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Alger et Berlin misent sur Desertec pour renforcer la coopération économique

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Atavisme

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BERLIN - Le président algérien Abdelaziz Bouteflika et la chancelière allemande Angela Merkel ont décidé mercredi la mise en place d'une commission économique mixte, notamment pour développer le projet d'installations éoliennes et solaires Desertec.

M. Bouteflika, en visite officielle en Allemagne, a insisté sur les besoins technologiques de son pays pour qu'il dépende moins à l'avenir des hydrocarbures, lors d'une conférence de presse conjointe avec Mme Merkel.

Lundi à Alger le ministre de l'Energie Youcef Yousfi a annoncé le lancement d'un programme de développement des énergies renouvelables sur 20 ans visant à augmenter la production d'électricité à partir de sources alternatives comme le soleil ou le vent.

Concernant la coopération avec l'Allemagne, le président algérien a insisté sur l'importance du projet Desertec, piloté par des entreprises allemandes, qui vise à créer d'ici 40 ans un vaste réseau d'installations éoliennes et solaires en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, censé fournir à terme jusqu'à 15% de la consommation d'électricité de l'Europe.

"Nous travaillerons dans les énergies nouvelles à travers un projet colossal (...) que nous allons approfondir d'un commun accord", a déclaré M. Bouteflika.

Mme Merkel et M. Bouteflika devaient évoquer plus à fond ce dossier lors d'un déjeuner de travail à la chancellerie en compagnie de représentants des compagnies participant au projet.

Mme Merkel, pour sa part, a également évoqué un projet allemand visant à aider l'Algérie à renforcer la sécurité à ses frontières.

"Nous souhaitons coopérer avec l'Algérie et avec des entreprises allemandes qui en ont la technologie à un projet de protection des frontières", a affirmé la chancelière dans donner plus de détails.

Interrogée sur les risques posées par l'immigration clandestine depuis l'Afrique du Nord, Mme Merkel a estimé que "ces projets de protection des frontières permettraient aussi d'endiguer les flux migratoires".

Par ailleurs, la chancelière et le président ont évoqué la situation au Sahara occidental, et au Soudan où les Sud-Soudanais doivent choisir le 9 janvier par référendum entre l'indépendance et le maintien de l'unité avec le reste du pays.

Mme Merkel a estimé que l'Union européenne et l'Organisation de l'Unité Africaine devaient veiller au lendemain du référendum à ce "qu'il n'y ait pas éclatement des deux parties du pays".

Enfin M. Bouteflika a réaffirmé le soutien de son pays à l'octroi au Conseil de Sécurité des Nations Unies d'un siège permanent à l'Allemagne.

AFP, 08 décembre 2010

Source : Romandie News



Dernière édition par Atavisme le Jeu 9 Déc - 2:41, édité 1 fois

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ALGER BERLIN : Coopération renforcée

Mme Merkel et le Sahara occidental : “L’Allemagne partage la conviction de l’Algérie”

Le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a annoncé, hier, à Berlin, la création "immédiate" d’une commission mixte algéro-allemande.
Lors d’une conférence de presse animée conjointement avec la Chancelière allemande, Mme Angela Merkel, à la chancellerie fédérale, le Chef de l’Etat a indiqué que l’Algérie et l’Allemagne ont décidé "d’un commun accord" de la créer "immédiatement" une commission mixte algéro-allemande.

"Depuis l’année dernière exactement, la commission mixte, qui était convenue, était à l’étude à Alger", a rappelé le Président de la République, expliquant qu'elle permettra de faciliter et d’accélérer l’installation, en Algérie, des entreprises allemandes "qui ne se sont pas encore manifestées et avec lesquelles nous sommes en contact".


Il a aussi estimé qu'un "certain nombre de dossiers ont beaucoup progressé lors de ces dernières semaines" entre les deux pays, relevant que Mme Merkel "les soutient aussi bien avec les entreprises".

