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[Algérie] Au lendemain de l’indépendance confisquée

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admin"SNP1975"

admin
Admin

Au lendemain de l’indépendance confisquée, suite au coup de force contre le GPRA, instrumenté par le clan d’Oujda, des militants du FLN historique se sont dressés contre la mise sous tutelle de leur parti, prélude à la chape de plomb qui allait inexorablement s’abattre sur les Algériennes et les Algériens.




L’indépendance confisquée

Ce mouvement de contestation animé par Hocine Aït Ahmed, chef historique de la Révolution algérienne, Mohand Oulhadj, Ali Yahia Abdennour, Aboubakr Belkaïd, Bélaïd Aït Medri et d’autres militants de la cause nationale, a lancé un appel en direction de toutes les Algériennes et tous les Algériens pour « mettre fin au pouvoir dictatorial et au régime personnel qui tentent de s’imposer à notre pays… (1) ». Ce fut le 29 septembre 1963.Le FFS est né.

Les martyrs du FFS

D’anciens moudjahidine, des cadres du FLN/ALN et une nouvelle génération de jeunes militants, ont répondu à l’appel du FFS pour s’élever contre l’ordre totalitaire établi. Une répression inqualifiable s’est abattue sur ces pionniers des luttes pour les libertés démocratiques de l’Algérie indépendante. Le FFS payera un lourd tribut : plus de quatre cents martyrs, des milliers de militants mutilés, des centaines de prisonniers dans les geôles du pouvoir n’ont dû leur salut qu’aux accords FFS/FLN du 16 juin 1965. Mais les ambitions démesurées du clan d’Oujda n’ont donné aucune chance à l’ouverture démocratique qui se profilait à l’horizon. La force supplante le droit. Ben Bella est déposé par le coup d’Etat militaire du 19 juin 1965. Les aspirations des Algériennes et des Algériens sont mises entre parenthèses et pour longtemps. Le pouvoir changea de main, le système survécut.

Il a « ouvert la porte au banditisme politique (2) » Quarante-cinq ans après, les martyrs du FFS ne sont toujours pas reconnus par l’histoire officielle de notre pays. Les jeunes militants d’alors, fauchés et mutilés, à la fleur de l’âge, ont été abandonnés à leur triste sort. Sans couverture médicale ni protection sociale, ils ont dû faire face aux aléas de la vie, lestés par leur handicap, en ne comptant que sur eux-mêmes. Même le FFS, malgré sa volonté affichée d’être aux côtés de ses anciens, n’a pas su les reconnaître à leur juste valeur et organiser des solidarités militantes et citoyennes. Les veuves de martyrs, elles- mêmes, n’ont pas eu toute la considération qui leur est encore due…Nous sommes collectivement responsables de ces manquements et dénis de droits.Quarante-cinq ans après, comment prétendre, en effet, être fidèle aux idéaux qui ont présidé à la création du FFS, si l’on donne le sentiment de nous désintéresser du sort des militants qui ont défendu les valeurs et principes qui fondent notre identité ? Le FFS doit être plus volontariste dans la prise en charge de cette question prioritaire en pesant de tout son poids politique pour exiger une reconnaissance officielle de nos martyrs, de leurs veuves ainsi que de l’ensemble de nos militants, précurseurs du combat pour la démocratie en Algérie.

Enseignements du passé

Après près d’un demi-siècle environ d’existence, le FFS peine toujours à capitaliser sa longue expérience d’opposition au système militaro-policier en place. Certes, ce système de pouvoir occulte, adossé à une façade civile en perpétuelle mutation, regorge d’« ingéniosité », de machiavélisme, et de cynisme, ce qui lui permet de neutraliser, de domestiquer ou de réprimer les velléités de remise en cause de l’ordre établi. Toutefois, il nous faut admettre la part endogène de responsabilité du parti dans son affaiblissement organique et politique. Le FFS n’a, en effet, pas su réussir la synthèse entre les valeurs du socialisme démocratique que les militants du FFS défendent dans la société et notre fonctionnement au quotidien. L’absence quasi-fatale d’une initiative politique, face au statu quo résigné, face au consensus plus ou moins innocent, il est urgent de se demander si un autre futur pour le FFS est, au moins, imaginable !

