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Les algériens et la frontière algéro-marocaine
Les affabulations de Tahar Benjelloun
Dans une interview accordée à un journal italien, l’écrivain marocain Tahar Benjelloun prend le relais des autorités chérifiennes pour demander la réouverture des frontières : « A bas les frontières, laissez les jeunes des cinq pays de la région créer un seul Grand Maghreb, uni, démocratique et moderne. » Pour le prix Goncourt, « fermer une frontière relève de l’absurdité ».
Tlemcen De notre bureau
Et de rappeler la période coloniale où le « Maroc servait de deuxième ligne pour les combattants du FLN ». Mais l’auteur de La Nuit du destin, qui se met à « songer à un Maghreb uni, doté de richesses exceptionnelles, telles que le gaz naturel, le pétrole, les phosphates et le patrimoine humain », dit des inexactitudes en accusant le gouvernement algérien de punir les Algériennes et les Algériens en les « empêchant d’aller passer ses vacances de l’autre côté de la frontière : les Algériens et les Algériennes sont punis par un gouvernement qui exclut toute possibilité d’aller en vacances dans le pays voisin, un pays qu’ils aiment, mais que leur Etat dépeint comme un ennemi ».
Et d’ajouter, toujours sur le même ton de l’ignorance qu’« il suffirait d’un petit effort d’imagination pour se rendre compte de l’absurdité de l’entrave à la liberté de déplacement imposée par l’Algérie ». C’est grave qu’un écrivain de son audience fasse dans la désinformation en affirmant que l’Etat algérien interdit à ses ressortissants de se rendre au Maroc. Par cette assertion étrange, il démontre qu’il ignore que cette année, pas moins de 550 000 Algériens se sont déplacés dans son pays en toute liberté. Et lui qui parle du Grand Maghreb, s’il ne sait pas non plus que la frontière terrestre a été fermée en 1994, à cause des accusations gratuites du makhzen et la hogra dont ont été victimes les touristes algériens, il doit savoir que la voie des airs est libre entre les deux pays.
Enfin, quand un écrivain, respectable jusque-là, perd son talent de créateur pour le mettre au service du mensonge et de la tentative de manipulation, la littérature maghrébine en prend un sacré coup…
Par [url=mailto://]Chahredine Berriah[/url]
Les algériens et la frontière algéro-marocaine
Les affabulations de Tahar Benjelloun
Dans une interview accordée à un journal italien, l’écrivain marocain Tahar Benjelloun prend le relais des autorités chérifiennes pour demander la réouverture des frontières : « A bas les frontières, laissez les jeunes des cinq pays de la région créer un seul Grand Maghreb, uni, démocratique et moderne. » Pour le prix Goncourt, « fermer une frontière relève de l’absurdité ».
Tlemcen De notre bureau
Et de rappeler la période coloniale où le « Maroc servait de deuxième ligne pour les combattants du FLN ». Mais l’auteur de La Nuit du destin, qui se met à « songer à un Maghreb uni, doté de richesses exceptionnelles, telles que le gaz naturel, le pétrole, les phosphates et le patrimoine humain », dit des inexactitudes en accusant le gouvernement algérien de punir les Algériennes et les Algériens en les « empêchant d’aller passer ses vacances de l’autre côté de la frontière : les Algériens et les Algériennes sont punis par un gouvernement qui exclut toute possibilité d’aller en vacances dans le pays voisin, un pays qu’ils aiment, mais que leur Etat dépeint comme un ennemi ».
Et d’ajouter, toujours sur le même ton de l’ignorance qu’« il suffirait d’un petit effort d’imagination pour se rendre compte de l’absurdité de l’entrave à la liberté de déplacement imposée par l’Algérie ». C’est grave qu’un écrivain de son audience fasse dans la désinformation en affirmant que l’Etat algérien interdit à ses ressortissants de se rendre au Maroc. Par cette assertion étrange, il démontre qu’il ignore que cette année, pas moins de 550 000 Algériens se sont déplacés dans son pays en toute liberté. Et lui qui parle du Grand Maghreb, s’il ne sait pas non plus que la frontière terrestre a été fermée en 1994, à cause des accusations gratuites du makhzen et la hogra dont ont été victimes les touristes algériens, il doit savoir que la voie des airs est libre entre les deux pays.
Enfin, quand un écrivain, respectable jusque-là, perd son talent de créateur pour le mettre au service du mensonge et de la tentative de manipulation, la littérature maghrébine en prend un sacré coup…
Par [url=mailto://]Chahredine Berriah[/url]