Message à Algérie
Pendant mes vacances cet été, j'ai rencontré, à Saïdia plage,un déporté marocain né en Algérie bien sur en 1950, de mère algérienne et de père marocain, on a sympathisé et il m'a raconté ce qui lui a été arrivé en Algérie!
Il habitait à Oran, quartier Rass El Ayne ou Kouchat Ejir.
En décembre 1975, les policiers algériens sont arrivés à 6 heures du matin et l'ont expulsé, lui, sa femme et son fils de 2 ans. Ils n'étaient jamais rentrés au Maroc et ne connaissaient personne, à Oujda, ils ont été eux aussi logés dans une tente.
Son père , sa mère, ses frères et sœurs, tous vivant aussi en Algérie, sont allés protesté au commissariat car un de leur oncle était inspecteur, et là on leur a dit que s'ils n'étaient pas content, ils n'avaient qu'a suivre leur fils. c'est ainsi que tous ont du partir volontairement, tournant le dos à ce pays qui se déshonnerer en pillant les biens des étrangers qu'ils nommaient "leurs frères".
Ils ont donc laissé leur 2 maisons à leur fille mariée à un algérien et de nationalité algérienne.
En 1982, le fils expulsé, vu que le gouvernement marocain n'a rien fait pour l'aider, lui et sa famille sont retournés en Algérie (par trik el wahda d'oujda).
il a repris son métier pendant 3 mois, le fils de sa tente qui voulais garder la maison l'a dénoncé à la police.
La police est venue, il avait son extrait de naissance avec lui, qui dit qu'il est né en Algérie de père marocain et de mère algérienne, et les policiers l'ont frappé, insulté, cassés 2 dents, traité de terroriste marocain,et l'on mis en prison avec les "terroristes". Ils voyait dans la prison des barbus musulman torturés avec l'eau et l'électricité. beaucoup en sont mort. les policiers lui disaient chaque jour, demain, c'est ton tour!!!
il est resté 15 jours et comme il n'avait rien à se reprocher, il a été libéré. et reconduit avec perte et fracas, lui, sa femme et ses enfants à la frontière marocaine.
Question, si le fils d'une algérienne n'est pas algérien? qui?
Quand ses parents sont décédé, personne n'a pu passer la frontière pour un dernier adieu.
J'ai été surpris par ce récit car je croyais qu'il n'y avait que les marocains qui avaient subit ce pillage, mais en fait, je me suis rendu compte que pour voler ce qui appartient au voisin, certain algérien n'ont pas hésiter à dépouiller leurs propres
frères, cousins, oncles et tantes. et si derrière tout cela, ce n'était qu'un immense holdup!!! fait par et pour de vulgaires voleurs, sans foi ni loi.
Toi, Algérie, qui avait tant d'alliés, comme la mante religieuse, ton ventre n'avait-il donc pas de limites et qu'en à tu fais de ton butin? quand je regarde tes rues, tout est vieux, poussiéreux, sans entretien. que fais tu donc? Algérie, tu dors le ventre plein, malade d'avoir trop manger, incapable de digérer. et Pourquoi laisses-tu tes enfants mourir sous les bombes. Vas-tu ressortir les couteaux? et celui qui te commande, le marocain d'oujda, vas tu, lui aussi le dévorer?
Ah! tu avais, Algérie, oublié que ton prince avait été élevé au maroc bercé par le chant populaire rifain et oujdi.
Et tout ce temps qu'il passa dans la caserne à Béni Said(dar kabdani) avec son ami Boukharouba et les autres.
Algérie, il est temps de te lever, de laver ton âme et ton corps et de te remettre à de bonnes œuvres et à protéger tes enfants, de faire la paix avec les autres, de tirer un trait sur le passée, de rendre ce que tu as pris et de repartir en avant, donne envie à tes enfants de se lever le matin pour accomplir leur destinée. sort l'argent des coffres, partage avec ton peuple, investie dans l'avenir de tes étudiants, ne les laisse pas oisifs, désespérés, sans but, sans sortie, sans espoir.
quand je pense à tout ça, je suis dégouté, pourquoi mon Dieu, l'algérie a fait ça aux marocains d'Algérie? ou est le bénéfice? si tu étais belle et prospère, je pourrai te trouver des excuses, mais c'est tout le contraire? donc je te méprise de n'avoir pas été capable de faire mieux que mes parents
Et toi Maroc, que faisais-tu? tu dormais ou quoi? si tu n'entends pas tes enfants pleurer la nuit, qui va l'entendre? le Sahara empêche t' il d'entendre les cris des déportés, le deuil n'a t 'il plus court? dommage, à l'époque nous n'étions que des gamins et nos parents des paysans. quel honte!!!
Ben si Mohamed
Admin
Maintenant on est plus des gamins . On est des adultes autonomes et sans l'aide de cette etat ,nous avons reussi à exterioriser notre douleur.