Les militants FFS sont déboussolés, les sympathisants déçus, le peuple désabusé. Résignation, fatalité, impasse, faute de projet et de repères, morosité, déception, ont indubitablement enfoncé davantage notre parti, d’où l’aggravation, avec ou sans révolte ! le naufrage programmé sera-t-il effectif ? Le décalage devient criant entre le discours politique et les pratiques anachroniques que tout un chacun constate dans la vie interne du parti. Le mouvement de contestation à ciel ouvert qui perdure depuis la légalisation du parti, est symptomatique du profond malaise qui paralyse la quasi-totalité de nos structures. D’ailleurs, ces mouvements de protestation s’amplifient de plus en plus et se situent radicalement à l’intérieur du FFS(3).

C’est en effet le verrouillage du jeu politique interne, avec la cascade d’exclusions illégales de militants et de dissolutions arbitraires de structures de base, qui ont souvent fait déborder la crise dans la sphère publique. Le refus obstiné de l’appareil du parti d’ouvrir un dialogue avec ses propres militants, reste incompréhensible aux yeux de tous. Pourtant, notre longue expérience aurait pu nous prémunir contre des erreurs politiques dont le FFS n’a pas fini de payer le prix. Dans sa proclamation du 29 septembre 1963, le FFS s’était expliqué sur son passage à une nouvelle étape d’opposition empreinte de plus de radicalité. Il a mis en avant, notamment, le refus obstiné de Ben Bella d’ouvrir un dialogue avec les contestataires de son pouvoir personnel. « …Le pouvoir a fermé la porte à toute possibilité de dialogue… (4) »La direction nationale du FFS a eu tort de fermer toutes les portes du dialogue et de procéder à une purge pernicieuse.

Cela renvoie l’image de dirigeants qui ferment le jeu politique à l’intérieur du parti. Comment, dans ces conditions, peuvent-ils rester crédibles lorsqu’ils revendiquent la réhabilitation du politique et la démocratisation des institutions du pays ? Continuer à vouloir justifier leur attitude en invoquant le spectre du DRS (5), à chaque fois que des voix contestatrices s’élèvent, ne peut convaincre personne. La réalité est que le neuf ne peut venir que des forces contestatrices que notre parti a trop souvent anesthésiées.

Notre seule référence : un meilleur futur, une réponse aux besoins et aux attentes des Algériennes et des Algériens, un FFS plus juste et plus respectueux de ses principes fondateurs. En un mot, une meilleure démocratie pour tous.Pourtant le FFS a un riche passé de lutte démocratique de près d’un demi-siècle. Il peut prétendre concevoir, pour les Algériennes et les Algériens, un palier nouveau de démocratie, une démocratie d’avenir, enthousiasmante et capable de s’affronter aux grands problèmes. Mais pas seulement en condamnant, en critiquant et en éliminant ses militants. Aujourd’hui, un an après la parodie de congrès organisée, en violation des normes juridiques et démocratiques minimales exigées pour ce type d’échéance statutaire, l’heure est à un bilan sans complaisance.

La plupart de nos sections sont inopérantes. Le nouveau concept de « commission administrative » a aggravé notre situation organique. Un changement de cap s’avère vital pour notre parti. Nous sommes tenus, les uns et les autres, de nous reprendre. Cet anniversaire vient nous le rappeler. Le FFS, en effet, a une responsabilité particulière, politique et morale, vis à vis des Algériennes et des Algériens. L’espérance démocratique est une promesse qui a été faite par nos aînés. Les militants que nous sommes ont conscience que l’engagement d’hier pour l’idéal démocratique a été scellé par le sang de nos martyrs. Depuis, des générations de militants du FFS, anonymes dans leur écrasante majorité, l’ont porté au prix d’immenses sacrifices.

Un rôle majeur

L’appareil du parti doit donc prendre la mesure des risques qui pèsent sur l’avenir du FFS. Le statu quo actuel va jusqu’à hypothéquer toute perspective d’édification d’un pôle d’opposition démocratique, capable de peser dans de futurs rapports politiques. Le FFS a, bien entendu, un rôle majeur à jouer dans cette construction politique. A condition de sortir de la léthargie dans laquelle il s’enlise. Pour cela, il lui faut renouer avec une vie organique et politique qui place le militant au cœur de son fonctionnement. Les dirigeants du FFS peuvent manifester leur volonté de changement en annulant toutes les décisions illégales portant radiation des militants. La réhabilitation des nombreux cadres dont les noms ont été jetés en pâture sans qu’aucune notification d’exclusion ne leur soit parvenue, est une nécessité absolue. L’ouverture d’un débat militant dans le cadre d’un processus politique d’évaluation de la situation organique et politique du parti, permettra de redynamiser la vie interne de notre organisation.

