prix du pétrole devrait aller vers 70-80 dollars», a déclaré M.Khelil, hier en marge d’une conférence sur la 4e édition de la Semaine de l’énergie en Algérie.
Les prix du pétrole ont terminé la semaine autour de 125 dollars le baril à Londres et à New York. Certains analystes s’accordent à dire que les cours de l’or noir ont baissé à cause, en partie, des stocks importants de pétrole que la Chine s’est constituée pour parer à une éventuelle pénurie pouvant survenir lors des Jeux olympiques, qui se dérouleront entre les 8 et 24 août prochains à Pékin. Vu son système d’alimentation électrique peu fiable, la Chine se montrera incontestablement plus gourmande que jamais en matière de consommation d’essence.
Ainsi, plusieurs infrastructures hôtelières, entreprises et autres commerces seront contraints de recourir à des groupes électrogènes pour suppléer une probable chute de tension électrique. Il faut savoir que la Chine, dont la consommation se situera entre 350 et 380 millions de tonnes dès 2010, est le deuxième plus gros consommateur mondial de pétrole, après les Etats-Unis.
Les analystes prévoient une production de 200.000.000 tonnes à l’horizon 2015. En dépit de cette situation, les analystes estiment que le Chine devrait rester fortement importatrice.
Une autre cause ayant conduit à la baisse des prix du pétrole citée par les analystes est relative à la modification des habitudes de consommation de l’or noir dans les pays occidentaux. Selon le président de l’Union française des industries pétrolières (Ufip), Jean-Louis Schilansky, «les chiffres provisoires du mois de juin montrent une chute énorme de la consommation de carburant en France, de 10% par rapport à juin 2007. Une tendance qui concerne aussi bien l’essence que le gazole». Toutefois, la situation est appelée à changer et les cours du pétrole se reverront à la hausse.
«Etant donné l’énorme chute des prix ces derniers jours, on évoque de plus en plus le fait que les prix du pétrole auraient atteint leur pic», estime Michael Davis, analyste de la maison de courtage Sucden, dans un entretien accordé à l’AFP. Cependant, les analystes estiment que plusieurs facteurs peuvent perturber l’offre comme la crise du nucléaire iranien et les tensions politiques au Nigeria. En ce sens, l’annonce, jeudi dernier, de Téhéran relative à une rupture de la coopération avec les experts de l’Agence internationale de l’énergie atomique (Aiea) qui enquêtent sur le programme présumé de fabrication d’armes nucléaires de l’Iran, est susceptible d’enflammer davantage les cours de l’or noir.
Au Nigeria, le Mend, le principal mouvement militant de la région du delta du Niger, aurait menacé les installations de la région. Le risque de se trouver à court de pétrole demeure encore élevé. Cet avis est partagé par les experts du Center for global energy studies (Cges) qui considèrent que le «monde a besoin de plus de pétrole à un prix qui rende son raffinage économiquement viable».
Selon les experts de l’Aiea, la demande pétrolière mondiale devrait continuer à augmenter dans les trois prochaines décennies. Selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE), cette croissance pourrait être de 60% mais cette prévision est à mettre au conditionnel car il est difficile d’évaluer l’évolution des populations, des économies, des modes de vie, des technologies, voire les évolutions géopolitiques.

Hakim KATEB



L'expression

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admin"SNP1975"

admin
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Pétrole New York (Light Sweet Crude Oil - Nov 08) ( 93.83 -0.15%) Liste Portef. virtuel
New York Mercantile Exchange- - CLNV08

Cours Graphique Forum

Fiche valeur
Cours New York Mercantile Exchange : 93.83

Variation : -0.15%
Dernier échange : 02/10/08 20:53:43
Volume : 200 526
Ouverture : 95.90
+ Haut : 96.10
+ Bas : 93.65
Clôt. veille : 93.97
Graphique Intraday

Cotation de la valeur sur les autres places


Le compte à rebours à commencer pour le prix du brent.
Il est à 93 dollars.

Le prix affichait 147 dollars le 11 juillet 2009 . Il ya une baisse de 50 dollards.
Donc forcément la diplomatie algerienne baissera d'un cran son agressivité envers le Maroc.

c'est grave .

