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[Algérie] Le baril à 40 dollars, une certitude ?à 50 ça irait très mal !

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admin"SNP1975"
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admin"SNP1975"

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Tel un fermier Irlandais qui se lave peu ,qui mange peu et qui dort sur un matelas de billets de banque.

[Algérie] Le baril à 40 dollars, une certitude ?à 50 ça irait très mal ! Pompe-11
NOTRE TALLON D'ACHILLE


Le baril de pétrole à 40 dollars, prédiction ou prévision ?

par Mourad Benachenhou Lorsque les flammes de l’incendie ont enlacé
dans leurs bras de feu destructeur la bâtisse, le temps de la dramatisation est dépassé ; tout un chacun peut constater les dégâts qu’elles ont causés.

Crier «au feu !» ne rime à rien. Nier l’incendie est tout aussi futile.

Il s’agit maintenant de tenter de réduire les dommages supplémentaires que l’incendie peut causer s’il vient à s’étendre, et donc tout faire pour l’éteindre. Encore faut-il adapter les moyens de l’extinction du feu à sa puissance et à son ampleur. On ne peut évidemment pas mettre à bas un feu puissant en utilisant un tuyau d’irrigation de gazon !





Une économie mondiale au bord de l’effondrement !



Que l’économie mondiale, et on entend par cela l’économie des pays les plus avancés qui donne le ton aux économies périphériques - telles celles des pays mono-exportateurs de pétrole comme l’Algérie - se porte mal et qu’elle vacille dangereusement au bord du gouffre de la dépression, n’est plus un secret dont seuls quelques initiés particulièrement sophistiqués se partageraient la connaissance.

La presse internationale, accessible d’un clic de souris, tout comme les grandes chaînes de télévisions, que beaucoup peuvent suivre grâce aux satellites, détaillent, en toutes langues et depuis ces huit dernières semaines, les indices de cette plongée dans l’enfer du ralentissement de la croissance, de la réduction de la consommation, de la contraction de l’investissement, de la diminution des revenus, que reflètent de manière synthétique les indices des quelque dix grands centres boursiers mondiaux. Pourtant, ce n’est pas faute de réactions de la part des gouvernements des pays en cause, dont il n’est pas utile de rappeler les noms ici, que cette descente s’accélère, au lieu de se ralentir et de donner un répit aux décideurs du sort de la planète Terre, dont notre contrée fait également partie. Ces réactions et les mesures qui les concrétisent sont, en fait, fondées sur l’idée que la crise actuelle a quelques ressemblances avec la dépression qu’a connue l’économie mondiale entre 1929 et 1939.




Assimiler la crise actuelle à celle de 1929, une bonne approche ?



Ben Bernanke, l’actuel président de la FED, la Banque centrale des EU d’Amérique, qui est le maître d’oeuvre des mesures prises en catastrophe pour freiner l’ampleur et l’extension de la crise actuelle, est un économiste qui a consacré une partie de sa carrière de chercheur à l’explication de la crise de 1929, si importante dans l’histoire, nom seulement de la pensée économique, puisque le keynésianisme en est l’un des fruits, mais également du monde, car beaucoup établissent un lien de cause à effet entre cette crise et la Seconde Guerre mondiale, dans laquelle nombre d’Algériens ont perdu la vie soit dans les combats, soit victimes de la misère et de la famine que ce conflit a causées. Bernanke est arrivé à la conclusion que, même si cette crise n’était pas inévitable, car elle était partie du cycle d’affaires normal par lequel les économies de marché passent, ses effets néfastes auraient pu être réduits par une politique d’intervention directe de l’Etat comme de la Banque centrale dans sa résorption, par l’octroi massif de crédits et de subventions, sous différentes formes, à l’économie pour qu’elle ne s’arrête pas de fonctionner faute de liquidités monétaires. Appliquant les leçons tirées de cette crise aux circonstances actuelles, cet économiste, dont la compétence ne saurait être mise en doute, s’est employé, depuis le début de cette année, et en coordination avec les Banques centrales des grands pays européens et de la Suisse, à assurer le financement des activités économiques non seulement en menant une politique de crédits à faible taux d’intérêt, mais également par la création monétaire destinée à éviter les effets négatifs de la contraction monétaire causée par les problèmes de trésorerie des grandes banques internationales.






Dernière édition par Admin le Jeu 27 Nov - 0:42, édité 21 fois

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Le remède actuel visiblement ineffectif




Cette politique de souplesse monétaire n’a pas suffi à ralentir la décroissance des économies mondiales et à réduire les tensions sur les équilibres des grandes banques et sociétés d’investissement. Il a fallu que les Etats interviennent pour éviter que la crise financière ne se transforme en panique, poussant les épargnants à retirer en masse leurs économies des institutions d’intermédiation que sont les banques et autres sociétés financières. Si l’on ne compte pas les mesures de sauvegarde d’urgence au profit de certaines institutions financières, et les engagement faits par certains gouvernements de garantir tous les dépôts dans les banques domiciliées sur leur territoire, et quels que soit la nature ou le montant de ces dépôts, le montant total de l’aide gouvernementale promise au secteur financier s’élève à quatre mille cinq cents milliards de dollars, partagé quasiment à égalité entre les EU et l’Union européenne. Ces mesures étaient supposées mettre fin à la situation absurde où les taux d’intérêts à court terme sont plus coûteux que les taux d’intérêts à moyen et long terme, comme le montre de manière synthétique le LIBOR - qui est le taux d’intérêt payé par les banques pour financier leurs besoins de trésorerie entre un jour et quatre-vingt-dix jours - passé en trente jours de 2,8 pour cent à 4,5 pour cent, sans oublier les lignes de crédit d’exploitation contractées par les entreprises de production de biens et services, et dont les taux d’intérêt atteignent jusqu’à 17 pour cent ! Non seulement ces mesures, pourtant accompagnées de gestes forts de la part des gouvernements concernés, comme la convocation de sommets de chefs d’Etat et de gouvernements et la multiplication des interventions publiques, n’ont pas réussi à inverser le cours des choses et à réduire en montant comme en coûts les besoins de financements de trésorerie liés à l’exploitation quotidienne des différents acteurs économiques, mais, encore plus, elles n’ont fait que miner la confiance dans l’évolution de l’économie mondiale. La chute des indices boursiers à travers le monde constitue la preuve que les investisseurs s’attendent à un ralentissement des activités économiques, qui ne peut que réduire les profits des entreprises cotées en bourse et donc pousser vers le bas le prix de leurs actions.



