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[Presse] DROGUE POUR FINANCER LE ROYAUME

+4
El Hassan
admin"SNP1975"
mimissa
lamine16
8 participants

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lamine16



L'Expression, 15 octobre 2006

Un rapport du département d’Etat américain met en exergue le fait que 80% du haschisch consommé en Europe provient du Royaume chérifien.

En septembre 2005, les gardes-côtes de la façade maritime ouest ont sauvé d’une mort certaine 42 immigrants clandestins de différentes nationalités africaines, dont la grande majorité était des ressortissants marocains. Le moteur du boat people, dans lequel ils s’étaient entassés, s’est subitement arrêté en pleine mer.

Ils étaient à la dérive depuis plus d’une semaine et le courant marin a poussé leur embarcation vers les côtes oranaises, au large de la petite station balnéaire de Cap Falcon, où ils ont été repérés par les gardes-côtes de la marine nationale.

40 autres de leurs compagnons d’infortune, qui avaient pris place dans une autre embarcation, ont péri en mer dans des conditions les plus tragiques. L’embarcation a chaviré sous l’effet des vagues d’une mer déchaînée. Parmi les rescapés du premier boat people, un Marocain nous a confié: «un personnage connu sous le sobriquet de Hadj Hoceïma se trouve à la tête d’un grand réseau spécialisé dans l’immigration clandestine.

Cet individu, qui brasse des sommes d’argent considérables, emploie une multitude de passeurs et autant de rabatteurs pour faire marcher son trafic. Hadj Hoceïma (du nom d’une province côtière au Maroc) est notoirement connu par les services de sécurité du Royaume chérifien.

Il est également à la tête d’un vaste réseau de trafic de drogue. Ses convoyeurs acheminent d’énormes quantités de drogue vers le Vieux Continent via l’Algérie.»
Ces révélations fracassantes traduisent clairement l’ampleur du phénomène du trafic de stupéfiants et les services opérés régulièrement dans les contrées limitrophes avec la frontière algéro-marocaine.

Notons, dans ce contexte, que, selon les résultats d’une récente enquête, le Maroc, avec une production annuelle qui dépasse les 1500 tonnes, est le premier producteur mondial de haschisch. Le marché du haschisch brasse chaque année des milliards de dollars.

L’enquête fait état que la grande partie des réserves en devises du Royaume chérifien provient de la drogue.
Les 74.000 hectares consacrés à la culture du cannabis, disséminés à travers le Nord-est marocain, dépasse déjà la région du Rif, pour placer le Maroc en tête des pays producteurs de haschisch.

Un rapport du département d’Etat américain met en exergue que 80% du haschisch consommé en Europe provient du Royaume chérifien et que la plus grande partie de la drogue parvient en Europe par voie maritime, à bord de «pateras», barques rapides et des chalutiers espagnols qui transportent jusqu’à une vingtaine quintaux de drogue, voire plus, en profitant de l’intense trafic maritime du détroit de Gibraltar.

C’est le cas des 14 quintaux de drogue saisis dans des embarcations rapides sur les côtes de la ville de Béni Saf (wilaya d’Aïn Témouchent) en fin de semaine, par la marine nationale. Selon des recoupements d’informations, la drogue devait transiter par l’Espagne pour être fourguée sur le Vieux Continent.

Un imprévu a obligé les contrebandiers à mettre le cap sur les côtes algériennes pour abandonner la marchandise prohibée. Celle-ci proviendrait, selon nos sources, de la région du Rif du Maroc où l’essentiel de la culture du haschisch est concentré.

A ce propos, notre interlocuteur a révélé que «c’est une manière pour ces habitants de sortir de la misère et c’est pour cela que l’on cultive dans le Rif de plus en plus de superficies».

Les saisies de quantités considérables de drogue opérées à Oran et ses villes limitrophes longeant la bande frontalière algéro-marocaine, ces dernières années, démontrent l’ampleur du phénomène qui gangrène la population, jeune, notamment.

Les contrebandiers ont mis à profit la décennie noire pour acheminer d’énormes quantités de stupéfiants en «flirtant» avec les groupes terroristes.
C’est le cas du baron de la drogue, Zendjabil Ahmed, qui avait inondé le pays de drogue au cours de ladite période. En se livrant aux éléments des services de sécurité de la ville de Blida, il a demandé à bénéficier de la loi portant sur la Charte pour la paix et la réconciliation nationale en sa qualité de financier du terrorisme.

Zendjabil était à la tête du plus grand réseau de trafic de drogue en Algérie et dont les ramifications s’étendaient outre-mer. Il avait, en effet, financé, durant la décennie noire, des groupes de terroristes qui activaient cycliquement entre la région de Chlef (sa contrée natale), celle de Sidi Bel Abbès et Tissemsilt.

Rachid BOUTLÉLIS

mimissa

mimissa

L E S A R C H I V E S ???????????????



Dernière édition par mimissa le Dim 4 Jan - 2:25, édité 1 fois

admin"SNP1975"

admin
Admin

mimissa a écrit::shock: L E S A R C H I V E S

Mimissa bonsoir

Je cherche une personne pour nous faire la collecte des articles de la presse algérienne.
Je crois que lamine 16 fera l'affaire.
Qu'es t'en penses?

http://www.marocainsdalgerie.net

mimissa

mimissa

admin a écrit:
mimissa a écrit::shock: L E S A R C H I V E S[/

Mimissa bonsoir

Je cherche une personne pour nous faire la collecte des articles de la presse algérienne.
Je crois que lamine 16 fera l'affaire.
Qu'es t'en penses?

Super bonne idee il a l air d un expert en tous cas

El Hassan



L'Expression est connu pour ses articles fantaisistes et de propagande de bas étage. Mimissa, juge par toi même:

Le "Scoop" du journal Algérien L'Expression: (Attention, risque de crise de fou rire)

_____________________________________________________________

«Piquants» les services secrets marocains

Incroyable mais vrai. Sous le fallacieux prétexte d’aider les agriculteurs, le pouvoir marocain, en la personne du secrétaire d’Etat au développement rural, Mohamed Mohattane, a donné ordre de planter pas moins de 100.000 hectares de cactus. «Renseignements» pris, dans un rapport classé ultra-confidentiel, ce sont les services secrets de Sa Majesté qui se trouvent derrière cette initiative datée du 1er décembre de l’année passée, afin de...torturer les détenus avec les épines...