"Nous voulons avoir un partenariat multiforme, global et mutuellement bénéfique", a soutenu le Chef de l’Etat, soulignant que les deux parties ont constaté que les relations politiques étaient "excellentes" et, par conséquent, les relations économiques et culturelles "le seront également". Au sujet de son entretien avec la chancelière Merkel, le Président Bouteflika a indiqué que cet échange a été "extrêmement important" sur le plan des relations bilatérales mais aussi les questions régionales et internationales d’intérêt commun.

"A ma première visite en 2001, nous avons eu l’occasion d’asseoir les bases de la coopération entre nos deux pays et plus exactement de les renforcer. Nous avons assis ces bases et je viens pour les renforcer davantage et de consolider ce qui a été fait depuis la visite de Mme Merkel à Alger en 2008", a-t-il dit.

Il a ajouté avoir abordé, lors de l’entretien, "les projets immenses sur lesquels nous travaillons ensemble, notamment celui de Desertec que nous allons approfondir d’un commun accord".

Pour le Chef de l’Etat, le déjeuner offert en son honneur, auquel étaient conviés des hommes d’affaires, est "une occasion pour donner une impulsion aux relations économiques".


"Nous attendons de l’Allemagne la formation de notre jeunesse et le transfert de la technologie et elle est prête à le faire. Nous attendons également la contribution de l’Allemagne à l’édification de l’économie algérienne et au développement des secteurs hors hydrocarbures et l’Allemagne est prête à le faire avec nous", a-t-il encore dit.

Le Chef de l’Etat a souligné, par ailleurs, que sur le plan international, il a abordé avec la Chancelière la question du Sahara occidental et la situation au Soudan ainsi que des questions d’intérêt commun.

Il a affirmé que concernant les problèmes de paix et de sécurité dans le monde, "il n’y a pas beaucoup de marge entre l’Union africaine et l’Union européenne".


En réponse à une question d'un journaliste sur le soutien de l’Algérie à la candidature de l’Allemagne pour un siège permanent au sein du Conseil de sécurité, il a estimé que la réforme de l'Onu se pose au niveau de l’Union africaine (UA), relevant que "la doctrine de l’UA est connue de tous" et que "les effets, qui sont conséquents à la Deuxième Guerre mondiale, doivent être dépassés maintenant".

"L’Allemagne, a-t-il dit, doit trouver sa position en tant que membre permanent du Conseil de sécurité" de l'Onu.
Interrogé sur la situation en Côte d’Ivoire, le Président Bouteflika a relevé qu’il a des "relations d’amitié avec le président ivoirien" mais, a-t-il déploré, dans la situation actuelle, "la démocratie est en cause", ajoutant qu’il n’a pas une position "personnelle" et que l’Algérie "ne se prononcera pas avant l’Union africaine".


Sahara occidental : "L'Allemagne partage la conviction de l'Algérie", souligne Mme Merkel

L'Allemagne partage la conviction de l'Algérie sur la question du Sahara occidental, a affirmé hier à Berlin la chancelière allemande, Mme Angela Merkel. "L'Allemagne partage la conviction de l'Algérie", sur la question du Sahara occidental, a-t-elle dit lors d'une conférence de presse animée conjointement avec le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, en visite officielle en Allemagne.

Pour la chancelière allemande, il incombe aux Nations unies de trouver une solution au problème du Sahara occidental.


Elle a estimé que l'Allemagne, qui est candidate pour un siège permanent au Conseil de sécurité, lui donnerait l'occasion de "contribuer à renforcer la position des Nations unies et peser de son poids pour régler cette question".

Mme Merkel a remercié, à cette occasion, l'Algérie pour son soutien à la candidature de l'Allemagne pour un siège permanent au sein du Conseil de sécurité. Au sujet de l'entretien avec le Président Bouteflika, qu'elle a qualifié de "très intensif", elle a déclaré qu’elle venait d’avoir l’occasion de poursuivre les conversations entamées depuis sa visite en Algérie en 2008.


