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[Algérie] Le baril à 40 dollars, une certitude ?à 50 ça irait très mal !

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yacoub
yaz
clairefontaine1963
mimissa
Sidhoum
ben_dzaïr
admin"SNP1975"
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admin"SNP1975"

admin
Admin

Mais ils sont ou les 150 milliards de $?

L’éventualité d’un recours par l’Algérie à l’endettement extérieur pour assurer la poursuite des programmes d’investissements, publics en particulier, semble sérieusement prise en considération par les autorités, ainsi qu’il ressort de récentes déclarations du ministre de l’Energie et des Mines.


Cette option, que la tendance baissière du prix du baril de pétrole paraît crédibiliser, prend d’ailleurs une signification particulière non pas uniquement parce qu’elle est appréhendée dans un contexte de crise internationale mais parce qu’elle porte sur une problématique que l’on croyait définitivement réglée après le remboursement anticipé de notre dette extérieure entre 2004 et 2006.

En même temps, la réintroduction, dans le champ analytique, d’une perspective de financement extérieur jette un nouvel éclairage sur les limites des techniques mises en œuvre d’abord pour alléger durablement le poids de la dette en la restructurant, ensuite pour solder quasi totalement son encours.

Le constat renvoie également aux insuffisances qui ont marqué l’approche stratégique du remboursement anticipé et qui se sont traduites par l’absence d’une démarche prospective susceptible de conforter et de relayer cette étape sur le plan de l’instrumentation bancaire, précisément pour lui conférer une portée structurelle à long terme. Le remboursement anticipé n’est pas en cause en tant que tel, d’autant qu’il a techniquement contribué à l’embellie financière de ces trois dernières années.

Pour autant, certains spécialistes de la dette avaient vainement tenté d’attirer l’attention sur la nécessité d’engager une réflexion critique sur la phase post-remboursement anticipé, notamment sur les conditions à mettre en place, au niveau bancaire, pour rentabiliser la période de reconstitution de nos réserves de change et élaborer des schémas financiers alternatifs actionnables en cas de nécessité.

Cela dit, est-il encore possible de tirer des enseignements de fond de la pratique algérienne de la dette, face à une situation de plus en plus exigeante en termes de compétitivité et de créativité ?

La réponse à la question dépend de la façon dont les autorités réagiront sur le terrain financier pour amortir les incidences de la chute du prix du baril de pétrole et concevoir des modes de financement originaux pour un appui autonome aux investissements.

On devrait en tout cas se garder de tirer prétexte de la crise actuelle pour présenter comme acceptable parce qu’inévitable un recours à l’endettement extérieur.

Un tel raisonnement, qui pourrait tenter les partisans des solutions à court terme et sans lendemain, serait erroné.
On gagnerait à s’interroger plutôt sur les raisons à l’origine de notre propension à traiter les contraintes financières de manière ponctuelle et à les enserrer dans la seule immédiateté de la conjoncture, sans en projeter les évolutions plausibles.

Tirer profit de l’expertise capitalisée

Il est peut-être aisé d’épiloguer sur les conditions de ce que serait un nouvel endettement et d’en légitimer le recours par toutes sortes d’arguties, mais il n’est pas évident que cela permette d’évaluer exhaustivement les risques y afférents. Il semble que la préoccupation exprimée à cet égard par nombre d’analystes ne puisse être correctement prise en charge qu’en rapport avec ce sur quoi les autorités devraient plancher pour inciter les banques à sortir des sentiers battus et à réinvestir l’espace bancaire international sur des bases managériales et organisationnelles rénovées.

Si l’Etat, actionnaire unique des banques publiques, dispose encore de quelque répit pour éviter à notre pays de tomber à nouveau dans le piège des emprunts, il devrait précisément travailler sur les substituts possibles au financement extérieur classique.

Les pistes à prospecter à cet effet doivent être recensées en relation étroite avec les banques commerciales qui auront à tirer le meilleur de l’expertise qu’elles ont capitalisée en matière de relations bancaires internationales, de gestion des transactions de commerce extérieur et de marchés internationaux.

Il sera sans doute aussi utile de remettre en question un certain nombre d’idées reçues au sujet d’une coopération financière et bancaire que notre pays peine à faire évoluer vers des formes partenariales en phase avec ses attentes. Il est donc essentiel que l’examen de la probabilité d’un retour de l’endettement comme élément nouveau déterminant des modes d’accompagnement de nos investissements soit entrepris parallèlement à un bilan des accords financiers gérés par les banques avant le remboursement anticipé de la dette. Au surplus, quand on sait qu’une partie appréciable des créances bancaires douteuses impliquant le secteur économique privé est liée à des crédits extérieurs régis par des conditions souvent prohibitives, on ne peut qu’appuyer une telle démarche. La même observation vaut pour le sort des crédits extérieurs contractés en faveur des entreprises publiques et rachetés par le Trésor.

Par conséquent, les répercussions d’un nouvel endettement seraient plus pénalisantes si le lien entre les niveaux de fracture qui marquent les processus de financement et la destination finale des crédits venait à être occulté. Enfin, si l’on a jugé pertinents les amendements apportés par le gouvernement à un cadre règlementaire des IDE générateur de transferts de capitaux sans commune mesure avec les retombées escomptées par la partie algérienne de ce type de partenariat, en revanche on ne comprendrait pas que la portée de ces changements soit effacée par les charges de nouveaux engagements financiers extérieurs. L. B. C.

http://www.jeune-independant.net/pag...exEconomie.htm

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admin"SNP1975"

admin
Admin

L'Algérie va trés mal.


En dépit des déclarations de l’OPEP, forte chute des prix du pétrole Le baril à 43 dollars à Londres


Le ministre de l’Énergie, Chakib Khelil, a indiqué que Sonatrach reprend l’activité raffinage. Ce qui veut dire que Naftec ne sera plus une filiale du groupe mais intégrée comme division à la société mère.
Le président de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), M. Chakib Khelil, a estimé lundi que le report de la décision relative à la production des pays de l’organisation à la réunion d’Oran est une stratégie adoptée afin d’évaluer l’évolution du marché. “C’est une stratégie de reporter la décision (de baisse) à la réunion d’Oran le 17 décembre, c’est une excellente décision. ça nous permettra de voir comment le marché réagit pour prendre la bonne décision à Oran”, a déclaré M. Khelil en marge des premières assises nationales sur le développement durable et la préservation de l’environnement. Interrogé sur l’ampleur de la baisse que pourrait décider l’Opep lors de sa prochaine réunion en Algérie, le ministre algérien de l’Énergie et des Mines a refusé d’avancer une estimation, jugeant que “cela allait faire réagir le marché”. L’Opep n’exclut pas une réduction “majeure” de son offre le 17 décembre à Oran si le marché se détériore d’ici à là. Mais cet attentisme a été sanctionné par les marchés et les cours du pétrole ont perdu deux dollars lundi.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier a frôlé, hier les 46 dollars à Londres, tombant à 46,03 dollars, un niveau plus bas depuis le 18 février 2005, cédant ainsi 1,94 dollars depuis la clôture de la veille, journée où il avait déjà perdu 5,52 dollars. Une nouvelle réduction du quota de production de l’Opep à Oran serait la troisième à intervenir en quatre mois, les deux précédentes n’ayant pas suffi à freiner la chute des cours du pétrole. Sur le retour de Naftec à l’entreprise Sonatrach le ministre a indiqué que l’opération entre dans le cadre de la stratégie de développement de Sonatrach consistant à intégrer ses activités nécessaires au sein de l’entreprise mère pour des besoins de coordination.
“C’est une reprise en main par Sonatrach de l’activité raffinage pour les besoins de coordination dans cette activité”, a déclaré M. Khelil en marge des premières assises nationales sur le développement durable et la protection de l’environnement. Le ministre a expliqué que l’existence d’une filiale complètement indépendante intervenant au même titre que l’entreprise mère dans l’activité raffinage poserait toujours problème dans ce domaine. “Il est inconcevable pour des besoins de coordination que Sonatrach qui possède des raffineries et commercialise des produits raffinés ait une filiale indépendante qui fait le raffinage. Certaines activités qui sont nécessaires à Sonatrach doivent lui appartenir et le raffinage fait partie des activités intégrantes de Sonatrach”, a-t-il souligné. Contacté par l’APS, le vice-président de l’activité aval de Sonatrach, M. Abdelhafid Feghouli a indiqué également que l’intégration de l’outil de raffinage à Sonatrach a été rendue nécessaire par “les besoins de cohérence de la chaîne hydrocarbures”.
Selon ses explications le contrôle de cette chaîne doit être assuré par une seule entreprise pour ces mêmes besoins de coordination. Si une raffinerie venait à s’arrêter, il serait plus facile à Sonatrach de coordonner en parallèle l’arrêt de certains puits de pétrole pour éviter un surplus de production, a-t-il indiqué à titre d’exemple. L’autre raison qui a conduit Sonatrach à récupérer cette filiale est, selon ce responsable, l’incapacité de Naftec de financer son programme d’investissement estimé à près de 3 milliards de dollars.
Sonatrach a déjà injecté 50 milliards de dinars dans sa filiale mais ne peut la recapitaliser à chaque fois qu’elle en a besoin, a-t-il encore estimé en soulignant que le seul moyen pour assurer le développement du raffinage en Algérie est de réintégrer cette activité à Sonatrach. M. Feghouli a par ailleurs fait savoir que la restructuration de Naftec en division de l’activité aval de Sonatrach se fera d’ici à cinq mois au maximum par un processus de fusion-absorption de ses différents actifs.
Elle deviendra ainsi la quatrième division de l’activité aval qui compte à présent trois autres divisions, à savoir la division recherche et technologie, celle de la liquéfaction et séparation du gaz GPL et la division développement qui concerne tous les projets de pétrochimie, du GNL, etc. Les capacités de raffinage de l’Algérie estimées actuellement à 500 000 barils/jour devraient atteindre dans un avenir proche 800 000 barils/jour avec la mise en service de la raffinerie de Tiaret, selon ce même responsable.

