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L'ALGERIE L'HOMME MALADE DU MAGHREB

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admin"SNP1975"

admin
Admin

LA VENTE DE 100.000 TONNES DE BLÉ DUR ANNULÉE
Malaise entre Alger et Washington
16 Mars 2008 - Page : 3

L'ALGERIE L'HOMME MALADE DU MAGHREB TP080316-02

On est encore loin de la rupture, maise les relations entre les deux capitales connaissent un certain froid.

La lune de miel serait-elle consommée? Les relations algéro-amércaines traversent une zone de turbulences. Rien ne semble allé pour le mieux entre Alger et Washington. Véritable climat de tension. Le ciel s’est assombri de nuages. L’orage a fini par éclater.
L’Association des agriculteurs-exportateurs américains, affiliée au ministère américain de l’Agriculture, vient d’annoncer l’annulation d’un contrat de vente pour l’Algérie de 100.000 tonnes de blé dur pour livraison 2007/2008. Le site Internet, «agweb» qui rapporte l’information, ne donne aucune raison à cette annulation. Cependant, certains observateurs l’attribuent à la mauvaise récolte de producteurs américains pour cause de mauvaises conditions météorologiques.
En outre, le département américain de l’Agriculture (Usda), a révélé, en décembre dernier, ses intentions de semer en janvier pour le blé d’hiver et en mars pour les autres cultures. Pas de semences, pas de récoltes. Et dire que l’Algérie devrait importer 200.000 tonnes de blé tendre des Etats-Unis, une quantité qui devait venir s’ajouter aux 320.000 tonnes déjà commandées. Néanmoins, la décision prise par les agriculteurs-exportateurs américains ne peut qu’avoir des conséquences néfastes sur le plan social local. Elle risque de remettre en cause la stabilité du marché local en Algérie. Le prix du pain risque de prendre des envolées incontrôlables, d’autant plus que l’Algérie demeure dépendante des importations.
Cette décision des exportateurs américains intervient au lendemain d’un désaccord diplomatique né d’une série de confusions. Certes, c’est sans doute un refroidissement, mais c’est loin d’être un signe de rupture. Il n’en demeure pas moins que les relations entre les deux capitales connaissent un certain froid. Son point d’orgue a été les rencontres initiées par Robert Ford, ambassadeur des Etats-Unis à Alger, avec certaines associations et partis politiques. Une initiative qui n’a pas été du goût des autorités algériennes. D’ailleurs, le ministère algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a saisi officiellement le diplomate américain accrédité à Alger.
«Nous avons expliqué à l’ambassadeur des Etats-Unis qu’il existe des lois et des règles régissant l’activité des représentations diplomatiques auxquelles il doit se soumettre», a affirmé Mourad Medelci. Usant d’un langage d’une sévérité exemplaire, peu coutumière dans les relations entre les deux pays, M.Medelci a tenu à rappeler à l’ordre la représentation diplomatique américaine à Alger en soulignant que ces lois s’appliqueront à tout le monde «sans exception». Et de préciser: «Le ministère des Affaires étrangères a contacté M.Ford pour lui rappeler que ses activités dans le cadre de sa mission en Algérie doivent obéir aux règles élémentaires de la diplomatie.»
A la suite de ces événements, le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales a adressé, la semaine dernière, une instruction aux associations agréées, les sommant de ne plus se rendre à l’ambassade des Etats-Unis en Algérie, ou de déposer des plaintes auprès cette institution afin d’obtenir des autorisations pour l’organisation des rassemblements que les autorités locales auraient refusés, selon l’édition d’hier de notre confrère El Khabar. La note ne concernerait que les associations à caractère civil et non les partis politiques. Ce désaccord patent n’a pas, selon des observateurs, trait seulement à une divergence sur les règles régissant la représentation diplomatique. Différents intérêts lient les deux parties. Et ces intérêts n’ont pas toujours un rapport au partenariat stratégique initié dans le cadre de la lutte antiterroriste. Le refus officiel de l’Algérie d’abriter le siège de l’Africom est un autre point de discorde. En outre, l’amendement de la loi sur les hydrocarbures a été une pilule amère, dure à avaler.
Le président Bouteflika a jugé nécessaire de préserver les richesses naturelles pour les générations futures. Les Américains n’ont pas admis que leurs entreprises soient évincées des grands projets d’infrastructure, notamment l’autoroute Est-Ouest, sans oublier le fait que l’Algérie aime à diversifier ses partenaires économiques.
Ainsi, à quelques mois du départ de George W.Bush de la présidence américaine, les relations algéro-américaines semblent amorcer un virage.
Son successeur aura du pain sur la planche. Cependant, de nombreux observateurs estiment que le nuage se dissipera bientôt tel un orage d’été. Les objectifs tracés restent inchangés. L’intérêt prime...