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

______________________________________________________________

L'article a été retiré du site du "journal" Algérien L'Expression

Invité


Invité

Avertissement : Pour que personne ne se sente persécuter, j'en appelle à l'ensemble des intervenants, gardez un ton courtois !

mimissa

mimissa

El Hassan a écrit:L'Expression est connu pour ses articles fantaisistes et de propagande de bas étage. Mimissa, juge par toi même:

Le "Scoop" du journal Algérien L'Expression: (Attention, risque de crise de fou rire)

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«Piquants» les services secrets marocains

Incroyable mais vrai. Sous le fallacieux prétexte d’aider les agriculteurs, le pouvoir marocain, en la personne du secrétaire d’Etat au développement rural, Mohamed Mohattane, a donné ordre de planter pas moins de 100.000 hectares de cactus. «Renseignements» pris, dans un rapport classé ultra-confidentiel, ce sont les services secrets de Sa Majesté qui se trouvent derrière cette initiative datée du 1er décembre de l’année passée, afin de...torturer les détenus avec les épines...

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L'article a été retiré du site du "journal" Algérien L'Expression

You are right brother Hassan, I totally agree with you very well done.

clairefontaine1963

clairefontaine1963

Rachid BOUTLÉLIS, tu devrais faire une scéance de régénération au hammam de BOUTLÉLIS , histoire de laver les racontards et les ont dis que......

Lamine16:

sans consommateur, pas de commerce!!!!

On peut choisir dans la vie, et chacun peut choisir son chemin, et sache que le canabis n'est pas une plante si diabolique que tu nous présentes!!!

en effet, on l'utilise quotidiennement pour les tétraplégiques, les patients atteints de douleurs chroniques, les malades en fin de vie.

c'est comme le nuclair, on peux s"en servir pour détruire ou pour le bien des hommes.

le chanvre aussi et soit disant diabolique alors qu'il peut-être utilisé pour isoler des batiments

l’utilisation de cannabinoïdes à des fins thérapeutiques. Si quelques grosses compagnies pharmaceutiques ont été les pionniers en la matière, aujourd’hui quasiment toutes ont en développement des produits à base de cannabinoïdes. Nous allons entendre parler prochainement de l’AM-251, du HU-210, du CT-3, du JWH-133, du Dexanabinol et du Cannador®️, à base d’un seul cannabinoïdes. D’autres laboratoires comme GW Pharma, Pharmos Corporation ou des universités allemandes produisent déjà des traitements comprenant l’ensemble des cannabinoïdes naturels, permettant des résultats nettement supérieurs et démontrant enfin les véritables progrès médicaux qu’il est possible d’obtenir avec du cannabis, quand on écoute les patients.

Tamanart

Tamanart

Ce qui est à la fois drôle et etrange dans vos reactions, c'est qu'il n'y a personne pour dire que la culture et le commerce de la drogue sont contre la morale et même contraire à notre religion. tout le monde s'indigne tout simplement parce que c'est un article paru ans un journal algerien, si c'etait un article hindou, tawanais ou tambouctonais personne n'aurait trouvé ça deplacé.

En Algerie le Maroc a une reputation d'être un pays pourvoyeur de mort et de misère par le biais de la drogue, au lieu de vous indigner et de justifier cette culture, prouvez aux algeriens qu'ils ont tord, là vous avez largement les moyens de leur montrer ce dont vous êtes capables.

El Hassan



Tamanart a écrit:un article paru ans un journal algerien, si c'etait un article hindou, tawanais ou tambouctonais personne n'aurait trouvé ça deplacé.
La nationalité d'un journal ne nous intéresse point, c'est de sa crédibilité qu'on parle.

admin"SNP1975"

admin
Admin

LE MAROC ACCUSE L’ALGÉRIE DE L’INONDER DE PSYCHOTROPES
La couleuvre royale

Le Maroc pris en faute, crie au voleur. Alors que le royaume chérifien est connu pour être le premier producteur de drogue dans le monde, il tente de faire dans la diversion. Il veut à tout prix impliquer l’Algérie. Il l’accuse, ni plus ni moins, d’être le principal fournisseur de psychotropes sur son sol. Aux yeux du ministère marocain de l’Intérieur, c’est l’Algérie qui inonde le Maroc de ces substances.

«Concernant les substances psychotropes, elles continuent d’être alimentées principalement à partir du territoire algérien», a souligné ce département ministériel dans son rapport sur la question de la drogue au Maroc en 2008. Qui peut avaler une telle couleuvre? Des ONG internationales continuent à accabler ce pays d’être le premier fournisseur de drogue sur le marché mondial. 60% de la drogue qui circule sur le marché mondial provient du Maroc.

Les chiffres en témoignent. 110,893 tonnes de cannabis, 34kg de cocaïne, 7 d’héroïne et 43.510 unités de psychotropes ont été saisies. La valeur marchande des saisies s’élèverait à environ 4 milliards d’euros. Ces chiffres ont été rendus publics par la direction de la migration et de la surveillance des frontières au ministère marocain de l’Intérieur.

Le trafic des substances psychotropes occupe la troisième place après le cannabis et la cocaïne. Le Royaume continue de constituer la plaque tournante du trafic desdits produits. Il abrite les réseaux intermédiaires entre les fournisseurs européens et les narcotrafiquants au Maroc. Le produit le plus vendu au Maroc reste le Rivotril.

La moitié de la quantité de ce produit commercialisé, illégalement, bien évidemment en Algérie, proviendrait du marché marocain. Rivotril est importé frauduleusement depuis ce pays. Ce produit est fabriqué même au Maroc. Il est fabriqué par le laboratoire Roche suisse, qui possède une filiale au Maroc.

Le rapport royal sur la drogue est loin d’être, ainsi, convaincant que l’Algérie inonde le Maroc de psychotropes. Au contraire, c’est l’Algérie qui est exposée aux dangers qui viennent de l’Ouest.
Elle a toujours été une zone de transit. La position de voisinage avec le premier pays producteur de cannabis dans le monde, expose l’Algérie à une menace permanente et croissante. Les quantités de drogue commercialisées ou consommées en Algérie proviennent des frontières ouest. Autre vérité.

Le même rapport souligne l’arrestation de 591 trafiquants étrangers qui activent aux côtés des Marocains. Dans ce chiffre, figurent des Français, des Espagnols, des Italiens, des Belges, etc.
En aucun cas ce rapport n’a mentionné l’arrestation d’un Algérien, au minimum, pour trafic de drogue. Pis encore, de hauts responsables des services de sécurité sont impliqués dans le trafic de drogue.

Il suffit de rappeler l’arrestation du directeur de la sécurité des palais royaux, qui a été démis de ses fonctions pour être un grand trafiquant de stupéfiants au Nord. Ce dernier n’est pas le seul. Après son arrestation, il cite l’implication de 36 autres responsables du système sécuritaire.

Tahar FATTANI

Expression

Entre les deux drogues le hashich représente le moindre mal.

http://www.marocainsdalgerie.net

becharelkhir

becharelkhir

Made in Algeria

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La consommation de la drogue en Algérie serait en hausse selon la gendarmerie qui a effectué des saisies records ces dernières années.