R. E

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admin
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Pétrole : le baril sous les 45 dollars, au plus bas depuis trois ans

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admin"SNP1975"

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Admin

LE BARIL PASSE SOUS LE SEUIL CRITIQUE DE 45 DOLLARS
Que fera le gouvernement?
04 Décembre 2008 -



[Algérie] Le baril à 40 dollars, une certitude ?à 50 ça irait très mal ! - Page 7 TP081204-01

Un baril à 50 dollars représenterait un réel danger pour l’économie nationale, avait estimé, il y a près de trois mois, le Premier ministre.

Cette fois-ci, nous y sommes. Les prix du pétrole, qui ont entamé leur chute vertigineuse après avoir établi le record historique de 147 dollars le 11 juillet 2008, poursuivent leur descente aux enfers.
Ils ont brisé le seuil symbolique des 50 dollars. Une ligne rouge qui avait été tracée par le chef de l’Exécutif. L’Algérie fonctionne à un baril de 67 dollars. A 70 dollars nous serions donc en danger, à 60 dollars ça irait mal, à 50 ça irait très mal, avait souligné Ahmed Ouyahia au mois de septembre. Hier, le baril est tombé en milieu d’échange européen à 44,87 dollars. A New York, il a touché 46,42 dollars, un plus bas niveau depuis le mois de mai 2005.
La sonnette d’alarme est tirée. Le constat ainsi fait nous permet de dire qu’il y a désormais danger sur l’économie algérienne. La démonstration est simple à faire. L’embellie financière dont a bénéficiée l’Algérie est du seul ressort de ses exportations en hydrocarbures portées par une envolée historique des cours de l’or noir. Le matelas de devises a atteint la rondelette somme de 139 milliards de dollars.
L’année 2008 aura elle aussi été sanctionnée par une belle moisson malgré des prix du pétrole en berne depuis maintenant plus de quatre mois.
77 milliards de dollars au lieu des 80 annoncés en grande pompe par le ministre de l’Energie et des Mines. La crise financière internationale vint interrompre la belle aventure. Elle ébranla les principales places boursières de la planète, entraînant dans son sillage les cours de l’or noir. Le débat s’est installé en Algérie concernant les conséquences qu’elle aurait sur l’économie nationale. Karim Djoudi, le ministre des Finances, ainsi que Mohamed Laksaci ont, dans un premier temps, écarté d’un revers de la main tout danger. Ahmed Ouyahia les avait ardemment soutenus à l’époque. Il avait estimé au même titre d’ailleurs que Chakib Khelil, ministre de l’Energie et des Mines, que le système bancaire national «du fait de son retard» était relativement épargné.
Aujourd’hui, la réalité est tout autre. Le baril de pétrole a perdu quelque 70% de sa valeur. Le manque à gagner est énorme. La baisse de la production de pétrole de 71 000 barils par jour, décidée dans le cadre de la réduction de la production de l’Opep et prise le 24 octobre à Vienne, coûtera 2 milliards de dollars à l’Algérie.
Et comme nous l’avions signalé dans une de nos précédentes éditions, cela équivaut à deux années d’ex-portations hors hydrocarbures.
Il faut le reconnaître, l’économie algérienne est loin d’avoir les reins solides. Elle paraît même trop frêle, trop fragile, pour une crise mondiale dont la férocité s’apparente à celle de 1929. Tous les indicateurs tendent vers un désastre. Les Etats-Unis, locomotive de l’économie mondiale, sont entrés dans une récession sévère. La crise financière a emporté et balayé la quatrième banque américaine Leihman Brothers. Les 700 milliards de dollars du Plan Paulson ne semblent être d’aucun secours. Le secteur de l’automobile réclame des aides publiques pour éviter aux entreprises de mettre la clé sous le paillasson.
Les Français, les Allemands ne sont guère épargnés. Les groupes français Renault et japonais Nissan sont sur le point d’annoncer des licenciements massifs.
Le géant de l’acier Arcelor Mittal annonce quelque 9000 suppressions d’emploi. Qu’en sera-t-il du complexe sidérurgique d’El Hadjar à Annaba? Il faut reconnaître que le rappel de Ahmed Ouyahia ne s’est pas fait dans des conditions très favorables même s’il dispose d’une confortable situation financière et de l’assainissement d’une dette que l’économie nationale traînait comme un boulet. L’actuel Premier ministre bénéficie tout de même d’un préjugé favorable non négligeable de la part des chefs d’entreprise. «Nous avons retenu lors du premier entretien avec M.Ouyahia sa volonté ferme de maintenir le cap et de poursuivre les réformes économiques et de ne pas revenir vers les expériences socialistes des années 70», a déclaré dans un entretien à l’hebdomadaire Jeune Afrique, le président du FCE, M.Réda Hamiani. «Il n’y a pas de changement de cap. Il y a affinement de la méthode», avait déclaré Ahmed Ouyahia lors du conseil national du RND qui s’est tenu en juin dernier. Le Premier ministre qui a, entre autres, à mener à terme les différents chantiers dans le cadre du développement économique initié par le président de la République, risque fort d’être contrarié par la sévère dégringolade des prix du pétrole. Surtout que certains projets ont dû être renforcés par des enveloppes budgétaires supplémentaires plus que conséquentes. L’argent ne peut désormais connaître d’autre destination que celle qui lui a été assignée. «J’insiste auprès du gouvernement pour la rationalisation de la dépense publique et la lutte contre le gaspillage des deniers de l’Etat», avait averti Abdelaziz Bouteflika.
En ce sens, le chef de l’Etat a choisi celui qui est sans doute le plus désigné pour mener à terme son programme. Ahmed Ouyahia aura comme redoutable adversaire la crise financière internationale et ses douloureuses conséquences sur le prix du baril de pétrole, mais le Premier ministre a cette solide réputation de ne reculer devant aucun obstacle.

Mohamed TOUATI

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admin"SNP1975"

admin
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Algérie : les forces et les faiblesses de l'économie nationale, selon Abdelatif Benachenhou


Par ali idir , le 04/12/2008 | réactions : 23 2270 visites



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Abdelatif Benachenhou est optimiste pour l'avenir de l'économie nationale. L'ancien ministre des Finances a assuré, mercredi soir au cours d'un débat organisé à le FCE à Alger, que l'Algérie ne sera pas affectée par la crise économique mondiale, même avec un baril de pétrole à 40 dollars. «Nous avons acquis la solvabilité externe jusqu'à 2015. Nos réserves de change de 142 milliards de dollars représentent quatre années d'importations au rythme actuel», a expliqué M. Benachenhou qui intervenait en tant qu'expert en économie. «Il n'y aura pas de crise de pouvoir d'achat de manière à affecter l'appareil de production», a-t-il dit.

Proche du président Abdelaziz Bouteflika, l'ancien ministre des Finances a minimisé l'impact de la crise mondiale sur l'économie nationale. «Notre budget tiendra bon avec un pétrole à 37 dollars. Le fonds de régulation des dépenses que le gouvernement a eu la sagesse de créer en 2001 et qui dispose actuellement de 4.200 milliards de dinars permettra d'équilibrer le budget de l'Etat et de maintenir les projets d'investissements en cours», selon M. Benachenou. «Il n'y a pas de risque budgétaires jusqu'à 2012. L'équilibre du budget de 2009 est assuré avec un baril à 60 dollars, mais si ce prix baisse à 37 dollars, prix de référence de la loi de finances pour 2009, le fonds de régulation des recettes permettra de tenir durant trois ans». Or, «en 2009, le prix du baril de pétrole oscillera entre 55 et 60 dollars, selon les analystes», a ajouté M. Benachenhou.

Toutefois, la baisse des prix du pétrole va tirer la croissance économique de l'Algérie vers le bas, prévoit-il. «Lorsque le prix du pétrole est divisé par deux, la croissance perd 25%», selon M. Benachenhou. La part des hydrocarbures dans le PIB algérien est passée de 33% en 2002 à 50% en 2008.

L'ancien ministre des Finances a déploré la stagnation de l'agriculture et la désindustrialisation de l'Algérie dont le produit industriel en 2007 est égal à celui de 1983. «La croissance économique est tirée par les secteurs de la construction et des services qui présentent une faible productivité, de faibles salaires, mais de gros profits», a-t-il ajouté. M. Benachenhou s'est alarmé également sur l'incapacité de l'Algérie à transformer son épargne en investissement. Le taux d'épargne est passé de 40% en 2003 à 60% en 2008. «Cette épargne, à 77% public, est disponible pour financer l'économie», selon M. Benachenhou. L'ancien ministre a plaidé en faveur de la relance de la politique d'épargne nationale en jugeant que les taux d'intérêt proposés par les banques sont dérisoires et s'est inquiété du coup pour l'accès des particuliers au logement.