On s’attaque aux effets, mais non aux causes profondes



Pourquoi les différentes mesures prises jusqu’à présent n’ont pas eu les effets positifs escomptés ? Une première réponse serait que ces mesures attaquent non la cause mais les effets de la crise, c’est-à-dire un déséquilibre structurel profond dans le secteur financier à l’échelle mondiale, qui est l’indice de problèmes, non pas passagers, et donc conjoncturels, mais de problèmes systémiques qui ne sont pas encore compris. Appliquer à cette crise les remèdes dont on suppose qu’ils auraient pu éviter au monde la dépression des années trente du siècle dernier, serait donc soit une voie erronée, soit l’indication de la méconnaissance des vraies racines de la crise actuelle. On aurait donc, faute d’autre remède disponible, tenté de traiter un mal, dont on ne connaît pas les causes, avec des médicaments utilisés pour une autre maladie présentant des symptômes identiques. Pour aller plus dans le sens de cette analogie médicale, c’est comme si un médecin prescrivait le même médicament à tous ceux qui se présentent à lui avec une forte fièvre ! La seconde réponse serait que les mesures actuelles, prises en grande pompe, les médias nationaux et internationaux étant pris à témoin, constituent seulement des manoeuvres politiques dont l’objectif serait plus de rassurer que de porter remède au problème, l’assimilation à la crise de 1929 étant évoquée pour faire croire à tout un chacun que les politiques savent de quoi il retourne et ont les solutions requises entre leurs mains !



Qu’en est-il du prix du pétrole ?



Mais où est le prix du pétrole dans ce grand drame mondial qui se joue en temps réel grâce à la révolution technologique, qui met à la disposition de tout un chacun tous les détails de l’évolution des événements au fur et à mesure qu’ils se déroulent ?

D’abord, la consommation du pétrole est fonction directe de la situation économique mondiale ; si la conjoncture économique tend à l’accroissement de la création de richesse, la consommation de pétrole, et donc son prix, tendent à augmenter ; si la conjoncture devient morose, la consommation de pétrole tombe, et donc son prix est poussé à la baisse.

Si le taux de croissance de l’économie mondiale se ralentit, et cela est le résultat du ralentissement de la croissance dans les pays locomotives de l’économie mondiale, dont aucun exportateur de pétrole ne fait partie, par voie de conséquence quasi automatique, la demande de pétrole se réduit et donc son prix est poussé à la baisse. Ensuite, les opérateurs dans le domaine pétrolier font, comme tout autre opérateur, appel à des crédits de différentes durées pour effectuer leurs opérations ; si les crédits de trésorerie ou d’exploitation se renchérissent, ces opérateurs tentent, de toute évidence, à rechigner à payer un prix élevé pour une matière première dont l’écoulement devient, si ce n’est problématique, du moins difficile au cas où les producteurs se refusent à ajuster leurs prix en fonction de la baisse de la demande.

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admin"SNP1975"

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L’OPEP a perdu le contrôle du prix du pétrole !



En supposant que les pays producteurs décident de réduire leur production pour maintenir leurs prix sans tenir compte de la conjoncture de la demande, comme du coût de financement des achats de pétrole - et ils ont, du fait de l’accélération de la chute du prix du baril de pétrole au cours de ces récents jours, décidé finalement d’une réunion extraordinaire le 24 octobre courant, alors qu’il était prévu qu’ils se voient seulement le 18 novembre - la demande s’ajustera simplement au prix acceptable pour l’acheteur et le prix du pétrole continuera paradoxalement à tomber.

De plus, le pétrole étant un produit boursier soumis aux aléas de la spéculation qui s’accroit avec la facilité pour les spéculateurs d’obtenir des financements à court terme et à faible taux d’intérêt pour leurs opérations d’achat, et se réduit avec l’assèchement et le renchérissement de ces financements comme c’est le cas maintenant, le prix de ce produit ne pourra que baisser dans la conjoncture actuelle ; le coût des financements de trésorerie aura un effet d’éviction sur ces opérateurs qui sont parmi les acteurs les plus importants de la fixation du prix du pétrole.



La consolidation du taux de change du dollar:
un effet conjoncturel passager



Reste le facteur de pouvoir d’achat du baril de pétrole lié au taux de change du dollar, devise de payement quasi exclusive pour ce produit. Il y a eu, ces derniers temps, une tendance à la hausse du pouvoir d’achat du dollar exprimé en euros.

Cette tendance est-elle conjoncturelle ? Ou indique-t-elle une certaine consolidation du pouvoir d’achat du dollar qui compenserait en quelque sorte la perte de pouvoir d’achat du baril de pétrole exprimé en terme de niveau de prix ?

Les optimistes, prêts à saisir n’importe quel indice pour justifier des prédictions économiques favorables à leurs vues ou leurs intérêts politiques momentanés, embrassent cette vision.

Les réalistes lient cette consolidation du cours du dollar à la conjoncture des besoins de trésorerie en dollars des banques internationales, qui ont poussé leurs banques centrales à effectuer des achats massifs de cette devise. La probabilité que cette tendance continue est incertaine, pour le moins qu’on puisse dire, en particulier si l’inflation reprend dans les économies européennes du fait de la politique de facilité monétaire qu’elles conduisent en dépit de l’accord de stabilité et de croissance qui les lie.



La baisse accélérée du prix du pétrole inscrite
en grosses lettres dans le futur proche



Tous les indices poussent donc à la conclusion que le prix du pétrole s’oriente, dans les temps à venir, à la baisse, tant en prix qu’en pouvoir d’achat.

Le monde est entré dans une période de récession profonde, dont les causes réelles n’ont pas encore été traitées, car elles vont au-delà des problèmes que connaissent les grandes entreprises mondiales du secteur financier, qu’on accuse, à juste titre, de tous les maux du monde.

La réforme de leur mode de fonctionnement est au centre de la politique actuelle de sauvetage de l’économie mondiale, alors qu’il est évident que leurs actions au cours de ces dix dernières années ont changé la structure de l’économie mondiale, tout en accroissant les déséquilibres de leurs actifs au-delà de la capacité de cette économie de les résorber.