La drogue est un fléau mondial qui n’épargne aucune société. Selon les chiffres de l’OMS, 3 à 5% de la population mondiale en consomme, soit 185 millions de personnes, dont 34 millions en Afrique. Il faut savoir que le trafic illicite de tous les genres de drogue et de psychotropes est très juteux.

C’est le deuxième marché économique mondial avec 500 milliards de dollars, classé directement après les armes et bien avant le pétrole. Pour ce qui est de la lutte contre ce phénomène, la communauté internationale y consacre seulement 50 milliards de dollars, une somme insuffisante selon les experts.

Mais qu’en est-il de l’Algérie ?

Ainsi, de 1,2 tonne de cannabis saisie en 1993, le chiffre est passé à 16,5 tonnes en 2007 contre 9,6 tonnes en 2005 (soit une progression de 72% en 2 ans). En 2006, 757 plans de cannabis ont été saisis et 6 260 lors de la découverte d’une plantation à Adrar en avril 2007 par la Gendarmerie nationale.

Concernant les psychotropes, 319 014 comprimés ont été saisis en 2006. Les statistiques du ministère de la Justice font état de 86 832 affaires de drogue traitées, précisant que 84,85% des personnes condamnées avaient moins de 35 ans.

Mais au-delà de ces chiffres effrayants, la question qui se pose est : les saisies record des ces dernières années sont-elles dues à une augmentation de la consommation en Algérie, ou est-ce plus simplement l’efficacité des services de sécurité qui ont repris en main la lutte contre ce fléau après des années de concentration sur la lutte anti-terroriste ?

Par ailleurs, la position géographique de l’Algérie prés d'une Europe friande de ce produit, ne fait-elle pas de notre pays une zone de transit idéale ,particulièrement depuis l’installation de la digue de Gibraltar (Espagne) où des services de police mixte empêche l’acheminement de la marchandise interdite directement vers l’Espagne- ?

Alors, l’Algérie est-elle un pays de consommation ou de transit ? Ce qui est clair, c’est qu’elle est peut être un pays de production de drogue. La fertilité des zones de culture exploitées par les trafiquants, et les récoltes tardives font que le cannabis local est de très bonne qualité.

D’après La Tribune:Synthèse de Mourad


El Hassan



Les psychotropes, il faut les combattre avec férocité, ils détruisent notre jeunesse

becharelkhir

becharelkhir

Selon la police britannique, les Algériens et les Nigérians forment les bandes criminelles d’origine étrangère les plus importantes de la capitale britannique. Elles sont spécialisées dans le trafic de drogue, la falsification de documents, le vol de voit


Scotland Yard a réalisé ces derniers jours un gigantesque coup de filet qui a ciblé 187 organisations criminelles disséminées dans la capitale britannique. Des centaines d’arrestations ont été opérées par les agents de la brigade criminelle de la police métropolitaine à travers les quartiers chauds de la ville.
Sur la totalité des gangs neutralisés, une quarantaine est formée de migrants, clandestins pour la plupart. Selon Scotland Yard, les bandes les plus importantes comprennent des individus originaires d’Algérie et du Nigeria.
Au total, cinq organisations ont été recensées pour chacune des deux nationalités. Elles sont versées dans le trafic de drogue, le faux et usage de faux, le vol de voitures, le blanchiment d’argent et la contrebande. En troisième et quatrième places du classement se trouvent respectivement des gangs pakistanais et jamaïcains.
Ils sont talonnés par des groupes de dangereux délinquants originaires des Caraïbes, du Moyen-Orient, d’Amérique latine et d’Europe de l’Est. Les Albanais et les Bulgares se spécialisent dans la production de faux documents. Dans un appartement du quartier populaire de Colney Hatch, les officiers de Scotland Yard ont mis la main sur un important lot de passeports contrefaits (4 000). Londres est réputée comme étant la capitale européenne où le taux de criminalité est le plus important. La guerre des gangs défraye souvent la chronique.
Les bandes de migrants les plus structurées ont des ramifications internationales. Les relais se trouvent souvent dans les pays d’origine des criminels où l’essentiel du business est organisé, dont l’approvisionnement en drogue, la commercialisation des voitures volées, la mise en place des réseaux d’immigration clandestine… Scotland Yard affirme avoir réussi à remonter les différentes filières grâce à la collaboration des polices des pays concernés. La connexion entre le crime organisé et le terrorisme inquiète beaucoup les services de la sécurité britannique. Dans de nombreux cas, le produit des divers trafics sert au financement des actions terroristes. Les services du M15, services de renseignements, accordent une attention toute particulière à la jonction entre le grand banditisme et les réseaux dormants d’Al-Qaïda. Selon Jonathan Evans, patron de cette organisation, des pays comme l’Algérie, l’Irak et la Somalie recèlent des camps d’entraînement, pourvoyeurs d’éléments armés pour le Royaume-Uni. Environ 4 000 terroristes potentiels résidant en Grande-Bretagne sont surveillés par les forces de sécurité.
Dans le lot, la moitié seulement est “fichée”. L’absence d’antécédents judiciaires des individus soupçonnés de banditisme ou d’intelligence avec l’organisation terroriste d’Oussama Ben Laden complique la tâche de Scotland Yard. Dans le cas des migrants clandestins, le travail d’identification est encore plus ardu. Parmi les criminels arrêtés lors du dernier coup de filet, beaucoup exercent des activités légales, dans le commerce notamment.

Selon des statistiques des services consulaires algériens à Londres, 193 ressortissants sont incarcérés dans les prisons britanniques pour des délits divers.
La plupart font leur baptême du feu dans la petite
délinquance. Arrivés sans le sou dans la capitale britannique, ils sont pris en charge par de petits réseaux de vol et de recel de téléphones portables et de voitures ainsi que de trafic de stupéfiants. Ensuite, ils sont initiés à d’autres formes de criminalité plus sophistiquées comme la falsification de documents.

Invité


Invité

Tamanart a écrit:Ce qui est à la fois drôle et etrange dans vos reactions, c'est qu'il n'y a personne pour dire que la culture et le commerce de la drogue sont contre la morale et même contraire à notre religion. tout le monde s'indigne tout simplement parce que c'est un article paru ans un journal algerien, si c'etait un article hindou, tawanais ou tambouctonais personne n'aurait trouvé ça deplacé.

En Algerie le Maroc a une reputation d'être un pays pourvoyeur de mort et de misère par le biais de la drogue, au lieu de vous indigner et de justifier cette culture, prouvez aux algeriens qu'ils ont tord, là vous avez largement les moyens de leur montrer ce dont vous êtes capables.

