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الجزائر: القضية التي أعدمت محمد بوضياف!
انور مالك
L’affaire qui était
derrière l'assassinat de Mohamed Boudiaf !
Anwar Malik
02/08/2008
Un jour quelqu’un
m’avait confié, c’était un confident du président assassiné Mohamed Boudiaf,
qui était de retour du Maroc à l’Algérie, pour présider le Conseil suprême de
l'Etat, immédiatement après le coup des généraux sur l’option populaire en
1992, et l'exclusion du Front de salut, qui a obtenu la majorité absolue au
premier Parlement pluraliste dans une législation démocratique du 26 Décembre
1991, ce coup d’état qui a plongé le pays dans une guerre civile sanglante…
Puisqu’il m’avait
raconté qu’un jour le président Mohamed
Boudiaf, avait convoqué un officier de
la sécurité présidentielle, et il lui avait demandé de lui réserver dans le premier avion qui se dirigeait vers le Maroc,et l’officier de
rétorquer pour le rappeler,principalement , qu’en tant que chef de l'État tu a un avion
présidentiel spécial que tu peu utiliser
à tout moment que tu le désire, mais
Boudiaf a retiré de sa poche une somme
d’ argent que lui remet en disant : Moi je vais voyager pour voir ma
famille, et cela sera à ma charge personnelle et non au détriment de l'État ...,et de lui
expliquer
que ses enfants lui
manquaient ardemment .
Pendant ce temps
Laârbi Belkhir accompagné du général Khaled
Nezar, demandait l’autorisation d’une
audience et il les recevra sans hésiter un instant,mais le président Boudiaf après les avoir salué a continué à parler à l'officier sur la
nécessité de voyager pour voir sa famille.
A cet instant Khaled Nezar qui suivait attentivement la discussion, qui s’est arboré d’une grande
docilité et de grands sentiments paternels et emphatiques ... intervient
en disant: "Monsieur le Président, nous devons examiner la question de
votre visite au Maroc,mais cela nécessite des arrangements au plus haut niveau
...
Monsieur le général,moi je vais rendre visite
à mes enfants répliqua le président, et je serai en visite chez moi et ça ne
sera pas une visite officielle.
Alors Nezar lui rétorqua: quelle que soit cette visite
elle sera considérée comme une visite d’un chef d’état au Royaume du Maroc.
Boudiaf demanda alors
à l’officier de se retirer , puis se
dirigea vers Khaled Nezar: Il faut que
je visite ma famille et mes biens ... !
Et à cet instant qu’intervient Laârbi Belkhir, qui a compris
que Mohamed Boudiaf persiste considérablement sur ce qu’il avait décidé, et
lui dit: sûrement tu vas visiter ta
famille, mais nous sommes soucieux de ta sécurité et ta sureté , puisque tu es buté
par les putschistes (cette phrase l’avait prononcée d’un langage des barbus).
Boudiaf suivait le dialogue du général ,qui s’est arrêté
longuement pour dénombrer les menaces
que peu risquer le président , et les répercussions du voyage du Président au
Royaume,en lui expliquant comment le
Mekhzen peu exploiter implacablement pour son profit cette visite,surtout en ce
qui concerne l’affaire du Sahara.
Et lorsque ce dernier avait cessé son discours,Boudiaf lui réponda
en disant : Moi Je ne veux pas que ma famille soit impliquée dans les questions politiques et les différents
des deux pays.
Aussitôt Khaled Nezar intervient :
Tu peu visiter le Maroc, mais de façon très secrète.
Et Boudiaf de lui
demander : Quelle est la solution à ton avis en ce qui concerne cette
visite secrète ?
Et Khaled Nezar de
répondre : Avant tout, je préfère que tu ramène toute ta famille à être présente
ici en Algérie, il n’est pas exigé qu’elle reste au Maroc.
Boudiaf en moqueur
d’articuler : et qu’on est-il de mon usine labà ?
Réponse : tu n'a pas besoin de cette
usine du tout, nous pourrons engager son sort à notre ambassade qui se chargera
à le vendre, et avec le montant qui te convient et que tu décides…?