Actuellement le cours de l'or noir est à 34 dollars le baril.
12 Février 2009 - Mohamed TOUATI
L’économie algérienne aurait accusé un manque à gagner estimé pour l’instant à 4 milliards de dollars. Y aurait-il une lueur d’espoir dans la présentation de ce triste tableau? Le rapport mensuel de l’AIE ne l’indique pas. «La tendance à une croissance de la demande pétrolière de plus de 1% n’est plus d’actualité, premièrement après la flambée des prix et plus récemment en raison de l’aggravation de la crise financière internationale», a déclaré un des conseillers de l’AIE. Le pire est à craindre car l’on est en plein scénario d’un baril à moins de 30 dollars. C’est, en tous les cas, l’hypothèse d’analystes de la banque américaine Goldman Sachs. Selon eux, les cours de l’or noir pourraient dégringoler sous la barre des 30 dollars d’ici la fin du mois de mars 2009.
Le second semestre de l’année 2009 serait cependant nettement favorable à la conjoncture pétrolière. Jeffrey Curie, un des experts de la même banque US, estime que le prix du baril de pétrole pourrait rebondir pour atteindre les 65 dollars durant cette période.
L’analyste poursuit en estimant qu’une réduction de la production de l’Opep, qu’il évalue à 1,4 million de b/J est inévitable. Les pays producteurs hors Opep, pourraient suivre l’exemple en réduisant à leur tour leur production de 600.000 barils par jour.
Dans l’immédiat, ce week-end s’annonce fébrile pour le prix du baril de pétrole qui demeure à l’écoute du rapport hebdomadaire du département américain à l’Energie, qui pourrait annoncer une nouvelle hausse des stocks américains. Le marché pétrolier devrait, dans ce cas, connaître de nouvelles secousses qui devraient alarmer les économies des pays de l’Opep.
Mohamed TOUATI
Expression
12 Février 2009 - Mohamed TOUATI
L’économie algérienne aurait accusé un manque à gagner estimé pour l’instant à 4 milliards de dollars. Y aurait-il une lueur d’espoir dans la présentation de ce triste tableau? Le rapport mensuel de l’AIE ne l’indique pas. «La tendance à une croissance de la demande pétrolière de plus de 1% n’est plus d’actualité, premièrement après la flambée des prix et plus récemment en raison de l’aggravation de la crise financière internationale», a déclaré un des conseillers de l’AIE. Le pire est à craindre car l’on est en plein scénario d’un baril à moins de 30 dollars. C’est, en tous les cas, l’hypothèse d’analystes de la banque américaine Goldman Sachs. Selon eux, les cours de l’or noir pourraient dégringoler sous la barre des 30 dollars d’ici la fin du mois de mars 2009.
Le second semestre de l’année 2009 serait cependant nettement favorable à la conjoncture pétrolière. Jeffrey Curie, un des experts de la même banque US, estime que le prix du baril de pétrole pourrait rebondir pour atteindre les 65 dollars durant cette période.
L’analyste poursuit en estimant qu’une réduction de la production de l’Opep, qu’il évalue à 1,4 million de b/J est inévitable. Les pays producteurs hors Opep, pourraient suivre l’exemple en réduisant à leur tour leur production de 600.000 barils par jour.
Dans l’immédiat, ce week-end s’annonce fébrile pour le prix du baril de pétrole qui demeure à l’écoute du rapport hebdomadaire du département américain à l’Energie, qui pourrait annoncer une nouvelle hausse des stocks américains. Le marché pétrolier devrait, dans ce cas, connaître de nouvelles secousses qui devraient alarmer les économies des pays de l’Opep.
Mohamed TOUATI
Expression