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admin"SNP1975"

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POUR FAIRE FACE À LA CHUTE CONTINUE DES PRIX DU PÉTROLE
Les 3 mesures du gouvernement
07 Décembre 2008



Il faut réduire les dépenses de l’Etat, revoir le prix de référence du baril dans la loi de finances et enfin baisser la facture des importations.

Imprévisible et capricieux, l’or noir est à son plus bas niveau depuis janvier 2005. Après plusieurs mois de yo-yo déroutant, le voilà qu’il chute sous la barre des 40 dollars. Ce retournement soudain des cours pétroliers donne désormais des sueurs froides au gouvernement algérien, lequel compte élaborer au moins trois scénarii à même d’atténuer un effet boomerang inéluctable. C’est là une évidence surtout que l’inquiétante évolution des marchés pétroliers semble plus que jamais contrarier les projets de l’Etat, lequel est théoriquement contraint à revoir à la baisse sa politique de dépenses tous azimuts. En fait, en Algérie, le glas sonne pour les bacchanales.
L’heure, pour le gouvernement, est aux grands choix stratégiques, ceux à même d’offrir des alternatives au recours exclusif à la traditionnelle manne générée par le Brent. Aussi, les cours qui ont perdu plus de 100 dollars depuis leur record du 11 juillet dernier, à plus de 147 dollars, obligent-ils aujourd’hui le gouvernement à revoir en priorité sa copie. Notamment à propos de la loi de finances 2009 qui établit le prix de référence du baril sur la base de 37 dollars. Un barème bien équivoque quand l’on sait que des analystes prédisent que «le pétrole risque de tomber sous la barre des 20 dollars en 2009». De fait, l’Algérie semble se diriger tout droit vers la zone rouge et voit s’ébranler bien des assurances. En effet, un pétrole à moins de 20 dollars le baril, affecterait sérieusement la croissance de l’économie nationale et réduirait l’importance d’un éventuel troisième plan de relance économique actuellement en élaboration. La sagesse voudrait donc que les dépenses publiques, le train de vie de l’Etat et autres budgets de fonctionnement soient révisés afin d’atténuer un impact qui pourrait être des plus désastreux. Aussi, maintenir des coûts superflus comme entretenir toutes les charges mortes liées à l’entretien des fonctionnaires, serait pure gabegie. Que d’économies pourraient donc être engrangées si à côté venaient à être drastiquement réduits à l’instar des résidences d’Etat, voitures non remboursables et autres factures d’hôtels et de portables ou encore de bons d’essence, acquis «aux frais de la princesse», alors que les classiques primes de représentation pourraient largement suffire à couvrir les besoins de nos cols blancs. Par ailleurs, estiment des observateurs, «à quelque chose malheur est bon», comme dit l’adage. La crise qui se profile devrait, avant tout, servir d’enseignement à nos gouvernants et au commun des citoyens et restaurer définitivement la valeur travail. Une notion intimement liée aux dépenses publiques et à la fameuse question des salaires. Ce qui rappelle à juste titre la sentence pleine de vérité de l’actuel Premier ministre, Ouyahia. Penser à l’après-pétrole est devenu chose incontournable, disait justement M.Ouyahia qui s’exprimait, en marge de la cérémonie commémorative du 54e anniversaire du déclenchement de la lutte de Libération nationale, sur la crise financière, affirmant que cet événement a un avantage: il «nous rappelle que nous sommes gravement dépendants». Le seul moyen pour se mettre à l’abri des effets de cette crise reste le travail, a-t-il expliqué tout en lançant, «il faut qu’on travaille. Il faut qu’on cesse de penser que nous sommes devenus un pays riche et ne plus parler d’aisance financière». En un mot, il faut que la productivité suive, c’est-à-dire que le salaire devrait définitivement être tributaire de la force du travail si l’on veut espérer des lendemains qui chantent.
L’autre ventre mou du pays n’est autre que ces doublons d’institutions qui deviennent carrément une aberration par ces temps qui s’annoncent difficiles. L’on en veut pour exemple un ministère du Travail assorti d’un ministère de l’Emploi, et leur corollaire d’armées de fonctionnaires à entretenir. L’autre exemple frappant d’un secteur tertiaire budgétivore est celui de la poste. Quels motifs poussent, en effet, nos responsables à continuer de payer des divisions entières de facteurs alors que le courrier n’arrive pas? En définitive, il est plus que temps que le pétrole laisse place à d’autres sources de richesses. Pour atteindre pareil objectif louable, nos gouvernants doivent non seulement s’armer de volonté politique mais songer à des alternatives idoines.
De même qu’ils doivent s’unir pour annihiler bien des résistances au changement. Ce dernier qui sera, dans le meilleur des mondes, induit par des recettes de substitution lesquelles pourraient jaillir de créneaux assurément porteurs et prometteurs comme l’agroalimentaire, le tourisme, l’économie numérique et la pêche, ce dernier domaine où le voisin mauritanien nous dépasse de loin. Autant de solutions qui impliqueraient une sensible baisse de la facture d’importation supportée par l’Etat.

Salim BENALIA



Expression

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admin"SNP1975"

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Le pétrole sous les 40 dollars : L'Algérie a froid au dos

par M. Saâdoune
[Algérie] Le baril à 40 dollars, une certitude ?à 50 ça irait très mal ! - Page 7 1-06122008 Le pétrole à moins de 40 dollars et plongeant encore plus bas, ce n’est plus une hypothèse, c’est une réalité. Le prix du baril de Brent est tombé, hier, à 39,50 dollars à Londres. La demande pétrolière pourrait ne pas reprendre avant la fin 2009 et, à moins de mesures drastiques de l’Opep -qui paraissent impensables au vu de la configuration actuelle de l’organisation- la tendance à la baisse des prix risque de durer. 2009 est, selon toute probabilité, l’année du grand creux, avant une reprise où se posera certainement un problème d’offre. Allant dans le sens des projections pessimistes, l’Agence internationale de l’Energie (AIE) a revu à la baisse ses prévisions de demande mondiale de pétrole pour les 5 ans à venir, en raison du ralentissement économique et de la crise du crédit. Selon un rapport publié vendredi, l’AIE, qui représente les pays développés, s’attend à ce que la demande de pétrole progresse de 1,2% par an, entre 2008 et 2013, alors qu’elle envisageait une croissance de 1,6%, dans son rapport de juillet 2008. Il reste qu’avec des prix aussi bas, une bonne partie des investissements nécessaires au maintien de l’offre du pétrole ne seront pas effectués ou seront retardés.

A terme, la croissance de la demande en pétrole ne sera pas accompagnée d’une augmentation de l’offre et les prix reprendront le chemin de la hausse. L’actuelle baisse du baril est un effet direct de la récession.

Quand aura lieu la relance? C’est une question à laquelle les économistes peinent à répondre, l’économie mondiale n’étant encore qu’aux prémisses de la crise.

Si l’Algérie engrange pour 2008, quelque 80 milliards de dollars de recettes pétrolières, l’année 2009 risque d’être nettement moins bonne de ce point de vue. La contraction du prix du pétrole vers 30 dollars, voire moins, est, bien entendu, une fort mauvaise nouvelle, mais ce n’est pas la catastrophe absolue. Avec des réserves de change qui avoisineraient, à la fin 2008, les 150 milliards de dollars, l’Algérie a les moyens de couvrir ses importations pendant 3 ans au moins, même si le baril atteint son niveau plancher. On le voit, l’Algérie reste totalement dépendante de l’évolution des marchés internationaux et sa croissance en dépend fortement.




Des moyens d’adaptation restreints



Face à cette situation, les moyens d’adaptation sont restreints. Dans l’état actuel de l’économie, l’option de la relance par l’accroissement du pouvoir d’achat n’a pas de sens. La relance par la consommation n’est pertinente que pour les économies productives. Ce n’est pas le cas de l’Algérie. Un accroissement du pouvoir d’achat -qui n’est, d’ailleurs, pas à l’ordre du jour- ne stimulera pas l’économie nationale, mais les importations, donc les économies de pays tiers. De fait, une telle démarche n’est, tout simplement, pas une option: les augmentations générales étant immédiatement détruites par l’inflation. La baisse des recettes pétrolières ne devrait donc pas inciter le gouvernement à faire preuve de largesses en matière de salaires et de rémunération. Les salariés risquent de le ressentir sérieusement si les cours des produits alimentaires augmentent sur les marchés mondiaux.

Sur un plan global, la croissance économique qui s’est établie à 3,3% en 2008 au lieu des 5,8% prévus, du fait d’une baisse des exportations des hydrocarbures, risque d’être davantage ralentie. La croissance hors hydrocarbures a été largement dopée par le programme d’investissements publics (PIP) de plus de 150 milliards de dollars sur 5 ans. Mais la baisse des recettes pétrolières commande une gestion prudente des réserves et donc une révision des orientations budgétaires dans le cas où l’on s’installerait dans une longue période de pétrole à bas prix. Celui-ci dépend totalement de la reprise économique à l’échelle mondiale, difficile à prévoir. Les réserves de change prémunissent le pays d’un retour au FMI mais en bridant et réorientant les dépenses publiques.

Si les projets d’infrastructures déjà largement avancés ne seront pas remis en cause, d’autres pourraient rester à l’état de projet.




