Que veut Alger ? En termes plus claires : que veulent les généraux de l’ANP ?
Je formule ma question ainsi parce qu’il n’est pas d’autre formulation pour dire les choses comme elles sont dans la réalité.
En Algérie, le dossier du Sahara, entre autres, est du seul ressort de l’institution militaire. Personne d’autre n’y touche !
C’est la grande muette, et elle seule, qui pilote cette hasardeuse aventure, depuis que Boumediene a eu l’idée Bismarckienne de tracer, au canon et au seul gré de son humeur, les limites territoriales, et d’influence, de sa chimérique Prusse Maghrebine.
Il n’est pas d’autre ton non plus qui sied pour dire que « le droit à
l’autodétermination du peuple sahraoui » brandi sans vergogne, à la
face du monde, par Alger n’est au mieux que de la poudre de
perlimpinpin.
Une poudre qui, dans un premier temps, avait eu de
l’effet… mais il était dit que cet effet ne durerait que le temps que
durent toutes les tromperies.
Feu Mustapha El Ouali, lui, avait compris assez tôt ! On s’arrangera, dès lors, pour l’envoyer, avec quelques uns de ses hommes, titiller la mort et les faubourgs de Nouakchott.
La suite de l’histoire, on l’a connaît…Le cadavre d’El Ouali sera retrouvé calciné. Ses hommes, eux, ont été décimés.
Ceux parmi les fondateurs du Polisario qui se rendront compte, un peu plus tard, des véritables desseins des galonnés d’Alger s’en iront qui pour certains, s’installer hors de leur sphère géographique d’influence, qui pour d’autres, la majorité, regagner le Maroc.
La révolte qui eut lieu dans les camps en 1988 constituera l’un des tournants les plus importants dans l’évolution du dossier saharien : un début de fissures et de craquèlement dans le mur des fausses certitudes algériennes
La sécurité militaire algérienne, elle, s’emploiera à maintenir en selle à la tête de son rejeton bicéphale – Polisario et RASD – le plus fidèle d’entre les polisariens : Abdelaziz.
Elle y arrive, mais non sans peine !
L’intermède Chadli et le sommet constitutif de l’UMA n’apporteront finalement rien qui vaille d’être retenu.
La signature d’un président algérien apposée au bas d’un traité n’engage que lui…Et lui seul !
Sur le terrain diplomatique les résolutions s’enchaînent les unes après les autres.
Puis vint Baker avec ses deux plans et surprise ! : Alger lance un
ballon sonde : elle veut une partie du Sahara marocain. C’est Bouteflika qui tente la percée pour le compte des galonnés Fallait le dire plutôt !
Et arrêter de crever les tympans de la communauté internationale avec cette histoire de droit à l’autodétermination.
Décontenancée par la vive réaction marocaine et la stupéfaction des capitales qui comptent, Alger hésite, puis recule, mais tout le monde a entendu…y compris les sahraouis.
Alors que fait-on ?
On revient à la case départ, semble vouloir dire Alger. Elle y reviendra ! Mais cette fois ci pratiquement seule. On écoute beaucoup moins attentivement ses thèses.
Certaines capitales vont jusqu’à lui faire comprendre en aparté qu’elles ne peuvent supporter indéfiniment l’instabilité qui prévaut dans cette région du fait de son entêtement sur la question du Sahara.
Alger recule encore une fois, fais légèrement le dos rond…puis repart de plus belle !
Le double langage est de nouveau de mise. Les négociations on y va ! Mais c’est par Polisario interposé qu’on le fera.
Le Polisario, lui, confiné dans son rôle de toujours : celui d’épouvantail, ne maîtrise plus rien. La contestation grandit, des dissensions voient le jour et les camps se vident.
Alger fait aboyer sporadiquement sa chose enragée et tente de lui faire sortir les crocs d’antan, qu’il n’a plus depuis longtemps.
Le quatrième round de Manhasset c’est dans quelques jours. On va y aller pour y faire quoi ?
De prime abord, rien ! Néanmoins, on va y aller quand même ! On a pris l’habitude de « suivre le menteur jusqu’au seuil de sa maison » comme il se dit partout au Maghreb.
En attendant il serait peut être utile, pour tout le monde, que les généraux d’Alger disent clairement et une fois pour toute ce qu’ils veulent.
Un couloir sur l’atlantique ? Ça peut se discuter, dans le cadre d’une exploitation commune des mines de Gara Jbilet comme stipulé par le traité d’Ifrane.
Amputer le Maroc de son Sahara, ou d’une partie, aussi petite soit elle, de ce dernier, et le couper de ses racines africaines ? Ça par contre, ça n’est pas discutable aujourd’hui. Et ça le sera encore moins demain.
La fraternité, le bon voisinage et la concorde ? Nous sommes preneur depuis tout le temps !
La menace par hordes interposées, nous sommes preneurs aussi s’il le faut vraiment !