Mais ou se trouve l'honnêteté de Tamanart ? Là ou lui aurait peu apporter une contribution, un peu plus impartiale, il a déboulé tel un djhâ en quête de commérage ...

Après ça tu nous parleras de la prostitution ?

clairefontaine1963

clairefontaine1963

la drogue est un vrai fléau, et les psychotropes sont avec les drogues dites dur telle que l'héroïne, la cocaïne. utilisé à but de plaisir, alors pour plus de plaisir certain n'hésite pas à trafiquer les produits pour qu'ils soient encore plus flippant et plus destructeurs.
C'est bien connu que cela fait partie d'une guerre souterraine qui à pour but l'enrichissement de certains par la destruction des consommateurs et l'affaiblissement des pays touché par la surconsommation.

Il faut comprendre que les consommateurs sont victimes d'illusions et de la cupidité des fournisseurs qui s'enrichissent sur tous les tableaux, sur les paysans qui cultivent, sur les travailleurs qui transforment le produits, sur les dileurs et enfin sur les consommateurs, le tout sans passer par la TVA, et les impôt dans tout ça? qu'est-ce qu'ils font? tout cette argent qui leur passent sous le nez, il font quoi?

tout bénéf pour ceux là qui bien placés pour ouvrir les frontières au bon endroit au bon moment ramasse le pactole.

critiquer tout ça c'est comme critiquer les cigarettes, je consomme pas donc j'achète pas et le business stop de lui même. et faut convaincre et c'est cela le plus difficile à réaliser!!!

Slimani9002



Tamanart a écrit:Ce qui est à la fois drôle et etrange dans vos reactions, c'est qu'il n'y a personne pour dire que la culture et le commerce de la drogue sont contre la morale et même contraire à notre religion. tout le monde s'indigne tout simplement parce que c'est un article paru ans un journal algerien, si c'etait un article hindou, tawanais ou tambouctonais personne n'aurait trouvé ça deplacé.

En Algerie le Maroc a une reputation d'être un pays pourvoyeur de mort et de misère par le biais de la drogue, au lieu de vous indigner et de justifier cette culture, prouvez aux algeriens qu'ils ont tord, là vous avez largement les moyens de leur montrer ce dont vous êtes capables.

le chit bezzaf alikoum !
contentez vous de votre production locale fabriqué et commercialisé par un organisme public "saidal" et qui se retrouve sur le marché parallele dans tous les pays du maghreb


La commercialisation des psychotropes commence à prendre des proportions alarmantes dans les milieux des jeunes. Le Rivotril et le Diazepam seraient classés parmi les plus demandés sans pour autant diminuer l’afflux des autres drogues en comprimés. Près de 300 000 comprimés ont été saisis en 2006 par les services de la DGSN qui, avec le concours de la Gendarmerie nationale, tire la sonnette d’alarme.

Le prix de vente aux grossistes est nettement inférieur au prix indiqué sur la vignette et la marge est partagée entre le grossiste et le gérant d’officine, du moins lorsqu’il s’agit d’obéir au circuit officiel et légal.



En effet, le président du bureau d’Alger du SNAPO, Abderrahim Zemouchi, a alerté sur le danger de ce phénomène, appelant à protéger certains pharmaciens menacés par les délinquants, consommateurs de psychotropes. Il a appelé les pouvoirs publics à «trouver des solutions globales pour faire face à ces fléaux en progression ces dernières années» et pour lequel 95% des pharmaciens, «ne vendent pas les tranquillisants qui sont désormais dispensés dans les hôpitaux, alors que les psychotropes sont distribués dans beaucoup de pharmacies». M. Zemouchi a relevé l’amalgame perçu dans la loi de décembre 2004 qui selon lui associe «aussi bien les psychotropes que les drogues», soulignant que «le pharmacien vit actuellement dans la peur de se voir traduire devant la justice en cas de non-inscription de toutes les informations nécessaires sur le malade qui présente une ordonnance et refuse de produire une pièce d'identité». Le Pr Tedjiza, chef de service de l'hôpital psychiatrique Drid-Hocine, a, de son côté, relevé la nécessité de faire la distinction entre la consommation de psychotropes «pour raisons médicales» qui est, selon lui, protégée par la loi et au service du malade et «à d'autres fins» qu'il a qualifiée de dangereuse pour la santé publique. Les consommateurs de psychotropes, a-t-il poursuivi, «sont des groupes de jeunes qui tentent de s'adonner à ces produits à un moment de leur vie sans en être dépendants, contrairement à la drogue qui est consommée pour fuir une certaine réalité».

La faille de la législation ?

278 386 comprimés saisis en 2006, selon la DGSN

Les services de Sûreté ont saisi durant l'année 2006 près de 278 386 comprimés psychotropes de différentes marques et 6580 ml de Rivotril, a déclaré jeudi à Alger le commissaire, chef de service anti-drogue à la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) M. Kamal Tazrouti. En marge de la journée de sensibilisation aux aspects scientifiques, législatifs et sociaux des psychotropes, organisée par le syndicat des pharmaciens du secteur privé à Alger, M. Tazrouti a indiqué que «103 997 comprimés psychotropes et 2360 ml de Rivotril ont été saisis durant l'année 2005» . Il a ajouté que les services de police arrêtent les consommateurs illégaux de ces produits, mais n'interviennent dans leur prescription médicale et leur vente par les pharmaciens qu'après enquête et sur injonction de la justice. Les consommateurs de ces produits, a poursuivi l'officier de police, «ne sont considérés comme délinquants que dans le cas où ils ne justifient pas d'un dossier médical et lorsque les produits ne sont pas portés sur le registre du pharmacien».

Constantine, plaque tournante ?

Le dernier coup de filet effectué par la brigade de recherche du groupement de la Gendarmerie nationale de Constantine a mis en évidence l’existence de réseau de trafic à Constantine spécialisé dans la commercialisation illicite de psychotropes devançant ainsi Blida, qui a connu, elle aussi, ce genre de trafic. Il s’agit d’une grande société de distribution de médicaments implantée à Constantine qui est parvenue à écouler en l’espace d’une année, selon les premiers éléments de l’enquête, pas moins de 4 046 120 comprimés de Rivotril. Le préjudice causé à l’administration fiscale par ce trafic a été évalué à hauteur de 1,3 milliard de centimes. Ce n’est pas la seule affaire, hélas. Il y a deux années, le scandale de l’Endimed a mis en émoi toute la population et les multiples interventions des brigades de la Gendarmerie nationale n’ont jamais été aussi révélatrices car, à chaque fois, il a été procédé à l’arrestation de personnes impliquées. Selon le commandant du groupement de la gendarmerie de Constantine, des quantités de comprimés de psychotropes de plus en plus grandes sont saisies. Des pharmaciens hospitalo-universitaires attribuent l’ampleur du phénomène à l’existence de plus de 200 grossistes à travers le pays, dont 79 installés à Constantine. Ces derniers agissent dans la majorité des cas en toute impunité sans ordonnanciers ni contrôle. L’est du pays est en effet qualifié de lieu où il y a une forte concentration de ce type d’activité et le manque considérable de pharmaciens inspecteurs ne peut que faciliter la tâche aux trafiquants.