Une autoroute, des voitures étrangères et des chômeurs



Cette baisse attendue des recettes pétrolières devrait relancer le débat sur la pertinence des choix économiques opérés par le gouvernement. On sait que le secteur privé algérien n’a guère apprécié d’être exclu d’un programme d’investissement public qui fait la part belle aux entreprises étrangères. Mais plus fondamentalement et même si certaines dépenses d’infrastructures sont nécessaires et utiles, c’est le fait qu’on n’accorde pas la priorité à l’investissement productif qui pose problème. Selon un économiste, «à quoi bon avoir une belle autoroute pleine de voitures importées transportant des millions de chômeurs endettés...».

En clair, l’actuelle baisse du prix du baril est une alerte qui devrait inciter à construire une stratégie d’adaptation par la relance des investissements productifs et la mise en oeuvre d’une politique de création d’emplois dans les secteurs privé et public. Il sera toujours temps, quand les circonstances seront à nouveau propices, de relancer les programmes d’infrastructures, en particulier ceux qui n’ont pas, où peu, d’effet d’entraînement sur l’activité générale.

Quotidien d'Oran


http://www.marocainsdalgerie.net

El Hassan



Prix du Pétrole qui chute, présidentielles, mécontentement, les prochains mois risquent d'être intéressants en Algérie.

yaz



Meme à 30 dollars le baril, nous les Algériens serons toujours bénéficiaires et rentiers..Les seul qui doivent s'inquiéter de la chute du baril, sont nos voisins d' Est Ouest, car ils vont s'apercevoir et début 2009 inchallah..Ce que vraiment veut dire ''on va vous couper le GAZ''..Chantez , dansez mes voisins Marocains-colon et en 2009 nous verrons et devant ? QUI RIRA ensuite le dernier.. :affraid:..Vive la liberté, Tahia le petrole, Tahia le Gaz, Tahia El Djazair!.. :cheers:..Tahia la R.A.S.D !.. :affraid:..

becharelkhir

becharelkhir

yaz a écrit:
...mes voisins Marocains-colon et :..
Tu vois comment tu es de ces ânes-gériens,qui n'ont jamais honte d'eux-même (et ils ne le seront jamais d'ailleurs...) s'ils dorment pèle-mèle à tour de role dans une chambre à 10 ou 12,frères et soeurs,mères et pères, et s'ils ne se lavent le cul qu'une fois par an ,et n'ont jamais mangé à leur faim...!!?,et n'ont jamais goûté de la quiétude(...) .

Et pour dissimuler leurs "hontes" ils se donnent à coeur joie pour rabaisser leurs voisins de l'Est et de l'Ouest qui vivent dans l'opulence et la quiétude;c'est une façon de marquer le coup...!!?, pensent-ils ces ânes-gériens, comme il est le cas de ce 3aggoune qui se réjouit de ses propres malheurs.

Rira bien qui rira le dernier,tu l'a bien retenu cet exemple depuis que je te l'avait souflé ...,alors retiens-le bien ce dicton et ça ne va pas tarder de voir comment tu vas rire avec le chaos qui tape à la devanture de ta Barraka.
vive toi,vive Djazair et vive l'anarchie primitive,pourvu que tu tiens bon

yaz



Mon seul malheur c'est toi mon voisin et frère Bechar El Laassou (tete dur), qui ne veut pas admetre les résolutions de l'ONU (1813 1541), et profitant de notre pétrole-dinars par je ne sait qu'elle tours de marabout et complicités Hioudia Israelienne !.. :affraid:..Vive l'ANP, Tahia El Djazair.. :cheers:..

becharelkhir

becharelkhir

[quote="yaz"]
Mon voisin et frère Bechar El Laassou (tete dur), quote]
Yaz,toi tu n'es pas "tete dur" puisque ça se voi ,veus-tu m'expliquer c'est quoi dans votre langage vous les âne-gériens ce :El Laassou.

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Economie (Mercredi 10 Décembre 2008)

Tandis qu’elle est relativement à l’abri de la crise financière internationale
L’Algérie suspendue au prix du baril
Par : ZOUBIR FERROUKHI
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Au colloque organisé mercredi dernier à Alger par le Forum des chefs d’entreprise (FCE), le professeur Abdelatif Benachenhou voulait résumer l’impact que devrait raisonnablement avoir la crise financière mondiale actuelle en Algérie, ainsi ni optimisme béat ni pessimisme outrancier.
Sans doute faudrait-il, nécessairement un jour prochain, réunir à nouveau des experts pour revenir sur des questions très pertinentes posées par le brainstorming organisé par le FCE, où un panel de brillants économistes, carrément triés sur le volet ont fourni, durant plusieurs heures, des éléments fluides sinon entièrement convaincants, pour la compréhension du thème brûlant de la crise financière actuelle mondiale. Quelles actions entreprendre en Algérie pour parer à la crise ? Que vont devenir les ressources extérieures du pays au vu de la baisse importante, voire inquiétante du prix du baril de brut ? L’Algérie va-t-elle replonger dans une phase d’endettement externe ? Ces questions à peine ébauchées en ont amené d’autres, dont la plus importante : quid des pays en voie de développement ? Globalement, ils sont non affectés, a précisé le professeur Hocine Benissad.
Et l’Algérie ? Non plus. Son système financier étant déconnecté du système financier mondial… à quelque chose malheur est bon. Mais dans tous les cas, bien malin qui pourrait bien prévoir ce que sera le baril de brut dans un an ou à moyen terme, et c’était bien là le sujet primordial. Tout le monde sait que l’Algérie vit sur ses recettes en hydrocarbures. Conséquence directe de la crise, les pays de l’Opep ont été frappés de plein fouet par la baisse vertigineuse du prix du pétrole. Il faut espérer par conséquent que le tarif du baril ne descendra jamais au-dessous de 38 à 40 dollars, au moins à moyen terme. C’est la seule issue. L’équation est archi-connue. L’Algérie a raté son décollage économique il y a belle lurette, aucun autre secteur hormis celui des hydrocarbures n’ayant été à même de s’élever au rang de pourvoyeur de devises.
L’optimisme très mesuré n’est pas à écarter, dans la mesure où le programme de développement colossal actuel est en bonne voie et a entamé une partie non négligeable de son parcours. Il reste que l’inquiétude demeure tant qu’il n’y a pas concrètement un segment valable de l’économie, les hydrocarbures mis à part, sur lequel pourrait s’appuyer le développement. Et pour cette raison, la question a été justement posée de savoir si à terme, l’Algérie n’ira pas s’engouffrer une fois de plus dans la spirale infernale de l’endettement.
L’industrie automobile est parmi les premières à faire les frais de la crise. L’on retrouve ici l’Algérie qui tirerait son épingle du jeu. Non concernée par le secteur de la fabrication automobile, contrairement au Maroc qui vient à peine d’accueillir le géant Renault sur ses terres, l’Algérie serait au contraire convoitée par des pays comme la Chine qui envisage de conduire une usine à Biskra… Et Acilor ? La branche algérienne n’est pas touchée par les compressions annoncées, mais aux suppressions d’emplois se substituent les compressions de charge.
C’est Mustapha Mekideche, économiste de renom, qui en a fait la remarque, en se penchant sur les effets sociaux de la crise et mettant le doigt sur le vrai problème : “Les charges ce sont les salaires”, a-t-il souligné. En effet, cela revient au même, car compresser les salaires, c’est mettre à moitié au chômage. À partir de là, si l’on n’étudie pas sérieusement les choses, c’est que l’on tente de cacher le soleil par un tamis.
Une réelle opportunité pour l’Algérie
Il existe une noria de solutions à la crise avancées lors du colloque du FCE, dont une meilleure surveillance de marchés, une étendue du dispositif aux paradis fiscaux, une révision des normes comptables internationales. La question finale est ensuite posée : s’agit-il d’une crise du système capitaliste ? Le professeur Benissad ne le croit pas. En revanche, il affirme sans hésiter que c’est plutôt la crise d’un libéralisme débridé ! Interrogation : ce libéralisme débridé ne serait-il pas précisément le fondement même du capitalisme actuel, sans que l’on se soit rendu compte ?
Le colloque aura mis en relief une autre problématique majeure, apparue lors de cette crise qui a un rapport avec l’interventionnisme de l’État. Notons, pour rappel, que c’est le Britannique Gordon Brown qui, le premier, a réussi à nationaliser partiellement l’ensemble du secteur bancaire anglais sans provoquer la moindre levée de boucliers de la part de l’opposition ou de la City.
Très remarquée fut l’intervention du représentant de la société danoise Maersk, première compagnie maritime et plus grand armateur de porte-conteneurs du monde, qui va introduire discrètement le sujet prévu sur les effets de la crise en Algérie, et flatter un peu l’orgueil des Algériens en soulignant que “l’attractivité en Algérie restera présente en Algérie en 2009”. La Chine, par exemple, regarderait vers l’Afrique, et de grands groupes commenceraient eux aussi à s’intéresser au Maghreb. “Pour l’Algérie, cette crise représente donc une réelle opportunité”, a dit le directeur de la société Maersk. Mais il aura précisé auparavant les conséquences de la crise sur le transport maritime mondial : insolvabilités des clients, banqueroutes massives, disparitions d’armateurs, bateaux en rade, et “il est hasardeux de faire des prévisions, mais si la crise dépasse les huit à neuf mois, c’est tout l’approvisionnement mondial qui va être touché”, a indiqué le délégué de Maersk, l’entreprise la plus importante du Danemark.
Les prévisions du prix du brut
C’est donc Abdelatif Benachenhou qui allait, en qualité de modérateur du colloque, situer et clarifier les termes du débat qui se mettent en avant :
1- Quelle est la durée du retour de l’État (l’interventionnisme) ? 2- Quelles sont les causes structurelles de la crise financière ? 3- Y a-t-il un doute sur l’efficacité des politiques mises en œuvre, y compris l’interventionnisme ? L’on aura observé un intermède d’importance : Réda Hamiani, le président du FCE, qui prenait le micro et saisissait l’occasion pour revenir sur le retour de l’État. Est-ce que il n’y aurait pas effectivement un retour de l’État dirigiste avec ce qui ressemble à un échec du libéralisme, et le risque de la disparition de l’économie de marché ? Point crucial qui débordait sur le quasi unanimisme ambiant sur le salut de l’Algérie par rapport à la crise.
Le professeur Benachenhou traitera, comme dans un cours magistral, l’improbabilité pour l’Algérie d’être touchée par la crise : baril du brut entre 45 et 60 dollars en 2009, importantes réserves de change, plus de quatre années de capacités d’importation, impact macroéconomique, mais avec une baisse de la croissance relativement faible, etc. Pas de problèmes ? Si, pourtant. 1- Rien ne dit que les prix du pétrole ne vont pas dégringoler, et même en deçà des 39 dollars fatidiques. Le représentant de la compagnie de navigation maritime Maersk, en bon expert lui aussi, a bien situé le délai souhaité pour la fin de la crise (huit à neuf mois), au-delà duquel toutes les prévisions seront brouillées. Et comme le notait quelqu’un dans la salle : “Les prévisions du prix du brut ont joué de sales tours à l’Algérie”. 2- Les précautions envisagées à cet effet quant aux prix fluctuants du brut, engendreront forcément un durcissement dans les contraintes du budget de l’État, et par ricochet, une pression sur certains postes de dépenses publiques. 3- Sans présager des autres grands projets, les secteurs stratégiques de l’énergie, principalement Sonatrach et Sonelgaz (dont les projets d’investissement se chiffrent à une centaine de milliards de DA.) devront remettre en question les leurs, d’ores et déjà.
L’Algérie devrait bénéficier des effets de la crise, cela étant, en tirant les leçons des perspectives entrevues au plan mondial : suivi et rigueur dans les règles de solvabilité au niveau des banques, retour au modèle de la banque universelle, moins risqué et d’un intérêt plus marquant pour les pays émergents (système de la banque classique), avec enfin en point d’orgue une vraie réforme attendue du système financier international.
Et s’atteler enfin à la régulation de son propre circuit financier et bancaire, l’allégement de la fiscalité et des lourdeurs bureaucratiques administratives, afin de ramener tous ces investisseurs qui, semble-t-il, s’intéressent au Maghreb maintenant, et enfin associer les PME-PMI algériennes au développement national.