Un diplomate disait à son pote qu'il prie dieu afin qu'il fasse froid cet hiver.
Son ami lui demande pourquoi ?
Le diplomate algerien lui explique , je cite" S'il fait froid ça veut dire que la demande pour l'or noir sera forte et son prix augmente".

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clairefontaine1963

clairefontaine1963

salam admin ,on peut voir les choses comme ça aussi

La folie demande: Que cherchent-ils? Ils ont perdu quelque chose? - - mohamed répond: Ils cherchent du pétrole dans le sahara - -

- La folie: Curieux! Qu'est-ce qu'ils veulent en faire? - -

- mohamed: Ce qu'on fait avec du pétrole! De la misère! De la guerre! De la laideur! Un monde misérable!

allah yahssane l3awan


lurchar21

lurchar21

Resumer par Mohamed Taouti .
Esperons que cela arrete certains de crier Tahia elmatlo2 et ......



RÉTROSPECTIVE SUR UN MOIS SACRÉ
Ainsi fut le ramadhan
30 Septembre 2008 - Page : 2
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Le sang a malheureusement continué de couler. Hier, juste après le f’tour, un attentat-suicide contre une caserne militaire près de Boumerdès a fait au moins trois morts et plusieurs blessés.

On est passé à un doigt d’un mois de Ramadhan relativement calme sur le plan sécuritaire. Hélas, ce ne fut pas le cas. La baraka n’était sans doute pas au rendez-vous. Au moment où l’on s’est dit, ça y est, c’est fini, les dépenses substantielles et quotidiennes prendront fin demain ou, au plus tard, après-demain, voilà que ce nouveau tragique événement vient, comme un cheveu sur la soupe, gâcher la fête tant attendue par l’ensemble de la communauté des croyants. Des familles sont endeuillées. C’était à redouter. Les terroristes frappent sans crier gare. Deux semaines avant le début du mois sacré du jeûne, ils en avaient annoncé la couleur.
Le 17 août à Ourdzagar, une localité de Aïn Kechra, dans la wilaya de Skikda, un attentat du Gspc contre les forces de sécurité a fait 12 morts et de nombreux blessés. Le 19 août, un carnage est commis contre des civils aux Issers. La cible: l’Ecole supérieure de la gendarmerie. Bilan: 43 morts et 45 blessés. Les blessures n’ont même pas le temps de se refermer. 20 août, Bouira. Deux bombes explosent au petit matin. L’une cible un bus transportant des travailleurs de l’entreprise SNC Lavalin, l’autre le secteur militaire, les attentats se soldent par la mort de 12 citoyens et font 48 blessés.

