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Dure mission pour Raffarin à Alger

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Atavisme

Atavisme

" Identifier et lever les obstacles entre la France et l'Algérie pour (nos) investissements économiques respectifs " telle est la mission dont a été nanti M. Jean-Pierre Raffarin. L'émissaire de l'Elysée, dont la visite est attendue le 24 novembre, aura pour objectif la "consolidation des relations économiques entre Paris et Alger ". Mission impossible ou relève-t- elle du domaine du réalisable ? L'ancien chef de gouvernement français a été désigné, le 2 septembre dernier par le chef de l'Etat qui a écrit dans sa lettre de mission que la France "(…) demeure l'un des tout premiers partenaires économiques de l'Algérie.

Pour autant, nul acquis n'est définitif et nous devons veiller à maintenir et autant que possible accroître nos positions de marché ". Un marché juteux et où Paris craint de perdre sa " place " de partenaires " privilégié " eu égard à la politique ambigüe et parfois controversée menée jusque-là, mettant dos à dos la France et l'Algérie.

L'on se rappelle la levée de boucliers affichée par les opérateurs économiques français au lendemain de la promulgation de la loi de finances complémentaire de 2010. L'on se rappelle aussi le jeu peu " orthodoxe " du président français à propos de l'UPM. Ces situations inconfortables ont trait, notamment, au passé colonial de la France et sa "non repentance" si exigée par l'Algérie victime de la barbarie coloniale, la question des archives livrées "parcimonieusement" et aussi la libre circulation des personnes. L'ambassade de France en Algérie a délivré quelque 130 000 visas pour une demande qui dépasse les 200 000, en 2010. Si bien dit, le ministre français de la Défense Hervé Morin, lors de sa visite, à la mosquée de Paris où il a rendu hommage aux musulmans, dont ceux algériens, morts pour la France durant les deux Guerres mondiales a bien avancé " l'importance " d'un tel hommage, relevant que " la diversité de la société française (à) est une chance et un atout qu'il nous faut valoriser " et que " s'appuyer sur l'histoire a permet de dresser des perspectives pour l'avenir " affirme que "Nous le faire dans des lieux symboliques et historiques majeurs comme la Grande-Mosquée, c'est important ". C'est justement là que semblent résider tous les " obstacles " que cherche à identifier le président français Nicolas Sarkozy en envoyant son émissaire.

Le politique l'aurait emporté sur l'économique. Et cela passe d'abord par l' " apurement " du passif fait d'une " dette de sang " " revendiquée " par le président algérien Abdelaziz Bouteflika. Cette même dette non soldée qui continue à se poser et s'imposer comme pierre d'achoppement à une paix et prospérité durables entre la France et l'Algérie. Celle-ci est tributaire de signes de bonne volonté de la part de l'ancien colonisateur qui continuer à refuser de demander pardon à ses victimes comme l'ont fait, bien avant lui, et en toute humilité, Allemands et japonais et réfléchir enfin " aux perspectives d'avenir ".

Bien que l'avenir entre les deux parties est prometteur, certaines questions de fond continueront à entacher la relation faite de soubresauts, de douleur et de passion. La tache semble rude d'avance pour Jean pierre Raffarin qui, en expert et pour y avoir été lui-même, en sa qualité d'ancien chef du gouvernement, confronté à la question qui n'a jamais pu être élucidée.



Azzedine Belferag

MJB



Atavisme a écrit:" Identifier et lever les obstacles entre la France et l'Algérie pour (nos) investissements économiques respectifs " telle est la mission dont a été nanti M. Jean-Pierre Raffarin. L'émissaire de l'Elysée, dont la visite est attendue le 24 novembre, aura pour objectif la "consolidation des relations économiques entre Paris et Alger ". Mission impossible ou relève-t- elle du domaine du réalisable ? L'ancien chef de gouvernement français a été désigné, le 2 septembre dernier par le chef de l'Etat qui a écrit dans sa lettre de mission que la France "(…) demeure l'un des tout premiers partenaires économiques de l'Algérie.

Pour autant, nul acquis n'est définitif et nous devons veiller à maintenir et autant que possible accroître nos positions de marché ". Un marché juteux et où Paris craint de perdre sa " place " de partenaires " privilégié " eu égard à la politique ambigüe et parfois controversée menée jusque-là, mettant dos à dos la France et l'Algérie.

L'on se rappelle la levée de boucliers affichée par les opérateurs économiques français au lendemain de la promulgation de la loi de finances complémentaire de 2010. L'on se rappelle aussi le jeu peu " orthodoxe " du président français à propos de l'UPM. Ces situations inconfortables ont trait, notamment, au passé colonial de la France et sa "non repentance" si exigée par l'Algérie victime de la barbarie coloniale, la question des archives livrées "parcimonieusement" et aussi la libre circulation des personnes. L'ambassade de France en Algérie a délivré quelque 130 000 visas pour une demande qui dépasse les 200 000, en 2010. Si bien dit, le ministre français de la Défense Hervé Morin, lors de sa visite, à la mosquée de Paris où il a rendu hommage aux musulmans, dont ceux algériens, morts pour la France durant les deux Guerres mondiales a bien avancé " l'importance " d'un tel hommage, relevant que " la diversité de la société française (à) est une chance et un atout qu'il nous faut valoriser " et que " s'appuyer sur l'histoire a permet de dresser des perspectives pour l'avenir " affirme que "Nous le faire dans des lieux symboliques et historiques majeurs comme la Grande-Mosquée, c'est important ". C'est justement là que semblent résider tous les " obstacles " que cherche à identifier le président français Nicolas Sarkozy en envoyant son émissaire.

Le politique l'aurait emporté sur l'économique. Et cela passe d'abord par l' " apurement " du passif fait d'une " dette de sang " " revendiquée " par le président algérien Abdelaziz Bouteflika. Cette même dette non soldée qui continue à se poser et s'imposer comme pierre d'achoppement à une paix et prospérité durables entre la France et l'Algérie. Celle-ci est tributaire de signes de bonne volonté de la part de l'ancien colonisateur qui continuer à refuser de demander pardon à ses victimes comme l'ont fait, bien avant lui, et en toute humilité, Allemands et japonais et réfléchir enfin " aux perspectives d'avenir ".

Bien que l'avenir entre les deux parties est prometteur, certaines questions de fond continueront à entacher la relation faite de soubresauts, de douleur et de passion. La tache semble rude d'avance pour Jean pierre Raffarin qui, en expert et pour y avoir été lui-même, en sa qualité d'ancien chef du gouvernement, confronté à la question qui n'a jamais pu être élucidée.



Azzedine Belferag
MAINTENANT TU INSULTES TA MAMA FRANCA APRÈS AVOIR MANIFESTER TON INGRATITUDE A TES SEIGNEURS CHORFA QUI T'ONT SOUTENU A RECOUVRIR TON INDÉPENDANCE A GRAND ANGERIEN.[u]

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