C’est de la sorte que le FFS se donnera les moyens d’assumer son rôle historique de moteur de l’opposition démocratique. Il pourra de nouveau être audible et visible grâce à des structures militantes de proximité, capables de relayer la voix de l’opposition dans la société. Les Algériennes et les Algériens pourront se sentir moins abandonnés, notamment les franges de plus en plus larges qui assistent impuissantes à une dégradation vertigineuse de leur situation individuelle et collective.

Conscients que l’idéal démocratique reste encore à concrétiser, seul un large rassemblement de militants, toutes générations confondues, dans un FFS fort, est à même de continuer ce noble combat ardu mais ô combien salutaire pour l’Algérie. Le plus bel hommage que nous puissions rendre à nos martyrs et à nos annciens, pionniers des luttes pour les libertés démocratiques, c’est de sortir le FFS de la crise qu’il traverse et de remettre en ordre de marche le plus vieux parti d’opposition.

Notations :

1. Proclamation du FFS
2. Ferhat Abbas
3. Des correspondants de la presse nationale ont prêté, fin août dernier à la rencontre nationale d’Akbou l’intention de créer tantôt un FFS bis, tantôt un FFS2 ou alors un FFS commission nationale. Ces informations sont totalement infondées.
4. Hocine Aït Ahmed
5. Sorties médiatiques des dirigeants de l’appareil pour « mater » toute velléité de protestation.

Les premiers signataires sont tous militants du FFS. Les sanctions qui ont été prises par l’appareil à l’encontre de certains d’entre eux, sont illégales et donc de nul effet. Ahmed Ali Tahar (ancien militant de la cause nationale et du FFS 63). Dr. Aït Belkacem Hamid (militant), Zit Cherif Ahmed (ex-secrétaire national et ex- président de la commission de discipline). Aïssani Farid (ex-secrétaire national à l’immigration), Dr. Amokrane Lakhdar (ex-secrétaire national et membre du conseil national). Amri Makhlouf (militant) Belala Ramdane (ancien FFS 63), Benadda Zahar(ex-secrétaire national), Bouaggache Hakim (ex-porte-parole du parti), Brahimi Mohamed (ex-1er secrétaire de section), Chaker Djamel (ex-exécutif de section), Firad Laïd (ex-membre du conseil national), Gaci Aomar (militant), Hanifi Massinissa (section universitaire), Kacel Zahia (ex- responsable du FFS (Ile de France) Ibrahim Abdelkader (ex-fédéral, ex- membre du conseil national), Kaouane Abdelkamel (militant), Kaci Ramdane (ancien FFS63), Kharouni Razik (ex-1er secrétaire de section), Melbouci Chérif (ex-membre du conseil national), Merzougui Fatima (ex-membre du conseil national) Messaoudi Belkacem (ex-fédéral, ex-membre du conseil national), Mohand Oussaid Abdelkader (ancien FFS63), Mokhnache Aziz (ex-1er secrétaire de section), Ouarab Youcef (militant), Ould Taleb Mahmoud(militant) Ramdani Salem (ancien militant de la cause nationale et du FFS63), Selmi Abderezak (ex-membre du conseil national) Sid Mohamed (ex-1er secrétaire de section), Si Larbi Hanafi (ex-membre du conseil national), Taâlba Nadia (ex-présidente du FFS Ile de France) Yanat Mahfoud (ex-président par intérim du FFS immigration), Zouia Farid (ex-exécutif de section)

El Watan



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yacoub

yacoub

L' islam veut confisquer les librtés en Grande Bretagne.

"Nous ne prendrons aucun repos avant que la bannière de l’islam ne flotte sur le 10 Downing Street"


lundi 10 novembre 2008, par Annie Lessard, Marc Lebuis



Formation de la jeunesse musulmane dans un quartier de Londres, au nez et à la barbe des autorités : « Il est temps de passer à l’action et de détruire l’Occident. En tant que musulmans, nous ne nous soumettons à aucune loi édictée par les hommes, à aucun gouvernement, à aucun premier ministre. Nous nous soumettons à Allah. Il est de notre devoir religieux de nous préparer à nous soulever contre l’oppression des musulmans et à prendre ce qui nous revient. »

Cet article démontre l’inefficacité des lois sur la propagande haineuse, dont les djihadistes se moquent impunément.