Elle a souligné avoir eu avec le Président Bouteflika un échange "très dense" sur les relations politiques entre l’Allemagne et l’Algérie, sur les relations économiques et sur la situation dans la région et dans le continent africain. "Nous entretenons des relations d’amitié. Nous avons une coopération étroite et nous partageons les mêmes points de vue sur des dossiers internationaux", a-t-elle expliqué.


Elle a rappelé que les deux parties ont convenu de la création d’une commission économique qui était à l’étude depuis "un certain moment", estimant qu’il était temps de conclure ce projet ainsi que d’autres dossiers de coopération.

Il s’agit, pour l’Allemagne, "d’aider l’économie algérienne d’aller plus loin que l’exploitation des matières premières et de créer des entreprises industrielles". Elle a affirmé, dans ce contexte, que son pays est "prêt" à aider l’Algérie dans le domaine des infrastructures et dans la sécurité des frontières qui reste, a-t-elle relevé, d’une "importance capitale" dans cette région.

Abordant la coopération dans le domaine de l’énergie, Mme Merkel a expliqué que son pays "a intérêt de participer dans le projet du gaz et du pétrole, mais également de mieux coopérer, avec l’Algérie, en matière des énergies renouvelables et solaires". "Avec le Président algérien, nous avons évoqué le projet “ Desertec”, a-t-elle dit, ajoutant que "ce projet, qui est aujourd’hui une vision, pourrait devenir un trait d’union entre le continent africain et européen, et l’Algérie y joue un rôle central".

Au sujet des conflits régionaux, la chancelière allemande a souligné avoir abordé avec le Chef de l’Etat, la situation au Soudan et la nécessité pour l’Union africaine et l’Union européenne d'assumer leurs responsabilités, notamment après le référendum, afin d'éviter l’éclatement du pays".

Mme Merkel a encore soutenu que l’Algérie et l’Allemagne sont des pays "amis", ajoutant que son pays est "prêt" à accompagner l’Algérie sur les questions de la jeunesse.


M. Medelci : “Il est nécessaire d’expliquer en permanence les évolutions de notre pays en matière d’investissement”

Le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci a affirmé mardi à Berlin, qu’il était nécessaire pour l’Algérie d’expliquer en permanence ses évolutions en matière d’investissement.


S’exprimant à la presse au terme de la rencontre avec un panel d’hommes d’affaires allemands, M. Medelci a estimé que ''Nous devons faire un effort constant pour expliquer les évolutions qui sont celles de notre pays ''. '' Les évolutions en matière d’investissement sont très encourageantes mais nous devons faire l’effort de porter le message'', a-t-il dit, ajoutant que ''les partenaires de l’Algérie portent aussi ce message, positif, d’ailleurs''.


M. Medelci a qualifié cette rencontre à laquelle ont pris part également les ministres de l’Energie et des Mines, M. Yousfi et de l’Industrie et la Petite et Moyenne entreprise et la Promotion de l’investissement, M. Mohamed Benmerradi, de ''positive''. Il a ainsi expliqué, que des entreprises établies en Algérie et présentes à cette rencontre ont parlé ''de façon extrêmement positive de l’atmosphère de l’investissement (en Algérie) aux entreprises venues prendre le pouls de l’Algérie, dans ce domaine''. ''Il y a eu des témoignages extrêmement claires de la part des entreprises qui travaillent déjà en Algérie et qui ont fait part des conditions très satisfaisantes dans lesquelles elles évoluent en Algérie et qui ont de surcroît, exprimé le souhait de développer davantage leurs activités en Algérie'', a-t-il soutenu.

La présence à cette rencontre d’un panel d’entreprises qui connaissent l’Algérie mais aussi celles qui ne la connaissent pas, a permis à ces dernières ''d’accumuler des informations qui leurs permettront de venir participer à l’effort du pays'', a-t-il ajouté. Il a aussi estimé, que la rencontre était ''un message fort des représentants du gouvernement algériens pour encourager les entrepreneurs allemands pour venir investir de façon plus dense en Algérie''.