Vers la déflation mondiale



Le montant des engagements du secteur financier en termes de « dérivatifs » est évalué à 516 mille milliards de dollars. Le problème qui se pose est comment résorber ce montant sans réduire de manière drastique les activités de production et de consommation à l’échelle internationale ; face à ce trou noir, les quatre mille cinq cents milliards de dollars apparaissent comme une goutte d’eau douce dans un océan d’eau salée. En fait, le vrai problème pour les grandes puissances économiques est comment gérer la déflation de l’économie mondiale pour que ses effets dévastateurs soient aussi estompés que possible.

Cette politique de déflation gérée implique une chute des prix des matières premières comme des produits industrialisés.

Quel serait le prix d’équilibre du pétrole dans cette situation de déflation dictée par la résorption des engagements financiers qui dépassent de loin la valeur des actifs sur lesquels les premiers reposent ? En tout état de cause, il ne semble pas, comme le montre l’évolution des prix du pétrole au cours de ces derniers jours, que l’on puisse s’attendre à son redressement, ou même que la barre des soixante-dix dollars soit soutenable.

Et si l’assèchement du financement des opérations spéculatives sur le pétrole a réduit son prix de plus de 50 pour cent sur une période de moins de quatre mois, que va-t-il se produire si on ajoute à cela un net ralentissement de la consommation du pétrole aux USA comme dans d’autres pays importateurs ?

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Le baril à 40 dollars,une certitude ?



Déjà, le baril à 60 dollars n’est plus du domaine de la prédiction, mais entre dans celui de la prévision. Peut-on s’attendre à ce que, dans la conjoncture actuelle ne donnant aucun signe de redressement, le prix du baril de pétrole s’établisse à 40 dollars ? Et ce prix constitue-t-il une simple prédiction sans fondement objectif, ou, dans le contexte actuel, déjà une prévision ? Au vu des circonstances actuelles, on ne peut pencher que pour la seconde hypothèse, qui risque de se réaliser plus rapidement que l’on pense, malgré les déclarations belliqueuses de certains pays producteurs de pétrole. Quel sera l’impact sur l’Algérie de cet effondrement du prix du pétrole ? Pour répondre à cette question, il faudrait se demander s’il y a une économie algérienne viable hors hydrocarbure. On prend souvent connaissance dans la presse de présentations officielles et de déclarations faisant état de l’évaluation de l’économie algérienne hors hydrocarbure.



L’économie algérienne hors hydrocarbures,
une simple fiction statistique



C’est là une simple fiction -statistique ; car en l’absence d’exportations d’hydrocarbures, l’économie algérienne cesserait simplement de fonctionner. Supposons que les seules recettes d’exportation soient celle du secteur hors hydrocarbures, à savoir quelque un milliard huit cents millions de dollars annuels, dans le cas le plus optimiste. On aurait ainsi ce montant pour couvrir tous nos besoins en produits alimentaires, matières premières, produits semi-finis, produits industriels à l’usage des consommateurs comme des investisseurs, produits pharmaceutiques, papier pour l’impression des journaux et des livres.

Quels critères de priorité utiliser pour couvrir telle importation plutôt que telle autre ? Même les recettes fiscales hors hydrocarbures seraient fortement réduites, alors qu’une bonne partie des activités productrices d’impôts fonctionnent sur la base de produits intermédiaires ou finaux importés. Les liquidités monétaires mises à la disposition des différents acteurs économiques, du producteur au consommateur, seraient réduites du montant en devises reçues par la Banque centrale qui, de toute évidence, ne pourrait pas accumuler le pactole de réserves qu’elle gère actuellement.

Donc une économie algérienne hors hydrocarbures serait une économie où une bonne partie de la population souffrirait de malnutrition, sinon de famine, où le taux de chômage atteindrait des niveaux dignes des pays plus misérables, où tous les secteurs économiques, y compris celui de l’agriculture, verraient leur production réduite ou même totalement arrêtée. Les termes « recettes hors hydrocarbures » ou « produit intérieur brut hors hydrocarbures » ou « liquidités hors hydrocarbures » n’ont de sens que si on exclut totalement de la comptabilité nationale algérienne les effets de maintien des activités de production et de consommation générés par les recettes en provenance des hydrocarbures.

On aurait alors la vraie image de la situation dangereuse, si ce n’est désastreuse, de l’économie algérienne. Se lamenter, de temps à autre, de la dépendance de l’Algérie vis-à-vis de ses exportations d’hydrocarbures est un simple exercice en éloquence politique, qui ne constitue ni un aveu d’échec ni les prémices à une prise de conscience de la gravité de la situation, ouvrant finalement la voie à une politique économique autre que celle de la redistribution de la rente pétrolière de manière plus ou moins inégalitaire en fonction de la puissance des groupes de pression plus ou moins occultes qui se partagent le pouvoir politique dans notre pays. On attend des changements profonds dans la politique économique, tout en soulignant que les effets d’attente créés par des déclarations contradictoires, où se mêlent l’optimisme vaniteux et le pessimisme oratoire, se perdent rapidement dans les sables de la procrastination et des mesquins calculs politiques où l’égoïsme s’ajoute à la vanité !



En conclusion

- La crise mondiale actuelle, qui a dépassé le stade de la simple récession pour prendre peu à peu la forme d’une dépression de longue durée, et aux conséquences désastreuses encore à venir sur l’économie mondiale, n’est pas une simple répétition de la crise des années trente du siècle passé ;

- Cette présente crise est traitée en appliquant les politiques de facilités financières et d’aisance de liquidités qui auraient pu éviter au monde les effets désastreux de la crise mondiale historique de 1929 ;

- Ce que l’on constate, c’est que les effets des mesures d’urgence prises, et médiatisées de manière dramatique, par les grandes puissances économiques mondiales au cours de ces deux dernières semaines, n’ont pas été au niveau de l’ampleur comme de la médiatisation de ces mesures;

- On n’a donc pas encore réussi à s’attaquer aux causes de cette profonde crise, mais plutôt à ses conséquences, qui sont apparentes à travers l’inversion des taux d’intérêts, où le coût des emprunts de trésorerie comme des emprunts à court terme est plus élevé que pour les emprunts à moyen et long terme ;

- Cette crise a comme causes premières les politiques spéculatives de gestion des actifs financiers menées par les entreprises financières, et qui les a conduit à accepter des engagements nettement supérieurs à leurs actifs ;

- Cette spéculation a eu des effets profonds sur l’économie mondiale, que les solutions actuellement employées ne prennent pas en charge ;

