Le Maroc estime "ouvertes de son côté" les frontières avec l’Algérie
«Nous estimons que les frontières sont ouvertes côté marocain et fermées uniquement du côté algérien », a notamment déclaré Khalid Naciri, porte parole du gouvernement lors du point de presse hebdomadaire.
«C’est une situation dont le Royaume n’est pas responsable », a encore martelé l’autorité marocaine.
La frontière terrestre entre les deux pays maghrébins, le Maroc et l’Algérie, avait été fermée sur décision d’Alger après des attentats terroristes commis en 1994 à Marrakech, au centre du Maroc par des ressortissants algériens faisant deux morts parmi les touristes étrangers.
Rabat avait accusé les services secrets algériens d’être derrière les attentats, donnant lieu à une riposte par la fermeture des frontières est du côté algérien.
L’Algérie, qui appuie le Front Polisario basé sur son sol, avance que la normalisation doit s’inscrire dans «une démarche globale» notamment la résolution de la question du Sahara, sous souveraineté marocaine depuis fin 1975, laquelle corrélation est rejetée par le Maroc.
«Les Algériens trouvent toujours des prétextes pour demander au Maroc de renoncer à sa souveraineté » sur le Sahara, a encore précisé le porte parole de gouvernement marocain.
Le Roi Mohammed VI avait accusé, en novembre dernier, l’Algérie d’ « entraver » le processus de négociations au Sahara tout comme la normalisation entre les deux pays maghrébins et la réouverture des frontières terrestres.
Le « refus obstiné » de normalisation « va à l’encontre de la logique de l’histoire et de la géographie, laquelle est incompatible avec la fermeture des frontières entre deux pays voisins et frères », s’était indigné la plus haute autorité dans le royaume chérifien.
Le Front Polisario, basé en Algérie depuis fin 1975, réclame un référendum d’autodétermination jugé « inapplicable » et « irréaliste » par Rabat et par une bonne partie de la communauté internationale.
Arrivés à leur quatrième round en mars dernier, les pourparlers de Manhasset, sur le sol américain, auxquels prennent part le Maroc et le Polisario en plus de la Mauritanie et de l’Algérie en tant qu’observateurs, bloquent sur les positions opposées des protagonistes.
Une cinquième manche devrait se tenir d’un commun accord entre le Maroc et le Polisario aux Etats-Unis sous l’égide des Nations unies.
LeMatinDz - APA-Rabat ( Maroc
«Nous estimons que les frontières sont ouvertes côté marocain et fermées uniquement du côté algérien », a notamment déclaré Khalid Naciri, porte parole du gouvernement lors du point de presse hebdomadaire.
«C’est une situation dont le Royaume n’est pas responsable », a encore martelé l’autorité marocaine.
La frontière terrestre entre les deux pays maghrébins, le Maroc et l’Algérie, avait été fermée sur décision d’Alger après des attentats terroristes commis en 1994 à Marrakech, au centre du Maroc par des ressortissants algériens faisant deux morts parmi les touristes étrangers.
Rabat avait accusé les services secrets algériens d’être derrière les attentats, donnant lieu à une riposte par la fermeture des frontières est du côté algérien.
L’Algérie, qui appuie le Front Polisario basé sur son sol, avance que la normalisation doit s’inscrire dans «une démarche globale» notamment la résolution de la question du Sahara, sous souveraineté marocaine depuis fin 1975, laquelle corrélation est rejetée par le Maroc.
«Les Algériens trouvent toujours des prétextes pour demander au Maroc de renoncer à sa souveraineté » sur le Sahara, a encore précisé le porte parole de gouvernement marocain.
Le Roi Mohammed VI avait accusé, en novembre dernier, l’Algérie d’ « entraver » le processus de négociations au Sahara tout comme la normalisation entre les deux pays maghrébins et la réouverture des frontières terrestres.
Le « refus obstiné » de normalisation « va à l’encontre de la logique de l’histoire et de la géographie, laquelle est incompatible avec la fermeture des frontières entre deux pays voisins et frères », s’était indigné la plus haute autorité dans le royaume chérifien.
Le Front Polisario, basé en Algérie depuis fin 1975, réclame un référendum d’autodétermination jugé « inapplicable » et « irréaliste » par Rabat et par une bonne partie de la communauté internationale.
Arrivés à leur quatrième round en mars dernier, les pourparlers de Manhasset, sur le sol américain, auxquels prennent part le Maroc et le Polisario en plus de la Mauritanie et de l’Algérie en tant qu’observateurs, bloquent sur les positions opposées des protagonistes.
Une cinquième manche devrait se tenir d’un commun accord entre le Maroc et le Polisario aux Etats-Unis sous l’égide des Nations unies.
LeMatinDz - APA-Rabat ( Maroc