LES DROITS
Les Algériens demandent à être régularisés
Hier colonisés, aujourd’hui exploités, demain régularisés ». « On bosse ici. On vit ici. On reste ici. Régularisation ». Les slogans sont d’abord clamés timidement, puis les voix deviennent plus fermes. Quelque 200 travailleurs algériens sans papiers ont manifesté, samedi matin, de la place Stalingrad à Barbès, pour dire qu’ils sont victimes de discrimination, une discrimination dénoncée par la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (Halde), le 15 septembre 2008.Cette discrimination, du point de vue des militants associatifs qui défendent les sans-papiers algériens, (Droits Dévant !! et le Comité des sans-logis), repose sur « l’interprétation arbitraire » faite par l’Etat français de l’accord bilatéral algéro-français de 1968, modifié en 1995 et en 2001. « Le gouvernement algérien doit mettre son poids, prendre ses responsabilités et donner en cette veille d’élection, un signe politique » pour amener à la régularisation des travailleurs algériens sans papiers, estime Jean-Claude Amara en ajoutant qu’« il s’agit d’un chantage des autorités françaises pour contraindre l’Etat algérien à signer les accords d’immigration choisie ». « Les consulats algériens ne doivent plus délivrer de laisser-passer d’expulsion des sans-papiers faisant l’objet d’une procédure de reconduite à la frontière, parce que cela équivaut à se rendre complices d’une mesure injuste », ajoute le responsable de Droits Devant !! Monseigneur Gaillot, président de Droits Devant !!, déclare aux manifestants : « Votre lutte doit aboutir. Quand on se remémore le passé, on voit que vous avez besoin d’être reconnus, il faut que vous soyez des citoyens de plein droit ici en France comme en Algérie. »
« c’est une injustice, une discrimination ; ce qu’on obtient pour d’autres, on ne peut pas l’avoir pour les Algériens », s’indigne-t-il. « Dans cette affaire, il y a un réflexe colonial vis-à-vis des Algériens. Cela me fait mal au cœur de voir comment on traite en France les Algériens. Ceux qui sont là à manifester se sentent traqués, vivent avec la peur dans le ventre », ajoute-t-il. Jean-Claude Amara rappelle qu’une lettre ouverte a été transmise au président Bouteflika en juin 2008, qu’ils ont été reçus par l’ambassadeur d’Algérie, le consulat général de Paris et le directeur du Centre culturel algérien. Les manifestants auraient été certainement plus nombreux, n’était la peur de se voir interpellés par les forces de police. Jean-Claude Amara a eu des mots rassurants : « n’ayez crainte, notre manifestation est autorisée par la préfecture de police de Paris et les policiers présents sont là pour nous ouvrir la circulation. » A Barbès, badauds, commerçants manifestent leur sympathie et leurs encouragements aux manifestants. Parmi ces derniers, on notait la présence des membres des comités des sans-papiers d’Afrique subsaharienne pour montrer que « la cause est commune et que la solidarité est de règle ». Cette première manifestation publique sera suivie d’une réunion générale, ce mardi, au siège de Droits Devant !!, d’une rencontre-débat au centre culturel algérien sur les travailleurs sans papiers algériens à une date qui devra être déterminée ultérieurement.
Par Nadjia Bouzeghrane j'etais algerien dans l'ame mais marocain de nationnalité[/size]
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Bonjour à tous;je suis né à oran de pere marocain et de mere algerienne.Mon pere est mort j'avais 5ans,je n'ai jamais mis les pieds au maroc et je ne connais personne au maroc.j'ai mon grand pere paternel et mes 2 oncles(freres de mon papa)qui sont mort le meme jour pour l'algerie c'est des chouhada et pourtant marocain.toute mon enfance et tous mes souvenirs d'enfance et amis sont à oran,j'etais algerien dans l'ame mais marocain de nationnalité.je suis parti d'algerie et installé en france depuis 1981.EN 1989 j'étais malade ma maman est venu en france et m'a fait rentrer en algerie avec un laisser passer marocain,j'etais renvoyé d'algerie comme un mal propre malgré que ma mere est algerienne donc expulsion et interdiction de rentrer dans le territoire algerien.Depuis 1an je suis algerien(avril 2007) grace a la loi de 2005 ma mere m'a donne la nationalité algerienne.j'ai fait un passeport algerien+carte d'identité algerienne+carte d'immatriculation consulaire le mois d'avril 2008 au consulat general à paris.j'ai mis mes 2 enfants 9ans/6ans avec moi sur mon passeport algerien et on est parti le 5 aout 2008 en bateau le corse de la compagnie SNCM à destination d'oran,on est arrivé le lendemain au port d'oran mes enfants etaient heureux d'arriver et de enfin connaitre leur origines voir toute leur familles et surtout pour moi voir les tombes des gens que j'ai connu et de revoir des amis d'enfance pleins d'autres choses dont j'ai revé.Malheuresement j'ai ete refuser il m'ont pas laissé rentrer dans mon pays,car il y avait une fiche de 1989 quand je suis rentré avec un laisser passer à l'epoque j'etais marocain,mais aujourd'hui je suis algerien comment un commissaire de port peut il decider seul de renvoyer un citoyen algerien de son pays avec ses 2 enfants en bas ages creve de fatigue par le voyage ou est la justice dans ce pays et dire que ce monsieur le commissaire est un musulman.je souhaite avoir de l'aide ils nous ont gaché nos vacances ,notre argent (1890euros billet aller/retour),notre temps.et surtout la grosse boule que j'ai à travers la gorge et de l'injustice.
merci par avance
Redouane[/center][/quote]
je suis algerien
Mon pere est algerien et ma mere est marocaine et j'ai eu le meme probleme que toi car la douane marocaine m'a refusé meme d'embrasser ma mere et ma famille maternelle , alors qu'ils etaient à quelques metres.
j'ai ete obligé de rentrer à Malaga.
Que faire...
Ecrit par : djamel H | 20.02.2009
Blog marocains d'Algérie(courrier international)[/quote]