Septembre: le mois de tous les dangers
Tout le monde se tient le ventre. Il faut faire face malgré tout. La vie continue. Le mois du Ramadhan débute le 1er septembre. La rentrée sociale s’annonce électrique, les dépenses se succèdent, la rentrée scolaire se greffe sur le mois sacré du jeûne. Les marchés des fruits et légumes sont nerveux. Les spéculateurs, comme des hyènes assoiffées de sang, sortent de leurs tanières. Les prix décollent, s’envolent.
Les enseignants grévistes de la faim, qui l’ont appris à leurs dépens, mettent fin à leur protestation qui aura duré tout de même 42 jours. Ils sont inquiets. Ils n’ont pas été payés depuis plusieurs mois. «Le ministère de l’Education nous avait promis de nous payer avant le début du mois de Ramadhan. Il frappe à nos portes et nous n’avons pas encore eu satisfaction», nous ont-ils confié. Benbouzid finira par honorer sa promesse. Reste à faire aboutir leur principale revendication: la titularisation. Quitte à y laisser leur peau, ils menacent de reprendre leur action à la fin du mois de septembre s’ils n’obtiennent pas gain de cause. A coups de communiqués, le bras de fer est engagé, et cela n’augure rien de bon.
Dans la foulée et sur un autre plan, dix terroristes sont abattus à Aïn Defla. Les services de sécurité les traquent. Ils ne leur donneront aucun répit. La rentrée sociale s’annonce sur fond de lutte sécuritaire. Les Algériens passeront-ils le mois de Ramadhan en toute quiétude? Les forces de sécurité n’en font pas uniquement la promesse. Elles seront présentes sur le terrain. Elles iront au feu. Nombreuses sont leurs actions qui seront menées avec succès. 15.000 soldats seront mobilisés pour traquer quelque 400 terroristes qui écument les maquis de Jijel, Skikda et Batna. Dans une action des plus spectaculaires, les forces de sécurité mettront hors d’état de nuire 12 terroristes près de Béni Douala, alors qu’un conseiller d’Al Qaîda sera abattu au début du mois de septembre.
La veille du mois de Ramadhan, Abdelaziz Bouteflika tient et préside un Conseil des ministres mémorable. Le chef de l’Etat charge ses ministres de lutter contre le gaspillage des deniers de l’Etat. Le mois sacré peut débuter. La rentrée sociale s’annonce des plus ardues. Le mois de septembre, en plus du Ramadhan, sera marqué par une rentrée scolaire sous haute tension. Budgets exceptionnels, classes surchargées, manque d’enseignants, en particulier de langues étrangères...
De son côté, le ministère de l’Agriculture s’active. Il faut faire face à la flambée des prix qui s’annonce. Comment contrer la spéculation? Une malédiction qui semble avoir frappé, de manière définitive, l’économie nationale. La pomme de terre, pendant pratiquement toute une année, a tenu le haut du pavé. Elle a affiché 70 DA le kg. Au même titre que le prix du baril de pétrole, elle a établi des records historiques. Le département de Rachid Benaïssa annonce qu’un stock de 121.000 tonnes de pomme de terre a été constitué à travers 25 wilayas.
«De cette manière, on suit les intérêts des uns et des autres...Celui des producteurs, en absorbant le surplus de production, mais aussi celui des consommateurs dont on veut préserver le pouvoir d’achat», a déclaré à L’Expression Djamel Barchich, responsable de la cellule de communication du ministère de l’Agriculture et du Développement rural. Résultat: le prix de la pomme de terre chutera sensiblement pour tourner à nouveau autour des 35DA en moyenne, durant la dernière semaine du mois de septembre.
Pendant que les Algériens fouillent le fond de leur porte-monnaie et raclent celui de leurs tiroirs, les députés décident, dans un premier temps, de prolonger leurs vacances. Ils décideront de déserter l’enceinte du palais Zighoud-Youcef, mais ils reviendront pour voter...l’augmentation de leurs salaires. Le mois de Ramadhan a bon dos. Il est prétexte à tout.
Les députés essuient leur lame bien aiguisée sur les flancs du mois de «l’idjtihad», le mois où il est demandé à tout bon musulman de redoubler d’efforts et de bonne volonté.Nos députés feront preuve de mauvaise foi. Ils revendiqueront le droit à la paresse. L’argument ne tient pas débout. «Les députés de l’intérieur ont émis le souhait de passer le Ramadhan en famille. Je pense que ce voeu sera exaucé», déclare l’un d’entre eux. Amen! Que doivent penser les pétroliers et tous les autres salariés d’entreprises qui travaillent sous un soleil de plomb dans les chantiers du Grand Sud algérien?
Et les pilotes, les chirurgiens, les infirmières et les infirmiers et les agriculteurs qui se lèvent à l’aube pour ne rentrer chez eux qu’à la nuit tombée, n’ont-ils pas le droit d’émettre le même voeu? Ben M’hidi, Amirouche, Didouche, Hassiba et tous les autres n’ont pas fait taire les armes durant les mois de Ramadhan qu’ils eurent à passer dans les maquis. Ils sont morts pour que vive l’Algérie. Un demi-siècle après l’Indépendance, des représentants du peuple ont choisi de passer le mois de Ramadhan au chaud, mais surtout à dormir. Les préoccupations citoyennes viendront (peut-être) après...que les salaires des députés aient été augmentés de 300%. Ils lèveront la main, le 17 septembre, après avoir interrompu de douces vacances dans leurs chaumières. Et c’est sans vergogne et toute honte bue qu’ils se serviront grassement dans les caisses du Trésor public.