Il a relevé, dans ce contexte, que les ministres '' ont exprimé l’engagement du gouvernement algérien à accompagner l’effort consenti par les entrepreneurs allemands et algériens pour un partenariat''. ''Nous avons confiance en l’expérience allemande, réputée dans le monde mais aussi pour l’avoir expérimentée durant les années 1970 et les dernières années'', a-t-il encore dit, ajoutant que les Allemands ''sont professionnels et cherchent toujours à améliorer leur conditions de travail''.

Il a annoncé, à cette occasion, que ''des décisions seront prises demain dans l’objectif de renforcer la coopération et de la faciliter afin d’investir dans toutes les potentialités existantes''.

l Pour sa part, M. Benmerradi, a relevé que les représentants du gouvernement, ont lors de cette rencontre expliqué les conditions d’investissement étranger en Algérie, annonçant que de nouveaux projets de partenariat seront lancés bientôt dans les secteur agricole (matériels) et les branches de la mécanique.


Cette rencontre a été, selon lui, ''une très bonne opportunité pour évoquer le cadre de partenariat et expliquer le cadre de l’investissement de manière générale, et les mesures prises par le gouvernement en matière de régulation de l’investissement étranger et des facilitations accordées''.

Par ailleurs, M. Benmerradi a relevé, que les Allemands présents en Algérie ''ne sont pas très nombreux'' comparé à d’autres pays, mais ils sont “très efficaces ». Il a rappelé, à cette occasion, que dans tout investissement envisagé avec l’Allemagne, le transfert du savoir-faire et de la formation ''occupent une place très importante''.

Atavisme

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Bouteflika insiste sur l'importance du projet Desertec


Depuis l'indépendance de l'Algérie, en 1962, les relations économiques algéro-allemandes ont connu un développement positif et progressif. Les deux pays ont toujours trouvé de larges convergences dans plusieurs domaines et matières tout en gardant leurs spécificités. La visite qu'effectue le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, à Berlin, vient de connaître un premier résultat.

Ainsi, et lors d'une conférence de presse conjointe avec la chancelière allemande, Mme Angela Merkel, le président Bouteflika a annoncé, hier, à partir de Berlin, la création immédiate d'une commission mixte algéro-allemande. Celle-ci vient donc concrétiser la convergence de vues entre le président de la République , M. Bouteflika, et la chancelière allemande, Mme Merkel, dans la perspective de redoubler d'efforts en vue de renforcer leurs relations bilatérales.

Cette commission aura donc également comme objectif le développement du projet d'installations éoliennes et solaires Desertec.

L'Algérie ayant bien besoin des nouvelles technologies pour multiplier le développement économique hors hydrocarbures, le président de la République a donc insisté sur l'importance du projet Desertec, piloté par des entreprises allemandes, qui vise à créer d'ici 40 ans un vaste réseau d'installations éoliennes et solaires en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, censé fournir à terme jusqu'à 15% de la consommation d'électricité de l'Europe.
"Nous travaillerons dans les énergies nouvelles à travers un projet colossal qui s'appelle projet Desertec que nous allons approfondir d'un commun accord", a déclaré le président de la République.

Auparavant, le président de la République, s'est entretenu d'abord avec le président fédéral allemand, M. Christian Wulff. Au court de cet entretien, les responsables des deux pays ont passé en revue l'état des relations bilatérales et étudié les voies et moyens de leur imprimer une dynamique à la mesure des potentialités que recèlent les deux économies.

Il est évident que l'examen des questions d'intérêt commun ainsi que les questions internationales de l'heure, de même que les moyens pour chacune des parties d'apporter sa contribution à la paix et à la sécurité dans le monde et dans l'ensemble euro-méditerranéen, sont également des sujets sur lesquels les deux présidents ont également discuté. Puis ce fut au tour de la chancelière allemande, Mme Angela Merkel, d'avoir des entretiens avec le président de la République , M. Abdelaziz Bouteflika, au siège de la chancellerie fédérale allemande.