- On s’achemine vers une tentative de déflation contrôlée de l’économie mondiale, c’est-à-dire une contraction des prix visant à résorber sur une période plus ou moins longue les effets de la bulle financière causés par les institutions bancaires internationales ;

- Cette politique déflationniste, qui n’en est qu’à ses premiers pas, conduira à un ralentissement des activités économiques mondiales, et aura un effet sur le taux de croissance de l’économie mondiale, donc déprimera l’évolution de la production, des investissements et de la consommation ;

- Le prix du pétrole commence déjà, et de manière accélérée, à subir les premières conséquences de la crise économique et de ses effets déflationnistes ;

- Dans le contexte actuel, il ne semble pas que le prix de 70 dollars le baril puisse tenir, même si l’OPEP réduit sa production, car les pays importateurs, qui ont déjà réduit rapidement leur consommation, risquent de diminuer encore plus leurs dépenses dans ce produit jusqu’à ce qu’à ce que son prix atteigne un niveau économiquement supportable en fonction de la conjoncture de crise et de la déflation qui s’ensuit ;

- Un prix de 40 dollars le baril n’apparaît nullement irréaliste dans le contexte actuel de rapide diminution du prix du pétrole, en particulier du fait de la réduction des profits que les spéculateurs sur ce produit peuvent attendre au vu du renchérissement du financement de leurs opérations ;

- Une économie algérienne hors hydrocarbures est une fiction statistique, quoiqu’il semble utile de l’envisager car elle donne une idée de la fragilité économique de l’Algérie ;

- Cette fragilité est reconnue officiellement, malgré les déclarations contradictoires auxquelles est soumise la population algérienne ;

- Cependant, tant que les discours officiels ne seront pas suivis d’actions montrant que les conclusions concrètes de cette analyse donnent lieu à des changements de politique économique, l’effet d’annonce attendu n’aura pas lieu ;

- Il ne faut surtout pas compter sur une consolidation du taux de change du dollar vis-à-vis de l’euro pour compenser la perte en prix par le gain en pouvoir d’achat, liée à cette réévaluation toute conjoncturelle et à long terme simplement conjecturale ;

- Tant qu’on ne constatera pas, sur le terrain, des mesures de politique économique concrètes, cohérentes et continues visant à réduire la dépendance pétrolière, on ne pourra que continuer à se demander si vraiment il y a prise de conscience de la fragilité d’une économie et d’un système politique soumis aux aléas des fluctuations du prix du pétrole. Et cela va au-delà du moralisme patriotique, qui ne saurait remplacer une politique exprimée et assumée dans toutes ses dimensions !

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Le baril à 40 dollars,une certitude ?





Déjà, le baril à 60 dollars n’est plus du domaine de la prédiction, mais entre dans celui de la prévision. Peut-on s’attendre à ce que, dans la conjoncture actuelle ne donnant aucun signe de redressement, le prix du baril de pétrole s’établisse à 40 dollars ? Et ce prix constitue-t-il une simple prédiction sans fondement objectif, ou, dans le contexte actuel, déjà une prévision ? Au vu des circonstances actuelles, on ne peut pencher que pour la seconde hypothèse, qui risque de se réaliser plus rapidement que l’on pense, malgré les déclarations belliqueuses de certains pays producteurs de pétrole. Quel sera l’impact sur l’Algérie de cet effondrement du prix du pétrole ? Pour répondre à cette question, il faudrait se demander s’il y a une économie algérienne viable hors hydrocarbure. On prend souvent connaissance dans la presse de présentations officielles et de déclarations faisant état de l’évaluation de l’économie algérienne hors hydrocarbure.



Dernièrement, deux analystes financiers cités par l’AFP affirmaient que l’Algérie ne pouvait pas se permettre d’avoir « des prix du pétrole sous 100 dollars, pour des raisons budgétaires et de politique intérieure ». Ces indications ont été confirmées par ailleurs par le chef du gouvernement. « L’Algérie fonctionne à un baril de 67 dollars. A 70 dollars, nous serions donc en danger ; à 60 ça irait mal ; à 50 ça irait très mal », a estimé M. Ouyahia à l’issue du Conseil national du RND

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Khrat 3la DZ. Le brent poursuit sa descente . Il est en dessous de la barre des 60 dollars. Le cours est à 57 dllars.

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L’ALGÉRIE FACE À LA CHUTE BRUTALE DU BARIL DE PÉTROLE


Le saut dans l’inconnu


Le Fonds de régulation mis en place par le gouvernement ne pourrait faire face à une conjoncture pétrolière défavorable et à un secteur hors hydrocarbures toujours déficient.

«Si une nouvelle décision doit être prise, elle le sera et nous n’attendrons pas forcément la réunion d’Oran», a annoncé à l’issue de la réunion extraordinaire de l’Opep M.Chakib Khelil, président en exercice de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole. La réduction de 1,5 million de barils par jour décidée, hier, à Vienne en Autriche n’a pas réussi dans l’immédiat à stopper l’hémorragie que subissent les cours des prix du pétrole.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre, coté sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, affichait 61 dollars vers la mi-journée d’hier. C’est son niveau le plus bas depuis le mois de mars 2007. Pratiquement à la même heure, le baril de «Light Sweet Crude» subissait une très nette dégringolade à New York où il pointait à 62,85 dollars, un niveau qu’il avait affiché il y a près d’un an et demi, en mai 2007 très exactement.
La réunion extraordinaire des pays membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole qui était prévue pour le 18 novembre a dû être reprogrammée en urgence pour le 24 octobre dans le but d’enrayer la spectaculaire chute des prix de l’or noir qui venaient de perdre pas moins de la moitié de leur valeur après avoir franchi la barre des 147 dollars au mois de juillet dernier. La saignée que continue de subir le prix du baril de l’or noir pourrait très probablement obliger les pays membres de l’Opep à procéder à d’autres réductions de leur production.

Répartition de la baisse des quotas de production de l’Opep



L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), a réduit vendredi de 1,5 million de barils par jour sa production à partir du 1er novembre, lors d’une réunion extraordinaire à Vienne.
Voici la baisse de production de brut pour chacun des 11 pays membres soumis aux quotas, l’Irak étant exclu du système de quotas.

