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EIIC veut lever 84 milliards de dinars à Alger pour Dounya Parc

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Atavisme

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C’est le gouvernement qui l’exige : le financement des investissements étrangers en Algérie doit recourir à des dinars auprès des banques algériennes. EIIC a approché les banques algériennes pour obtenir un crédit avoisinant les 840 millions d’Euros. C’est en partie à de la promotion immobilière de luxe très controversée sur le projet « écolo » de Dounya Parc qu’ira ce méga-financement qui étourdit déjà la place d’Alger.

Le promoteur émirati EIIC en charge de la réalisation de Dounya Parc, à l’entrée Ouest d’Alger (Grand Vent) a approché plusieurs banques algériennes en vue d’obtenir un crédit de 84 milliards de dinars (840 millions d’euros environ). Le projet soumis à ces banques par EIIC repose sur la garantie d’une concession de 33 ans du terrain de 800 hectares. Les émiratis ont obtenu, après de longues négociations, de consacrer 130 hectares de ce projet à de la promotion immobilière afin « d’équilibrer financièrement leur investissement ». Le business plan que les banques ont eu à étudier comporte notamment 5 hôtels de 500 chambres au total, une zone résidentielle de villas de luxe, un Aqua parc, et un terrain de golf. Dans le cahier des charges, le ministère de l’environnement impose la réalisation d’un parc à thèmes dédié à la diversité botanique et aux énergies propres. « Aucune banque algérienne n’a la couverture suffisante en fonds propres pour répondre seule à la demande de EIIC. Le crédit sera sans doute pris en charge par un consortium de banque » a affirmé une source près de la Caisse nationale d’épargne et de prévoyance (CNEP), une des banques de la place démarchée par le fonds d’investissement émirati. Le recours au financement par les banques algériennes dans les projets d’investissement étrangers est une exigence du gouvernement algérien depuis fin 2008. Dans le cas de Dounya Parc, un investissement qui tient en haleine l’ouest d’Alger depuis 5 ans, de sérieux obstacles existent devant l’engagement des partenaires bancaires. « Il va y avoir un problème dans le modèle économique d’EIIC. Comment vont-ils vendre du logement résidentiel de luxe sur un terrain en concession ? Les acquéreurs vont-ils accepter d’acheter très chers des résidences en sachant qu’ils n’auront jamais de titres domaniaux ? » explique un spécialiste dans le crédit immobilier.

De l’investissement spéculatif à 100% étranger

EIIC est passée à la phase du montage financier de son investissement alors qu’une autre incertitude pèse toujours sur les coûts du projet. En effet, l’Etat a opéré à l’expropriation des terrains assiette de Dounya Parc au motif de « l’utilité publique ». Les familles expropriées ont bien relevé que le projet est devenu commercial et ne peut pas bénéficier des avantages légaux d’un équipement d’utilité sociale. Une partie d’entre elles a engagé une procédure en justice pour que l’indemnisation soit alignée sur le prix du mètre carré du marché dans cette partie de la capitale. L’offre d’indemnisation de l’Etat a été rehaussée de 700 da le mètre carré à 14 000 dinars le m2, mais les experts situe à 100 000 dinars le prix de marché du m2 au Grand Vent. La première maquette du projet immobilier d’EIIC incorporé à Dounya Parc comportait 13 000 logements de luxe. Elle a été rejetée par le ministère de l’environnement. EIIC pourra, parallèlement au remboursement de son crédit algérien, réexporter la totalité des plus values réalisées sur les ventes dans la partie résidentielle de son projet, de même qu’il sera autorisé à rapatrier les dividendes de société d’exploitation du Parc. Ce modèle est décrié par de nombreux économistes algériens qui estiment « illogique » d’autoriser les investissements de type spéculatif comme celui de EIIC à se faire à 100% par les étrangers alors que la partie des étrangers est limitée à 49% dans l’industrie et les services ou le savoir faire est décisif.

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