Smail ROUHA

http://www.marocainsdalgerie.net

admin"SNP1975"

admin
Admin

Les droits de l'homme en Algérie vus par les Américains
par B. Mokhtaria
L'ALGERIE L'HOMME MALADE DU MAGHREB Spacer Le département d'Etat américain sur les droits de l'homme a rendu public son rapport sur la situation des droits de l'homme en Algérie en 2007.

Ce rapport marque, d'un côté, une amélioration des droits de l'homme dans notre pays et, de l'autre, la persistance de certaines pratiques telles que la torture et l'emprisonnement des journalistes qui nuisent aux droits humains. Sur les conditions de la femme, le constat est plutôt positif, à voir la réussite de la femme dans ses études supérieures et sa participation dans la vie politique.

Communiqué par l'ambassade des Etats-Unis à Alger, le document relève deux points positifs essentiels, présentés comme les premiers signes de recul de la violation des droits de l'homme. Le premier a trait à l'inexistence « de rapport faisant état de meurtres arbitraires ou illégaux » commis par « le gouvernement ou par ses agents ». Le second point concerne les cas de détentions arbitraires qui sont en nette régression, selon le rapport du département américain, qui révèle que « contrairement à l'année précédente, il n'y a pas eu de rapport sur des prisonniers politiques ou détenus politiques durant l'année ».

Concernant les délits de presse et les conditions de détention au niveau des établissements pénitentiaires, le rapport américain ne fait état d'aucune avancée dans ce sens. Se basant sur des affirmations d'avocats spécialisés dans les droits de l'homme, le département américain indique que « des avocats spécialisés dans les droits de l'homme ont affirmé qu'une torture se poursuivait dans des établissements pénitentiaires. Très souvent contre des détenus pour des (raison sécuritaires) ». Il a souligné aussi que « le gouvernement a utilisé des lois concernant la diffamation pour harceler et arrêter des journalistes et la presse a fait face à des représailles pour avoir critiqué des responsables dans le gouvernement ». Sur le plan de la liberté d'expression, le département américain relève que « le ministère de l'Intérieur a empêché quelques partis politiques et ONG de tenir des réunions demandées par ces derniers ».

Il a aussi évoqué le droit d'asile, affirmant que « la loi prévoit l'octroi d'asile ou du statut de réfugié conformément à la Convention de 1951 des Nations unies relative au statut des réfugiés et son protocole de 1967 et le gouvernement a établi un système pour la protection des réfugiés. Toutefois, durant cette année, et selon le Haut Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés, le gouvernement n'a pas accepté le statut de réfugiés tel que déterminé par le HCR pour 28 personnes d'Afrique subsaharienne ». Sur la tenue des dernières élections, le rapport est négatif, affirmant qu'« en date du 29 novembre, des élections locales pluralistes ont été tenues, mais le processus des élections a été miné d'irrégularités et d'accusations de fraude. Aucune surveillance des opérations de dépouillement n'était permise au niveau des communes, des wilayas ou au plan national ».

Concernant le traitement des personnes, le département américain considère que « la loi ne défend pas la traite des personnes et, au lieu de cela, les responsables considèrent que la question est couverte par les lois existantes sur l'immigration clandestine. Il n'y avait pas d'indication d'implication officielle du gouvernement dans la traite ».

Sur le plan d'ouverture vers l'extérieur, le département américain voit en la prolifération des antennes paraboliques un moyen d'ouverture vers les pays étrangers. Il souligne sur ce point que « les antennes paraboliques étaient très répandues et ont permis à environ 60% des ménages de suivre des chaînes européennes et arabes ». Il fera remarquer, cependant, que « le gouvernement n'autorise pas la création de chaînes radio ou télévisées privées ».

Evoquant la région de la Kabylie, le département américain la qualifie de « minorité ethnique berbère d'environ neuf millions de personnes habitant dans la région de la Kabylie » et qui « a participé librement et activement au processus politique et a représenté un tiers des ministres au gouvernement ».

Sur les droits de travail, le département donne un bon point au gouvernement algérien pour avoir « respecté la plupart des droits de travail prévus par la Constitution et par les lois existantes du travail ».

Quant aux conditions de la femme, le département américain se montre positif, estimant que « dans les zones urbaines, des femmes ont été socialement encouragées à suivre des études supérieures ou une carrière. Le taux de réussite au secondaire (baccalauréat) est meilleur chez les filles que chez les garçons ». Sur sa participation dans la vie politique, le rapport indique qu'il y avait « trois femmes dans le gouvernement. Les femmes occupaient également 30 des 389 sièges de l'APN et quatre des 144 sièges du Conseil de la Nation » . Il souligne aussi qu'« une femme menait le Parti des travailleurs et les trois principaux partis politiques suivant le FLN, le RND et le RCD avaient des bureaux chargés des affaires de la femme et menés par des femmes ».



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