- Algérie 71.000
- Angola 99.000
- Equateur 27.000
- Iran 199.000
- Koweït 132.000
- Libye 89.000
- Nigeria 113.000
- Qatar 43.000
- Arabie Saoudite 466.000
- Emirats arabes unis 134.000
- Venezuela 129.000
C’est en tous les cas ce qu’a laissé entendre le ministre algérien de l’Energie et des Mines, au cours de la conférence de presse qu’il a tenue, hier, à sa sortie de la réunion extraordinaire des pays de l’Opep qu’il venait de présider. M.Chakib Khelil a même fait savoir que la baisse était supérieure à 1,5 million de barils par jour décidée vendredi. Elle atteindra 1,8 million de barils par jour d’ici la fin de l’année, a ajouté M.Khelil. «300.000 barils par jour sont déjà en train d’être retirés du marché», a assuré le président de l’Opep. Après que les spéculations sont allées bon train sur le volume de pétrole qui sera retiré du marché par les pays membres de l’Opep, finalement, le consensus se sera fait sur une réduction de 1,5 million par jour. Les pays membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole n’ont pas mis longtemps pour rendre publique leur décision. La réunion a été très brève. Le communiqué presque laconique: «L’Opep va réduire sa production de 1,5 million de barils par jour à partir du 1er novembre» a annoncé Ali Al Nouaïmi, ministre saoudien du Pétrole. La production des pays membres de l’Opep, qui ne s’élève qu’à 40% de la production mondiale, doit donc passer en principe de 28,8 millions de barils par jour à 27,3 millions de barils par jour. L’impact de cette réduction aussi notoire soit-elle, n’a pas provoqué l’effet escompté: le baril de pétrole est en chute libre. Les conséquences pourraient s’avérer désastreuses pour les pays producteurs dont les économies ne sont basées que sur des recettes générées par leurs exportations en hydrocarbures, à l’instar de l’économie nationale. La phase critique du marché du pétrole semble être atteinte et les risques représentent un danger réel pour l’économie mondiale qui est frappée par une sévère crise financière. «L’Opep a assisté à un effondrement spectaculaire des prix sans précédent... qui met en danger l’existence de nombreux projets pétroliers et amène à en annuler d’autres, ce qui pourrait causer des pénuries d’offre à moyen terme», a prévenu Chakib Khelil. Ce constat demeure valable pour l’Algérie dont l’économie dépend des exportations en hydrocarbures. En effet, une baisse de la demande mondiale conjuguée à la hausse des prix de biens et services importés ainsi que la hausse des taux des crédits à l’importation, ne feraient que détériorer le montant des recettes et de la balance commerciale. En outre, la persistance de la crise financière et une récession de l’économie mondiale feront que les investissements étrangers ne se bousculeront pas au portillon. Aussi, il est à craindre de fortes conséquences sociales, notamment avec la déstructuration du secteur public et le démantèlement des protections douanières de la production nationale. Sur un autre plan, une chute continue du prix du baril de pétrole aura nécessairement des répercussions sur les budgets de fonctionnement et de l’équipement d’autant que la loi de finances a été élaborée sur la base d’un prix du baril à 37 dollars. Encore faut-il continuer à alimenter le Fonds de régulation, ce qui est loin d’être assuré dans une conjoncture pétrolière défavorable et avec un secteur hors hydrocarbures toujours déficient. Devant cet état de fait, les pouvoirs publics, et pour éviter toute grogne sociale, sont appelés à revoir leur stratégie.

Mohamed TOUATI



Expression

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ben_dzaïr

ben_dzaïr

Il faut pas vous rejouir trop vite...l'algerie a payé toutes ses dettes (ce qui n'est pas le cas du maroc hyper endetté) et le budget 2009 a été concocté sur la base d'un baril à 30 dollars!!!!

Mazaltou tahasbou bezef!!!

Sidhoum

Sidhoum

C'est incroyable!!!!......n’as-tu pas honte avec ton visage lavé avec du boul ya l'obsédé africain malade mental de Tizi-Ouzan? Tu as dis que tu vas quitter ce forum au moins 7 ou 8 fois et tu restes toujours la comme une fille de trottoir qui n’a pas été payée.

Avec les autres, on débat la vie de M. Cherif Lamrani de Houari et on apprend quelque chose au moins et on ressent leur bonté, avec toi on est toujours coincé dans les égouts. Casses-toi, bon dieu casses-toi et prends ton primate Nabil avec toi, tu fais honte. Les déportés75 ont honte a ta place car tu es un exemple lamentable de l’Algérie. Au moins Charhedine et Saad Lounes ont été apprécié par tous. Et même eux ont fait kk sur toi.

Sidhoum

Sidhoum

Moi quand je dis "je vous quitte et je vais quitter ce forum, vous me dégoûtez"…..hé ben je le quitte….c’est un minimum de dignité merde !!!…

J’ai débattu avec des intellectuels Français et Américains dans NOBS d’un calibre qui te dépasse de loin, mais de loin…..Ils se sont inclinés quand j’avais raison, et m’ont contredit intelligemment et poliment quand ce n’était pas le cas. Et ceci même durant le zénith de la controverse des caricatures du prophète et tout le monde peut lire mes interventions sur NOBS car je n’ai jamais changé mon nom ou mon pseudo. Des Américains et des Français du calibre d’écrivains comme Sabria m’ont donné le nom « my lord Sidhoum », vas le verifier espèce d’idiot. Tu n’es qu’un rat d’égout sans dignité, sans honneur, sans gougou, sans t’rabia et 100% khaouï intellectuellement. Tu n’es une légende que dans ta tit tête et celles de Yaz et le primate Nabil qui ont un QI (cumulatif avec le tien) rivalisant celui du persil.

Fous le camp de ce forum, tu n’as pas le bienvenu, Mimissa te gifle, tu t’adresses ensuite a Sabria qui ne te répond pas et tu continues à recevoir des gifles même de Charhedine, Saad Lounes et d’autres vrais Algériens. Tu n’es qu’un khrââ. Fous le camp de ce forum merde !!!