La filière de l’ouest

Dans le trafic de psychotropes, la bande frontalière ouest, notamment dans la zone délimitée par la boucle reliant Maghnia, Marsat Ben M’hidi, Ghazaouet, Nedroma, Remchi, et Sidi Djilali, se refermant à Maghnia avec des extensions vers Tlemcen et Sebdou, est de plus en plus active selon les sources douanières. L’essentiel des psychotropes est écoulé dans les officines pharmaceutiques pour être vendu à raison de 2500 DA la boîte de 40 comprimés. Selon des sources, le commerce de psychotropes est devenu très rentable pour certains réseaux du «trabendo». Aux comprimés, selon les psychologues, sont ajoutées des doses de kif pour leur donner encore plus d’effets. Les pharmacies d’officines sont au cœur de ce trafic. Selon des pharmaciens, aux officines de Maghnia, par exemple, il n’est pas question d’y trouver du Rivotril ou du Diazepam. Les spécialistes mettent en évidence l’état de dépendance des jeunes toxicomanes qui les poussent à une consommation journalière, d’où l’émergence de trafiquants de psychotropes, qui trouvent en ces jeunes désœuvrés de véritables fournisseurs. Une fois de plus, la sonnette d’alarme est tirée.

Saidal, indirectement liée au trafic

Une partie non négligeable du trafic de psychotropes est produite dans les chaînes de fabrication de Saïdal. L’opérateur public est ainsi montré comme étant «indirectement» impliqué dans ce trafic qui a pris des proportions alarmantes ces dernières années. Selon un rapport publié par le commandement général du corps d’élite de la défense nationale en 2004 et qui présente le Diazépam, commercialisé par Saïdal sous le nom de Valzépam, comme le plus prisé par les jeunes. Des dizaines de grossistes mêlés de près ou de loin à ce trafic et dont l’agrément est suspendu continuent à s’approvisionner normalement chez Saïdal et bien qu’il existe des centres de distribution Saïdal à Alger, Batna et Oran, des pharmaciens de l’est et de l’ouest viennent s’approvisionner à partir de l’unité commerciale, sise à El Harrach, «d’où des difficultés supplémentaires pour les agents de contrôle».

Par Le Soir


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Dernière édition par Slimani9002 le Lun 5 Jan - 17:41, édité 3 fois

Slimani9002



Posted under ALGERIE by 1sante.com on Monday 11 October 2004
Le 11/10/2004 :Une partie non négligeable du trafic de psychotropes est produite dans les chaînes de fabrication de Saïdal. L’opérateur public est ainsi montré du doigt comme étant « indirectement » impliqué dans ce trafic qui a pris des proportions alarmantes ces dernières années. Selon un rapport rendu public hier lors d’un point de presse tenu au siège du commandement général du corps d’élite de la défense nationale, le Diazépam, commercialisé par Saïdal sous le nom de Valzépam, est le plus prisé chez les jeunes. En d’autres termes, les trafiquants, qui s’approvisionnent auprès des grossistes en médicaments, ne jurent que par ce comprimé de couleur bleue, dont l’unité est cédée sur le « marché de détail » pour environ 50 DA.

Le prix de vente aux grossistes est fixé à 74,05 DA, alors que le prix « vignette » est évalué à 112,81 DA. Cette marge est partagée entre le grossiste et le gérant d’officine, du moins lorsqu’il s’agit d’obéir au circuit officiel et légal. Ces deux opérateurs, selon l’enquête, n’hésitent pas à « approvisionner » le marché parallèle, « donc le trafic de psychotropes », en proposant la boîte de Valzépam à pas moins de 600 DA, soit cinq fois son prix réel. Le prix peut atteindre les 1000 DA sur le marché de détail. « Lorsqu’il est en manque, le consommateur est prêt à faire n’importe quoi », affirme un expert en psychiatrie. Ces propos ont été d’ailleurs confirmés par l’étude faite par la Gendarmerie nationale. Vient ensuite le Rivotril, autre psychotrope tout aussi dangereux, suscitant immanquablement chez son consommateur, selon l’expert, une « toxicophilie » ou une dépendance inexorable. Les saisies effectuées durant les neuf mois de l’année en cours enregistrent une quantité de 100 928 comprimés. Une hausse de 100% par rapport à la même période de l’année 2003, où il est enregistré, selon le document de la gendarmerie, une quantité de 54 494 comprimés saisis. « Cela reste néanmoins la partie visible de l’iceberg », reconnaît le patron du bureau « Lutte contre le trafic de stupéfiants », le lieutenant-colonel Farid Djerboua. Selon lui, il existe plus de 200 grossistes à travers le pays, dont 79 installés à Constantine. L’est du pays est en effet qualifié de lieu où il y a une forte concentration de ce type d’activité. Une autre saisie, concernant le Rivotril, est à mettre aussi à l’actif de la gendarmerie. Le 7 septembre 2004, à Skikda, elle a mis la main sur 5000 unités de ce type de psychotrope. Six personnes ont été arrêtées dans les deux villes citées. Un indice révélant que la région est devenue une véritable plaque tournante de ce trafic, devançant ainsi Blida, qui, elle aussi, s’adonne à ce genre de trafic. Les grossistes « trafiquants » facturent à l’insu des pharmaciens pour détourner le produit du circuit licite par un simple jeu d’écriture, affirme-t-on encore auprès des services de sécurité. L’absence d’accusé de réception rend la tâche difficile aux enquêteurs pour recourir à la traçabilité de l’opération. A l’effet de contenir ce trafic, les services de sécurité préconisent une solution toute simple : « Identification de chaque client (grossiste) au lieu de la procédure actuelle qui fait que les numéros de lots correspondent à plusieurs clients. » Des dizaines de grossistes mêlés de près ou de loin à ce trafic et dont l’agrément est suspendu continuent à s’approvisionner normalement chez Saïdal. Ce « dysfonctionnement » est dû au fait que le ministère de la Santé, qui accorde les agréments, « omet » d’en informer Saïdal. « Les psychotropes faisant l’objet d’un vaste trafic, il est nécessaire de dissuader les trafiquants en mettant en place une réglementation plus sévère dans le domaine de la commercialisation et de régionaliser leur distribution », propose-t-on auprès des services de sécurité. Bien qu’il existe des centres de distribution Saïdal à Alger, Batna et Oran, des pharmaciens de l’Est et de l’Ouest viennent s’approvisionner à partir de l’unité commerciale, sise à El Harrach, « d’où des difficultés supplémentaires pour les agents de contrôle ».

