Algérie : la production pétrolière nationale va considérablement baisser dès 2030, selon Ouyahia
Par AFP , le 18/12/2008 |
La production pétrolière en Algérie connaîtra dès 2030 une baisse considérable en raison de l'épuisement de cette ressource, a prévenu jeudi le Premier ministre algérien Ahmed Ouyahia devant l'assemblée nationale. Le danger auquel fait face l'Algérie n'est pas tant la baisse du prix du pétrole que l'épuisement de cette ressource dont la production connaîtra dès 2030 un recul considérable, a-t-il déclaré en présentant son plan d'action devant les députés, et cité par l'agence APS. "La crise des prix du pétrole nous a conduit à réfléchir à libérer l'Algérie d'une économie basée sur les hydrocarbures", a-t-il dit.
Si l'Algérie tire 97% de ses revenus en devises des hydrocarbures, "55% du PNB (produit national brut) résultent du secteur de l'agriculture et d'activités diverses", a ajouté le Premier ministre. Mais il a souligné l'augmentation des importations algériennes, qui sont passées de "12 milliards de dollars à 35 milliards de dollars en 2008". Pour lui, le déficit de la balance commerciale en ce qui concerne les exportations hors hydrocarbures "est dû à la qualité du produit (national, ndlr), incapable de concurrencer les produits étrangers dans les marchés internationaux". Il a cependant affirmé "que les conditions d'amélioration du produit national existent".
Il a de même précisé que le secteur agricole avait bénéficié d'un budget de 257 milliards de DA en 2008 (environ 2,7 milliards d'euros) et bénéficiera d'un budget de 306 milliards de DA en 2009 (3,2 milliards d'euros). "L'Algérie est en mesure de réduire de 65% sa dépendance alimentaire durant les cinq années à venir", a-t-il dit. Il a souligné les avantages tirés du partenariat avec les sociétés étrangères, citant en exemple "le complexe d'El Hadjar (qui) génère 10 millions de dollars par an au profit de l'Etat". Ce complexe sidérurgique situé à Annaba est exploité par le géant indien Arcelor-Mittal qui emploie plus de 7.000 personnes. M. Ouyahia a ajouté qu'un complexe sidérurgique allait être réalisé en partenariat avec ce groupe et un autre avec une compagnie égyptienne près de Jijel, à 350 km à l'Est de la capitale, sur le littoral.
Par AFP , le 18/12/2008 |
La production pétrolière en Algérie connaîtra dès 2030 une baisse considérable en raison de l'épuisement de cette ressource, a prévenu jeudi le Premier ministre algérien Ahmed Ouyahia devant l'assemblée nationale. Le danger auquel fait face l'Algérie n'est pas tant la baisse du prix du pétrole que l'épuisement de cette ressource dont la production connaîtra dès 2030 un recul considérable, a-t-il déclaré en présentant son plan d'action devant les députés, et cité par l'agence APS. "La crise des prix du pétrole nous a conduit à réfléchir à libérer l'Algérie d'une économie basée sur les hydrocarbures", a-t-il dit.
Si l'Algérie tire 97% de ses revenus en devises des hydrocarbures, "55% du PNB (produit national brut) résultent du secteur de l'agriculture et d'activités diverses", a ajouté le Premier ministre. Mais il a souligné l'augmentation des importations algériennes, qui sont passées de "12 milliards de dollars à 35 milliards de dollars en 2008". Pour lui, le déficit de la balance commerciale en ce qui concerne les exportations hors hydrocarbures "est dû à la qualité du produit (national, ndlr), incapable de concurrencer les produits étrangers dans les marchés internationaux". Il a cependant affirmé "que les conditions d'amélioration du produit national existent".
Il a de même précisé que le secteur agricole avait bénéficié d'un budget de 257 milliards de DA en 2008 (environ 2,7 milliards d'euros) et bénéficiera d'un budget de 306 milliards de DA en 2009 (3,2 milliards d'euros). "L'Algérie est en mesure de réduire de 65% sa dépendance alimentaire durant les cinq années à venir", a-t-il dit. Il a souligné les avantages tirés du partenariat avec les sociétés étrangères, citant en exemple "le complexe d'El Hadjar (qui) génère 10 millions de dollars par an au profit de l'Etat". Ce complexe sidérurgique situé à Annaba est exploité par le géant indien Arcelor-Mittal qui emploie plus de 7.000 personnes. M. Ouyahia a ajouté qu'un complexe sidérurgique allait être réalisé en partenariat avec ce groupe et un autre avec une compagnie égyptienne près de Jijel, à 350 km à l'Est de la capitale, sur le littoral.