[Algérie] Des manifestants dans les rues d'Alger !

[b]Des dizaines de milliers de manifestants dans les rues d'Alger : des dizaines de blessés et plusieurs arrestations (VIDEO)

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Par rafik tadjer , le 09/01/2009
Ils ont marché. Enfin. Après plusieurs tentatives sans succès, les Algérois sont descendus aujourd'hui dans les rues de la capitale. Plusieurs dizaines de milliers de personnes manifestaient vendredi après-midi dans les rues d'Alger en solidarité avec les Palestiniens et contre l'opération militaire israélienne contre Gaza. Les manifestants, venus principalement des quartiers populaires notamment Bab el Oued et Belcourt, se sont regroupés après la grande prière du vendredi pour converger vers la place du 1^er mai au cœur de la capitale.

Des slogans hostiles à Israël, aux dirigeants arabes dont le président égyptien Hosni et aux Etats-Unis, fusaient de la foule qui criait aussi "armée et peuple avec toi, Gaza", "emmenez-nous à Gaza" ou "Allah Akbar". Des drapeaux israéliens ont été brûlés.

Quelques incidents se sont produits entre les manifestants et des policiers anti-émeutes dans le centre-ville mais la manifestation se poursuivait dans le calme peu avant 16h00 sur le boulevard du front de mer, le long de la baie. Dès la matinée d'importantes forces de police ont été déployées à Alger, notamment aux alentours des mosquées et dans les quartiers populaires. En dépit des appels répétés de plusieurs partis et personnalités politiques, le gouvernement continue d'empêcher systématiquement toutes les manifestations de soutien à Gaza. Les seuls rassemblements autorisés sont ceux organisés par les partis de l'Alliance présidentielle. Des rassemblements organisés souvent dans des salles pour éviter toute marche populaire.

De violents affrontements ont opposé des manifestants aux forces anti-émeutes à proximité de la Maison du peuple à Alger, selon des témoins sur place. Ces affrontements ont fait de nombreux blessés parmi les manifestants et au sein de la police anti-émeutes. Aucun bilan n'est disponible.

Plusieurs personnes ont également été arrêtées pendant une des manifestations où des jeunes ont jeté des pierres et des morceaux de bois sur les policiers, en criant notamment "Hamas, Hamas", ou "USA, terroristes". Certains ont aussi appelé au renversement du président, lançant "A bas, à bas Bouteflika".


Par ailleurs, l'ex-numéro du FIS Ali Benhadj a été une nouvelle fois arrêté aujourd'hui. Selon son frère, il a été interpellé « à 15h00 à la place du 1^er mai à Alger ». Selon la même source, la foule aurait tenté d'empêcher les policiers d'arrêter l'ancien dirigeant du FIS. Mais ce dernier a finalement accepté de les suivre. C'est la septième fois que M. Benhadj est interpellé depuis le début des opérations israéliennes à Gaza. A chaque fois, il est relâché par la police.

Les Algériens ont également marché un peu partout à travers le pays en scandant des slogans hostiles à Israël et aux Etats-Unis. L'Algérie est l'un des rares pays arabes à interdire systématiquement les manifestations de soutien à Gaza.

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Je ne savais pas que l'Algérie avait opté pour une police auxilliaire les fameaux mkhaznia avec un MATRAG .

