Familles de disparus
Sit-in devant le CNCPPDH
L’ONG algérienne SOS disparus organise aujourd’hui un sit-in devant le siège de la Commission nationale consultative pour la promotion et la protection des droits de l’homme (CNCPPDH, officiel), à Alger.
Cette manifestation commémore le dixième anniversaire des sit-in hebdomadaires, chaque mercredi, des familles de disparus. « Ce rassemblement exprime la nécessité de faire vivre la mémoire des hommes et des femmes disparu(e)s du fait des agents de l’Etat durant la décennie noire. Il exprime aussi la lutte contre le déni de justice auquel sont actuellement confrontés les proches de disparu(e)s », explique un communiqué de SOS disparus. « A l’occasion du 46e anniversaire de l’indépendance de la République algérienne, les familles de disparu(e)s entendent manifester leur désarroi et leur colère face à l’impensable, à l’odieux stratagème imaginé par le gouvernement algérien pour clore le dossier des disparu(e)s sans que la vérité ne soit révélée et sans que justice ne soit faite », ajoute le communiqué.
A cette occasion, l’ONG explique que « la politique d’indemnisation proposée par la charte pour la paix et la réconciliation nationale consiste à tenter d’enterrer les disparu(e)s en fournissant des jugements de décès alors même qu’aucune enquête effective sur le sort qu’ils ont subi n’a été diligentée. Avec un tel jugement prononcé sans âme et conscience, les familles peuvent prétendre à une indemnisation dont le montant est dérisoire, mais ce à condition qu’on ne leur oppose pas leurs revenus trop élevés dès qu’ils excèdent 10 000 DA par mois ». SOS disparus indique que les familles de disparus « n’ont pas renoncé à la vérité et ne sont pas résignées à subir l’humiliation que leur inflige la République indépendante d’Algérie. Maintenant que l’Etat a délivré les jugements de décès, les familles veulent savoir si effectivement tous les disparus sont morts – comme le clame depuis des années le président Bouteflika – pour qu’enfin cesse cette lancinante torture morale qui les afflige ».
Par Adlène Meddi
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Voir aussi...
Edition du 15 octobre 2004
La vérité pour dépasser la crise
AFFAIRE DES DISPARUS
Edition du 15 août 2005
Texte intégral du discours prononcé hier par le du corps électoral au référendum sur le projet de président Bouteflika à l’occasion de la convocation charte pour la paix et la réconciliation nationale
Edition du 22 août 2007
« La maladie du Président doit être abordée
Me Ali-Yahia Abdennour revient
Edition du 13 mai 2005
« Amnesty International est victime de sa culture »
Me Miloud Brahimi (Avocat, professeur de droit)
Edition du 7 janvier 2007
L’Etat tragique : l’instant du danger. (1re partie)
Edition du 8 décembre 2004
« C’est vrai, il y a des abus ! »
FAROUK KSENTINI. Président de la Commission des droits de l’homme
Edition du 2 décembre 2007
« Bouteflika a fait de l’Algérie une nation en sursis »
Saïd Sadi. Président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD)
Edition du 5 mai 2007
a-t-elle encore sa place dans notre législation ?
La peine de mort
Edition du 30 mars 2005
L’armée coloniale tue et déporte
La répression de la grande insurrection de 1871
Edition du 6 octobre 2004
ALI HAROUN, RESPONSABLE À LA FÉDÉRATION DE FRANCE, MEMBRE DU CNRA
GUERRE D’ALGERIE
Sit-in devant le CNCPPDH
L’ONG algérienne SOS disparus organise aujourd’hui un sit-in devant le siège de la Commission nationale consultative pour la promotion et la protection des droits de l’homme (CNCPPDH, officiel), à Alger.
Cette manifestation commémore le dixième anniversaire des sit-in hebdomadaires, chaque mercredi, des familles de disparus. « Ce rassemblement exprime la nécessité de faire vivre la mémoire des hommes et des femmes disparu(e)s du fait des agents de l’Etat durant la décennie noire. Il exprime aussi la lutte contre le déni de justice auquel sont actuellement confrontés les proches de disparu(e)s », explique un communiqué de SOS disparus. « A l’occasion du 46e anniversaire de l’indépendance de la République algérienne, les familles de disparu(e)s entendent manifester leur désarroi et leur colère face à l’impensable, à l’odieux stratagème imaginé par le gouvernement algérien pour clore le dossier des disparu(e)s sans que la vérité ne soit révélée et sans que justice ne soit faite », ajoute le communiqué.
A cette occasion, l’ONG explique que « la politique d’indemnisation proposée par la charte pour la paix et la réconciliation nationale consiste à tenter d’enterrer les disparu(e)s en fournissant des jugements de décès alors même qu’aucune enquête effective sur le sort qu’ils ont subi n’a été diligentée. Avec un tel jugement prononcé sans âme et conscience, les familles peuvent prétendre à une indemnisation dont le montant est dérisoire, mais ce à condition qu’on ne leur oppose pas leurs revenus trop élevés dès qu’ils excèdent 10 000 DA par mois ». SOS disparus indique que les familles de disparus « n’ont pas renoncé à la vérité et ne sont pas résignées à subir l’humiliation que leur inflige la République indépendante d’Algérie. Maintenant que l’Etat a délivré les jugements de décès, les familles veulent savoir si effectivement tous les disparus sont morts – comme le clame depuis des années le président Bouteflika – pour qu’enfin cesse cette lancinante torture morale qui les afflige ».
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