Zerrouk Djamel

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Dernière édition par Slimani9002 le Lun 5 Jan - 17:55, édité 1 fois

Slimani9002



ENQUETE: Voyage dans le trafic des «cachiyate»
Publier le : 05-05-2008



Letrafic des médicaments psychotropes en Algérie a pris ces dernières années des proportions alarmantes. Les cachets, «l'cachiyat» comme on dit chez nous pour désigner ces comprimés médicamenteux qui proviennent de la pharmacie sont devenus quelques-unes des drogues les plus prisées dans notre société.
Les vertus extatiques qu'on leur prête rendent ces pilules magiques «populaires», surtout auprès des jeunes. Le «cachet», contrairement à l'alcool et au kif, semble être une spécialité des jeunes. Il signe l'appartenance sociale à un groupe.

Le «cachet» est le cachet du groupe. Coïncidence ? Le « cachet magique» se distribue sous le manteau. Mais aussi au niveau de quelques places. Pour Alger, on nous a signalé le marché Clauzel, le marché Ali-Mellah, la Place du 1er mai, le Square Port-Saïd, le Jardin Sofia, le parking Béziers etc. Quand durant l'année 2006 la DGSN avait mis la main sur près de 300 000 comprimés, la panique s'empare alors des pharmaciens d'officine.

L'une des causes qui a été avancée pour expliquer le trafic des psychotropes est le manque de professionnalisme de certains jeunes médecins. Ces derniers ont été accusés de fournir des prescriptions de complaisance.

On a aussi invoqué cette autre raison : la délivrance de médicaments sur présentation de fausses ordonnances et ensuite on a posé la question de savoir comment reconnaître une vraie ordonnance d'une fausse.

Ces questions, pour pertinentes qu'elles puissent paraître, font cependant déporter l'attention sur des thèmes qui sont loin de résoudre notre problématique. L'idée que les dysfonctionnements résident à ce niveau est affirmée comme un fait allant de soi.

S'étant sentie visée, la corporation des pharmaciens a été la première à réclamer l'application de la législation en vigueur afin de préserver la profession. Aussi va-t-on les voir se démener comme des diables pour demander que soit respectée la loi n° 04-18 promulguée le 25 décembre 2004, relative à la prévention et la répression de l'usage et du trafic illicites de stupéfiants et de substances psychotropes.

C'est eux aussi qui vont réclamer avec zèle l'application de l'article 16 de cette même loi, laquelle condamne de 5 à 15 ans de prison assortie d'une amende de 500 000 DA à un million de dinars tout pharmacien qui délivre des médicaments psychotropes sur présentation d'une fausse ordonnance.

La panique s'installe, et nombre de pharmaciens d'officine renoncent à la commercialisation des psychotropes. Il en est résulté une sorte de monopole sur ces produits puisque la commercialisation s'en est trouvée désormais concentrée entre les mains d'un nombre réduit d'officines, et du coup, elles peuvent réaliser des chiffres d'affaires qui battent tous les records.

Pourtant si la remise de complaisance et les fausses ordonnances existent, elles ne sauraient donner un trafic de psychotropes. Comme l'explique plus loin le vice-président du Conseil de l'Ordre national des pharmaciens, tant que la vente des médicaments a lieu à l'intérieur de l'officine, il n'y a pas à proprement parler de trafic.

Les pharmaciens ont une méthode très simple pour reconnaître les ordonnances de complaisance. Les drogués étant connus dans leur quartier boudent les pharmacies du cru, ils vont ailleurs. «Dès qu'une personne nous présente par exemple une ordonnance prescrite par un médecin d'El Harrach, nous dit ce pharmacien d'Alger-centre, on comprend que c'est un drogué qui ne peut s'approvisionner au niveau de cette localité».

Toujours est-il que ce cas ressort plutôt du non-respect des normes professionnelles, car le médecin qui prescrit des médicaments pour faire plaisir à son patient se rend coupable d'une faute professionnelle, pareille chose pour le pharmacien qui ferme les yeux sur les fausses ordonnances. Si trafic il y a, il est au dehors, dans le marché noir.

Mais pendant qu'on discourait sur les fausses ordonnances, on faisait mine d'ignorer les faux pharmaciens. Ils sont légion dans les officines aussi bien étatiques que privées. Les premières qui font en réalité office de points de vente n'ont pas de pharmaciens et les secondes changent de main grâce à la location des diplômes, d'où la déprofessionnalisation de l'exercice pharmaceutique.

Cependant, gardons-nous des généralisations car beaucoup de pharmaciens font preuve de conscience professionnelle et ils sont les premiers à s'insurger contre ceux qui ont terni la profession. La saisie en avril 2007 par le groupement de la gendarmerie de Constantine de 4 millions de comprimés de psychotropes, qui provenaient selon les enquêteurs du Laboratoire pharmaceutique algérien (LPA) démontre, si besoin est, que le trafic est le fait de réseaux de commercialisation illégale.

Une grande société de distribution de médicaments, la Sarl Word MAD, implantée à Constantine selon ce qu'a rapporté la presse, a écoulé en dehors du circuit légal quelque 4 046 120 comprimés de Rivotril causant à l'administration fiscale un préjudice évalué à 1,3 milliard de centimes.

L'ampleur des prises prouve que le trafic des psychotropes est désormais supporté par de puissants réseaux de dealers, qui sont passés maîtres dans l'exploitation des failles constatées au niveau du circuit de distribution, véritable ventre mou de l'institution pharmaceutique algérienne.

Le circuit de distribution:

Le circuit de distribution est organisé grosso modo sur 3 paliers importants : primo : le fabricant ou l'importateur, secundo : le grossiste, tertio : l'officine (vente au détail). Au niveau de l'importation, selon les chiffres communiqués par l'UNOP (Union nationale des opérateurs de pharmacie) 123 opérateurs se partagent le marché.

Dans la distribution de gros activent 470 opérateurs ; ce chiffre de l'UNOP diffère de celui du CNOT qui a avancé 400 grossistes. «Le ministère de la santé ne communique pas ses statistiques ; nous avons du mal à nous mettre à jour, il y a des grossistes qui ferment et d'autres qui ouvrent du jour au lendemain mais on ne nous tient pas informés» soutient le Dr Nabil Mellah, SG de l'UNOP.

En tous les cas, sur les 470 intervenants au niveau du gros, un opérateur seulement est public : Digromed (Entreprise nationale de distribution en gros et demi-gros de médicaments). Cet opérateur dispose de 47 points de vente à travers tout le territoire national.