Les deux responsables ont saisi cette occasion pour discuter, entre autres, des mécanismes à mettre en place pour mieux exploiter les potentialités que recèlent les deux économies. Les questions internationales ont figuré également au menu de cet entretien. Un déjeuner officiel a été organisé, par la suite, en l'honneur du président de la République , M. Abdelaziz Bouteflika, par la chancelière allemande, Mme Angela Merkel.

Les membres des délégations des deux pays ont pris part à ce déjeuner, auquel étaient également présents des hommes d'affaires allemands.

Par ailleurs, l'Algérie qui compte, entre autres, voir l'émergence de 20.000 PME d'ici à 2014, dans le cadre du dernier plan quinquennal, compte bien saisir les différentes occasions de coopération pour exploiter l'opportunité afin d'arriver à cette réalisation.

C'est, d'ailleurs, ce qu'a fait le président de la République en déclarant que la future commission mixte œuvrera à soutenir ces efforts et encourager les opérateurs économiques des deux pays à "saisir les opportunités offertes par le marché algérien, en incitant notamment les PME-PMI allemandes à s'y impliquer davantage".

Le président de la République n'a pas omis de signaler que "la stratégie de développement de mon pays et les instruments de la coopération bilatérale déjà en place nous ont permis de dégager de nouvelles potentialités dans les secteurs de l'industrie, de l'énergie, des énergies renouvelables et des nouvelles technologies".

Il est utile de rappeler, dans ce contexte, que l'ouverture d'un bureau de coordination des relations économiques algéro-allemandes en novembre 2004, à Alger, représente un pas décisif pour les entreprises allemandes dans la mise en valeur des opportunités de projets sur le marché algérien.


A cette première initiative concrète, il faut ajouter la fondation du bureau de liaison d'entrepreneurs algéro-allemands APREAA en février 2005. Et de là, on est passé à la création en octobre 2005 d'une chambre algéro-allemande de commerce et d'industrie (AHK) qui a été inaugurée plus exactement le 1er juin 2006. De plus, l'Algérie et l'Allemagne entretiennent un accord de protection réciproques des investissements ainsi qu'un accord maritime, alors qu'un accord relatif à la non double imposition en matière d'impôts est entré en vigueur en décembre 2008 entre les deux pays.

L'année 2010 a été fructueuse dans la consolidation des relations entre les deux pays, puisqu'on a enregistré jusque-là les visites de quatre ministres allemands en Algérie depuis mars dernier. Ainsi, M. Jörg Bode, ministre de l´Economie, du Travail et des Transports de Basse-Saxe et vice-Premier ministre de Basse-Saxe avait effectué une visite à Alger du 27 février au 1er mars dernier.

De son côté, M. Dieter Posch, ministre de l'Economie, des Transports et de l'Aménagement du Territoire de Hesse, a été l'hôte de l'Algérie du 6 au 8 mars dernier, avant que le Dr. Hans Freudenberg, vice-ministre de l'Economie de Bade-Wurtemberg, ne fasse de même le 23 mars dernier.

Enfin, le dernier responsable allemand à venir en Algérie n'est autre que Katja Hessel, ministre déléguée auprès du ministère de l'Economie, de l'Infrastructure, du Transport et de la Technologie de Bavière.

De son côté, l'ambassadeur algérien à Berlin, M. Madjid Bouguerra, s'est entretenu, lors d'une rencontre organisée, le 11 juin dernier, à la Chambre de commerce et d'industrie de Münich et de la Haute Bavière avec des hommes d'affaires allemands appartenant à cette région qui ont des activités en Algérie ou qui s'intéressent à l'Algérie.

Lors de cette rencontre, l'ambassadeur a donné des indications sur l'économie algérienne, notamment sur les grandes lignes du plan quinquennal adopté par le gouvernement algérien pour la période 2010- 2014.

Les participants ont montré un grand intérêt pour développer une coopération et établir un partenariat économique avec des opérateurs économiques algériens.