Pauvreté, canicule et pétrole
Le mois de Ramadhan est une occasion unique qui s’offre au département de la solidarité nationale pour se mettre en verve. L’Etat décide de débloquer une enveloppe de 3 milliards de dinars pour venir en aide aux plus démunis. L’initiative aura pour but de financer ce que l’on désigne désormais par le «couffin du Ramadhan». Il existerait pas moins de 1,5 million de pauvres en Algérie. Une enquête réalisée en 2006 par l’Agence nationale de l’aménagement du territoire (Anat) l’a prouvé. Un chiffre qui devrait être revu nettement à la hausse si l’on se réfère à l’érosion du pouvoir d’achat qui a été provoqué par la hausse des prix des produits de large consommation. On découvre que la pauvreté ne cesse de gagner du terrain. 3 millions d’élèves nécessiteux ont été recensés à l’occasion de la rentrée scolaire. Le Trésor public est fortement sollicité, alors que la mamelle de l’économie nationale risque de connaître quelques perturbations.
Le baril de pétrole surprend tout son beau monde et dégringole sous la barre des 90 dollars. Il repart, toutefois, à la hausse pour se maintenir autour des 100 dollars. Le dollar continue sa descente aux enfers. La quatrième banque d’affaires américaine est en faillite. Les places boursières de la planète tremblent.
A Alger, l’on commence à se poser sérieusement la question sur les conséquences de cette crise sur l’économie algérienne. Si le baril de l’or noir a pris un sérieux coup de froid, les Algériens ont eu chaud, même très chaud en ce mois de septembre. Des pics de 48°C ont été enregistrés par endroits. Les villes côtières: Alger, Oran, Annaba, Béjaïa ont vu le mercure afficher plus de 40°C.
Les climatiseurs ont tourné à plein régime. Les délestages et les pannes d’électricité aussi. «Les Algériens passeront un été tranquille», avait déclaré, au mois de juillet, Noureddine Bouterfa, président-directeur général de Sonelgaz. Presque toutes les régions d’Algérie ont eu droit à leur lot de dîners aux chandelles. A Bougie, plus qu’ailleurs.
Dans tout cela, la bonne nouvelle nous est parvenue par la bouche de notre ministre de l’Energie et des Mines. Les recettes en hydrocarbures vont atteindre les 80 milliards de dollars en 2008, nous a annoncé Chakib Khelil. La mauvaise nouvelle: les routes algériennes font 11 tués par jour.
Les Algériens verront-ils, un jour, le bout du tunnel? L’Aïd c’est pour demain ou, au plus tard, après-demain. L’épreuve a été rude, mais, place, malgré tout, aux rires et aux joies d’enfants qui, pendant un week-end, mettront plein de couleurs à un univers bien triste et morose.
Le rideau est tombé. Ce n’est pas une pièce de théâtre, mais bel et bien le fil d’un peu plus d’un mois d’événements qui auront jalonné notre quotidien. Une page pour l’histoire qui se veut de saluer la dignité et le courage des plus humbles des Algériens.

Mohamed TOUATI

Talal-dz



Pauvre marocains....etranglés par la jalousie...ils sont en train de comptabiliser le petrole algérien...ils veulent et espèrent tellement le malheur a leur voisin qu'ils comptent les jours qui restent avant la fin du petrole algerien...ils sont tellement jaloux et envieux qu'ils jalousent les 2 gouttes de petrole que dame nature a mis sous le sol algerien...c'est bassement mesquin...bassement marocain tout court....seul un marocain agit de la sorte.

Vous devriez avoir honte...mais de part votre condition, la honte vous est étrangère vils comme vous êtes.


ROUFI'A EL KALAMOU ALAYKOUM...YA QAWM EL KARAHIA WA EL BOGHDH


(je sais que vous êtes des ignares et que vous ignorez l'arabe mais certains sentiments ne s'expriment qu'en arabe)

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Attention le cours du brent chute. Il est en dessous de 90 dollars

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Des experts ne partagent pas l’optimisme des autorités
L’Algérie risque de perdre 15 millions de dollars par jour

Par :
Khaled R.