ZOUBIR FERROUKHI

Liberté

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becharelkhir

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Pour faire une idée de ce qui était un jour de "l'or noir"(...) il est interessant de se pencher sur l'évolution du prix d'un baril brut du pétrole,sachant qu'un baril est l'équivalent de 159 litres,et par un simple calcul qui se présente comme suit :
159L sur 40$ = 4$ environs,et en dévaluant ces 4 dollars vis-à-vis de l'Euro,les pétro-dollars ne doivent qu'espérer mieux ...!!?

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Sommet extraordinaire de l'Opep à Oran: Une réduction de 2,2 millions de barils

Malgré cette baisse le prix de l'or noir a chuté aujourd'hui pour atteindre 35 dollars le baril


par Sofiane Maïzi
[Algérie] Le baril à 40 dollars, une certitude ?à 50 ça irait très mal ! - Page 7 1-18122008 L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a décidé, hier à l'issue de la 151e réunion extraordinaire d'Oran, une baisse historique de sa production de 2,2 millions barils/jour pour enrayer la dégringolade des cours des hydrocarbures.

Avec cette nouvelle baisse de son offre, le cartel aurait ainsi taillé 4,2 millions de barils par jour sur son niveau de production de référence de septembre dernier, qui était de l'ordre de 29,5 millions de barils/jour. La nouvelle réduction drastique va entrer en vigueur le premier janvier 2009.

«Nous espérons avec cette nouvelle réduction que les cours de pétrole vont se stabiliser dans une fourchette de prix entre 70 et 80 dollars», a annoncé Chakib Khelil, président en exercice du cartel, dans un point de presse. Il a espéré que cette réduction substantielle va assurer un équilibre entre l'offre et la demande et permettra d'éliminer l'excédent des réserves mondiales, estimées actuellement à 57 jours au lieu de la moyenne habituelle de 52 jours. Chakib Khelil a assuré que l'Opep est désormais résolue à stabiliser les prix de l'or noir, quitte à recourir à d'autres réductions dans les prochains mois. «Nous sommes prêts, si nécessaire, à appliquer d'autres réductions drastiques à l'avenir», a averti Chakib Khelil. Il a ajouté que l'Opep va attendre maintenant la réaction des marchés avant de décider d'autres mesures. Prenant le cas de l'Algérie, il a relevé que la baisse de la production sera de 200.000 barils par jour sur un quota de référence de 1,4 million de barils. Questionné sur l'éventualité du non-respect des quotas par certains membres du cartel, il a assuré qu'il est de l'intérêt des pays membres de respecter strictement cette nouvelle réduction. Il a précisé, dans ce contexte, que l'effondrement des cours des hydrocarbures a mis en péril les investissements dans le secteur pétrolier, d'où cette décision de serrer au maximum les vannes. Les membres de l'Opep espèrent que cette réduction substantielle aura un impact réel sur le marché pétrolier. Le cartel vise en premier lieu, avec cette nouvelle réduction, à avoir un impact psychologique pour apaiser les craintes des marchés. Les organisateurs de la 151e réunion extraordinaire de l'Opep à Oran n'avaient d'ailleurs rien laissé au hasard. Tous les ministres de l'Energie avaient parlé d'une seule voix mercredi en mettant de côté les habituelles chicaneries. Une «mise en scène» préparée soigneusement dans le souci de rassurer les marchés qui doutent encore de la capacité de l'Opep à freiner l'hémorragie des cours du pétrole.

Au-delà du volume de cette baisse record, les organisateurs de cette réunion extraordinaire avaient tenté, dès le début des séances préparatoires des experts, de mettre en relief le consensus général qui régnait entre les membres de l'organisation. Ils avaient tout mis en oeuvre pour éviter au maximum de prolonger les débats tard au soir, ce qui aurait été considéré comme un signe de dissensions entre certains membres du cartel. De nombreux experts s'accordent à dire que la réunion extraordinaire d'Oran avait lancé un message fort au marché.

Hier, du côté des marchés pétroliers, les cours des hydrocarbures, qui avaient commencé à se ressaisir timidement dans la matinée en dépassant légèrement les 47 dollars le baril de brut, ont subitement chuté de 2,46 dollars. Un prix de baril loin des espoirs des membres de l'Opep, qui veulent au moins atteindre le seuil des 70 dollars.

Du côté des experts présents à la réunion d'Oran, on avance que cette nouvelle tendance est conjoncturelle. «Les cours resteront volatils au cours de ce mois à cause de l'importance de l'excédent des réserves mondiales et de la récession économique qui affecte les économies des pays de l'OCDE», soutiennent de nombreux experts interrogés en marge de cette réunion. La nouvelle baisse record du cartel est la plus importante de l'Opep depuis l'introduction du système des quotas en 1982.


Quotidien d'Oran

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Baisse spectaculaire de l'or noir. Il est à 35 dollars le baril

l'éditorialiste vedette de l'économiste Mutation
Il y a quelques semaines, en pleine tempête financière mondiale, Dominique Strauss-Kahn avait laissé son bureau à la tête du FMI pour venir en Afrique du Nord dire, avec toute la diplomatie possible, tout le mal qu’il pensait de ces gouvernements qui raisonnent encore comme on raisonnait au XIXe siècle.
Au XIXe siècle, la puissance d’un pays reposait sur la faiblesse de ses voisins. Logique: la révolution industrielle, qui s’était mise à fabriquer des biens comme on n’avait jamais vu, n’avait pas encore modifié les façons de comprendre les enjeux stratégiques. Mais depuis, l’intelligence humaine a fait son chemin: on s’est enfin aperçu que la puissance du voisin, loin de faire la faiblesse d’un pays, fait son dynamisme, sa force… et donc logiquement, l’amélioration du sort des gens… Ce qui est la seule chose qui doit compter dans n’importe quelle stratégie économique.
Certes, par politesse ou par politique, on dit quelquefois le contraire. Mais soyons raisonnables: qui de Tanger ou de Lagouira a le plus de chances de se développer grâce à son voisinage? Et ce pour le plus grand bénéfice de ce voisinage!
Bien sûr, cela vaut aussi pour le Maghreb, comme pour le sud de la Méditerranée: le dynamisme économique du Maroc ne peut pas nuire à l’Algérie, pas plus que la richesse gazière de l’Algérie ne peut nuire ni au Maroc, ni à la Tunisie. Fort heureusement, les gènes politiques marocains ont muté: ils ont oublié qu’ils avaient raisonné autrement. Reste notre voisin.On le sait par expérience: quand le pétrole est cher, il est quasiment impossible de discuter avec lui des vrais enjeux stratégiques régionaux, puisque ses recettes extérieures le dispensent de faire les réformes intérieures nécessaires à la mutation de ses propres gènes.
La baisse du pétrole ouvre aujourd’hui une fenêtre d’opportunités stratégiques. Il faut tout faire pour en tirer profit, pour le bien de la région.