En marge de cette visite du président de la République à Berlin, une rencontre a réuni, mardi dernier, des hommes d'affaires allemands et des représentants d'entreprises allemandes en Algérie avec les ministres des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci, de l'Energie et des Mines, M. Youcef Yousfi et de l'Industrie, de la Petite et Moyenne entreprise et de la Promotion de l'investissement, M. Mohamed Benmerradi.

De cette rencontre, il est ressorti que les conditions d'investissement en Algérie ''sont très favorables'', comme l'ont si bien estimé des entrepreneurs allemands, représentés en Algérie.
Ce qui témoigne que cette visite du président de la République , M. Abdelaziz Bouteflika, à Berlin, est une des opportunités pour consolider les liens d'amitié et surtout de coopération entre les deux pays dans les différents domaines entrant dans le cadre des intérêts communs.


Saïd Ben


Quotidien de l’Economie

IDRISSIDE

IDRISSIDE

ألح عليها الرئيس بوتفليقة

الإعلان عن الإنشاء الفوري للجنة مشتركة جزائرية ألمانية للتعاون


2010.12.08


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كشف الرئيس الجمهورية عبد العزيز بوتفليقة ببرلين أمس، عن إنشاء الفوري للجنة مشتركة جزائرية ألمانية للتعاون بغرض تعزيز مشاريع التعاون بين البلدين، وأوصى بوتفليقة بتشكيل اللجنة فورا قصد البدء في الأشغال.

وأوضح الرئيس بوتفليقة في ندوة صحفية مشتركة مع المستشارة الألمانية انجيلا ميركل أن الجزائر و ألمانيا عازمتان على “مضاعفة الجهود من أجل تعزيز هذه العلاقات بتشجيع متعاملي البلدين الاقتصاديين على اغتنام الفرص المواتية التي تتيحها السوق الجزائرية”. وركز الرئيس في الندوة الصحفية على تشجيع التعاون خاصة في مجال مؤسسات الصناعات الصغيرة و المتوسطة، بينما ألح على المؤسسات الألمانية على تكثيف تواجدها بالجزائر”. موجها رسالة إلى الاقتصاديين الألمان مفادها أن التعاون بين البلدين “سمح بإيجاد إمكانيات جديدة في قطاعات الصناعة و الطاقة و الطاقات المتجددة بصفة خاصة كما هو الشأن في مجال التكنولوجيات الجديدة”. وسبقت الندوة، إجراء الرئيس بوتفليقة محادثات مع المستشارة الألمانية انجيلا ميركل حضرها وزير الشؤون الخارجية مراد مدلسي و وزير الطاقة و المناجم يوسف يوسفي و وزير الصناعة و المؤسسات الصغيرة و المتوسطة و ترقية الاستثمار محمد بن مرادي. كما تحادث مع الرئيس الفدرالي السيد كريستيان وولف. وكانت زيارة الرئيس إلى ألمانيا، فرصة صرح فيها مقاولون ألمان ممثلون في الجزائر أن ظروف الاستثمار في الجزائر جد “ملائمة”. حيث أكد هؤلاء في لقاء جمعهم بأعضاء من الحكومة أوضح ممثلون عن مؤسسات ألمانية تنشط في الجزائر بأن محيط الأعمال في بلدنا “جد مشجع”. كما أجمعت تدخلات هؤلاء على أن “السوق الجزائرية تبقى جد مغرية و يبقى مناخ الأعمال مهما و مستقرا” و أن “تصور الحكومة يشجع تطوير الصناعة”. كما شدد وزير الشؤون الخارجية مراد مدلسي ببرلين أنه ينبغي على الجزائر أن تشرح تطوراتها في مجال الاستثمارات بشكل دائم. موضحا لدى حديثه مع رجال الأعمال الألمان أن “التطورات في مجال الاستثمار جد مشجعة و لكن ينبغي علينا أن نبذل جهدا لتبليغ الرسالة” مشيرا أن مؤسسات مقيمة بالجزائر و مشاركة في هذا اللقاء تحدثت “بشكل جد إيجابي عن مناخ الاستثمار (في الجزائر) للمؤسسات التي قدمت لتقييم الجزائر في هذا المجال”. وتابع مدلسي يقول”أننا نضع ثقتنا في التجربة الألمانية لكونها مشهورة عبر العالم و لكوننا جربناها خلال السبعينيات و خلال السنوات الأخيرة” وكشف بأن قرارات ستتخذ غدا قصد تعزيز التعاون و تسهيله بهدف الاستثمار في كافة الطاقات المتوفرة”.ليلى.ع

Selon le Journal Algérien "Akhir Saعa" du 08/12//2010.