Sidhoum

Sidhoum

Kouwad ya rabâk (je vous jure que je ne lis plus ses messages), tu es dégoûtant, tu n’es pas un Algérien, tu n’es qu’un khrââ !…

admin"SNP1975"

admin
Admin

Je vais censurer tous ses messages. Il est temps que tu changes d'orientations.
Tu nous degouttes avec tes interventions médiocres.
D'autres forumistes m'ont demandé de te bannir.
Alors change de cap . Sinon je tire la chasse.

http://www.marocainsdalgerie.net

admin"SNP1975"

admin
Admin

Non Talal
Avec Sidhoum on apprend au moins quelque chose qui nous concerne en qualité de déporté.
Ces témoignages sur la Chouha sont à inscrire avec l'encre de chine sur notre blog de mémoire.
Donc on peut fermer les yeux sur ses interventions qui puisent dans la derision.
Mais toi
Non seulement tu nous insultes de Marokkis et tu justfie notre deportation.
Essaye de changer de discours et eleve le débat.
Je ne suis pas contre tes interventions sur notre zaouia . Mais je suis contre tes sujet qui nous fait devier de notre but.

Merci

http://www.marocainsdalgerie.net

Sidhoum

Sidhoum

Ya rabâk aie un peu de dignité et tiens ta parole, tu es la honte de l’Algérie. Tu as dit que tu vas quitter 7 ou 8 fois et tu es toujours la comme une kahba enragée qui a écarté ses jambes et n’a pas été payée.

Je parie que ta femme se met du cuir et te sodomise chaque soir tellement tu es sadomasochiste et adore être giflé. C’est devenu une dépendance, "an addiction", "a craving", chez toi.

Avec ton comportement de Kahba, tu as prouvé à tous ce que Mimissa, Sabria et Admin nous ont dit sur leur rencontre avec toi qui était 100% vrai, il n’y a absolument aucun doute. Tu n’es qu’un khrââ, un sale bicot et un rat d’égout. Tu n’es ni instruit ni m’rabi pour continuer à débattre avec moi. Tu es trop ignare, trop bête et trop khaouï. Casses-toi ya el’khrââ, casses-toi, combien de gifles additionnelles dois-tu recevoir avant de saisir le message?

Tu incarnes a toi tout seul ce qu’il y a de plus répugnant chez un sale bicot et le khrââ ignare qui a volé l’indépendance a tout un peuple dupé. Tu rampes wagaf. Tu ne parles pas pour l’Algérie ya rabâk, tu ne représentes que l’Algérie des lâches et khobzistes de ta trempe qui ont trahi la mienne, celle de ce grand homme d’honneur, qui, avant de mourir (Colonel Lotfi) a dit à propos de toi, ton père et les rats comme lui, « Je n'ai pas peur des Français car ils vont partir, j'ai peur des hommes qui vont gouverner l'Algérie demain ».......

ben_dzaïr

ben_dzaïr

Admin...

1- je ne lance pas de sujet et donc je ne devie rien du tout je ne fait que repondre à vos "sujets"...comme ce sujet sur le prix du pêtrole...trouves-tu normal que bacharelzeft ecrive sur le futur film sur l'emir Abdelkader?...oui en bon anti-algeriens vous auriez aimé que je me taise que je ne dise rien!!

2- Maroki c'est pas une insulte...tu m'appelles dziri pour moi c'est pas une insulte, nous devons assumer notre natuionalité

3- Quant à ce sidelbghal...trouves-tu normal qu'un individu qui se pretend eduqué (hachakoum...ses parents ont completement raté son education) et responsable dise autant de gros mots??....en sachant qu'il y'a des dames et peut-être des enfants qui vont lire ses ecrits...ce type est malade

admin"SNP1975"

admin
Admin

- Maroki c'est pas une insulte

Admin

Tu acceptes que les marocains t'appelleront ângériens

Pour nous c'est une insulte. Serait-il possible de t'abstenir de l'utiliser dorénavant dans tes posts?

http://www.marocainsdalgerie.net

admin"SNP1975"

admin
Admin

[Algérie] Le baril à 40 dollars, une certitude ?à 50 ça irait très mal ! Article4398 La décision prise hier à Vienne par l'OPEP de réduire sa production d'un million et demi de barils/jour à partir du 1er novembre est considérée comme un coup d'épée dans l'eau qui ne va pas enrayer la dégringolade des prix du pétrole. La réaction des marchés pétroliers après l'annonce de cette décision donne du crédit à l'analyse, puisque le cours de l'or noir a aussitôt perdu quatre dollars, pour descendre au-dessous de la barre des 65 dollars.
En coupant «la poire en deux» entre ses Etats membres (Iran et Venezuela notamment) favorables à une réduction de la production encore plus importante et ceux (Arabie Saoudite et Emirats du Golfe) opposés, l'OPEP ne peut de ce fait voir sa décision stabiliser les marchés pétroliers. La réduction annoncée n'est pas en mesure en effet d'éponger le surplus de barils/jour que la récession mondiale, maintenant avérée, et la rétraction de la demande qu'elle entraîne vont provoquer.
Pour l'Algérie, la décision de l'OPEP n'est pas de bon augure. Et cela pour la raison qu'elle risque de la pénaliser doublement. D'abord, parce qu'elle ne parviendra pas à stabiliser les cours pétroliers à un niveau autour duquel le pays peut espérer encore des rentrées financières substantielles ne remettant pas en cause ses équilibres macroéconomiques. Ensuite, parce que la rente pétrolière en sera encore affectée par l'obligation qu'a le pays de réduire sa production nationale pour se conformer à la décision du cartel pétrolier.
L'OPEP a certes averti qu'elle se réserve la décision de réviser à la hausse la réduction de sa production dans le cas où les marchés pétroliers ne réagiraient pas comme elle l'escompte, à savoir la négociation des prix du pétrole à des hauteurs acceptables et pour les pays consommateurs et pour les Etats producteurs. Mais il n'est pas certain que sa «menace» soit d'un effet stabilisateur, du moment que l'Arabie Saoudite et d'autres membres ainsi que les Etats producteurs hors OPEP rechignent à respecter les règles de la loi de l'offre et de la demande.
La récession, dont les principaux pays industriels admettent maintenant la réalité pour leurs économies, est donnée comme justification aux pressions qu'ils exercent sur les pétroliers pour accepter des prix du pétrole les plus bas possible. Pour l'Algérie, cette perspective est lourde de menaces, car elle risque de se retrouver, par imprévoyance, dans la situation de la cigale de la fable de La Fontaine.
L'argent qu'elle a engrangé dans une conjoncture favorable fondra, en cas de retournement, comme neige au soleil, le pays étant dépendant des importations pour l'essentiel de ses besoins. Le plus grave dans sa situation est qu'elle n'a pas mis à profit le pactole pétrolier pour amorcer un véritable développement économique créateur de richesses pouvant atténuer sa dépendance à l'égard de ses ressources énergétiques. La crise arrive chez nous, n'en déplaise aux ministres qui nous ont assuré que le pays est à l'abri. Plutôt que de s'ingénier à se trouver des raisons à ne pas paniquer, il vaudrait mieux dire la vérité aux Algériens.
Synthèse de l'article - Equipe Algerie-Monde.com

