Malgré les multiples initiatives du Maroc, l’Algérie ne veut pas entendre parler d’une entente ou même d’un compromis !!?.
Pourquoi un tel entêtement?
Pour ce qui est de l’Algérie, on se souvient que, dans le temps, les “contacts” n’avaient pas vraiment cessé, même en des circonstances de tension. Ainsi, faut-il rappeler qu’en juillet 1978 un sommet Hassan II-Boumediene avait été prévu près de Bruxelles ; en pointillés, se dessinait un “deal” prenant en charge « le timbre et le drapeau » du Royaume. Un accord qui n’a pu aboutir, la rencontre entre les deux chefs d’État ayant été annulée du fait des ennuis de santé du président algérien, qui allait d’ailleurs décéder cinq mois plus tard.
Mais dealer sur quoi ? Sait-on ce que veut l’Algérie ? C’est le trou noir… Pour dealer, il faut donner et recevoir ; il faut surtout avoir besoin de le faire, et être dans cet état d’esprit. L’Algérie ne paraît pas en être là. Cependant Elle a de l’argent avec quelque cent milliards de dollars de réserves de changes. L’Algérie n’a besoin que de sécurité intérieure face au terrorisme(…). C’est le seul créneau pouvant ouvrir des opportunités. Perplexité…, alors la fatalité doit-elle s’imposer à l’évidence ?
Contraints et forcés, n’avons-nous pas d’autre choix que de continuer à “gérer”, coûte que coûte, un voisin aussi hostile qui ne veut pas de la paix, qui refuse la main tendue du Royaume , qui bloque depuis des décennies l’édification du Maghreb et qui s’échine, dans toutes les enceintes internationales, à mobiliser de manière activiste son appareil diplomatique et ses sous- traitants et clients à propos de l’affaire de notre intégrité territoriale. Tel serait donc notre destin ? Il faut croire que oui.
La dernière initiative du Royaume, mars 2008, était pourtant un geste supplémentaire dans la voie de la normalisation. Ce jour-là, un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération était bien un signe fort dans ce sens. Il mettait ainsi à plat l’état de cette question, répliquant à certaines déclarations officielles d’Alger à propos de la frontière commune.
Celles-ci (déclarations des officiels Algériens) avaient indiqué que la frontière ne pourrait pas être rouverte pour l’instant du fait d’obstacles liés aux conditions de sa fermeture. Elles avaient aussi fait référence à un préalable existant ayant trait au règlement définitif du problème du Sahara. De telles assertions ne pouvaient être évacuées, elles ne pouvaient qu’amener à un démenti : n’est-ce pas l’Algérie qui a fermé unilatéralement la frontière au lendemain des attentats terroristes contre l’hôtel Atlas Asni, de Marrakech, en 1994?
A Suivre...
Pourquoi un tel entêtement?
Pour ce qui est de l’Algérie, on se souvient que, dans le temps, les “contacts” n’avaient pas vraiment cessé, même en des circonstances de tension. Ainsi, faut-il rappeler qu’en juillet 1978 un sommet Hassan II-Boumediene avait été prévu près de Bruxelles ; en pointillés, se dessinait un “deal” prenant en charge « le timbre et le drapeau » du Royaume. Un accord qui n’a pu aboutir, la rencontre entre les deux chefs d’État ayant été annulée du fait des ennuis de santé du président algérien, qui allait d’ailleurs décéder cinq mois plus tard.
Mais dealer sur quoi ? Sait-on ce que veut l’Algérie ? C’est le trou noir… Pour dealer, il faut donner et recevoir ; il faut surtout avoir besoin de le faire, et être dans cet état d’esprit. L’Algérie ne paraît pas en être là. Cependant Elle a de l’argent avec quelque cent milliards de dollars de réserves de changes. L’Algérie n’a besoin que de sécurité intérieure face au terrorisme(…). C’est le seul créneau pouvant ouvrir des opportunités. Perplexité…, alors la fatalité doit-elle s’imposer à l’évidence ?
Contraints et forcés, n’avons-nous pas d’autre choix que de continuer à “gérer”, coûte que coûte, un voisin aussi hostile qui ne veut pas de la paix, qui refuse la main tendue du Royaume , qui bloque depuis des décennies l’édification du Maghreb et qui s’échine, dans toutes les enceintes internationales, à mobiliser de manière activiste son appareil diplomatique et ses sous- traitants et clients à propos de l’affaire de notre intégrité territoriale. Tel serait donc notre destin ? Il faut croire que oui.
La dernière initiative du Royaume, mars 2008, était pourtant un geste supplémentaire dans la voie de la normalisation. Ce jour-là, un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération était bien un signe fort dans ce sens. Il mettait ainsi à plat l’état de cette question, répliquant à certaines déclarations officielles d’Alger à propos de la frontière commune.
Celles-ci (déclarations des officiels Algériens) avaient indiqué que la frontière ne pourrait pas être rouverte pour l’instant du fait d’obstacles liés aux conditions de sa fermeture. Elles avaient aussi fait référence à un préalable existant ayant trait au règlement définitif du problème du Sahara. De telles assertions ne pouvaient être évacuées, elles ne pouvaient qu’amener à un démenti : n’est-ce pas l’Algérie qui a fermé unilatéralement la frontière au lendemain des attentats terroristes contre l’hôtel Atlas Asni, de Marrakech, en 1994?
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