On retient dans le Titre 2 Expressions "INSISTE" et "IMMEDIAT" : ça sent le Chantage et d'autres arrières pensées : tout se vend.

Atavisme

Atavisme

IDRISSIDE a écrit:
On retient dans le Titre 2 Expressions "INSISTE" et "IMMEDIAT" : ça sent le Chantage et d'autres arrières pensées : tout se vend.
Point de vue marroki, fidéle à ta doctrine makhzenienne tu exprimes la paranoïa intrinsèque et sans doute aussi la jalousie maladive des makhzenis anti-algériens, t'inquiète on s'attendait pas à ce que tu dises "allah ibarak"

Atavisme

Atavisme

Mourad Preure. Expert en stratégie

«La position algérienne est constante»

- Que pensez-vous du changement de la position algérienne vis-à-vis du projet Desertec ?
Je ne vois pas de rupture entre la position adoptées auparavant par les responsables algériens et celle suivie récemment par le président de la République, lors de sa visite en Allemagne. En fait, il n’y a jamais eu un strict refus du projet Desertec.

- Pourtant, des réticences ont été clairement exprimées par le ministre de l’Energie et des Mines au sujet de Desertec…
La position adoptée par le ministre de l’Energie et des Mines me paraît cohérente avec celle du président. A mon avis, il n’y a aucune contradiction avec ce que le Président a pris comme engagements politiques en Allemagne. La position adoptée par l’Algérie et détaillée par le ministre de l’Energie milite en fait pour une intégration nationale et un transfert de technologie en vue d’installer une véritable industrie nationale de fabrication d’équipements de production solaire, thermique et photovoltaïque. Je n’ai pas l’impression que le président de la République soit en rupture avec cette vision. Au contraire, il n’a fait qu’envoyer des signaux pour dire : oui, nous ne sommes pas défavorables à ce genre de concept, mais nous allons négocier notre participation au projet par le biais d’une véritable industrie du solaire et non pas comme simple terrain d’implantation de centrales par des compagnies étrangères.

- Que pensez-vous, en tant qu’expert en énergie, de ce projet ?
C’est un projet trop ambitieux, par rapport auquel je suis assez sceptique. Sa réalisation est prévue sur un horizon assez lointain (2030-2050) dans le but de satisfaire la consommation européenne à 80%. En matière de stratégie, je le considère donc comme futuriste et, à mon avis, il ne se réalisera pas selon la configuration qui est présentée actuellement.

- A quelles conditions Desertec sera-t-il, selon vous, un projet bénéfique pour l’Algérie ?

Le projet ne doit pas se traduire par l’installation par des Occidentaux de grandes centrales solaires thermiques au Sahara pour transporter l’électricité vers le nord. Pour notre pays rien ne changera : il exporte les énergies fossiles (pétrole et gaz) actuellement et, selon la configuration de Desertec, l’Algérie risque de rester sur le même modèle et d’exporter, à l’horizon 2030-2050, le soleil. C’est un mécanisme pervers ! Desertec ne peut fonctionner qu’à travers le développement d’une industrie en Algérie.

- Quelle serait, d’après vous, la bonne configuration du projet pour que l’Algérie en tire profit ?