D'apres Le Quotidien d'Oran. www.lequotidien-oran.com. Par Kharroubi Habib. Le 25 octobre 2008.

http://www.marocainsdalgerie.net

ben_dzaïr

ben_dzaïr

les crève la faim



[Algérie] Le baril à 40 dollars, une certitude ?à 50 ça irait très mal ! Pompe-11

mimissa

mimissa

ben_dzaïr a écrit:les crève la faim marocains comptabilisent la richesse de lalathoum el djazair...les maudits ils espèrent tellement voir l'algérie ruinée..qu'ils comptabilisent les barils.....des sans coeur et des minables.....ils vont compter longtemps les pauvres.

Hamdoulilah les marocains ont toujours mange a leur faim.

ben_dzaïr

ben_dzaïr

Tozzzzz...

mimissa

mimissa

y a que la verite qui blesse

ben_dzaïr

ben_dzaïr

Justement BON DEBARRAS.
[Algérie] Le baril à 40 dollars, une certitude ?à 50 ça irait très mal ! Thumbn10

mimissa

mimissa

si t as une verite a lui dire c est entre toi et lui autour d une table, comme des hommes dignes.

Pas en plein public d ailleurs jusqu a preuve du contraire il ne t as jamais rabaisse comme tu le fais a l heure actuelle des choses
.

clairefontaine1963

clairefontaine1963

mimissa salam:

tu te rappel de hdidwane,donc talal est le meme personnage il nous fait rire avec ses délires,c'est normal,tiens lis ça:
c'est un dossier concernant l'Algerie

RUSH SUR LES CABINETS DE PSYCHIATRES ET DE PSYCHOLOGUES
Une Algérie...schizophrène?
16 Mars 2008
[Algérie] Le baril à 40 dollars, une certitude ?à 50 ça irait très mal ! TP080316-06

La prise en charge hospitalière des maladies psychiatriques reste en deçà des besoins.

Présent compromis, avenir incertain...Les
Algériens ne savent plus à quel saint se vouer. Fragilisés par la
tragédie nationale dont les séquelles brûlent toujours, une crise
sociale sans précédent...ils sont devenus des «abonnés», par excellence, des cabinets de psychiatres, et par ricochet, médecine psychosomatique...et des neuropsychiatres. «J’ai ouvert les yeux sur une illusion, un grand mensonge et une existence vaine», regrette un dépressif.
Une partie de cette frange peuple les rues de nos villes tandis que d’autres malades croupissent dans ces «asiles- mouroirs», avec une prise en charge défaillante.
Les spécialistes sont tous unanimes à dénoncer «le laxisme» des pouvoirs publics pour investir dans la mise en place d’une véritable politique de santé mentale. «Il est faux de croire qu’investir dans la santé mentale est synonyme de gaspillage», renchérit un éminent praticien exerçant à l’hôpital psychiatrique de Blida.
Ces
malades qui, jadis, opposaient un niât catégorique à toute consultation
de ce genre, de peur d’être pris pour des aliénés, voire des «fous», croient également aux différentes méthodes verbales qu’utilisent les psychologues. «Les mots guérissent-ils des maux?». Dur comme fer, une grande partie des patients rencontrés y croit.

Un psychiatre pour 60.000 habitants!
La
santé mentale n’est pas au beau fixe. Le constat est accablant. Les
statistiques communiquées laissent les observateurs perplexes. Un
Algérien sur dix souffre de traumatismes psychiques mais surtout de
dépressions nerveuses.
Les maladies mentales sont en constante
progression, avec une ascension particulière pour la schizophrénie.
Selon les expertises établies au niveau hospitalier, pas moins de
150.000 Algériens sont schizophrènes. La gravité du phénomène donne le
tournis aux médecins spécialistes. Cette pathologie, rare, qui se
caractérise par l’apparition du délire, par un repli sur soi et une
désorganisation importante de la pensée avec altération de la
perception, prend de l’ampleur. «Pas moins de 1% de la population adulte en Algérie est appelée à devenir schizophrène dans les prochaines années.» Tirant la sonnette d’alarme, un psychiatre exerçant près de la Grande Poste d’Alger précise que «sauf miracle, les personnes atteintes sont condamnées à vivre sous traitement le reste de leur vie». Interrogé via le Net, un professeur en psychiatrie travaillant à l’est du pays insiste sur le problème de rechutes. «Ces rechutes sont d’autant plus graves qu’elles compliquent le handicap du malade», a-t-il expliqué. Et de préciser que «les schizophrènes occupent 60% des lits psychiatriques de l’hôpital.»
Il enfonce le clou en précisant que 10 à 13% des personnes atteintes
décèdent par suicide. Le nombre de tentatives oscille entre 20 et 50%,
enchaîne le praticien. La prise en charge hospitalière de ces maladies
psychiatriques reste en deçà des besoins. Seulement 5000 lits pour 500
psychiatres sont disponibles. Chaque praticien doit prendre en charge
60.000 habitants.
En Tunisie, un psychiatre s’occupe seulement de
5000 citoyens. Un grand fossé entre les deux pays. Devant cette
déficience, une question s’impose: les médecins spécialistes
peuvent-ils répondre à ce rush des patients dépressifs, anxieux... et
insomniaques? Ce manque de spécialistes, les psychiatres notamment,
serait une des raisons de cette hausse du nombre des dépressifs.
Ces
dépressions qui, au fil du temps, atteignent un stade avancé. On évoque
que sans une prise en charge adéquate, le sujet dépressif, en
dépossession de ses moyens de réflexion, recourt à la solution fatale:
le suicide. «120 dépressifs mettent fin à leurs jours chaque année», poursuit notre vis-à-vis.
Ce chiffre explique la recrudescence de la violence dans certaines villes, car un sujet dépressif devient incontrôlable. «Les auteurs de vols et agressions enregistrés quotidiennement à Alger sont des jeunes drogués et dépressifs», a-t-on appris de la direction générale de la Sûreté nationale (Dgsn).
Plus précis, un psychiatre travaillant à Béjaïa, contacté par L’Expression, estime que «76%
des cas de suicide en Algérie sont enregistrés chez des adolescents
dont les trois quarts sont des filles et 6% chez ceux qui récidivent
après une tentative.
» Et d’enchaîner: «Ce sont souvent des
sujets fragiles de personnalité et sensibles face aux échecs et aux
dépressions, ce qui les incite à se suicider.
»