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Je formule ma question ainsi parce qu’il n’est pas d’autre formulation pour dire les choses comme elles sont dans la réalité.
En Algérie, le dossier du Sahara, entre autres, est du seul ressort de l’institution militaire. Personne d’autre n’y touche !
C’est la grande muette, et elle seule, qui pilote cette hasardeuse aventure, depuis que Boumediene a eu l’idée Bismarckienne de tracer, au canon et au seul gré de son humeur, les limites territoriales, et d’influence, de sa chimérique Prusse Maghrebine.
Il n’est pas d’autre ton non plus qui sied pour dire que « le droit à
l’autodétermination du peuple sahraoui » brandi sans vergogne, à la
face du monde, par Alger n’est au mieux que de la poudre de
perlimpinpin.
Une poudre qui, dans un premier temps, avait eu de
l’effet… mais il était dit que cet effet ne durerait que le temps que
durent toutes les tromperies.
Feu Mustapha El Ouali, lui, avait compris assez tôt ! On s’arrangera, dès lors, pour l’envoyer, avec quelques uns de ses hommes, titiller la mort et les faubourgs de Nouakchott.
La suite de l’histoire, on l’a connaît…Le cadavre d’El Ouali sera retrouvé calciné. Ses hommes, eux, ont été décimés.
Ceux parmi les fondateurs du Polisario qui se rendront compte, un peu plus tard, des véritables desseins des galonnés d’Alger s’en iront qui pour certains, s’installer hors de leur sphère géographique d’influence, qui pour d’autres, la majorité, regagner le Maroc.
La révolte qui eut lieu dans les camps en 1988 constituera l’un des tournants les plus importants dans l’évolution du dossier saharien : un début de fissures et de craquèlement dans le mur des fausses certitudes algériennes
La sécurité militaire algérienne, elle, s’emploiera à maintenir en selle à la tête de son rejeton bicéphale – Polisario et RASD – le plus fidèle d’entre les polisariens : Abdelaziz.
Elle y arrive, mais non sans peine !
L’intermède Chadli et le sommet constitutif de l’UMA n’apporteront finalement rien qui vaille d’être retenu.
La signature d’un président algérien apposée au bas d’un traité n’engage que lui…Et lui seul !
Sur le terrain diplomatique les résolutions s’enchaînent les unes après les autres.
Puis vint Baker avec ses deux plans et surprise ! : Alger lance un
ballon sonde : elle veut une partie du Sahara marocain. C’est Bouteflika qui tente la percée pour le compte des galonnés Fallait le dire plutôt !
Et arrêter de crever les tympans de la communauté internationale avec cette histoire de droit à l’autodétermination.
Décontenancée par la vive réaction marocaine et la stupéfaction des capitales qui comptent, Alger hésite, puis recule, mais tout le monde a entendu…y compris les sahraouis.
Alors que fait-on ?
On revient à la case départ, semble vouloir dire Alger. Elle y reviendra ! Mais cette fois ci pratiquement seule. On écoute beaucoup moins attentivement ses thèses.
Certaines capitales vont jusqu’à lui faire comprendre en aparté qu’elles ne peuvent supporter indéfiniment l’instabilité qui prévaut dans cette région du fait de son entêtement sur la question du Sahara.
Alger recule encore une fois, fais légèrement le dos rond…puis repart de plus belle !
Le double langage est de nouveau de mise. Les négociations on y va ! Mais c’est par Polisario interposé qu’on le fera.
Le Polisario, lui, confiné dans son rôle de toujours : celui d’épouvantail, ne maîtrise plus rien. La contestation grandit, des dissensions voient le jour et les camps se vident.
Alger fait aboyer sporadiquement sa chose enragée et tente de lui faire sortir les crocs d’antan, qu’il n’a plus depuis longtemps.
Le quatrième round de Manhasset c’est dans quelques jours. On va y aller pour y faire quoi ?
De prime abord, rien ! Néanmoins, on va y aller quand même ! On a pris l’habitude de « suivre le menteur jusqu’au seuil de sa maison » comme il se dit partout au Maghreb.
En attendant il serait peut être utile, pour tout le monde, que les généraux d’Alger disent clairement et une fois pour toute ce qu’ils veulent.
Un couloir sur l’atlantique ? Ça peut se discuter, dans le cadre d’une exploitation commune des mines de Gara Jbilet comme stipulé par le traité d’Ifrane.
Amputer le Maroc de son Sahara, ou d’une partie, aussi petite soit elle, de ce dernier, et le couper de ses racines africaines ? Ça par contre, ça n’est pas discutable aujourd’hui. Et ça le sera encore moins demain.
La fraternité, le bon voisinage et la concorde ? Nous sommes preneur depuis tout le temps !
La menace par hordes interposées, nous sommes preneurs aussi s’il le faut vraiment !
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