Le djihadisme en Grande-Bretagne semble avoir atteint un seuil inquiétant, hors de contrôle, peut-être même un point de non retour. Lisez : Fuite d’un rapport du renseignement : Des "milliers" de terroristes sont actifs, ainsi que : Au moins 100 terroristes interceptés parmi les étudiants de 3e cycle dans des labos de pointe et aussi : Incitation à la sédition : Un prédicateur en tournée exhorte les musulmans à se soulever contre la nation.

[Algérie] Au lendemain de l’indépendance confisquée Rise_Up-68962 Cliquez sur l’image pour accéder à la vidéo de la conférence
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Traduction de : Islamic radicals make mockery of hate laws, par David Cohen, Evening Standard, le 10 novembre 2008

Quelques jours seulement après que la ministre de l’Intérieur Jacqui Smith ait annoncé de nouvelles mesures sévères visant à nommer publiquement et couvrir de honte les extrémistes étrangers, et à les empêcher d’entrer au pays pour inciter à la haine, le prédicateur incendiaire Cheikh Omar Bakri Mohammed lui a fait un pied de nez, révèle le Evening Standard.

[Algérie] Au lendemain de l’indépendance confisquée GB_demographie-022bd

Plus de 200 musulmans réunis dans une salle bondée de Tower Hamlets se sont faits dire par l’organisateur Anjem Choudary : « Nous avons une agréable surprise pour vous, un cadeau spécial. Cheik Omar Bakri Muhammad va se joindre à nous en direct du Liban ». Il a ajouté : « En tant que musulmans, nous ne nous soumettrons à aucune loi édictée par les hommes, à aucun gouvernement, à aucun premier ministre – ni Bush ni Brown – non plus qu’à Jacqui Smith. Nous nous soumettons à Allah ».

Choudary qui dirigeait avec Bakri l’organisation fanatique Al-Muhajiroun - tristement célèbre avant son interdiction et dissolution en 2004 pour sa glorification du terrorisme et des attentats du 11/9 - a réchauffé la foule, il y a deux semaines, avec sa propre rhétorique incendiaire.

« Il est de notre devoir religieux de nous préparer physiquement et mentalement à nous soulever contre l’oppression des musulmans et à prendre ce qui nous revient », a-t-il dit. « Le djihad est un devoir et une lutte et une obligation qui repose sur les épaules de chacun de nous. Nous ne prendrons pas de repos avant que la bannière d’Allah, le drapeau de l’islam ne soit hissé sur le 10 Downing Street ».

Sous un fond de bruyantes acclamations de Allah Akbar [allah est grand], il a déclaré : « Il existe trois types de musulmans, ceux qui sont en prison, ceux d’entre nous qui sont sur le chemin de la prison, et les musulmans non pratiquants. Frères et soeurs, si vous ne craignez pas une descente de la police koufar (infidèle) dans votre maison, c’est que vous n’appliquez pas la charia ».

[Algérie] Au lendemain de l’indépendance confisquée Omar_Bakri-89452Plus tard, devant une énorme bannière qui exhorte « les musulmans à se soulever contre l’oppression britannique », il a présenté l’étoile de la soirée, Omar Bakri, 50 ans, qui était au Liban. Un écran géant, mesurant six pieds par six pieds, avait été installé pour projeter l’image de l’extrémiste connu sous le nom de « l’Ayatollah de Tottenham ». Son retour au Royaume-Uni a été refusé en 2005 « comme n’étant pas propice au bien public » après qu’il ait exprimé le souhait que les musulmans infligent à l’Occident un 11/9 jour après jour ».

Mais quand un problème avec le lien Internet en direct a empêché la projection de l’image de Bakri, M. Choudary a téléphoné à son collègue et mis le récepteur sur le microphone. La connexion était forte et claire et Bakri a parlé pendant 15 minutes.

Sauf pour un groupe d’hommes âgés portant de longues barbes blanches assis dans la rangée avant, la plupart des 200 hommes présents étaient des musulmans sur la fin de l’adolescence ou au début de la vingtaine, la plupart vêtus de shalwar kameez avec des accessoires occidentaux – des baskets, des capuches et des jackets. A l’arrière de la salle, derrière des cloisons, se tenaient plus de 50 femmes portant des burkas.

