Ghazaouet : Ces enfants de la décharge publique !
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Ghazaouet : Ces enfants de la décharge publique !
Ils passent leur journée, de l’aube au crépuscule, à fouiller, avec leurs mains nues ou à l’aide d’un bâton, les montagnes d’ordures à la recherche de ferraille.
Ils sont de plus en plus nombreux, ils sont jeunes et ils ont élu domicile à la décharge publique d’Addas. Celle-ci est devenue leur lieu de travail. Ils passent leur journée, de l’aube au crépuscule, à fouiller, avec leurs mains nues ou à l’aide d’un bâton, les montagnes d’ordures à la recherche de ferraille. Puis, ils revendent leur récolte pour une bouchée de pain à ces camionneurs qui sillonnent à longueur de journées les ruelles des quartiers périphériques de la ville. En cette période de grande chaleur, les immondices cuisent sous le soleil et il se dégage du site des odeurs pestilentielles qui collent à ces enfants. Les émanations suffocantes qui s’en dégagent ne semblent nullement les déranger. D’ailleurs, même cette meute de chiens errants et affamés qui fréquente aussi ce site ne semble pas effrayer ces mornes. Bien au contraire, ils se sont liés d’amitié avec cette populace canine. Aussi, le site est mal saint, ce qui expose ces gamins à de grands risques de différentes maladies. Ces enfants ne sont pas à l’abri d’une quelconque contamination. En effet, en fouillant les ordures, il n’est pas exclu de se faire piquer par des seringues contaminées. Et même la ferraille rouillée qu’ils manipulent à longueur de journées est un danger permanent qui guette ces bambins. On a l’impression que ces enfants sont immunisés contre toutes agressions externes.
Par O. El. Bachir
El watan
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Ghazaouet : Ces enfants de la décharge publique !
Ils passent leur journée, de l’aube au crépuscule, à fouiller, avec leurs mains nues ou à l’aide d’un bâton, les montagnes d’ordures à la recherche de ferraille.
Ils sont de plus en plus nombreux, ils sont jeunes et ils ont élu domicile à la décharge publique d’Addas. Celle-ci est devenue leur lieu de travail. Ils passent leur journée, de l’aube au crépuscule, à fouiller, avec leurs mains nues ou à l’aide d’un bâton, les montagnes d’ordures à la recherche de ferraille. Puis, ils revendent leur récolte pour une bouchée de pain à ces camionneurs qui sillonnent à longueur de journées les ruelles des quartiers périphériques de la ville. En cette période de grande chaleur, les immondices cuisent sous le soleil et il se dégage du site des odeurs pestilentielles qui collent à ces enfants. Les émanations suffocantes qui s’en dégagent ne semblent nullement les déranger. D’ailleurs, même cette meute de chiens errants et affamés qui fréquente aussi ce site ne semble pas effrayer ces mornes. Bien au contraire, ils se sont liés d’amitié avec cette populace canine. Aussi, le site est mal saint, ce qui expose ces gamins à de grands risques de différentes maladies. Ces enfants ne sont pas à l’abri d’une quelconque contamination. En effet, en fouillant les ordures, il n’est pas exclu de se faire piquer par des seringues contaminées. Et même la ferraille rouillée qu’ils manipulent à longueur de journées est un danger permanent qui guette ces bambins. On a l’impression que ces enfants sont immunisés contre toutes agressions externes.
Par O. El. Bachir
El watan