Quant à la distribution au détail, elle est assurée par 6 000 pharmacies dont 2 169 étatiques gérées par l'opérateur public Endimed (Entreprise nationale de distribution détail des médicaments), selon les données publiées sur le site Internet de cette société. Celle-ci détient 15% du marché national du médicament. Un marché évalué à 500 millions de dollars.

Le réseau de distribution étatique représente 16% du réseau national. L'Endimed est liée par des conventions à certains producteurs, importateurs et grossistes auprès desquels le réseau des agences pharmaceutiques s'approvisionne.

Pilules du bonheur ?

Dans le marché parallèle, le comprimé de Rivotril (importé), appelé localement «Roche» est vendu à 100 DA , le même prix est appliqué au comprimé de Diazépam «Zerga (fabriqué par Saïdal) et à Temgesic, (ampoules injectables à base de morphine) Tranxène, Temesta, Valium, Nozino.

Les psychotropes ont aussi des faux. Totinal, un médicament antihistaminique (anti-allergie) présente des comprimés identiques à l'Artane «Sowel» ; les dealers trompent leur «clients» en leur vendant du faux. Selon le Dr Chakali, les surnoms qu'on applique à ces différents comprimés sont censés décrire des vertus que ces substances n'ont pas.

Les effets qu'on leur prête, a-t-il dit, sont plus fantasmatiques que réels ; et de donner cet exemple : Nozino est crédité d'être hallucinogène, alors qu'il n'en est rien en vérité.


Nous avons voulu compléter les données de cette enquête en nous rapprochant du ministère de la santé et de la Population ainsi que du laboratoire pharmaceutique algérien, mais nos tentatives n'ont eu aucun écho auprès de ces institutions.

Par : Larbi Graïne Source : LE JOUR D'ALGERIE

Slimani9002



et bienvenue au club des producteurs

Algérie : La culture du Pavot et du cannabis prend de l’ampleur
L’opium, ce nouveau danger
lundi 14 mai 2007.

Talmine en Algérie. Ce bourg de la région des Zenata (tribu berbère de l’Ouest), situé à près de 240 km au nord-ouest d’Adrar, aurait pu rester dans l’anonymat n’était la récente saisie... d’opium.

Située dans le fin fond de l’erg occidental, cette localité, parsemée de paisibles oasis, a été rendue célèbre grâce à la découverte du plus gros lot de plantations de cet opiacé par les services de sécurité.

Pas moins de 66 000 plants d’opium et 540 autres de cannabis, cultivés dans trois champs de 7 ha à ksar Bahmou, ont été saisis le 27 avril dernier dans cette région. Des patrouilles pédestres circulent quotidiennement spécialement pour d’éventuelles découvertes de la drogue. Près de 200 gendarmes ont participé aux récentes opérations. « Si on ne commence pas à traquer ces cultivateurs, on deviendra la Colombie », reconnaît un cadre de Timimoun. Pour l’anecdote, les trafiquants de la région disaient, selon ce cadre, « si l’Etat ferme ses yeux, nous parviendrons au bout de cinq ans à régler la dette algérienne ». Mais les pouvoirs publics semblent décidés à en découdre avec ce phénomène, d’où la création prochaine d’une brigade spéciale de lutte contre la culture et le trafic de drogue.

Rabah Beldjenna — El-watan



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Bien sur en algerie, il n'y a pas de
production de drogue
prostitution
de pedophilie
de corruption

La vierge quoi !

alors ptite tete avant de poster koi ke ce soit, verifie k'il y a rien dans vos placards

Tamanart

Tamanart

Slimani9002 a écrit:
Bien sur en algerie, il n'y a pas de
production de drogue
prostitution
de pedophilie
de corruption

La vierge quoi !

alors ptite tete avant de poster koi ke ce soit, verifie k'il y a rien dans vos placards

Il y'a en Algerie ces fléaux, Comme partout dans le monde, mais contrairement au Maroc où la culture du cannabis est industrielle, en Algérie c’est artisanal et anecdotique, Tout le monde sait que quand on parle Drogue, on pense Colombie et Maroc.

J’aimerais qu’on m’explique, sans vouloir vous vexer, (une façon de dialoguer) pourquoi le Maroc a cette culture du haschisch ?? qui l’a instauré, qui la protège, quelle Mafia politico-financière gère cette « industrie » qui organise sa logistique ??
Dans quelle poches tombent les milliards d'Euros générés par cette industrie, comment cet argent est blanchi???

Les mauvaises longues disent que le régime et les services d'ordre sont impliqués est-ce vrai??

Je sais bien que c’est un sujet qui fâche et qui déplait aux marocains, pourtant il faut bien se poser ces questions.

Tamanart

Tamanart

Slimani9002 a écrit:ENQUETE: Voyage dans le trafic des «cachiyate»
Publier le : 05-05-2008


Par : Larbi Graïne Source : LE JOUR D'ALGERIE

Bravo au journal et au journaliste pour cet article, Monsieur Slimani, j'aimerais que tu me montres un article identique paru dans la presse marocaine d'un journaliste marocain, parlant de la culture et du trafic de drogue au Maroc!! si tu en trouves un je serai curieux de le lire. Merci

(à moins que ta pudeur nationaliste ne t'interdise d'en parler)

clairefontaine1963

clairefontaine1963

J’aimerais
qu’on m’explique, sans vouloir vous vexer, (une façon de dialoguer)
pourquoi le Maroc a cette culture du haschisch ?? qui l’a instauré, qui
la protège, quelle Mafia politico-financière gère cette « industrie »
qui organise sa logistique ??

Dans quelle poches tombent les milliards d'Euros générés par cette industrie, comment cet argent est blanchi???

c'est les Rifains car c'est leurs gagne pain depuis des siècles ,t'es satisfais maintenant,,,,
les milliards c'est pour construire le pays et pour acheter des cadeaux pour les enfants!!!!
wallah la tu poses des questions vraiment qui n'ont pas de sens,puisque tu connais bien le Maroc ,donc t'es au courant du zatla et de son rbah.
je t'ai déjà répondu sur ce sujet à propos de cette magnifique plante!!!