Nadia SALAH

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L’Algérie est en mesure d’assurer le financement de son développement durant cinq ans même avec un pétrole à 20 dollars le baril selon Ahmed Ouyahia.

jeudi 25 décembre 2008.

Le Premier ministre Ahmed Ouyahia a répondu hier à certains détracteurs qui doutent de la capacité du pays à financer le programme quinquennal 2009-2014 doté de 150 milliards de dollars, assurant que l’Algérie pourra financer ce programme même avec un baril de pétrole à 10 dollars ». Interrogé sur le sujet, hier en marge des travaux du Conseil de la nation, Ahmed Ouyahia a répondu par l’affirmative. « Absolument, oui, cela (le financement du plan, NDLR) sera fait », a-t-il répondu avec le sourire, soulignant : « Nous procéderons avec l’argent dont nous disposons. » Il a tenu à répondre à M. Abderrahmane Mebtoul, qui trouve, a dit Ouyahia, « des contradictions et des anomalies dans ce que nous disons ». « Il (Mebtoul, NDLR) dit que Sonatrach prend 15 milliards de dollars des recettes. Oui, mais il faudrait qu’il lise la loi sur la monnaie et le crédit qui fait obligation à Sonatrach de [tout] déposer du premier jusqu’au dernier dollar à la Banque d’Algérie », a-t-il expliqué, précisant que « Sonatrach dispose de 1 300 milliards de dinars dans les banques ».
Secundo, a-t-il poursuivi, « j’ai dit que l’Algérie dispose de 138 milliards de dollars de réserves de change ; nous tiendrons 5 ans, et nous tiendrons 5 ans à 20 dollars le baril. Parce que nous ferons 19 milliards de recette avec un baril à 20 dollars. Même à 10 dollars le baril, l’Algérie fera 10 milliards de recettes tout de même. Donc, il y a les moyens de faire », a-t-il tranché, expliquant qu’« il faut le dire parce qu’il faut que l’espoir règne ». Toutefois, le Premier ministre préconise la prudence et l’attention. « Ce n’est pas la chute du prix du baril qui est grave, c’est la fin du baril qui sera tragique, et ce ne sera pas dans un siècle », a-t-il en effet averti.
Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant

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168[Algérie] Le baril à 40 dollars, une certitude ?à 50 ça irait très mal ! - Page 7 Empty LA FIN ANNONCÉE DU PÉTROLE Jeu 15 Jan - 0:15

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Que doit faire l’Algérie?

15 Janvier 2009 -

«L’explication probable de l’incapacité des nations industrielles à prévoir la crise pétrolière qui va se déclencher est sans doute la durée extraordinairement courte de la civilisation du pétrole. Les enfants du pétrole ont tendance à oublier combien cette période a été brève.»

Denis Hayes, directeur du Solar Energy Research Institute du Colorado

Il ne se passe pas de jour sans que l’on trouve une publication sur la fin annoncée mille fois, du pétrole. Dans le jargon pétrolier on parle d’un maximum de production au-delà duquel cette production décline. C’est le peak oil ou pic pétrolier Le peak oil, écrit Fatih Birol économiste en chef à l’Agence internationale de l’énergie, est l’un des concepts les plus controversés.

Il y a ceux qui pensent que nous avons pour 30 ans avant de l’atteindre et ceux qui disent que nous l’avons atteint. Pour l’AIE, le plateau sera atteint autour de 2020. Peter McCabe, géologue pétrolier (Csiro), pense qu’«il faut tenir compte du développement de nouvelles technologies pour extraire du nouveau pétrole à partir des anciens champs. Il pense qu’il faut ajouter encore 30 ans».

«Je ne sais qui a raison en termes d’échelle, 11 ans ou trente ans», écrit Fatih Birol qui, faut-il le rappeler, est économiste en chef à l’AIE. Ce n’est pas «si nous attendons le pic», la question est «quand» et si nous ne sommes pas prêts quand il arrivera, ce sera la fin de la civilisation, telle que nous la connaissons. Nous devons nous préparer au pire en nous préparant pour dans 10 ans (1)

L’état pétrolier du monde donne le vertige: notre planète consomme actuellement un milliard de barils tous les douze jours et donc plus de 30 milliards de barils par an. Soit l’équivalent d’un gisement géant tous les 12 jours. S’il existe une véritable folie des hommes, elle tient à leur aveuglement.

Une conversion en litres frappe davantage encore l’imagination. Un baril de pétrole équivaut à 159 litres et nous consommons chaque jour 85 millions de barils, soit 13 milliards de litres. Il y a moins de cinquante ans, les trois quarts de l’énergie du monde provenaient encore du charbon et 16% seulement du pétrole.

En 1950, le charbon en fournissait encore 60%. C’est dans les deux décennies qui ont suivi que le pétrole a pris son élan pour dépasser le charbon dans les années 1960 (en 1967 exactement).(2)

Le pic de Hubbert
Nous sommes arrivés à la fin de la croissance de la production mondiale de pétrole, ce qu’on appelle le pic de production (peak oil) ou pic de Hubbert. Le géologue Hubbert avait calculé en 1956 que le maximum de la production pétrolière aurait lieu en 1970 aux Etats-Unis, ce qui s’est réalisé. De nombreux pays ont déjà atteint leur maximum de production.

A partir de l’année prochaine, la production mondiale de pétrole va décroître à un rythme de plus en plus élevé, que ce pétrole soit «conventionnel» et facile à extraire ou qu’il s’agisse de pétrole dont les conditions d’extraction sont difficiles, très coûteuses, techniquement risquées et aléatoires, très coûteuses aussi pour l’environnement.

Les variations de prix du pétrole au cours des prochaines années, en hausse ou en baisse, ne seront qu’un épiphénomène. L’évolution sur longue période sera une augmentation constante des prix à mesure de la rareté croissante du pétrole.

Divers facteurs économiques (récession), climatiques (hivers doux) ou autres peuvent soit retarder le moment de ce déclin, soit conduire à une fluctuation en forme de «tôle ondulée» du maximum de la production. Dans les deux cas, le répit serait de quelques années, mais la décroissance serait ensuite plus accentuée.

En fait la courbe de Hubbert représentative de la croissance puis du déclin de la production est une courbe en cloche, proche d’une courbe de Gauss. Dans la réalité, cette courbe sera sans doute asymétrique à cause de la surexploitation des gisements due à une forte demande.

Avec une décroissance progressive de 1%, puis 2%... 5%, nous aurions une production limitée à 80% dans 12 ans et à 50% dans 20 ans. Le volume des nouvelles découvertes est depuis longtemps inférieur à celui de la production.

Les champs de pétrole découverts sont de plus en plus petits alors que les champs géants en exploitation sont en fin de vie. Le maximum de découvertes a été atteint en 1962. Depuis 1981, le volume produit chaque année est supérieur à celui des nouvelles découvertes. Actuellement, le volume produit est 3 à 4 fois supérieur au volume découvert.

Pour les géologues de l’Aspo: l’Association pour l’étude du pic pétrolier, Les chiffres concernant l’ampleur réelle des réserves pétrolières mondiales sont faux, quand ils émanent des pays producteurs ou des compagnies pétrolières. Une véritable conspiration du silence et du mensonge.

Les producteurs exagèrent le niveau de leurs réserves, accroissant ainsi leur influence et leur poids financiers. Les compagnies pétrolières, en faisant de même, envoient un message rassurant à leurs investisseurs quant à leur profitabilité. Les gouvernements des Etats consommateurs, en fermant les yeux, évitent l’impopularité.

De plus, le prix du pétrole payé par les consommateurs constitue un véritable transfert de richesses pour les Etats, à travers les taxes. En France, leur montant sur le pétrole, si on ajoute la TVA, dépasse 75% du prix à la pompe.

En examinant attentivement les chiffres publiés officiellement sur les réserves prouvées, on s’aperçoit que: les réserves totales des pays de l’OPEP ont connu une croissance vertigineuse de plus de 65%, passant de 467,3 milliards de barils en 1982 à 771,9 milliards en 1991. Sans qu’aucune découverte d’importance ne justifie cette hausse de plus de 300 milliards de barils.

Cette augmentation coïncide avec un nouveau système de quotas mis en application en 1986 par l’Opep. Grâce à lui, les réserves prouvées de l’Arabie Saoudite passent de 169 à 260 milliards de barils, tandis que celles du Koweït augmentent de près de 50%. Pour l’émirat d’Abu Dhabi, les 30 milliards de barils déclarés en 1985 se transforment en 92 milliards en 1988.

Quant à l’Irak, les 49 milliards de barils de 1985 deviennent 100 milliards en 1988. Par un simple jeu d’écriture, un artifice comptable sans rapport avec la réalité, les pays de l’Opep trouvent ainsi le moyen d’augmenter leurs revenus en exportant plus.

