Le roi Mohammed VI n'assistera pas personnellement à un éventuel sommet arabe vendredi à Doha, arguant notamment d'"une situation arabe affligeante ayant atteint un stade de dégradation sans précédent dans l'histoire de l'action arabe commune".
Dans un communiqué, le cabinet royal ajoute que le souverain marocain n'assistera pas non plus au sommet consacré aux affaires économiques la semaine prochaine à Koweit.
"Désormais, est-il expliqué, le simple fait d'évoquer l'idée de tenir un sommet arabe extraordinaire suscite moult conflits et surenchères qui dégénèrent parfois en antagonismes entre pays arabes".
Tout cela, souligne le communiqué, "donne à l'opinion publique arabe l'impression qu'il règne une atmosphère marquée par des tentatives visant à accaparer le leadership du monde arabe ou à créer des axes ou des zones de polarisation, exercices auxquels le Maroc a toujours refusé de se prêter".
"Voilà qui donne, hélas, aux adversaires de la Nation arabe l'occasion d'affubler les rencontres arabes d'une image peu reluisante d'immaturité, d'irresponsabilité et d'affligeante futilité, image que nous ne saurions admettre pour la Nation arabe", déplore le cabinet royal.
"Quelle que soit la réalité objective et douloureuse des graves agressions externes, nous nous devons d'être francs avec nous-mêmes et de reconnaître que le problème réside dans le corps arabe lui-même et que, partant, la solution est à trouver, d'abord, chez les arabes eux-mêmes".
"Si la Nation arabe ne parvient pas à trouver solutions au problèmes interarabes qui épuisent ses énergies, elle ne pourra, à plus forte raison, régler aucun conflit externe", est-il aussi indiqué.
En conclusion, le communiqué insiste sur le fait que le Maroc poursuivra "tous les efforts et toutes les démarches (...) pour parvenir à un règlement juste, durable et global du conflit israélo-arabe". "Ce règlement passe nécessairement par la création d'un Etat palestinien indépendant, avec Al-Qods Al-Charif (Jérusalem) pour capitale".
Dans un discours télévisé diffusé dans la nuit de mercredi à jeudi, l'émir du Qatar, cheikh Hamad ben Khalifa Al-Thani, a de nouveau défendu son offre d'accueillir vendredi à Doha un sommet arabe extraordinaire sur Gaza, affirmant que l'invitation était "toujours valable".
Le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, a toutefois indiqué jeudi que le quorum requis pour un sommet arabe extraordinaire, qui est de 15 pays, n'avait pas été atteint, seuls 13 pays ayant donné leur accord pour y participer.
lemonde.fr
Dans un communiqué, le cabinet royal ajoute que le souverain marocain n'assistera pas non plus au sommet consacré aux affaires économiques la semaine prochaine à Koweit.
"Désormais, est-il expliqué, le simple fait d'évoquer l'idée de tenir un sommet arabe extraordinaire suscite moult conflits et surenchères qui dégénèrent parfois en antagonismes entre pays arabes".
Tout cela, souligne le communiqué, "donne à l'opinion publique arabe l'impression qu'il règne une atmosphère marquée par des tentatives visant à accaparer le leadership du monde arabe ou à créer des axes ou des zones de polarisation, exercices auxquels le Maroc a toujours refusé de se prêter".
"Voilà qui donne, hélas, aux adversaires de la Nation arabe l'occasion d'affubler les rencontres arabes d'une image peu reluisante d'immaturité, d'irresponsabilité et d'affligeante futilité, image que nous ne saurions admettre pour la Nation arabe", déplore le cabinet royal.
"Quelle que soit la réalité objective et douloureuse des graves agressions externes, nous nous devons d'être francs avec nous-mêmes et de reconnaître que le problème réside dans le corps arabe lui-même et que, partant, la solution est à trouver, d'abord, chez les arabes eux-mêmes".
"Si la Nation arabe ne parvient pas à trouver solutions au problèmes interarabes qui épuisent ses énergies, elle ne pourra, à plus forte raison, régler aucun conflit externe", est-il aussi indiqué.
En conclusion, le communiqué insiste sur le fait que le Maroc poursuivra "tous les efforts et toutes les démarches (...) pour parvenir à un règlement juste, durable et global du conflit israélo-arabe". "Ce règlement passe nécessairement par la création d'un Etat palestinien indépendant, avec Al-Qods Al-Charif (Jérusalem) pour capitale".
Dans un discours télévisé diffusé dans la nuit de mercredi à jeudi, l'émir du Qatar, cheikh Hamad ben Khalifa Al-Thani, a de nouveau défendu son offre d'accueillir vendredi à Doha un sommet arabe extraordinaire sur Gaza, affirmant que l'invitation était "toujours valable".
Le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, a toutefois indiqué jeudi que le quorum requis pour un sommet arabe extraordinaire, qui est de 15 pays, n'avait pas été atteint, seuls 13 pays ayant donné leur accord pour y participer.
lemonde.fr