Oran : Les colporteurs d'eau...en grève illimitée
par K. Assia
par K. Assia
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Les colporteurs d'eau d'Oran se sont donnés le mot d'ordre d'une grève illimitée qu'ils observent depuis hier, ainsi que par les propriétaires des points de prélèvement d'eau implantés à travers la commune de Bir El-Djir.
Un arrêt d'activité qui ne peut qu'engendrer son lot de désagréments dans une localité où l'expansion démographique bat son plein et où le manque d'eau se fait cruellement sentir dans certaines cités. Hier, les protestataires ont préféré « baisser rideau », après les dernières mesures prises par le gouvernement visant à réglementer le citernage. Au niveau de la localité de Bir El-Djir, plus d'une dizaine de propriétaires de puits ont opté pour un débrayage. A l'origine de cette décision, les propriétaires des points de vente ont été sommés de verser une taxe de l'ordre 40.000 DA par trimestre. « Devant l'incapacité, disent-ils, de se soumettre à cette nouvelle mesure », les propriétaires ont refusé d'approvisionner les camions citernes en eau potable, pénalisant ainsi des milliers de familles en cette saison des grandes chaleurs et où le raccordement à l'eau potable, dans certaines nouvelles cités, n'a pas encore été finalisé. « Ils nous imposé de verser cette taxe tous les trois mois, alors que nous avons d'autres charges » expliquent-ils. « C'est aux services concernés de subvenir aux besoins de la population », ironise notre interlocuteur. A quelques mètres d'une station d'essence, de nombreux colporteurs d'eau ont préféré garer leurs véhicules, optant eux aussi pour un arrêt de travail illimité. Tout en dénonçant cette taxe imposée aux propriétaires des points de vente d'eau et qui se répercute de manière néfaste sur leur activité, ils rappellent le problème de l'autorisation qui, dorénavant, sera délivrée par les services de la wilaya, alors qu'auparavant elle était délivrée par les services de l'APC. Selon eux, c'est là autant d'entraves qui pénalisent leur activité et, par conséquent, les habitants des nouvelles cités où des restrictions d'eau sont généralement constatées en raison de l'absence de réseaux d'alimentation en eau potable. Selon des colporteurs, cette décision est arbitraire et ne va qu'encourager le citernage illicite, soulignant que dans plusieurs localités d'Oran, plusieurs agriculteurs exerçant dans les exploitations agricoles individuelles (EAI) s'adonnent à cette nouvelle activité qui est l'approvisionnement des camions citernes en eau potable.
Pour les colporteurs, l'exigence d'une autorisation délivrée par les services de la wilaya risque de ralentir l'exercice de l'activité, en raison de toute la « paperasse » exigée pour ce permis d'approvisionnement en eau. Notons qu'un nouveau décret exécutif, fixant les conditions d'approvisionnement en eau destinée à la consommation humaine, a été mis en place par le gouvernement. Celui-ci, réglementant le citernage, exige une autorisation devant être délivrée par les services de l'hydraulique pour l'approvisionnement en eau par citernes mobiles à partir d'un réseau d'alimentation en eau potable ou d'un point de prélèvement. Une nouvelle disposition qui vise à une meilleure organisation de cette activité, sachant que la demande d'autorisation doit comporter, en plus de la raison sociale du demandeur, la fiche technique descriptive de la citerne, un bulletin d'analyse physico-chimique et bactériologique de l'eau du point de prélèvement effectué par un laboratoire agréé, ainsi qu'un certificat médical du conducteur de la citerne. En plus du contrôle de la qualité d'eau exigée, l'autorisation accordée par arrêté du wali pour une durée d'une année est renouvelable dans les mêmes formes et le bénéficiaire ne peut exercer que dans les limites territoriales de la wilaya dont relève l'administration ayant accordé cette autorisation.
Un arrêt d'activité qui ne peut qu'engendrer son lot de désagréments dans une localité où l'expansion démographique bat son plein et où le manque d'eau se fait cruellement sentir dans certaines cités. Hier, les protestataires ont préféré « baisser rideau », après les dernières mesures prises par le gouvernement visant à réglementer le citernage. Au niveau de la localité de Bir El-Djir, plus d'une dizaine de propriétaires de puits ont opté pour un débrayage. A l'origine de cette décision, les propriétaires des points de vente ont été sommés de verser une taxe de l'ordre 40.000 DA par trimestre. « Devant l'incapacité, disent-ils, de se soumettre à cette nouvelle mesure », les propriétaires ont refusé d'approvisionner les camions citernes en eau potable, pénalisant ainsi des milliers de familles en cette saison des grandes chaleurs et où le raccordement à l'eau potable, dans certaines nouvelles cités, n'a pas encore été finalisé. « Ils nous imposé de verser cette taxe tous les trois mois, alors que nous avons d'autres charges » expliquent-ils. « C'est aux services concernés de subvenir aux besoins de la population », ironise notre interlocuteur. A quelques mètres d'une station d'essence, de nombreux colporteurs d'eau ont préféré garer leurs véhicules, optant eux aussi pour un arrêt de travail illimité. Tout en dénonçant cette taxe imposée aux propriétaires des points de vente d'eau et qui se répercute de manière néfaste sur leur activité, ils rappellent le problème de l'autorisation qui, dorénavant, sera délivrée par les services de la wilaya, alors qu'auparavant elle était délivrée par les services de l'APC. Selon eux, c'est là autant d'entraves qui pénalisent leur activité et, par conséquent, les habitants des nouvelles cités où des restrictions d'eau sont généralement constatées en raison de l'absence de réseaux d'alimentation en eau potable. Selon des colporteurs, cette décision est arbitraire et ne va qu'encourager le citernage illicite, soulignant que dans plusieurs localités d'Oran, plusieurs agriculteurs exerçant dans les exploitations agricoles individuelles (EAI) s'adonnent à cette nouvelle activité qui est l'approvisionnement des camions citernes en eau potable.
Pour les colporteurs, l'exigence d'une autorisation délivrée par les services de la wilaya risque de ralentir l'exercice de l'activité, en raison de toute la « paperasse » exigée pour ce permis d'approvisionnement en eau. Notons qu'un nouveau décret exécutif, fixant les conditions d'approvisionnement en eau destinée à la consommation humaine, a été mis en place par le gouvernement. Celui-ci, réglementant le citernage, exige une autorisation devant être délivrée par les services de l'hydraulique pour l'approvisionnement en eau par citernes mobiles à partir d'un réseau d'alimentation en eau potable ou d'un point de prélèvement. Une nouvelle disposition qui vise à une meilleure organisation de cette activité, sachant que la demande d'autorisation doit comporter, en plus de la raison sociale du demandeur, la fiche technique descriptive de la citerne, un bulletin d'analyse physico-chimique et bactériologique de l'eau du point de prélèvement effectué par un laboratoire agréé, ainsi qu'un certificat médical du conducteur de la citerne. En plus du contrôle de la qualité d'eau exigée, l'autorisation accordée par arrêté du wali pour une durée d'une année est renouvelable dans les mêmes formes et le bénéficiaire ne peut exercer que dans les limites territoriales de la wilaya dont relève l'administration ayant accordé cette autorisation.