Le complexe Marocain !!? vu par des gens hors de notre région
Le diagnostic posé
récemment par un émérite (chevronné) journaliste libanais, Khairallah
Khairallah dans le quotidien Al Mostaqbal,
au sujet notamment des relations entre
le Maroc et l’Algérie, est d’une rare pertinence. En clair, et en extrapolant,
il avance que le «complexe marocain» empêche l’Algérie d’envisager avec lucidité
et clairvoyance sa place et son avenir dans la région.
Ce même complexe ne
lui permet pas de trouver des solutions durables aux graves problèmes
sécuritaires qu’elle rencontre depuis des années. Sans une large et globale coopération
régionale, notamment avec le Maroc – qu’elle refuse pour des raisons infondées… !!?–,
il lui sera difficile de juguler, voire de contenir, ce fléau.
Aujourd’hui, l’Algérie a besoin d’air.
Ce pays étouffe à l’étuvée. La Concorde nationale n’a
pas produit les résultats escomptés. Le terrorisme perdure et l’insécurité se
généralise. Les milliards de dollars de la rente pétrolière n’amènent ni
croissance, ni bien-être, ni prospérité. Le pays est enclavé. Et la sourde bataille de clans autour de la
succession du président Abdelaziz Bouteflika par la recrudescence de la
violence qui l’accompagne repose de nouveau la fameuse et fatidique question de : «qui tue qui?».
Le duel Ouyahia-Belkhadem aurait pu, dans des
conditions normales, se placer au niveau
des idées qui peuvent renouveler le rôle et la place de l’Algérie dans la
région. Ou offrir aux Algériens un projet de société moderne adapté à leurs
aspirations et à leurs besoins. Au lieu de cela, les doctrines du passé
continuent à générer les malheurs du présent. Les cécités d’hier continuent
d’alimenter les aveuglements d’aujourd’hui.
Le 27-8-2008
Par Khairallah
Khairallh,
Le diagnostic posé
récemment par un émérite (chevronné) journaliste libanais, Khairallah
Khairallah dans le quotidien Al Mostaqbal,
au sujet notamment des relations entre
le Maroc et l’Algérie, est d’une rare pertinence. En clair, et en extrapolant,
il avance que le «complexe marocain» empêche l’Algérie d’envisager avec lucidité
et clairvoyance sa place et son avenir dans la région.
Ce même complexe ne
lui permet pas de trouver des solutions durables aux graves problèmes
sécuritaires qu’elle rencontre depuis des années. Sans une large et globale coopération
régionale, notamment avec le Maroc – qu’elle refuse pour des raisons infondées… !!?–,
il lui sera difficile de juguler, voire de contenir, ce fléau.
Aujourd’hui, l’Algérie a besoin d’air.
Ce pays étouffe à l’étuvée. La Concorde nationale n’a
pas produit les résultats escomptés. Le terrorisme perdure et l’insécurité se
généralise. Les milliards de dollars de la rente pétrolière n’amènent ni
croissance, ni bien-être, ni prospérité. Le pays est enclavé. Et la sourde bataille de clans autour de la
succession du président Abdelaziz Bouteflika par la recrudescence de la
violence qui l’accompagne repose de nouveau la fameuse et fatidique question de : «qui tue qui?».
Le duel Ouyahia-Belkhadem aurait pu, dans des
conditions normales, se placer au niveau
des idées qui peuvent renouveler le rôle et la place de l’Algérie dans la
région. Ou offrir aux Algériens un projet de société moderne adapté à leurs
aspirations et à leurs besoins. Au lieu de cela, les doctrines du passé
continuent à générer les malheurs du présent. Les cécités d’hier continuent
d’alimenter les aveuglements d’aujourd’hui.
Le 27-8-2008
Par Khairallah
Khairallh,