Traduction complète de la déclaration du président de l'ADMEA au journal El-Massae . L'Ambassadeur de l'Algérie à Rabat le général Laârbi Belkheir a refusé, de recevoir une lettre des victimes de déplacement arbitraire de l'Algérie, pendant le sit-in de protestation qu'ils ont organisé sous l'égide de «l'Association marocaine pour la defense des victimes des déplacements arbitraires de l'Algérie».Dans une déclarartion à "El-Massae" Le président de l'association Mohamed El-Herouachi,a déclaré que les responsables de l'ambassade se sont comportés d'une grossièreté inappropriée qui n'honore pas un pays qui prétend être démocratique ,et qui prétend aussi être le locomotive du tiers monde ».
Et il a également affirmé que ce qui s'est passé démontre que l'Algérie n'est pas prête à faire face à cette question qui concerne des dizaines de milliers de victimes, et leurs enfants qui sont soit au Maroc ou à l'étranger.
L'association de la defense des victimes, a adressée le lundi des lettres aux ambassadeurs de la France, d'Allemagne, d'Italie, d'Espagne et des États-Unis, dans lesquelles elle demande d'intervenir auprés de l'ONU,afin de former une commission internationale chargée d'enquêter sur les crimes commis par le régime algérien contre les expulsés au cours des anées soixante et soixante-dix du siècle dernier.
Et de mettre la charnière commune "Sebkha" dans la banlieue de la ville algérienne d'Oran qui dépend de la municipalité Es-Sinia,sous la protecetion des Nations Unies,pour que le régime algérien ne puisse pas faire disparaitre les empreintes du crime.
El-Herouachi a expliqué que cette charnière commune est élaborée de plusieurs fosses où les victimes sont collectivement enterrés pendant des périodes distinctes,puisqe ce sont les cadavres des colons français qui y ont été mis en premier lieu suite aux massacres de ces derniers en 1962, avant d'être utilisés pour l'enterrement des Marocains qui ont été tués en 1963 suite à la guerre des sables entre le Maroc et l'Algérie .
Puis en 1965 après le coup d'Etat, du général Houari Boumedienne sur Ahmed Ben Bella, après avoir accusé certains Marocains résidant en Algérie de dévouement à ce dernier, et le dernier massacre contre les Marocains en Algérie selon El-Herouachi est survenu en 1975, au cours de l'organisation de la Marche verte at-il déclaré,puisque le régime Algérien avait déclaré qu'il va organiser une "marche noire" pour répondre au Maroc,et il avait expulsé le même nombre de participants dans la marche verte qui est de 375.000 personnes, de sorte il avait expulsé plus de 45 milles familles avec tous les membres de ces familles vers le Maroc.
El-Herouachi a précisé qu'à l'époque, des responsables algériens avaient mis à nu ce crime,puisque Hocine Aït Ahmed , Youssef Ben Khedda et Farhat Abbas ont émis tous ensemble une déclaration en Mars 1976 dans laquelle ils avaient dénoncé l'expulsion de ces Marocains du pays.
El Herouachi a mentionné que les exigences des victimes de la déportation est: --La réouverture de la frontière entre les familles séparées au Maroc et en Algérie pour être être réunis de nouveau..
-La restitution des biens aux éxpulsés avec le droit de disposition.
- Des excuses formelles de l'Etat Algérien aux victimes «parce que ces crimes ont effectués au nom de l'État algérien" et non pas au nom de Boumediene.
Enfin la mise à nu sur le sort inconnu qui à été reservé aux gens qui ont été enterré dans la fosse secrète de Sebkha.
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