Torturée sous les pieds des touristes Sachant pertinemment que le tourisme se révèle êtrede plus en plus le talon d’Achille de l’économiemarocaine, Ignacio Cembrero a choisi Jamâa Lafna comme angle... d’attaque pour son papier. En haut, les touristes parcourent émerveillés la célèbre place Jamaa el Fna à Marrakech. En bas, dans la cave du commissariat qui donne sur l’esplanade, Zahra Boudkour, 21 ans, demeure attachée et nue durant de longues heures. Elle a ses règles qui imprègnent le sol de tâches de sang, sous le regard des policiers qui l’interrogent ainsi que ses 17 camarades, tous des jeunes garçons, arrêtés avec elle le 15 mai. Zahra Boudkour était la seule femme protagoniste de la révolte étudiante du printemps à Marrakech. C’est une militante de l’Union nationale des étudiants du Maroc, syndicat étudiant contrôlé à présent par les islamistes, mais «moi je suis communiste», s’empresse-t-elle de préciser depuis la prison des femmes où elle est recluse depuis un semestre. Enfermée «avec plus de 30 détenues dans une cellule prévue pour 12», Boudkour attend un procès avec 10 de ses camarades. Un premier groupe de sept étudiants fut condamné en juin à un an de prison. Grâce à la corruption qui sévit dans les prisons marocaines, Boudkour obtient, de temps à autre, un portable grâce auquel elle communique avec ce correspondant. Bien qu’elle se déclare communiste, elle ne veut pas faire la révolution ni s’en prendre à la monarchie. Après une intoxication collective en mai au restaurant de l’Université Cadi Ayad, Boudkour et ses camarades organisèrent sit-in et marches, auxquels participèrent près de 2.000 étudiants, pour exiger quelques modestes améliorations, par exemple, que la bourse mensuelle soit portée à 1.500 dirhams (135 euros). La protestation du 14 de mai se termina en bataille rangée avec les forces de l’ordre. Les pierres et cocktails Molotov lancés sur les forces anti-émeutes «mirent en danger la vie des agents», selon la Wilaya. Les agents réagirent donc violemment contre les étudiants. Abdelkebir Bahi sauta vers la terrasse d’un collège en voulant esquiver un coup de matraque, selon l’hebdomadaire «Tel Quel». Tombant dans le vide, il parvint à s’accrocher à un muret, mais à force de lui écraser les doigts avec leurs matraques, les policiers réussirent à lui faire lâcher prise. Il a à présent la colonne vertébrale brisée et se déplace en chaise roulante. La jeune syndicaliste fut détenue le 15 mai à neuf heures du matin à mi-chemin entre la Faculté de Droit – où elle est inscrite en troisième année - et celle des Lettres. «Sur place, ils se mirent à me frapper, à m’insulter et me menacer de me violer». «Plus tard, au commissariat, ils me frappèrent avec une barre de fer et m’asphyxièrent jusqu’à perdre connaissance.» «Durant cinq jours, ils nous torturèrent tous sans interruption», poursuit-elle. «Ils nous ont enfermé dans un cachot obscure et fétide et c’est seulement les bruits qui nous parvenaient de la place Jamaa el Fnaa, qui nous permettaient de déduire s’il faisait jour ou nuit». «Même dans la prison, je fus maltraité les premiers jours». «Croyez moi, au Maroc rien n’a changé depuis les années de plomb», la pire époque de la répression au temps de Hassan II. A la mi-avril, Boudkour prit la décision, en coordination avec ses camarades, d’entamer une grève de la faim. «On revendiquait le droit de recevoir des visites, de poursuivre nos études et de sortir dans la cour tous les jours», précise-t-elle. «Au bout de 46 jours, la direction de la prison promit d’accéder à toutes nos demandes, mais rien n’a été fait depuis», se lamente-t-elle. La syndicaliste est originaire de Zagora, une petite ville aux portes du Sahara Occidental. Elle a trois frères et c’est Ghalia, étudiante en Marrakech, qui distribue une photographie de la détenue où elle apparaît portant un hijab. Une communiste avec un foulard islamique ? «C’est un hasard, je l’ai porté un jour où je n’avais pas le temps de me coiffer», répond-elle. «L’important ce n’est pas l’aspect externe, sinon les convictions». Les siennes sont fermes. Saviez-vous ce que vous risquiez en manifestant ? «Oui, c’est le prix à payer pour la militance politique». Ignacio Cembrero 11/11/2008

C'est comme leurs voisins , ils ont frequente et sont tous sortis de la meme ecole.

la manif rifaine:
أن أبناء تمازغا كانوا دائما صقورا في مقاومة الإحتلال الأجنبي وأسودا في مواجهة الطغاة فداء للأرض وطلبا للحرية والكرامة. لأن تمازغا كانت عبر الأزل معقلا لصناعة البطولات ومفخرة في تقديم التضحيات. ولأن شباب تمازغا هم أحفاد محمد بن عبد الكريم الخطابي الرجل الأسطورة الذي لقن العالم كيف يناضل الشعب من أجل قضاياه العادلة، والرجل الذي قاوم تيار المخزنة والاستبداد السياسي. ولأن الإنسان الأمازيغي حر بطبيعته، متفاعل مع هموم الانسانية في كل العالم، إنسان صامد، مناضل، تواق لتحقيق السلم والعدالة الإجتماعية ومعتنق لمنظومة حقوق الانسان. لكل ذلك تأتي حملة " جميعا من أجل مناهضة التطبيع الأمازيغي الإسرائيلي" لرفض كل ما من شأنه أن يسئ للأمة الأمازيغية، ودعما للشعب الفلسطيني المقاوم. وذلك لأن "إسرائيل" مجرد كيان صهيوني محتل للأراضي الفلسطينية، آلة إجرام وإرهاب تمارس أبشع أنواع التقتيل على الشعب الفلسطيني، ولأن مجزرة غزة أكدت أن إسرائيل تستهدف إبادة شعب بأكمله، فلقد حان الوقت ليقول أبناء تمازغا الصامدة كلمتهم مبرئين أنفسهم من أي يد ملوثة لأي سياسي امازيغي طبع مع الكيان الصهيوني وهو لا يعبر عن الشارع الأمازيغي المتعاطف مع إخوانه في فلسطين والرافض بشدة تلطيخ تاريخه بالجرائم الوحشية لإسرائيل. ولا بد من التذكير أن سنة 2008 شهدت بعض الأفعال المشينة لحضارة تمازغا ومن بينها حضور أحمد الدغرني رئيس الحزب الأمازيغي الديمقراطي المنحل في ندوة أقامتها المنظمة الأوربية للأمن والتعاون بتل أبيب، ناهيك عن التصريحات التي يتفوه بها باسم الامازيغ والمغازلة لإسرائيل وجرائمها. وشهدت نفس السنة تأسيس جمعية الذاكرة المشتركة ذات الأهداف المشبوهة ، حيث لم يتأخر رئيسها محمد موحى في قبول دعوة رئيس معهد الدراسة والبحث حول معاداة السامية ، فقام بزيارة العاصمة الألمانية بهدف التعريف بالتهديدات المعادية للسامية. ولرفض كل ذلك إذن تأتي هذه الحملة لتبرز للعالم الصوت الأمازيغي الحقيقي المناهض للأي تطبيع مع دولة الاجرام والمجازر. فالمرجوا من جميع أبناء تمازغا المتواجدين في كل أنحاء العالم بدعم هذه الحملة وملئ هذه الاستمارة