Téhéran a publié en 2003 une réévaluation de 35,7% de ses réserves, les portant de 96,4 milliards de barils à la fin 1999 à 130 milliards à la fin de 2002. Pour les autorités iraniennes, cette réévaluation phénoménale serait justifiée par l’amélioration du taux de récupération de pétrole. Un argument qui suscite une profonde incrédulité chez tous les experts.

Ces exagérations sont d’autant plus faciles que les réserves prouvées sont inventoriées par les Etats producteurs et les compagnies pétrolières, sans aucun contrôle extérieur. De plus, ces chiffres sont publiés chaque année par les deux annuaires de référence du monde pétrolier, BP Statistical Review et Oil and Gas Journal, qui ne s’interrogent jamais sur la fiabilité et la réalité de ces informations.

Selon le géologue Colin Campbell, de l’Aspo qui a travaillé pour Texaco, BP et Aramco, 46% des ressources actuelles déclarées par les principaux pays de l’Opep sont «douteuses» sinon «fausses». Et face à cette réalité, les gouvernements sont, selon lui, pathétiquement mal informés et mal préparés.

La falsification des données officielles sur les réserves de pétrole encore disponibles est générale et systématique. Campbell affirme: «Si les chiffres réels étaient connus, ce serait la panique sur les marchés financiers.» Les tensions futures découleront du tarissement des réserves disponibles qui coïncide avec un accroissement sans précédent de la consommation, notamment en provenance de la Chine et de l’Inde malgré la récession, la consommation continuera de croitre à environ 1,5% /an.

Ce qui nous amènera à près de 120 millions de barils en 2030.
L’AIE a révisé légèrement à la baisse ce chiffre. Il n’empêche que cela ne sera pas facile à trouver ces 35 millions de barils /jour avec un prix du pétrole aussi dérisoire qui condamne tout investissement notamment dans les puits de pétrole non conventionnels (Off-shore profond, sables bitumineux).

Il n’y aura qu’au Moyen-Orient (Arabie Saoudite) où les puits sont rentables car leur coût de production est inférieur à 10 dollars. Ce n’est pas le cas de certains puits en Algérie, où la dépletion nécessite des investissements en récupération secondaire et tertiaire avec des coûts de revient du baril de l’ordre de 20 dollars.

Christian de Margerie, le patron de Total a bien raison de penser que «Nous serions bien contents si on arrivait à 100 millions de barils/jour en 2030» Chaque jour, pour un baril de découvert, six barils sont consommés.
On constate une véritable ambivalence au sein des pays industrialisés. Selon que l’on parle uniquement d’énergie.

C’est l’affolement et la course vers l’abîme de la production et à la consommation débridée pour maintenir la civilisation en l’état. «Le niveau de vie des Américains n’est pas négociable, disait George Bush». Si on parle climat, les «mêmes décideurs» mettent une autre question, celle de l’Apocalypse par les changements climatiques.

C’est un fait que depuis 1997, la donne a un peu changé: outre le fait que l´humanité tout entière a pris conscience que la Terre est en danger. Selon les scientifiques, pour limiter le réchauffement à 2°C, il faudrait diviser par deux, les émissions de GES d´ici 2050 (80% pour les pays industrialisés). Or, le protocole de Kyoto ne prévoit qu´une baisse de 5% des émissions de gaz à effet de serre dans les 38 pays les plus industrialisés pour 2008-2012.

A titre d´exemple, un Américain envoie 20 tonnes de C02 dans l´atmosphère contre 8 tonnes par un Européen et 2 tonnes pour un Chinois. Un rapport publié par le National environmental trust (NET) indique que de nombreux états américains émettent individuellement plus de gaz à effet de serre (GES) que des centaines de nations en développement réunies.

Le rapport, intitulé «Taking responsibility» («Prendre ses responsabilités»), compare les émissions annuelles des Etats à celles des pays en développement et des pays développés. Les Etats-Unis émettent 29% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, contre 23% pour l´ensemble des pays en développement.

42 Etats américains émettent plus de C02 que 100 pays en développement. Même le Wyoming, l´Etat américain ayant la plus faible densité de population avec 510.000 habitants, émet plus de CO2 que 69 pays en développement où vivent 357 millions de personnes. Ainsi, le rapport indique que l’Etat du Texas émet plus de CO2 que le Royaume-Uni, où vivent près de 3 fois plus de personnes.

Le Texas rejette également plus de CO2 que l´Italie, que la France ou que 116 pays en développement. La Californie, le deuxième Etat américain le plus pollueur, émet plus de GES que le Brésil, qui compte presque 5 fois plus d´habitants, ou que 106 pays en développement.(3). ´´Il est temps de faire la paix avec notre planète´´, a dit Al Gore.

Que faut-il faire en face de cette fin inéluctable de pétrole et d’affolement du climat. Un mot, un seul, le développement durable décliné sous toutes ses formes. A titre d’exemple, dans l’agriculture il faut changer totalement de paradigme. Bruno Parmentier, directeur de recherche agronomique pense qu’il y a eu un renversement philosophique entre les deux dernières générations.

Pour ma génération, dit-il, «agriculteur, c’était dominer la planète. Les jeunes, eux, sont fiers de la respecter. On a longtemps enseigné ce qu’on appelle maintenant "l’agriculture productiviste". Aujourd’hui, on essaie de rénover complètement nos cours avec l’idée que l’agriculture du XXIe siècle doit être construite sur d’autres fondamentaux. Il faut former les inventeurs d’une nouvelle agriculture et non pas des imitateurs de l’agriculture de papa».(4)

Ni la pile à combustible, ni les biocarburants ne seront une solution comme certains rêveurs l’imaginent pour remplacer le pétrole. Les biocarburants ne sont guère une solution eux aussi car leur production nécessite une utilisation importante de carburant (tracteurs, moissonneuses...) et d’engrais (à base de produits pétroliers).

Qu’en est-il de l’Algérie? Il y a un consensus pour dire que les réserves de l’Algérie seraient de 1,7 milliard de tonnes (tout HC sauf gaz naturel). Avec une production annuelle de 75 millions de tonnes. A production constante, nous aurons si nous ne devons tenir compte que de ce qui est prouvé, pour 25 ans. La compagnie nationale fait chaque année des découvertes seules ou en partenariat.

Pour l’année 2007, 20 ont été faites, 8 en effort propre, 12 en partenariat. Pour maintenir ce chiffre de 25 ans constant voire le revoir à la hausse, il faut que le volume de découvertes annuelles soit égal à celui de la production annuelle.
On pense que ce chiffre est en fait plus faible. Cela veut dire que nous consommons inexorablement une partie des réserves. Selon toute vraisemblance, vers 2030 il se posera un sérieux problème pour l’approvisionnement énergétique en Algérie.

L’affaire de tous

Doit-on continuer comme cela et ne rien laisser aux générations futures, nous contentant de manger la rente? «Ragda ou tmanger» dirions-nous avec une expression du terroir! Ou devons-nous inventer un modèle énergétique, qui devra aboutir à un «bouquet énergétique» qui fait appel notamment aux énergies renouvelables non pas de façon anecdotique comme c’est le cas actuellement, mais un véritable Plan Marshall qui crée des milliers d’emplois de ces universitaires par dizaines de milliers désoeuvrés qui ne penseront pas à s’évader par le visa ou la barque.

Il nous faut nous interroger si nous devons être les bons élèves de l’Occident et voler à son secours quand il nous le demande et sacrifier l’avenir des générations futures par cette production incompréhensible qui dépasse de loin nos capacités d’absorption financière. Encore une fois, notre meilleure banque, c’est notre sous-sol.

On l’aura compris, la stratégie énergétique de l’Algérie est à inventer, elle n’est pas de la responsabilité du seul ministère de l’Energie et des Mines, mais tous les départements ministériels sont, à des degrés divers, concernés même les ministères de l’Education et des Affaires religieuses qui peuvent contribuer par une prise de conscience aux économies d’énergie

(*) Ecole nationale polytechnique

1.Fatih Birol. Oil-peak energy-IEA. The Guardian, 15 décembre 2008
2.Eric Laurent «La face cachée du pétrole» on nous ment sur les réserves, 12 janvier 2008
3.William Bolle: Réussir «Bali» htpp//www.developpementdurable jounal.com 22-11-2007
4.Louise Allavoine, Ne pas imiter l’agriculture de papa» Entretien avec Bruno Parmentier, directeur du Groupe ESA. www-planète-terra.fr 17-12-2007

Pr Chems Eddine CHITOUR (*)

http://www.marocainsdalgerie.net

169[Algérie] Le baril à 40 dollars, une certitude ?à 50 ça irait très mal ! - Page 7 Empty la belle, la rebelle… Mar 27 Jan - 2:01

Sidhoum

Sidhoum

la belle, la rebelle…

Dans ce post, je veux tenter d’expliquer les dessous du récent toboggan vertigineux du marché du pétrole…

Beaucoup de gens sont convaincus que le géant du monde du pétrole est Exxon alors qu’en réalité c’est Morgan Stanley et autres requins similaire de Wall Street. Nous nous rappelons tous de cette période folle ou les prix du Pétrole, Farine, Riz, etc…ont tous augmenté d’une manière folle et inouïe.

