BELKHADEM À PROPOS DE L’OUVERTURE DES FRONTIÈRES AVEC LE MAROC
«Oui, mais à certaines conditions...»
23 Février 2009 -
Pour l’Algérie, il n’y a pas que l’activité commerciale qui compte, des questions préoccupantes doivent êtres prises en charge par les deux pays.
L’Algérie n’est pas près de rouvrir ses frontières avec le Royaume chérifien. «Les frontières resteront fermées», a martelé, samedi soir, le secrétaire général de l’instance exécutive du FLN, Abdelaziz Belkhadem, invité au Forum hebdomadaire de l’Entv. Catégorique, M.Belkhadem pose des conditions: «Pas d’ouverture tant qu’il n’ y pas une action commune sur la lutte antiterroriste, l’immigration clandestine et le trafic de drogue.» Faisant référence à la tragédie nationale qu’a traversée le pays, le secrétaire général a voulu, par là, rappeler l’attitude du Royaume chérifien, lequel n’a pas du tout été coopératif avec l’Algérie. Nul n’ignore, en effet, que Rabat a cherché à sauver sa peau du phénomène du terrorisme en jetant l’entière responsabilité sur l’Algérie.
Les propos du responsable du FLN traduisent parfaitement la position officielle de l’Algérie sur ce sujet. M.Belkhadem, qui s’exprimait sous la casquette du FLN, s’est appuyé beaucoup plus sur son statut de ministre d’Etat et de représentant personnel du président de la République. Afin de couper carrément le fil sur le sujet, il persiste et signe que l’ouverture des frontières n’interviendra pas sans les négociations à travers lesquelles le Maroc s’engagera à coopérer avec l’Algérie pour lutter contre les différents phénomènes.
Pour l’Algérie, il n’y a pas que l’activité commerciale qui compte, des questions préoccupantes doivent êtres prises en charge par les deux pays. Ainsi, le message d’Alger semble être très clair pour Rabat qui veut à tout prix enlever les barrières pour relancer son commerce. Etouffé par cette situation et craignant le pire pour son économie, le Maroc ne cesse de lancer des SOS. Par le biais de ses responsables politiques, il a appelé à plusieurs reprises l’Algérie à ouvrir les frontières. Même le premier responsable à la tête du Royaume est revenu récemment sur le sujet pour interpeller en personne le gouvernement algérien.
Nadia BENAKLI
Expression
«Oui, mais à certaines conditions...»
23 Février 2009 -
Pour l’Algérie, il n’y a pas que l’activité commerciale qui compte, des questions préoccupantes doivent êtres prises en charge par les deux pays.
L’Algérie n’est pas près de rouvrir ses frontières avec le Royaume chérifien. «Les frontières resteront fermées», a martelé, samedi soir, le secrétaire général de l’instance exécutive du FLN, Abdelaziz Belkhadem, invité au Forum hebdomadaire de l’Entv. Catégorique, M.Belkhadem pose des conditions: «Pas d’ouverture tant qu’il n’ y pas une action commune sur la lutte antiterroriste, l’immigration clandestine et le trafic de drogue.» Faisant référence à la tragédie nationale qu’a traversée le pays, le secrétaire général a voulu, par là, rappeler l’attitude du Royaume chérifien, lequel n’a pas du tout été coopératif avec l’Algérie. Nul n’ignore, en effet, que Rabat a cherché à sauver sa peau du phénomène du terrorisme en jetant l’entière responsabilité sur l’Algérie.
Les propos du responsable du FLN traduisent parfaitement la position officielle de l’Algérie sur ce sujet. M.Belkhadem, qui s’exprimait sous la casquette du FLN, s’est appuyé beaucoup plus sur son statut de ministre d’Etat et de représentant personnel du président de la République. Afin de couper carrément le fil sur le sujet, il persiste et signe que l’ouverture des frontières n’interviendra pas sans les négociations à travers lesquelles le Maroc s’engagera à coopérer avec l’Algérie pour lutter contre les différents phénomènes.
Pour l’Algérie, il n’y a pas que l’activité commerciale qui compte, des questions préoccupantes doivent êtres prises en charge par les deux pays. Ainsi, le message d’Alger semble être très clair pour Rabat qui veut à tout prix enlever les barrières pour relancer son commerce. Etouffé par cette situation et craignant le pire pour son économie, le Maroc ne cesse de lancer des SOS. Par le biais de ses responsables politiques, il a appelé à plusieurs reprises l’Algérie à ouvrir les frontières. Même le premier responsable à la tête du Royaume est revenu récemment sur le sujet pour interpeller en personne le gouvernement algérien.
Nadia BENAKLI
Expression