« N’obéissez pas aux lois britanniques », a dit Omar Bakri. Il a salué son héros Osama bin Laden pour être un guerrier, et s’est exclamé : « Nous devons nous battre et mourir pour l’islam – c’est le chemin qui mène à Jennah [le paradis] ». Il a dit que les musulmans n’ont pas besoin d’obéir aux lois des hommes et que si quelqu’un leur ordonne de le faire, ils doivent répondre « haut et fort, avec fierté » qu’ils sont musulmans. Il a qualifié les nouvelles lois contre l’extrémisme de « malades ».

Il s’agit effectivement des nouvelles mesures annoncées il y a deux semaines par Jacqui Smith, qui visent à empêcher les « prêcheurs de haine de répandre l’extrémisme au sein de nos communautés ». Pourtant, c’est exactement ce que Bakri faisait, préparant potentiellement la prochaine génération de kamikazes. Et aucun policier en uniforme n’était en vue.

L’assemblée d’une durée de quatre heures, organisée par Choudary via un site Web appelé Islam for The UK (L’islam pour le Royaume Uni), a eu lieu au nez et à la barbe du Conseil de Tower Hamlets dans le Centre communautaire des arts que le Conseil loue pour £ 78 l’heure. Mais ni le Conseil ni la police ni le ministère de l’Intérieur ne semblent avoir réalisé que Bakri était diffusé en direct dans le cœur de Londres.

Est-ce que les organisateurs - et peut-être le Conseil de Tower Hamlets - enfreignaient la loi en permettant à Bakri de prendre la parole ?

Personne ne semblait le savoir. Un porte-parole du ministère de l’Intérieur a déclaré : « Cela ne semble pas couvert par les nouvelles mesures, qui visent seulement à empêcher des individus de venir ici et de prêcher la haine en personne. »

Plus tard, dans une déclaration, le ministère de l’Intérieur a dit : « Le Royaume-Uni est déterminé à empêcher ceux qui propagent l’extrémisme de prêcher des messages violents dans nos communautés, mais il appartient à la police et au Ministère public d’enquêter sur toute violation de la loi ».

Lorsqu’il a été informé de cela, un porte-parole de la police métropolitaine a été complètement déconcerté. « C’est le ministère de l’Intérieur qui fait les lois », a-t-il dit. « Si le ministère ne sait pas si quelque chose est contraire à la loi, alors qui le saurait ? »

Pourtant, bien sûr, la police a le devoir de faire enquête et de décider si les organisateurs devraient être poursuivis.

Choudary, un avocat de 41 ans, - dont on dit que lorsqu’il était à l’Université de Southampton (où il se faisait appeler Andy), il s’adonnait à l’alcool, au cannabis et au sexe avant d’embrasser le fondamentalisme - est le seul qui semble avoir une réponse claire. Il a dit au Standard : « Le gouvernement a décidé que la présence d’Omar Bakri ici n’est pas propice au bien public, mais il n’a été reconnu coupable d’aucun crime et il n’y a pas de restriction empêchant qu’on interagisse avec lui au moyen d’un lien vidéo ou par téléphone. »

Un porte-parole du Conseil de Tower Hamlets a confirmé que l’assemblée avait eu lieu au Brady Arts and Community Centre, une propriété du Conseil située sur la rue Hanbury tout près de Brick Lane. Il a déclaré : « Nous avions contacté la police qui nous a avisé qu’il n’y avait pas de préoccupations majeures concernant l’organisation de l’événement par ce groupe. Nous ne savions pas que Omar Bakri était impliqué, car cela n’avait pas été mentionné sur la publicité annonçant l’événement. À l’avenir, nous allons renforcer nos vérifications en demandant une liste des orateurs, y compris ceux qui communiquent par liens vidéos. »

Mais Ed Husain, co-fondateur de la Fondation Quilliam, un groupe de réflexion contre le terrorisme, dit que Tower Hamlets a longtemps fermé les yeux sur les activités des extrémistes. « Nous ne pouvons nous permettre de laisser Tower Hamlets, où vit la plus importante population musulmane de Grande-Bretagne, devenir un foyer de radicalisme. Les graines de la terreur sont semées à ces événements », a-t-il dit.