L’économie nationale risque de pâtir en cas de récession aux États-Unis et en Europe en 2009, avec des conséquences sur le train de vie de l’État et le pouvoir d’achat des citoyens.
Faut-il partager le ton optimiste, rassurant des autorités financières concernant les effets de la crise financière mondiale sur l’Algérie ? "L’Algérie ne sera pas affectée par la crise financière mondiale. Elle ne sera pas touchée. Elle dispose de 136 milliards de dollars de réserves en devises. Sa dette extérieure ramenée à 4 milliards de dollars est devenue insignifiante", ont-ils martelé.
Mais, l’Algérie subit déjà un manque à gagner évalué à 15 millions de dollars par jour. Si la moyenne des prix du pétrole a été de 99 dollars le premier trimestre, 124 dollars le second trimestre 2008, celle du dernier trimestre risque d’être moins élevée. En tout état de cause, à très court terme, un manque à gagner est déjà enregistré. En une semaine, les prix du pétrole ont chuté de près 20 dollars. Un effet de la crise financière mondiale. Ils sont passés sous la barre des 90 dollars, contre un pic de 145 dollars le baril en juillet dernier. Hier, le baril de Brent, variété de pétrole de la mer du Nord, était coté à 85 dollars, un seuil jamais atteint depuis février 2008.
Plusieurs experts nationaux ne partagent pas l’optimisme des autorités. Un spécialiste des finances fait remarquer déjà que les prix du pétrole ne sont plus au niveau des cours de l’été 2008. Il souligne que des dangers pèsent sur l’économie nationale, conséquence de la crise financière mondiale. "Le danger le plus important est que la crise financière mondiale (persistante) risque d’avoir pour effet de réduire la demande sur le brut et, partant, de réduire les prix du pétrole. Ce qui induit une baisse des recettes exportations d’hydrocarbures qui constituent presque la totalité des entrées en devises du pays." Une banque internationale a estimé récemment qu’en cas de récession en 2009, les prix du pétrole pourraient chuter jusqu’à 50 dollars.
Le second risque qui menace l’économie nationale est difficile à quantifier. Une perte de confiance concernant l’évolution de l’économie américaine risque d’entraîner l’effondrement du dollar américain. Ce scénario de dépréciation significative de la valeur du dollar qui peut se produire est cependant peu probable, selon ce spécialiste.
Concernant les placements des réserves de change en grande partie en bons du Trésor américain, le même spécialiste juge que la Banque d’Algérie les emploie de façon judicieuse. La question de leur rendement est un faux débat. La Banque centrale les place sous forme de titres sûrs à maturité longue (5-7 ans moins touchés par les variations de taux). La Banque d’Algérie n’a pas d’ailleurs besoin de liquidités, de les revendre (et donc de subir des dépréciations de valeur). Mais en cas de récession, leur rendement pourrait baisser, a averti hier le gouverneur de la Banque d’Algérie.
Le même spécialiste partage le discours des autorités financières sur le peu de connexions de l’économie algérienne avec l’extérieur. Elle n’est pas soumise complètement aux aléas extérieurs. Le remboursement anticipé de la dette a joué. La non-convertibilité totale du dinar et un contrôle de change strict font qu’il n’y a pas de grands flux financiers vers l’extérieur. En d’autres termes, l’économie nationale est isolée. Ce qui fait que jusqu’à présent, elle n’a pas été grandement touchée par la tempête financière.
En matière d’investissement, contrairement aux informations parues dans la presse, trois grandes banques internationales — Bnp Paribas, Banco Santander et HSBC — sont peu touchées par la crise selon le même spécialiste. Elles ont constitué un trésor de guerre et vont participer au vaste mouvement de concentration bancaire qui se dessine à l’échelle mondiale, incidence de la crise financière mondiale, en reprenant les grandes banques internationales en faillite. Elles vont donc investir. Tandis que les multinationales vont freiner leurs investissements à l’étranger se concentrant sur leurs activités en Europe et aux États-Unis, a-t-il estimé L’Algérie est donc touchée par la crise financière mondiale. Le renvoi aux calendes grecques de l’opération de privatisation du CPA en est une autre preuve.

Liberté

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