Tamanart

Tamanart

becharelkhir a écrit:Selon la police britannique, les Algériens et les Nigérians forment les bandes criminelles d’origine étrangère les plus importantes de la capitale britannique. Elles sont spécialisées dans le trafic de drogue, la falsification de documents, le vol de voit


Scotland Yard a réalisé ces derniers jours un gigantesque coup de filet qui a ciblé 187 organisations criminelles disséminées dans la capitale britannique. Des centaines d’arrestations ont été opérées par les agents de la brigade criminelle de la police métropolitaine à travers les quartiers chauds de la ville.
Sur la totalité des gangs neutralisés, une quarantaine est formée de migrants, clandestins pour la plupart. Selon Scotland Yard, les bandes les plus importantes comprennent des individus originaires d’Algérie et du Nigeria.
Au total, cinq organisations ont été recensées pour chacune des deux nationalités. Elles sont versées dans le trafic de drogue, le faux et usage de faux, le vol de voitures, le blanchiment d’argent et la contrebande. En troisième et quatrième places du classement se trouvent respectivement des gangs pakistanais et jamaïcains.
Ils sont talonnés par des groupes de dangereux délinquants originaires des Caraïbes, du Moyen-Orient, d’Amérique latine et d’Europe de l’Est. Les Albanais et les Bulgares se spécialisent dans la production de faux documents. Dans un appartement du quartier populaire de Colney Hatch, les officiers de Scotland Yard ont mis la main sur un important lot de passeports contrefaits (4 000). Londres est réputée comme étant la capitale européenne où le taux de criminalité est le plus important. La guerre des gangs défraye souvent la chronique.
[… Scotland Yard affirme avoir réussi à remonter les différentes filières grâce à la collaboration des polices des pays concernés. La connexion entre le crime organisé et le terrorisme inquiète beaucoup les services de la sécurité britannique. Dans de nombreux cas, le produit des divers trafics sert au financement des actions terroristes. Les services du M15, services de renseignements, accordent une attention toute particulière à la jonction entre le grand banditisme et les réseaux dormants d’Al-Qaïda. Selon Jonathan Evans, patron de cette organisation, des pays comme l’Algérie, l’Irak et la Somalie recèlent des camps d’entraînement, pourvoyeurs d’éléments armés pour le Royaume-Uni. Environ 4 000 terroristes potentiels résidant en Grande-Bretagne sont surveillés par les forces de sécurité.[/size]
Dans le lot, la moitié seulement est “fichée”. L’absence d’antécédents judiciaires des individus soupçonnés de banditisme ou d’intelligence avec l’organisation terroriste d’Oussama Ben Laden complique la tâche de Scotland Yard. Dans le cas des migrants clandestins, le travail d’identification est encore plus ardu. Parmi les criminels arrêtés lors du dernier coup de filet, beaucoup exercent des activités légales, dans le commerce notamment.

Je savais bien que ce type, préposé au copier-coller, voit Rouge dés qu'il voit ALGERIE, chez nous on dit "hadathni ala men ouhib wa law kan bi el kadhib"!

Bientôt il va nous dire que Ben Laden est chez Bouteflika en personne, juste pour nuire à l'Algerie, et il trouvera cette connerie crédible tellement il est animé par la haine.

Slimani9002



Tamanart a écrit:
Slimani9002 a écrit:ENQUETE: Voyage dans le trafic des «cachiyate»
Publier le : 05-05-2008


Par : Larbi Graïne Source : LE JOUR D'ALGERIE

Bravo au journal et au journaliste pour cet article, Monsieur Slimani, j'aimerais que tu me montres un article identique paru dans la presse marocaine d'un journaliste marocain, parlant de la culture et du trafic de drogue au Maroc!! si tu en trouves un je serai curieux de le lire. Merci

(à moins que ta pudeur nationaliste ne t'interdise d'en parler)

LA CULTURE DU CANNABIS N EST PAS UN TABOU ICI ET CONTRAIREMENT A CE QU ON T A INCULQUE LORS DE TON LAVAGE DE CERVEAU ON LUTTE CONTRE CE FLEAU


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Taounate: La lutte contre la culture du cannabis s’intensifie

· Près de 3.000 hectares rasés

· Caroubiers et oliviers offerts en guise d’alternative

La région de Taounate veut changer de réputation. Cette province, longtemps connue par la culture du cannabis, a décidé d’aller de l’avant pour se donner une autre image. D’autant plus que le fléau nuit à sa population. En effet, elle enregistre le taux le plus élevé de suicide des personnes toxico-dépendantes. D’autres histoires tout aussi dramatiques entachent la région. Dernièrement, l’affaire de l’enseignant qui, sous l’effet de la drogue, abusait de ses élèves a défrayé la chronique. Donc, il fallait mettre un terme à tout cela.
Aussi, en 2004, la province avait lancé une grande campagne de sensibilisation pour la lutte contre la culture de cannabis. Fruit de cette campagne, le taux des terres produisant le cannabis par rapport aux autres produits agricoles a reculé de 40%. Et c’est suite à la réussite qu’a connue cette première opération que les autorités locales ont lancé récemment un deuxième programme. Il s’agit de la plantation de quelque 600.000 caroubiers et oliviers. Apparemment, l’idée semble séduire puisqu’il n’y pas eu de véritable opposition de la part des habitants. C’est même une adhésion quasi-totale au projet.
Les communes de Ghefsay et de Taounate, situées à proximité des provinces d’Al Hoceïma et de Chefchaouen, ont figuré parmi les premières étapes. Là, bien avant le passage des autorités, des communications ont été initiées par le biais de hauts parleurs et de distribution de dépliants dans les mosquées et les souks. Le but est de sensibiliser les populations, notamment les jeunes, sur les effets du cannabis sur la santé et le développement socioéconomique de la région. Outre le «bouche à oreille», une réunion s’est tenue au siège de la province en présence des membres de la Chambre d’agriculture et des représentants de la justice. A l’issue de cette rencontre, le gouverneur de la province, Mohamed Fettal, a souligné la nécessité de poursuivre les efforts déployés au cours des années précédentes pour éradiquer cette culture. «Taounate doit devenir une ville sans culture du cannabis à l’instar de Larache», souligne Fettal. Et d’ajouter que de nouveaux programmes et projets seront lancés. Et ce, en coordination avec les services concernés dont les Eaux et Forêts et le ministère de tutelle. C’est donc une autre facette de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH) qui consacre 120.000 oliviers à la province. 150.000 autres arbres seront plantés en partenariat avec l’Agence pour la promotion et le développement économique et social des préfectures et provinces du Nord. La province profitera également d’un programme financé par la Fondation internationale américaine. Le montant alloué à cet effet est de 16,1 millions de DH. Ce budget servira à la réalisation de projets relatifs à la culture d’arbres fruitiers, l’élevage de bétail et l’irrigation. En tout cas, il est clair que la région tout entière fait de la lutte contre la culture du cannabis son cheval de bataille. Aujourd’hui, quelque 2.943 hectares ont été rasés. Les autorités entendent détruire toutes les superficies cultivées et poursuivre les agriculteurs qui s’y adonnent ainsi que ceux qui la commercialisent.

De notre correspondant à Fès,
Youness SAAD ALAMI

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