Ceci est dû à un changement qui s’est discrètement produit pendant la présidence du pygmée mental qui a ruiné les USA. Traditionnellement les produits que j’ai cité plus haut étaient vendus dans un marché similaire a celui de la bourse de NY, mais qui s’appelle future commodity market et qui se trouve à Chicago. Le prix du pétrole, du riz, du mais, du cuivre, etc..(appelés commodity) étaient décidé dans cette bourse selon l’offre et la demande.

L’arrivée à la maison blanche du pygmée mental du Texas a ouvert la porte a tous les bandits de la nation et de Wall Street. A cette époque la ENRON, la 7ième firme US la plus puissante et très proche de Bush, a convaincu le gouvernement de diluer les règles du Jeu dans le future commodity market. En vérité, ENRON voulait créer un marché parallèle de commodity qu’elle contrôlera secrètement. Nous avons tous vu le résultat désastreux. Le prix de l’électricité a mystérieusement triplé en Californie et les pénuries devenues fréquentes et bizarres. Une fois qu’ENRON a coulé et ses PDG Bandits en prison, les rats d’ENRON expert dans la manipulation du future commodity market se sont tournés vers le marché de Chicago. En l’espace de quelque mois, il y eu une injection inouïe et soudaine de $300 milliards (venant de Wall Street) destinée à envahir ce marché jusque la, utilisé par ceux qui consomment directement ces produits (c a d qu’une compagnie Aérienne achète et vend le pétrole, une compagnie qui fabrique des gâteaux acheter et vend la farine, etc…).

Les rats d’ENRON ont réussi (parce que le Pygmée mental dormait à la maison Blanche), a crée artificiellement une pénurie de pétrole et d’autres produits de consommation alors que les chiffres même du Gouvernement US (département de l’Energie) publiait un rapport décrivant un surplus mondial du pétrole. Les économistes n’en croyaient plus leurs yeux. Le marché était devenu fou et ne suivait plus la loi de l’offre et de la demande. Le prix a grimpé $25/baril en 1 jour, chose qui ne s’est jamais produite durant TOUTE l’histoire du pétrole. Actuellement les prix de tous les produits fluctuaient d’une manière dingue et bizarre. Ceci s’est répercuté partout dans le monde (les pays pauvres étant les plus affectés). C’était en réalité dû aux bandits affreux de Wall Street qui, pris de panique après la crise des Subprime, ils se sont rués vers le future commodity market a Chicago pour profiter durant ces derniers mois de l’administration de l’Idiot du Texas.

Tout comme la crise des Subprime, the future commodity market s’est écroulé et le prix du pétrole est revenu (en moins de 3 mois) a $40 qui est son prix normal. L’Arabie Saoudite voudrait le voir à $70, mais avec tous les efforts du monde, elle n’y arrivera pas parce que la belle, la rebelle loi de l’offre et de la demande punit sans pitié tous ceux qui, durant l’histoire, ont tenté en vain de la tromper.

clairefontaine1963

clairefontaine1963

galak yalamzaouwak man bara ache khbarak man dakhal:

tout à fait d'accord, un reportage ce soir sur la 5 montrera la monstruosité de l'Amérique, même sur sa population, alors comment espérer d'eux qu'ils soient intéressés par autre chose que le profit, on arrive à comprendre la guerre du pétrole,il n'y a pas si longtemps qu'on est tributaire de l'or noir, mais avant on s'en passait, on pourrait donc envisager de s'en passer à nouveau grâce aux énergies renouvelables, donc le temps reste un facteur essentiel pour gagner un max de dollars, mais jouer avec la famine de peuples dépendants et pauvres, c'est un crime contre l'humanité. quand on regarde les prix même chez nous cela devient dur même pour beaucoup d'européen, mais d'autres meurt à cause de ça, ce sont des monstres.

Sidhoum

Sidhoum

L’ironie superbe, ya mon frère Clair, c’est que tout ce bordel fut crée par ceux-la même qui se sont voulu moralisateurs et hyper-religieux. Ils nous ont crée ENRON, la crise des Subprime cambriolant ainsi le monde entier, la honte d’AbuGhraib de Guantanamo, les crises bancaire, de la bourse de NY et celle future commodity market, etc…

La seule lueur d’espoir dans tout ça, c’est qu’ils ont, de leurs propres mains, martelé le denier clou sur le tombeau de la "Trickle-down economics’ theory " qui autrefois avait même épaté Hassan II (du temps de Reagan, laisser les riches s'enrichir car les miettes descendront vers le pauvre et amélioreront ainsi sa vie).


Ce genre de capitalisme (sauvage et prédateur) est mort et enterré a jamais et les évangélistes ne pourront jamais, mais alors jamais reprendre le pouvoir comme ils l’ont fait avec le pygmée mental du Texas.

clairefontaine1963

clairefontaine1963

ya khouya sidhoum:
Je suis un peu sous le choc quand on analyse l'amérique d'aujourd'hui et même si on le sais qu'il y a des pauvres, on et loin d'imaginer que des gens puisse vivre ce cauchemar perpétuel. et savoir que le nain n'est plus là donne une certaine consolation.
Hyper religieux ne veux pas dire croyants sincères et chaleureux! au contraire, c'est sous couvert de la religion que les plus grands crimes sont commis, "c'est Dieu qui l'a dit"!!!!, ben voyons!!!!!!pourquoi pas. Se cacher derrière Dieu pour commettre des forfaits, ce n'est pas nouveau, c'est vieux comme le monde!!!! le nain et ses acolytes en ont certes tirés profit, mais tu sais mon frère, argent ou pas argent, quand tu te couches pour la dernière fois, l'argent, reste! je ne souhaite que la justice! ce soir j'ai regardé l'émission sur New-York et ses catacombes ou vivent parfois depuis + de vingt ans les exclus de l'amérique, entre autres d'ancien soldats du Vietnam, déboussolés par l'épreuve de cette sale guerre, des femmes seule au monde, des hommes, des enfants y ont même vécu. ils vivent aux milieux des ratons laveurs porteur de la rage,des rats, des gravats, dans l'humidité, le froid, la solitude, des gens vivent dans ce qu'on appelle" les tunnels du peuple des ténèbres! des caches insoupçonnées, des vie impensables, des destins tragiques, une ignorance totale des gens du dessus de ce qui se passe sous leurs pieds.Au royaume de l'exclusion la place ne manque pas!!!!
avec l'attentat du 11 septembre, ces laissés pour compte ont été délogés de force, sous prétexte que des terroristes ce cachaient peut-être au milieu d'eux. depuis certains d'entre eux ont repris possession des lieux quand j'ai vu ce reportage, j'ai pensé à l'apocalypse, comment peut-'ont accepter que l'Amérique, qui soit disant est une nation fervente et si prospère, si forte de conseils, si forte de morale, puisse accepter que des hommes, des femmes voir même des enfants, vivent comme des rats dans des égouts, le nain satanique que Dieu va le récompenser à son heure, comme l'ex-président boukharouba et beaucoup d'autres despotes égoïstes et cruel, avide de pouvoir et de richesses, pauvres sots qui ont oubliés la justice divine!!! Eux qui ne vois pas les pauvres fouiller dans les poubelles pour composer leurs repas quotidiens!!!!!
J'ai appris que la France reste une image de rêve pour beaucoup d'américain alors que je croyais au rêve américain.
On parle beaucoup du tiers monde, de l'Afrique souvent déchirée par des guerres fratricides, on arrive à comprendre que la misère règne à cause des rigueurs du climat, mais là!!!pour moi, c'est monstrueux, inhumain, intolérable, et ce qui me choc plus encore c'est de voir que malgré une misère extrême, d'autres nains sataniques tirent profit de cette misère en leur vendant des drogues,ou en leur faisant ramasser des cannettes vide en métal au profit de la mafia russe!!!! comme on dit, y'a pas de petits profits, il n'y a que des profits et les petit ruisseaux font les grandes rivières, je conclurai en disant que parfois, la nature reprends ses droits et que la rivière déborde!!!!
chez nous aussi, on est pas innocent,notre société de consommation est un rouleau compresseur de la misère,
nous jetons ce qui pourrait nourrir des millions de personnes, nos médicaments sont incinérés à cause des commerces illicites de médicaments, et de la main mise des puissances pharmaceutiques qui décident qui peut vivre et qui peut mourir!!!! le monde est bien malade, il serait tant que la justice reprenne ses droits et soit au service des pauvres et innocents.
Bon, d'accord, je suis énervé ce soir par la "non assistance à personne en danger", peut-être à cause des épreuves que j'ai moi-même traversé, qui comme tant d'autres à vécu cette exclusion, cette descente aux enfers, nos catacombes à nous c'était des tentes, nos ratons laveurs, c'étaient les chiens errants, nos poubelles à nourriture les sous emplois!!!! j'ai aujourd'hui la chance de vivre en rance et je remercie Dieu chaque jour pour cela!!!! moins puritaine, mais plus humaine. A Londres on trouve même des sectes sataniques dans les catacombes, chez les soviétiques, les gens trouvent refuge dans d'ancien réservoir d'eau chaude, à Naples les sans papiers commoriens pullulent dans les sous sols, au Maroc, des enfants sont laissés en pâture dans les rues de nos cités, en Algérie les religieux fanatique ont terrorisés le pays par leurs actes barbares, les politiques ont eux le même comportement que le nains américains, le nouveau nain algérien n'est qu'un homme paille au service de ses maîtres. le monde entier souffre, que Dieu ai pitié de nous!!!! wa salam.

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