Bravo Mohamed pour tes témoignages.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Maintenant on est grand
Pendant mes vacances cet été, j'ai rencontré, à Saïdia plage,un déporté marocain né en Algérie bien sur en 1950, de mère algérienne et de père marocain, on a sympathisé et il m'a raconté ce qui lui a été arrivé en Algérie!
Il habitait à Oran, quartier Rass El Ayne ou Kouchat Ejir.
En décembre 1975, les policiers algériens sont arrivés à 6 heures du matin et l'ont expulsé, lui, sa femme et son fils de 2 ans. Ils n'étaient jamais rentrés au Maroc et ne connaissaient personne, à Oujda, ils ont été eux aussi logés dans une tente.
Son père , sa mère, ses frères et sœurs, tous vivant aussi en Algérie, sont allés protesté au commissariat car un de leur oncle était inspecteur, et là on leur a dit que s'ils n'étaient pas content, ils n'avaient qu'a suivre leur fils. c'est ainsi que tous ont du partir volontairement, tournant le dos à ce pays qui se déshonnerer en pillant les biens des étrangers qu'ils nommaient "leurs frères".
Ils ont donc laissé leur 2 maisons à leur fille mariée à un algérien et de nationalité algérienne.
En 1982, le fils expulsé, vu que le gouvernement marocain n'a rien fait pour l'aider, lui et sa famille sont retournés en Algérie (par trik el wahda d'oujda).
il a repris son métier pendant 3 mois, le fils de sa tente qui voulais garder la maison l'a dénoncé à la police.
La police est venue, il avait son extrait de naissance avec lui, qui dit qu'il est né en Algérie de père marocain et de mère algérienne, et les policiers l'ont frappé, insulté, cassés 2 dents, traité de terroriste marocain,et l'on mis en prison avec les "terroristes". Ils voyait dans la prison des barbus musulman torturés avec l'eau et l'électricité. beaucoup en sont mort. les policiers lui disaient chaque jour, demain, c'est ton tour!!!
il est resté 15 jours et comme il n'avait rien à se reprocher, il a été libéré. et reconduit avec perte et fracas, lui, sa femme et ses enfants à la frontière marocaine.
Question, si le fils d'une algérienne n'est pas algérien? qui?
Quand ses parents sont décédé, personne n'a pu passer la frontière pour un dernier adieu.
J'ai été surpris par ce récit car je croyais qu'il n'y avait que les marocains qui avaient subit ce pillage, mais en fait, je me suis rendu compte que pour voler ce qui appartient au voisin, certain algérien n'ont pas hésiter à dépouiller leurs propres
frères, cousins, oncles et tantes. et si derrière tout cela, ce n'était qu'un immense holdup!!! fait par et pour de vulgaires voleurs, sans foi ni loi.
Toi, Algérie, qui avait tant d'alliés, comme la mante religieuse, ton ventre n'avait-il donc pas de limites et qu'en à tu fais de ton butin? quand je regarde tes rues, tout est vieux, poussiéreux, sans entretien. que fais tu donc? Algérie, tu dors le ventre plein, malade d'avoir trop manger, incapable de digérer. et Pourquoi laisses-tu tes enfants mourir sous les bombes. Vas-tu ressortir les couteaux? et celui qui te commande, le marocain d'oujda, vas tu, lui aussi le dévorer?
Ah! tu avais, Algérie, oublié que ton prince avait été élevé au maroc bercé par le chant populaire rifain et oujdi.
Et tout ce temps qu'il passa dans la caserne à Béni Said(dar kabdani) avec son ami Boukharouba et les autres.
Algérie, il est temps de te lever, de laver ton âme et ton corps et de te remettre à de bonnes œuvres et à protéger tes enfants, de faire la paix avec les autres, de tirer un trait sur le passée, de rendre ce que tu as pris et de repartir en avant, donne envie à tes enfants de se lever le matin pour accomplir leur destinée. sort l'argent des coffres, partage avec ton peuple, investie dans l'avenir de tes étudiants, ne les laisse pas oisifs, désespérés, sans but, sans sortie, sans espoir.
quand je pense à tout ça, je suis dégouté, pourquoi mon Dieu, l'algérie a fait ça aux marocains d'Algérie? ou est le bénéfice? si tu étais belle et prospère, je pourrai te trouver des excuses, mais c'est tout le contraire? donc je te méprise de n'avoir pas été capable de faire mieux que mes parents
Et toi Maroc, que faisais-tu? tu dormais ou quoi? si tu n'entends pas tes enfants pleurer la nuit, qui va l'entendre? le Sahara empêche t' il d'entendre les cris des déportés, le deuil n'a t 'il plus court? dommage, à l'époque nous n'étions que des gamins et nos parents des paysans. quel honte!!!
Ben si Mohamed
Admin
Maintenant on est plus des gamins . On est des adultes autonomes et sans l'aide de cette etat ,nous avons reussi à exterioriser notre douleur.
Bravo Mohamed pour tes témoignages.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Maintenant on est grand