Il a également critiqué la police pour sa complaisance. « Il est bien connu que Choudary est le porte-parole de Bakri au Royaume-Uni, et que ce groupe, Islam for The UK, est une faction dissidente d’Al-Muhajiroun et de Hizb ut-Tahrir, qui sont à l’origine de l’extrémisme en Grande-Bretagne. Alors, pourquoi ce groupe n’est-il pas interdit et ses dirigeants, arrêtés ? Exhorter les jeunes musulmans à désobéir aux lois britanniques et à se soulever jusqu’à ce que la bannière de l’islam flotte au-dessus du 10 Downing Street est alarmant et terrifiant ».

L’événement, identifié comme une conférence « pour se lever debout et défendre l’honneur des musulmans », a été publicisé sur plusieurs sites extrémistes ayant des liens avec le site Islam For The UK, qui promeut l’application de la charia en Grande-Bretagne. Au-delà d’un kiosque offrant des currys faits maison et du Coca-Cola pour £ 3 et un présentoir avec des DVD islamiques vendus au prix de £ 2, il y avait une grande salle où le public priait en arabe avant le début de la réunion.

Outre Bakri, il y avait trois autres orateurs : Abu Muaz, chef du Mouvement de la jeunesse salafiste du Royaume-Uni ; Abu Yahya, porte-parole pour les adeptes de Ahlus Sunnah Wal Jama’aah, et Abou Rumaysah, étudiant à la London School of Shariah.

Chacun a parlé pendant 40 minutes, entrecoupé par des clips vidéos de l’Irak, de l’Afghanistan et de Guantanamo conçus pour alimenter le thème victimaire des musulmans opprimés en Grande-Bretagne et en Occident. À titre d’exemple de cette oppression, un orateur a déclaré : « Au Royaume-Uni, les terroristes font 40 ans de prison tandis que les assassins et les pédophiles sont remis en liberté au bout de cinq ans ».

Abu Muaz a critiqué les imams du Royaume-Uni, affirmant qu’ils sont trop souples et tolérants. Il a dit que « les paroles ne suffisent pas » et qu’il était temps de « passer à l’action ». « Vous devez détruire l’Occident », a-t-il déclaré.

Mais le plus provocateur a été le leader étudiant Abu Rumaysah, qui a parlé à la foule comme s’ils étaient des terroristes à l’entraînement. « Supprimez le matériel superflu de votre ordinateur, prenez des précautions pour ne pas attirer l’attention sur vous et préparez votre famille à une descente de la police », a-t-il dit. Il a ajouté qu’ils devraient soutenir les familles des musulmans qui sont arrêtés et que l’Islam ne prendra le pouvoir au Royaume-Uni que si les musulmans sont proactifs et appliquent la charia dans leurs propres communautés.

« Les femmes doivent être couvertes, les hommes coupables de fornication [hors mariage] doivent être fouettés et il faut couper la main du voleur ou de celui qui a enfreint la charia », a-t-il dit.

Quand une femme en burka a demandé comment il pouvait justifier cela alors que l’islam est censé être une religion de paix, la foule s’est moquée d’elle. Mais c’est Choudary qui s’est levé pour la remettre à sa place. « L’islam n’est pas une religion de paix », a-t-il dit. « C’est une religion de soumission. Nous devons nous soumettre à la volonté d’Allah ».

Plus tard, le Evening Standard a demandé à Choudary si le fait d’exhorter les jeunes musulmans britanniques à « se soulever » n’était pas une incitation à la violence ? Il a ri. « Par se soulever je veux dire se lever debout et clamer votre point de vue haut et fort », a-t-il dit. C’était du double langage classique de Choudary. Le public comprend clairement ses intentions. Mais avec l’indécision du ministère de l’Intérieur sur ces assemblées, il semble savoir exactement jusqu’où il peut aller, et s’en sortir impunément.

yacoub

yacoub

Grande-Bretagne - Rapport : Les gouvernements européens doivent protéger la liberté d’expression des musulmans réformateurs


lundi 10 novembre 2008


Les chances de succès des recommandations du rapport : NIL

Le Conseil des droits de l’Homme et l’Organisation de la conférence islamique cherchent plutôt à associer le blasphème et toute critique de l’islam à un crime haineux. En outre, les élites et les médias dhimmifiés et autres bien-pensants en Occident penchent du côté des islamistes...
Al-Munajid - Théologien saoudien - VOSTF
by bivouac-id

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La liberté d’expression des musulmans est menacée

Les gouvernements européens doivent faire plus pour protéger la liberté d’expression des réformateurs musulmans qui font face à des menaces émanant d’extrémistes, a déclaré un groupe de réflexion.