Une mémoire traumatique...anxieuse
Indélébile.
La tragédie nationale est encore gravée dans la mémoire des Algériens.
Le souvenir est amer. Les témoignages recueillis confirment la donne.
Les massacres de Bentalha, à titre d’exemple, sèment encore la psychose
chez une population affaiblie. Une récente enquête menée par le Centre
de soins psychologiques de cette ville, a relevé que 73% des enfants
ont vécu un traumatisme durant le quinquennat 1995-2000. Des milliers
d’autres victimes n’ont pas eu la chance de consulter des psychologues.
Leurs maux sont plus profonds. La prévalence de cette maladie due à
plusieurs traumatismes, enregistre une moyenne inquiétante.
Le
ministère de la Santé et de la Réforme hospitalière l’a évaluée à plus
de 20%. Figurant parmi les 25% de victimes du terrorisme devenus
dépressifs, une dame de 56 ans relate ainsi son drame: «Mes deux enfants se sont suicidés il y a 6 ans, (en mars 2002) se pendant à l’aide de fil de fer attaché à un arbre.» Elle ronge son frein avant de poursuivre, péniblement: «Ce
sont deux diplômés auxquels la chance a tourné le dos. Sans emploi, ils
ont rejoint les Groupes de légitime défense(GLD). Ils ont été lâchement
égorgés une nuit de...
» Les mots lui échappent.
La réalité est
pathétique. Cependant, cela ne représente que la partie visible de
l’iceberg. Car les souffrances des rescapés de la guerre de Libération
nationale sont incommensurables. Ceux-ci vivent au ralenti. «Comme
si en passant le doigt ou en palpant une cicatrice dont les bords
s’étaient refermés, on sentait un suintement, qui se transforme peu à
peu en une plaie purulente, qui finit par s’écouler de plus en plus
abondamment, sans que l’on puisse l’arrêter
», a écrit l’Algérienne
Maïssa Bey, dans l’un de ses derniers livres. Voilà ce qui se passe
lorsque la mémoire remonte à la surface.
Plusieurs milliers de
personnes, certaines sources concordantes parlent de 300.000, souffrent
d’état post-traumatique lié à cette guerre. Cependant, le silence
demeure total autour de ce problème. Quelles sont les raisons de ce
mutisme?
Les psychiatres et leurs patients semblent porter une chape de plomb par leur silence. «Il est mal vu d’évoquer les souffrances auxquelles ont dû faire face les Algériens», explique un psychiatre exerçant au CHU Mustapha-Bacha. «Après
l’Indépendance, on évitait de parler de traumatisme. C’était un
véritable dilemme: comme si on devait éviter de nuire à l’autre ou de
dire ce qui fâche
», poursuit sa collègue. La mémoire traumatique souffre de l’anxiété et...des dépressions.
On
se demande ce que sont devenus ces troubles quatre décades plus tard.
Les salles archicombles des hôpitaux spécialisés, les
rues...renseignent de l’ampleur du phénomène. Ne pouvant oublier les
massacres qu’a commis la France en Algérie, plusieurs centaines de
vétérans se réveillent régulièrement en sursaut. Certains souvenirs
sont inoubliables de par leur horreur. «La mémoire traumatique est
extrêmement complexe. Les vétérans vont bien en apparence. Cependant,
quelques dizaines d’années plus tard, à la faveur d’un évènement
marquant, d’un décès... les phénomènes ressurgissent
», résume un psychiatre. Et d’ajouter: «C’est souvent lors d’une consultation pour d’autres troubles que l’on découvre un traumatisme lié à la guerre de 1954.» En véritable témoin, un vétéran affirme: «J’ai
souvent à faire à ce genre de traumatismes, même si les gens n’en
parlent pas spontanément, gênés par la culpabilité, la pudeur et la
honte.
» Certes, ils sont plusieurs centaines qui demeurent
réticents et refusent de consulter des médecins spécialistes. Le regard
de la société met cette frange dans la gêne.
Quel état des lieux de la prise en charge de ces souffrances post-traumatiques peut-on dresser aujourd’hui? «On est sur la bonne voie quant à la connaissance de réactions psychologiques post- traumatiques.»
En
sus de ces traumatismes, les Algériens ont été terrifiés, ces quinze
dernières années, par une série de tueries, par le terrorisme routier,
les inondations...ainsi que les tremblements de terre. Cette frange en
souffrance a-t-elle droit à des consultations spécifiques? «Ces centres de consultation ont été créés autour d’Alger, dans toutes les zones où il y a eu des traumatismes psychologiques»,
nous répond un professeur. Les psychiatres militent pour le lancement
d’une étude épidémiologique et pour l’accès à des consultations
gratuites. Les Vet Centers ouverts aux Etats-Unis, au profit des «vétérans» du Vietnam sont un exemple à suivre.
Devant cette situation peu reluisante dans laquelle s’embourbent les «miraculés»
de la guerre de Libération et du terrorisme, il convient de préciser
que le devoir de mémoire ne relève pas seulement d’un impératif moral.
Il procède, dans bien des cas, de l’obligation thérapeutique afin de
permettre à ceux qui ont vécu ces événements douloureux de se libérer
du poids de leur passé.clairefontaine.

mimissa

mimissa

Azul clairefontaine ma mlih cha nir ? je suis tombee du lit alors je profite pour te dire que j ai lu dans son integralite l article concernant les schizoprenes effectivement c est une situation alarmante, je touche du bois et Que Dieu nous preserve de ce malaise.

Dans ce cas faudrait peut etre octroyer des circonstances attenuantes a Talal etant donne qu il n est pas en parfaite condition psychique.

Ya hassssssssssssssrah tu rigoles ou koi ? qui ne connait pas les contes de 3ami Hdidwan.

Amicalement amiss natmort



Dernière édition par mimissa le Sam 1 Nov - 11:11, édité 1 fois

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