A travers Desertec, c’est toute la question de la transition énergétique qui est posée. Les pays occidentaux sont en train d’opérer cette transition d’un modèle fossile – basé sur une consommation de 95% de pétrole, de gaz et de charbon – vers l’énergie non fossile. Le monde devrait basculer vers moins de 50% d’énergies fossiles à l’horizon 2050 et il faut que nous soyons du voyage. Nous leur vendons du pétrole et du gaz, mais il faut également qu’ils nous aident à passer, nous aussi, des énergies fossiles vers les énergies renouvelables. Je pense d’ailleurs que la position, telle qu’exprimée par le président de la République à Berlin, traduit cette volonté de préparer une transition énergétique.

- Nous allons donc vers des négociations dans le cadre de ce projet ?

Oui et il le faut. Les Européens ont développé une technologie solaire mais ils n’ont pas d’ensoleillement, alors ils viennent chez nous pour fixer des installations de production d’énergie. L’Algérie a un grand désert et, du point de vue technico-économique, elle détient la meilleure option dans ce projet. Il faut donc bien négocier les choses. L’Algérie doit obtenir un transfert de technologie et favoriser la fabrication d’installations photovoltaïques et thermiques.
Il faut absolument que l’Algérie parvienne, en adhérant à ce projet, à devenir un grand producteur de panneaux solaires pour permettre l’installation de cette industrie en impliquant les PME, l’université et les grandes entreprises comme Sonatrach et Sonelgaz, par exemple. En dehors de cet objectif, Desertec serait encore une aliénation, comme ce que nous vivons actuellement avec les hydrocarbures.


Zhor Hadjam

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Youssef Youssefi : l’Algérie est prête à réussir le projet « Desertec » est- ce quelque soit le partenaire


Le ministre de l’énergie et des mines, Youssef Youssefi, a révélé que le gouvernement algérien est prêt à réussir le projet des énergies renouvelables « Desertec. » Il a indiqué que le gouvernement n’a, par-contre, pas déterminé le partenaire avec qui il travaillera, et il dit « Nous travaillons ensemble dans le domaine des énergies renouvelables, que ce soit avec l’Allemagne ou bien avec d’autres partenaires, juste après la détermination exacte du programme. »

Le ministre a déclaré que l’Algérie procédera à l’exécution effective de ce programme en 2011, un projet qui permettra la production de 40 % des besoins algériens en termes d’électricité durant les 20 prochaines années. Youssef Youssefi a ajouté que la moyenne des besoins algériens en termes d’électricité augmente chaque année de 6 à 7 %, ce qui nécessitera de doubler les capacités de production chaque 10 ans.

Dans un autre sillage, le ministre de l’énergie et des mines a chargé les directeurs de l’énergie et des mines auprès des wilayas, en soumettant les carrières et les mines au contrôle des conditions d’exploitation. Le ministre a insisté sur la nécessité d’appliquer les mesures sécuritaires nécessaires afin de protéger les vies humaines.

Youssefi a annoncé que son ministère procédera à la lutte contre les exploiteurs illégaux, qui font des déclarations mensongères sur le volume des minerais extraits et leurs prix. Il a indiqué qu’il a décidé de réviser le cahier de charges concernant l’exploitation des mines afin de rendre les renseignements, concernant le volume de minerais extraits et leurs prix réels, obligatoire avec l’ordonnance des directeurs des mines et de l’énergie.

Youssefi a révélé que l’état allouera une enveloppe financière d’une valeur de 800 millions de dinars pour encourager la recherche minière, et a affirmé la révision du code concernant le secteur afin de permettre au secteur de contribuer dans les opérations de son financement.

L’orateur a ajouté que le ministère a pour objectif d’augmenter la production du Phosphate pour atteindre 5 millions de tonnes, alors que la production oscille entre 1 million et 1.5 million de tonnes seulement de phosphate et ce, malgré le grand potentiel dont jouit le pays.

Le ministre de l’énergie et des mines a révélé que le gouvernement a don é son accord pour accompagner la société Naftal dans le développement du stockage des produits hydrocarbures. Youssef Youssefi a indiqué que le programme de développement des énergies renouvelables sera présenté au gouvernement dans les tous prochains jours.

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