Le Centre pour la cohésion sociale au Royaume Uni a souligné le cas de 27 écrivains, dont Sir Salman Rushdie, militants, politiciens et artistes. Le Centre a dit qu’ils avaient été victimes de violence et d’intimidation pour avoir critiqué l’islam ou prôné une réforme.

Il a déclaré les gouvernements ont le devoir de garantir la liberté d’expression pour tous les citoyens.

[Algérie] Au lendemain de l’indépendance confisquée Behead1-5Le rapport - Victims of Intimidation : Freedom of Speech within Europe’s Muslim Communities (Les victimes d’intimidation : la liberté d’expression au sein des communautés musulmanes en Europe) – dit que la faillite des autorités à garantir aux victimes la protection dont elles ont besoin a privé un « grand nombre » de musulmans de la capacité de s’exprimer.

La fatwa contre Salman Rushdie

Il dit que cela a également créé l’impression que plus de musulmans sont opposés à la liberté d’expression que ce qui est effectivement le cas. Le Centre appelle les gouvernements européens à « promouvoir une plus grande harmonie religieuse et sociale en démontrant qu’ils voient les musulmans et les personnes d’origine musulmane comme des citoyens à part entière, qui ne sont ni privées de liberté ni indûment autorisées à menacer les autres ».

Le cas de Sir Salman Rushdie a été l’un des cas donnés en exemple.

Ce titulaire du Prix littéraire Booker a vécu dans la clandestinité pendant neuf ans après que l’ayatollah Khomeini d’Iran ait émis une fatwa en 1989 le condamnant à mort pour la publication de son roman Les Versets sataniques.

L’ayatollah a déclaré que le livre était « blasphématoire envers l’islam ».

Le rapport a également souligné le cas de Maryam Namazie, qui a reçu des menaces après la création du Conseil des ex-musulmans de Grande-Bretagne, et de l’écrivain humaniste de Cardiff Anwar Shaikh, qui fait l’objet d’une fatwa exigeant sa pendaison.

Le rapport parle également du cas de la chanteuse pop Deepika « Deeyah » Thathaal, une pop star norvégienne d’origine afghane et pakistanaise, qui a dit qu’elle avait été menacée, qu’on avait craché sur elle et qu’on l’avait attaquée avec du gaz poivré après la diffusion d’une vidéo où elle retire sa burka et se révèle en bikini.

[Algérie] Au lendemain de l’indépendance confisquée Afghanistan-2

Le rapport cite aussi le cas du député danois d’origine syrienne Naser Khader, qui a fondé l’Association des musulmans démocrates dans la foulée de la controverse autour des caricatures de Mahomet, qui vit 24 heures par jour sous protection policière.

Réforme

Douglas Murray, directeur du Centre pour la cohésion sociale et co-auteur du rapport, dit que les musulmans trouvent « de plus en plus difficile » de critiquer certains aspects de leur culture ou de leur religion sans crainte de représailles.

[Algérie] Au lendemain de l’indépendance confisquée Bobbies_and_islamists

« Dans une société libre, aucune croyance ou ensemble de valeurs ne devrait être à l’abri de la critique », a-t-il dit.

« Mettre un système de croyance à l’abri de la discussion est une admission que l’intimidation et la violence sont efficaces ».

« A moins que les musulmans ne soient autorisés à discuter de leur religion sans crainte d’attaques, il ne peut y avoir aucune chance de réforme ou d’une véritable liberté de conscience au sein de l’islam.

Note : Le rapport est disponible ICI

Voir aussi :

Faire du Danemark la capitale internationale de la liberté d’expression, par Naser Khader, député danois, musulman

Un mouvement canadien pour la réforme de l’islam, par Tahir Aslam Gora

L’Occident doit soutenir une réforme de l’islam, par le torontois Salim Mansur

Les musulmans canadiens opposés à la charia sont minoritaires et sont traqués

La réforme de l’islam, Loch Ness du désert dont tout le monde parle et que personne n’a jamais vu

ONU - Pour le Conseil des droits de l’Homme, critiquer la charia est islamophobe

L’OCI ne parle pas pour les musulmans, par Tarek Fatah

Réprimer la liberté d’expression au niveau mondial, par L. Savage, Maclean’s

Commissions des droits et censure : trahison de la position internationale du Canada


Voir en ligne : Muslims’ free speech ’threatened’, BBC, le 10 novembre 2008
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